Pornic

Pornic

47° 07′ 00″ N 2° 06′ 00″ W / 47.116667, -2.1

Pornic
Aperçu du vieux port et du château de Pornic. À droite, l'embouchure du canal de Haute-Perche.
Aperçu du vieux port et du château de Pornic. À droite, l'embouchure du canal de Haute-Perche.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Canton Pornic (chef-lieu)
Code commune 44131
Code postal 44210
Maire
Mandat en cours
Philippe Boënnec
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de Pornic
Site web pornic.fr
Démographie
Population 13 965 hab. (2008)
Densité 148 hab./km²
Gentilé Pornicais
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 00″ Nord
       2° 06′ 00″ Ouest
/ 47.116667, -2.1
Altitudes mini. 0 m — maxi. 31 m
Superficie 94,2 km2

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Pornic est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

Pornic a fusionné en 1973 avec les anciennes communes de Sainte-Marie-sur-Mer (dont les habitants s'appellent les Sanmaritains) et du Clion-sur-Mer (dont les habitants s’appellent les Clionnais). Les habitants de la commune, qui s'appellent les Pornicais, étaient au nombre de 13 965 selon le dernier recensement de l'Insee de 2008.

Située au bord de l'océan Atlantique, la ville est connue pour son château et son vieux port. Ses principales ressources sont au début du XXIe siècle le tourisme et les produits de la mer. Pornic est également appréciée pour sa faïencerie, son casino, son centre de thalassothérapie, son golf 18 trous et sa fraiseraie.

Sommaire


Géographie

Situation

Situation de la commune de Pornic dans le département de la Loire-Atlantique

Pornic est située sur la côte de Jade, au bord de la baie de Bourgneuf, à 45 km au sud-ouest de Nantes et à 20 km au sud de Saint-Nazaire[1].

Les communes limitrophes sont Arthon-en-Retz, La Bernerie-en-Retz, Les Moutiers-en-Retz, Bourgneuf-en-Retz, Saint-Hilaire-de-Chaléons, Chéméré, Chauvé, Saint-Père-en-Retz, Saint-Michel-Chef-Chef, La Plaine-sur-Mer et Préfailles.

Géologie et relief

Territoire

À l'origine, la commune de Pornic ne comptait que l'actuel centre-ville ; Sainte-Marie-sur-Mer constituait l'actuelle partie ouest et Le Clion-sur-Mer représentait l'essentiel des terres bocagères du nord-est, donc une grande partie de l'actuelle commune qui est une des quatre plus grandes de Loire-Atlantique.

Géologie

Pornic se situe au sud du Massif armoricain, à l'ouest du Sillon de Bretagne, dans le domaine armoricain hercynien qui est en grande partie constitué de granites d'origine hercynienne (zone broyée sud-armoricaine). La formation de son sol date d'au moins 500 millions d'années[2].

Littoral, relief et hydrographie

Sa côte, au nord de la baie de Bourgneuf, est découpée, rocailleuse et parsemée de criques. La ville de Pornic s'est développée autour du port, bâti au pied du château, à l'embouchure d'une rivière vaguement aménagée : le canal de Haute Perche (creusé à l'origine pour relier Pornic au réseau du pays de Retz par l'Acheneau et le Tenu, les travaux n'ayant jamais été achevés). Le paysage de la commune est bocagé et peu vallonné dans les terres.

Climat

Pornic se situe dans une zone de climat tempéré.

Hypothèse de climat océanique (Cfb)

Selon le site meteo Bretagne présentant des relevés entre 1981 et 2009, Pornic est soumise à un climat océanique, code Cfb de la classification de Köppen (le double de la valeur absolue de la température du mois le plus sec est supérieur à la valeur absolue des précipitations du mois le plus sec, avec des précipitations inférieures 40 mm, un rapport de quantité de précipitation entre le mois le plus sec et le mois le plus humide inférieur à 3, et la température moyenne du mois le plus chaud ne dépasse pas 22 °C), comme la plus grande partie du territoire français[3].

Relevé météorologique de Pornic (entre 1981 et 2009)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,2 4,1 6 7,4 10,8 13,4 15,3 15,2 13,2 10,9 7,1 4,8 9,5
Température moyenne (°C) 6,7 7,1 9,6 11,5 15 17,9 19,9 19,9 17,7 14,3 10 7,2 13,2
Température maximale moyenne (°C) 9,1 10,1 13 15,5 19,1 22,4 24,4 24,5 22,1 17,6 12,9 9,6 16,8
Précipitations (mm) 74,2 63,1 55,5 52,4 60,2 35,8 39,2 32,5 62,9 91 89,8 78,5 735,1
Nombre de jours avec pluie 12,3 10,2 9,8 9,9 10,1 6,8 6,8 6,1 8 12,2 12,7 12,7 117,6
dont nombre de jours avec pluie ≥ 5 mm 5,6 5 3,7 3,9 4,3 2,3 2,4 2,3 4,1 6,4 6,6 5,9 52,5
Source : météo Bretagne[3]
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
 
 
74.2
 
9.1
4.2
 
 
63.1
 
10.1
4.1
 
 
55.5
 
13
6
 
 
52.4
 
15.5
7.4
 
 
60.2
 
19.1
10.8
 
 
35.8
 
22.4
13.4
 
 
39.2
 
24.4
15.3
 
 
32.5
 
24.5
15.2
 
 
62.9
 
22.1
13.2
 
 
91
 
17.6
10.9
 
 
89.8
 
12.9
7.1
 
 
78.5
 
9.6
4.8
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)

Hypothèse de climat supra-méditerranéen (Csb)

Selon le site Meteo climat, Pornic a un climat de type supra-méditerranéen (Csb) (c'est-à-dire méditerranéen à étés tempérés). En effet, Pornic n'aurait pas un climat océanique car la ville et ses environs connaitrait une période sèche en été. Selon les règles de la classification de Köppen, un climat supra-méditerranéen doit répondre aux critères suivants : le double de la valeur absolue de la température du mois le plus sec est supérieur à la valeur absolue des précipitations du mois le plus sec (avec précipitations < 40 mm, et un rapport de quantité de précipitation entre le mois le plus sec et le mois le plus humide supérieur à 3), enfin le mois le plus chaud ne doit pas dépasser 22 °C en moyenne. Le climat de Pornic répond à l'ensemble de ces conditions selon certains relevés. La ville a comme record de chaleur 38,1 °C le 4 août 2003 et comme record de froid -11,2 °C le 10 février 1986. La température moyenne annuelle (1971/2000) est de 12,8 °C[4].

Relevé météorologique de Pornic (entre 1971 et 2000)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,8 3,9 5,5 6,8 10,2 12,8 14,8 14,8 12,8 10,1 6,6 4,8 9
Température moyenne (°C) 6,3 7 9,2 10,9 14,4 17,2 19,5 19,7 17,3 13,7 9,6 7,2 12,8
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10 12,7 15 18,6 21,7 24,2 24,5 21,8 17,2 12,5 9,6 16,5
Précipitations (mm) 72 66,4 51 48,2 55,1 35,7 33,6 27,3 63,5 78,6 84,6 77,9 691,1
Nombre de jours avec pluie 12,38 11,06 9,53 8,9 9,53 6,77 5,6 5,3 8,33 11,1 11,72 12,72 112,59
dont nombre de jours avec pluie ≥ 5 mm 5,41 5,03 3,63 3,6 3,9 2,33 1,97 1,83 4,17 5,17 6,07 5,97 48,87
Nombre de jours avec gel 6,31 5,51 2,07 0,47 0 0 0 0 0 0,1 2,52 5,14 21,69
Record de froid (°C)
(année du record)
-10,5
(1997)
-11,2
(1986)
-6,8
(2005)
-3
(1986)
2,5
(1981)
5
(1969)
7
(1968)
7,5
(1986)
3
(1972)
-0,6
(1997)
-5
(1985)
-8
(1962)
-11,2
Record de chaleur (°C)
(année du record)
16,1
(2003)
18,8
(1998)
25,3
(1965)
28,4
(1994)
32,5
(1992)
37,3
(1976)
37,5
(1990)
38,1
(2003)
33,8
(2004)
29,9
(1997)
20,8
(1992)
16
(2000)
38,1
Record de pluie en 24 h (mm)
(année du record)
38
(1881)
39
(1996)
40
(1984)
31,4
(1903)
43
(1950)
59
(1889)
33,5
(1943)
46
(1895)
42
(1942)
86,2
(1962)
42,4
(1994)
46
(1895)
86,2
Source : Meteo climat[4]


Voies de communication et transports

Réseau ferroviaire

La gare de Pornic est le terminus de la ligne Sainte-Pazanne - Pornic[5].

Transports en commun

La ville est desservie par le réseau Lila[5].

Réseau routier

La commune a été désenclavée avec la construction de la RD 213, appelée route bleue, reliant La Baule-Escoublac à La Bernerie-en-Retz qui permet l'accès à Pornic via trois échangeurs. L'autre axe principal est la RD 751 qui relie la ville à Nantes. La RD 13, ancien axe principal, traverse la commune d'est en ouest et la relie à La Bernerie-en-Retz et à La Plaine-sur-Mer[6].

Urbanisme

Morphologie urbaine

Pornic s'est développée autour de son port. À l'origine il ne s'agit que d'une place forte couvrant 7 hectares, avant l'annexion du domaine de Monplaisir qui double sa surface, puis le transfert de 15 hectares de la commune de Sainte-Marie-sur-Mer en 1791, de l'annexion de 123 hectares en 1836, à partir de terrains de Sainte-Marie et du Clion-sur-Mer, pour un total de 153 hectares centrés autour du port, avant la fusion avec les deux communes voisines en 1973, après laquelle la commune totalise plus de 10 000 hectares[G 1].

Ruelle montant du port vers l'église

Avant le XVIIe siècle le bord de mer abrite l'ancien habitat des pêcheurs de morue, appelé le « quartier arabe ». La version la plus courante fait provenir ce nom de l'évocation de parties de villes arabes qui présenteraient les mêmes maisons hétéroclites réunies anarchiquement. Une autre version s'appuie sur la présence de palmiers plantés dans les jardins. À partir du port, des rues étroites remontent vers le bourg. Sur ce coteau sont construites les maisons de marins, charpentiers de navires, cordiers, fabricants de gréements et de voilures. Au fil du temps le port s'envase. La rivière du Cracaud se comble d'alluvions, et, au XXIe siècle, cet ancien port se présente sous la forme d'un jardin. Depuis le bas de la pente, les jardins encadrés de murets de pierre s'échelonnent jusqu'à la rue de la Dette. Cette zone conserve de nombreuses traces de l'habitat ancien[G 2].

La mode de l'hydrothérapie qui se développe à partir des années 1830 permet à Pornic de combiner l'attrait d'une station balnéaire et celui d'une station thermale. La vertu des eaux des sources ferrugineuses découvertes vingt ans plus tôt attirent les Nantais aisés. La ville se développe autour du port et sur le littoral : hôtels, casinos, maisons de bains, villas. Ces dernières sont dotées de jardins arborés, ce qui modifie l'aspect des landes rocheuses couvertes d'ajoncs[G 3]. En 1836, le lieu-dit Gourmalon, sur la rive gauche du port, est rattaché à Pornic. Là, un quartier de villas bourgeoises à l'architecture recherchée voit le jour[G 4].

La rive sud du port est occupée à partir de 1881 par une imposante minoterie, juste à côté de la gare construite en 1875. La voie ferrée arrive dans le prolongement du port, dans un axe est-ouest[G 5].

Au début du XXIe siècle, la Ria, ancien arrière-port envasé, à l'est du port, fait l'objet d'un plan d'aménagement donnant une large part aux aménagements de loisir et à un quartier d'habitation[G 6].

Logements

En 2008, l'Insee dénombre près de 11 236 logements sur l'ensemble du territoire communal, soit 1 370 de plus qu'en 1999 ; 6 117 sont des résidences principales (54,4 %) et 4 644 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels (41,3 %). Le nombre de logements vacants (4,2 %) a augmenté de presque 50 % depuis 1968, pour atteindre 475 en 2008[7].

La construction de logements depuis 1949 a connu une accélération après 1989, avec un nombre moyen annuel de nouveaux logements s'établissant à 46 entre 1949 et 1974, 42 entre 1975 et 1989 et 73 entre 1990 et 2004. L'Insee recense 1 262 habitations construites avant 1949 (soit 21,5 %), 1 205 entre 1949 et 1974 (20,5 %), 1 514 l'ont été entre 1975 et 1989 (25,7 %), et 1 899 entre 1990 et 2005 (32,3 %)[7].

Le nombre de logements sociaux a pour sa part augmenté entre 1999 et 2008, passant de 119 à 175, mais ce type de logement ne représente que 2,9 % des résidences principales[7].

Toponymie

Le nom de Pornic est attesté au XIe siècle sous la forme latinisée Castrum Porsniti, puis apparaît sous les graphies Pornit en 1130[8], Porsnith en 1187[9], de Pornidio vers 1330[10]. La forme Pornic se rencontre dès le XIVe siècle[11]. Au XIIe siècle, l'abbaye Sainte-Marie de Pornic est dénommée en latin médiéval Abbatia Sanctæ Mariæ de Pornido ou Abbatia Sanctæ Mariæ de Portu nitido[réf. nécessaire] ; le Dictionnaire historique de Bretagne cite encore, sans date, les formes Sancta Maria de Pornido, de Pornitio, de Pornidio et de Porto Nitido[12]; on rencontre enfin la forme monasteri[um] Beate Marie de Pernidio [sic] en 1435[13]. Certaines de ces attestations comportent la forme latinisée (remise ici au nominatif) Portus nitidus, qui représente une étymologie populaire reposant sur Pornit, fantaisie d'un scribe médiéval : « beau port », « port florissant » ou encore « port coquet, accueillant ».

En breton, langue parlée dans la commune jusqu'au XIXe siècle, la ville se nomme Pornizh, le -zh représentant une forme évoluée du [-t] final. En français, le -c final, d'abord uniquement graphique et sans doute issu au Moyen Âge d'une confusion t / c (phénomène fréquent), a fini par se prononcer [-k].

En gallo, la ville a également pour nom Pornic.

L'étymologie de ce nom a divisé les spécialistes.

  • Auguste Longnon, l'un des premiers à émettre une hypothèse sérieuse, y a vu une formation gallo-romane *Pruniacus, dérivé toponymique en -acus[N 1] du nom de personne gallo-romain Prunius, soit « le domaine rural de Prunius ». Or on sait que ce suffixe aboutit normalement en Bretagne à la terminaison -ac. Longnon prévient l'objection en affirmant que la forme moderne en -ic « a été très probablement influencée par la colonie saxonne qui se fixa dans ces parages au cours du Ve siècle »[14]. Cette interprétation est difficilement compatible avec les premières formes relevées, sans doute ignorées du grand chartiste que fut Auguste Longnon.
  • Le toponymiste allemand Hermann Gröhler, grand spécialiste de la toponymie française, émit une deuxième hypothèse[15] que reprit Albert Dauzat dans son dictionnaire : ce nom représenterait peut-être le « lat[in] portus, bret[on] porzh, port, et nom d'homme breton Nitos »[8]. Par « breton », il faut vraisemblablement comprendre ici « brittonique insulaire », originaire de (Grande) Bretagne. Il s'agirait alors d'une formation relativement ancienne, pouvant dater des Ve ou VIe siècles. Cette interprétation est reprise par des ouvrages plus récents, dont celui de Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak qui se contentent de délayer le texte de Dauzat, sans vraiment rien apporter de plus[16]. Hervé Abalain va par contre un peu plus loin en invoquant un nom de personne plus tardif que Nitos, à savoir Neiz[9], qui fait « plus breton », mais ne semble pas nécessaire d'un point de vue linguistique[N 2].
  • Auguste Vincent fait preuve de davantage de prudence en se refusant à toute interprétation, prouvant en cela que l'étymologie de ce nom pose à ses yeux un problème[17]. Il sera suivi par Marie-Thérèse Morlet, qui ne mentionne pas ce toponyme dans son ouvrage consacré aux noms de personnes dans les noms de lieux[18] — rejet implicite de l'explication de Longnon — et par Ernest Nègre, qui n'inclut pas davantage Pornic dans sa monumentale Toponymie générale de la France[19].
  • On n'en trouve pas trace non plus dans l'ouvrage d'Albert Deshayes consacré à la toponymie bretonne[20]. Cela semble signifier que l'auteur rejette l'hypothèse bien connue de Gröhler / Dauzat, sans toutefois rien proposer d'autre. On notera en particulier qu'à l'article Neiz, nom de personne breton figurant dans divers toponymes, et invoqué plus haut par Hervé Abalain, Pornic ne figure pas, et que l'étymologie de l'anthroponyme Neiz est jugée par ailleurs incertaine. Aucune analyse de Pornic n'est proposée non plus dans l'ouvrage de Jean-Yves Le Moing consacré aux noms de lieux bretons de Haute-Bretagne[21], qui fournit néanmoins quelques formes anciennes datées.
Remarques
  1. Le refus d'analyse de Pornic par un nombre important de spécialistes semble impliquer qu'il existe un problème, quoique celui-ci ne soit jamais clairement formulé. Dans l'état actuel des choses, l'hypothèse Gröhler / Dauzat est la seule à rendre compte du toponyme de manière relativement satisfaisante, quoique sans doute non définitive. Un point en particulier reste en suspens, dans le cadre de cette hypothèse : la datation du toponyme et la nature exacte de ses éléments. En d'autres termes, s'agit-il d'une formation de type gallo-romane PORTU + Nitos, ayant évolué selon la phonétique bretonne, ou d'une formation médiévale plus tardive, reposant déjà sur le breton porzh ?
  2. Ce dernier terme pose un autre problème : comme le fait remarquer Albert Deshayes[22], le breton porzh peut représenter soit le produit du gallo-roman PORTU (latin portus « port ») au sens de « crique, port », soit celui du gallo-roman PORTA (latin porta « porte, ouverture »), qui a pris en breton les sens de « porte, portail; porte de ville » et de « cour (fermée), puis « manoir à cour fermée, avec porte monumentale ». Or dans cette dernière acception, le mot porzh est un élément toponymique extrêmement fréquent, employé en combinaison avec un nom de personne[23]. Si la situation maritime de Pornic fait immédiatement penser à un « port », il n'en reste pas moins que le sens de « cour » ne semble devoir être exclu a priori.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

La découverte entre autres de deux bifaces et d'une hache en pierre polie conduit à estimer la première présence humaine sur le territoire de la commune à environ 100 000 ans avant notre ère. Les mégalithes encore visibles au début du XXIe siècle permettent d'attester le peuplement humain du site de Pornic au Ve millénaire av. J.‑C. Une partie du patrimoine mégalithique a été recouvert par les eaux, le niveau de la mer ayant varié au fil du temps[G 7].

Durant l'Antiquité, Pornic dépend de la confédération armoricaine qui règne sur l'Armorique, vaste territoire englobant les actuels Bretagne, Normandie, Maine et Anjou. Elle faisait partie d'un petit pagus, le Pagus Ratiatensis, « Pays de Rezé », ancêtre du pays de Retz. Ses habitants étaient, soit des Ambilatres (« Ambiliati »), soit des Anagnutes.

Moyen Âge

Au IXe siècle, Pornic fait partie du comté d'Herbauges, qui regroupe militairement l'ensemble des paroisses et villages du bas-Poitou en lutte contre les invasions Vikings. En 851, le roi de Bretagne, Erispoé et le roi de France, Charles le Chauve, signent le traité d'Angers qui permet aux bretons d'élargir leur territoire en occupant le Pays rennais, le Pays nantais et le pays de Retz[24].

Au Xe siècle le duc de Bretagne Alain Barbe-Torte érige une forteresse dans la vallée de Pornic pour protéger la ville des Vikings. De ce castrum ne subsiste au XXIe siècle que par le nom de la rue de la Douve et du chemin des Remparts, et le relief de la butte du calvaire[F 1]. Plus tard elle devient une des résidences de Gilles de Rais, personnage qui a inspiré le conte de Barbe-bleue.

L'histoire de la ville est également liée à celle de l'abbaye Sainte-Marie (à l'origine de la commune de Sainte-Marie-sur-Mer).

Révolution

Pendant la Révolution, une part importante des Pornicais est favorable à la République[G 8]. Le 23 mars 1793, la garde nationale, composée de 400 hommes conduits par un prêtre, curé du Clion, s'affirmant « curé républicain », sort de la ville pour récupérer du blé. Les « blancs » (troupes royalistes) en profitent pour attaquer la ville : c'est la première bataille de Pornic. La ville est prise par le marquis de la Roche-Saint-André. Les Paydrets, une fois la victoire acquise, s’enivrent, ce qui permet aux républicains de reprendre la ville. L'armée royaliste compte de nombreuses pertes, et 250 blancs faits prisonniers par les républicains sont fusillés. Le 27 mars a lieu la deuxième bataille de Pornic les insurgés menés par Charette s'emparent de la ville, la pillent et mettent le feu aux maisons supposées abriter des républicains. Un mois plus tard, Charette évacue Pornic devant la menace du général républicain Beysser[G 9].

Depuis le XIXe siècle

Au XIXe siècle, l'essor de Pornic en tant que station balnéaire, favorise en 1875, l'arrivée du train et l'inauguration de la gare, suite à la construction de la ligne Nantes - Sainte-Pazanne - Pornic. Cette situation amènera aussi en 1906, l'inauguration de la ligne Pornic - Paimboeufvoie métrique) desservant les lieux de villégiature de la Côte de Jade, service qui prendra fin en 1939. À cette époque, de nombreux artistes fréquentent Pornic : des écrivains comme Gustave Flaubert, Paul Léautaud, Michelet, Robert Browning ou Julien Gracq, De nombreux peintres ont également été inspirés par cette ville et ses alentours : Renoir, Edgar Maxence, Henri Lebasque, Charles Leduc, Jean Henri Chouppe , Charles Jacque , Fernand Lantoine, Félix Thomas, Gustave Quenioux, Charles Fouqueray, Edouard Porquier, Armand Guillaumin, Gustave Loiseau, Raoul du Gardier, et Max Ernst.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le 17 juin 1940, le Lancastria est coulé par l'aviation allemande. Une partie des 4 à 7 000 morts sont enterrés dans le cimetière anglais de Pornic. La ville est occupée par la Wehrmacht le 26 juin. De nombreuses fortifications sont bâties à Pornic dans le cadre de l'édification du mur de l'Atlantique. La guerre se prolonge pour les Pornicais durant 9 mois de plus que dans le reste de la France : c'est l'épisode connu sous le nom de poche de Saint-Nazaire (d'août 1944 au 11 mai 1945, 3 jours après la capitulation officielle de l'Allemagne)[25].

Pornic fusionne avec Le Clion-sur-Mer et Sainte-Marie-sur-Mer le 1er juin 1973[G 10].

Le 14 avril 2000, de légers dégâts sont constatés au restaurant McDonald's de Pornic. Six militants indépendantistes bretons furent mis en examen pour cet attentat, trois furent mis hors de cause par la suite, les trois autres furent relaxés pour cet attentat par la cour d'assises. Ce dossier pénal donne lieu à controverse[26].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats électoraux

Le décompte des votes du 1er tour de l'élection présidentielle 2007 a révélé à Pornic un taux d'abstention de 12,01 %[27], nettement inférieur au taux national[28]. Les électeurs pornicais ont principalement voté pour N. Sarkozy 37,20 %, S. Royal 21,44 %, F. Bayrou 20,01 %, J.-M. Le Pen 7,74 % et P. de Villiers 4,24 %[27]. M. Sarkozy obtient 6 % de plus qu'au niveau national, Mme Royal 4 % de moins[28]. Cette tendance se confirme au second tour, avec une abstention toujours inférieure à celle du pays entier, car si Pornic vote majoritairement pour M. Sarkozy (60,21 %), devant Mme Royal (39,79 %)[27], c'est avec un écart nettement supérieur à celui de l'ensemble du pays (respectivement 53,06 % et 46,94 %)[28].

Le député de Pornic (9e circonscription) est M. Philippe Boennec (Union pour un mouvement populaire) qui, lors des Élections législatives de 2007, avec 58,70 % arrive nettement devant son opposante Mme Monique Rabin (PS, 41,30 %) en ce qui concerne les votes pornicais au second tour. Au premier tour, M. Boennec avait obtenu à Pornic 48,86 %, Mme Rabin 22,70 %, M. Guillon (UDF-Mouvement démocrate) 8,36 % et M. Cossée (Divers droite) 6,99 %, aucun autre candidat ne dépassant les 5 %. L'abstention a été respectivement de 33,81 % et 31,80 %[29].

Administration municipale

Liste des maires successifs depuis 1971
Période Identité Étiquette Qualité
1971 1977 M. Courot[G 12]    
1977 1983 Joseph Girard[G 12]    
1983 1985 Albert Jan[G 12]    
1985 1993 Gilbert Pollono[G 12]    
1993   Philippe Boënnec UMP Médecin,
Depuis 2001 président de la Communauté de communes de Pornic,
Depuis 2007, député de la neuvième circonscription de la Loire-Atlantique
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Fiscalité

Taux et produits des impôts locaux à Pornic en 2010 [30]
Taxe Taux appliqué (part communale) Recettes dégagées en €
Taxe d'habitation (TH) 13,95 % 3 819 000
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 14,41 % 2 945 000
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 42,55 % 155 000
Compensation-relais 2 912 000
Cotisation foncière des entreprises (CFE) 22,78 % 962 000

Budget

Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[31]

Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€)[31]

Intercommunalité

Depuis le 1er janvier 2002, la commune adhère à la communauté de communes de Pornic, qui est constituée de huit communes (Arthon-en-Retz, Chauvé, La Bernerie-en-Retz, Les Moutiers en Retz, La Plaine-sur-Mer, Pornic, Préfailles et Saint-Michel-Chef-Chef). La commune est représentée au conseil intercommunal par le maire (qui est président de la communauté) et 22 élus communautaires[32].

Sécurité, instances judiciaire et administrative

La commune dépend de la cour d'appel de Rennes, du tribunal de grande instance et d'instance ainsi que du tribunal de commerce et du conseil de prud'hommes de Saint-Nazaire[33]. Elle dépend également de la cour administrative d'appel de Nantes[34].

Jumelages

Pornic est jumelée avec plusieurs communes[35] :

Population et société

Démographie

Selon le classement établi par l’Insee en 1999, Pornic est une commune urbaine dépourvue de banlieue et non polarisée[36].

Évolution démographique

En 2008, Pornic comptait 13 965 habitants (soit une augmentation de 17 % par rapport à 1999). La commune occupait le 660e rang au niveau national, alors qu'elle était au 748e en 1999, et le 14e au niveau départemental sur 221 communes.

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Pornic depuis cette date. Depuis le début du XXIe siècle, pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006[N 3],[37],[38].

Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 13 965 habitants.

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 948 806 834 1 040 1 106 1 228 1 324 1 505 1 497
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 494 1 608 1 630 1 732 1 666 1 809 1 919 1 980 2 017
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 2 034 2 004 2 101 1 957 2 001 1 910 2 015 2 358 2 460
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 2 759 2 795 8 154 8 704 9 815 11 891 13 681 13 906 13 965
Notes, sources, ... Absorbe en 1973 Le Clion-sur-Mer et Sainte-Marie-sur-mer.
Sources : pour le recensement de 1836, archives départementales de la Loire-Atlantique[39], base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusque 1962[40], et à partir de 1968 : Insee (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[7],[41],[42].
Histogramme

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,1 %) est en effet supérieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (20,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 48 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,3 %, 15 à 29 ans = 13,6 %, 30 à 44 ans = 17,4 %, 45 à 59 ans = 22,1 %, plus de 60 ans = 26,6 %) ;
  • 52 % de femmes (0 à 14 ans = 16,6 %, 15 à 29 ans = 12,4 %, 30 à 44 ans = 19,1 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 31,4 %).
Pyramide des âges à Pornic en 2008 en pourcentage[7]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
1,2 
7,4 
75 à 89 ans
11,2 
18,9 
60 à 74 ans
19,0 
22,1 
45 à 59 ans
20,5 
17,4 
30 à 44 ans
19,1 
13,6 
15 à 29 ans
12,4 
20,3 
0 à 14 ans
16,6 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2008 en pourcentage[43]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
1,0 
5,5 
75 à 89 ans
9,0 
11,7 
60 à 74 ans
13,0 
20,2 
45 à 59 ans
19,9 
21,4 
30 à 44 ans
20,3 
20,3 
15 à 29 ans
18,7 
20,5 
0 à 14 ans
18,3 

Enseignement

Pornic dépend de l'académie de Nantes. Au 1er janvier 2011 les établissements publics d'enseignement primaire sont les écoles Kerlor, les Nondales (Le Clion-sur-Mer) et Les Sablons (Sainte-Marie-sur-Mer) ; les établissements privés d'enseignement primaire se dénomment Ange-Gardien, Saint-Joseph (Sainte-Marie-sur-Mer) et Sainte-Victoire (Le Clion-sur-Mer)[44].

En ce qui concerne l'enseignement secondaire, au 1er janvier 2011 se trouvent sur le territoire de la commune le collège public Jean Mounes[45], le collège privé Notre-Dame de Recouvrance[46] et le lycée public du pays de Retz[47].

Manifestations culturelles et festivités

Depuis 1993, la ville est animée au printemps et en été par le festival « La Déferlante ». Diverses manifestations culturelles gratuites sont organisées par l'association éponyme dans neuf stations balnéaires de Loire-Atlantique et de Vendée : Saint-Brevin-les-Pins, Pornic, Barbâtre, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Sables-d'Olonne et La Tranche-sur-Mer (du nord au sud)[48].

Santé

Un centre hospitalier est installé à Pornic : l'hôpital intercommunal du pays de Retz, qui dispose dans la commune de son siège social et d'une antenne en centre-ville[49],[50].

Sports

Historiquement, le football et le rugby (respectivement 450 et 140 licenciés en 2009) sont les activités sportives phare de la ville. L'équipe de basket a atteint la Fédérale (plus haut niveau amateur national) dans les années 1970. À cette époque, l'association de gymnastique l'Envol est créée. Rebaptisée l'Optimiste dans les années 1990, elle compte 240 membres au début du XXIe siècle[G 13].

La ville compte en 2011 une cinquantaine de sections ou d'associations sportives[51]. Les sports nautiques et aquatiques sont fortement représentés : plongée, voile, aviron, kayak, plaisance. La présence d'un terrain de golf 18 trous sur la commune explique l'existence de deux associations proposant la pratique de ce sport[G 14]. Les sports collectifs (rugby, football, volley, handball, basket) et individuels (tennis, arts martiaux, gymnastique, tir sportif) complètent le panel.

Médias

Outre les deux grands quotidiens régionaux Presse Océan et Ouest France, Le Courrier du Pays de Retz[52] est diffusé à Pornic.

Culte

Des lieux de cultes de la commune sont dédiés à la pratique de la religion catholique. Le territoire de la ville fait intégralement partie de la paroisse Saint-Jean-le-Baptiste-en-Retz dans la zone pastorale du pays de Retz, qui dépend du diocèse de Nantes (province ecclésiastique de Rennes). Le culte est pratiqué dans les églises Saint-Gilles de Pornic, du Clion-sur-Mer et Sainte-Marie de Sainte-Marie-sur-Mer[53].

Écologie et recyclage

Dans le cadre de la préservation du bord de mer, le Conservatoire du littoral a, entre 1981 et 2011, progressivement acquis 31 hectares du littoral de la Côte sauvage, entre Préfailles et Pornic. La volonté est de « renaturer le site », en détruisant les construction et en éradiquant les arbres et plantes exotiques au profit des essences locales. Toutes les réalisations humaines sont écartées pour préserver cet espace naturel, une des rares portions du littoral de la Loire-Atlantique à ne pas être urbanisé[54].

Depuis 2002, la commune pratique le tri sélectif[55]. Les déchets ménagers sont collectés par un service de la communauté de communes de Pornic, transitent par un dépôt à Saint-Père-en-Retz, avant d'être incinérés dans l'usine Arc-en-ciel à Couëron[56].

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 762 €, ce qui plaçait Pornic au 6 684e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[57].

Emploi

En 2008, 8 422 Pornicais avaient entre 15 et 64 ans, les actifs ayant un emploi représentaient 63,8 % de la population, les retraités en représentaient 14,2 %, tandis que 8 % des Pornicais étaient considéré comme autres inactifs. Enfin la population estudiantine représentait 8,2 % des habitants de Pornic[7]

La même année l'Insee recense un taux de chômage de 8,4 % pour la commune[7] contre 9,5 % pour le département[58].

Répartition des emplois par domaines d'activité en 2008

  Agriculture Industrie Construction Commerce, transport,
services
Adminnistration, santé,
enseignement, social
Pornic 2,9 % 7,6 % 7,8 % 53,1 % 28,5 %
Moyenne nationale 2,8 % 14,7 % 7,4 % 46,0 % 29,1 %
Sources des données : Insee[7]

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2008

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Pornic 2,4 % 8,4 % 9,2 % 23,0 % 37,8 % 19,1 %
Moyenne Nationale 1,7 % 5,4 % 15,3 % 26,1 % 27,8 % 23,7 %
Sources des données : Insee[7]

Entreprises et commerces

Selon l'Insee, au 31 décembre 2008 Pornic comptait 1444 entreprises, 11 d'entre elles comptant plus de 50 salariés dont 5 dans l'administration, la santé, l'enseignement, etc., 4 dans les transports et le service, et 2 dans le commerce[7].

Activité portuaire

L'activité liée à l'exploitation des produits de la mer a longtemps été un facteur essentiel de l'économie pornicaise. La conserverie Paulet, basée à Douarnenez, établit à Pornic une conserverie de poissons, qui devient propriété du groupe américain Star Kist. En 1966, l'unité emploie cent personnes, et conditionne 3 000 tonnes de sardines à l'huile. Cette conserverie ferme en 1989[F 2]. Le port de pêche est toujours actif en 2011, dans des proportions modestes. La flotille du port pêche environ 50 tonnes de produits de la mer par an[59].

Par contre, l'activité de plaisance s'est fortement développée, la ville présente deux ports liés à cette activité : le port départemental de Gourmalon (350 mouillages)[60] et le Yachting club international de la Noveïllard (919 emplacements pour les embarcations de 6 à 25 m)[61].

Industrie

En 1947, les Dryander, famille lorraine de faïenciers depuis 1827, fuient leur région d'origine au début de la Seconde Guerre mondiale. Émile Dryander, une fois installé à Pornic, y fonde la Manufacture bretonne de faïence artistique (MBFA), et transforme, aidé de Rémi Doucet, une petite usine électrique abandonnée pour s'y installer[62]. En 1994, l'entreprise prend le nom de Faïencerie de Pornic. Elle produit 800 000 pièces par an[63]. En 2011, la production est de 600 000 unités, la faïencerie emploie 26 personnes[64].

C'est à Pornic qu'est installée depuis 1987 la fabrique du fromage le Curé nantais[F 3].

Services

Une des entreprises les plus importantes de la ville est le centre de thalassothérapie de Pornic, ouvert en 1990, devenu l'un des quinze premiers du secteur au niveau national et 2006[65].

Une autre entreprise notable dans ce secteur sont les transports Pollono, fondés en 1922[66].

Agriculture

La surface exploitée a un peu décru entre 1988 et 2000, passant de 7 005 ha à 6 552 ha. L'élevage bovin est en régression sur la même période (8 910 à 7 412, tandis que le nombre de volailles a fortement progressé, de 22 286 à 70 332[7].

Agroalimentaire

La ville abrite la minoterie Laraison, les établissements Collet, spécialisés dans la préparation de plats cuisinés[66], ainsi que la Fraiseraie, experte en produits à base de fruits rouges[67].

Tourisme

Au 1er janvier 2011, Pornic abrite six hôtels (un 1 étoile, trois 2 étoiles et deux 3 étoiles), qui offrent 282 chambres. Les neuf terrains de camping de la ville disposent à la même date de 1 607 places[7].

Patrimoine

Langue bretonne

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 1er mars 2006. Pornic est la première commune de Haute-Bretagne à avoir signé la charte.

Patrimoine naturel

Coucher de soleil à sur le port

Outre le vieux port, le sentier des douaniers offre la possibilité de parcourir les 14 km du littoral pornicais[68].

Les plages de la ville se nomment plage de la Briocherie, de la Boutinardière, de la Fontaine au Bretons, des grandes Vallées, de la Joselière, de Montbeau, de la Noëveillard, du Portmain, des Sablons, de la Source, de l'Étang et du Porteau[69]. La commune recèle également l'étang du Val Saint-Martin, d'une superficie de 15 hectares[70].

Patrimoine civil

Tumulus des Mousseaux

Le tumulus des Mousseaux est le plus important ensemble mégalithique. Il est situé à l'ouest de Pornic, au nord du port de plaisance de la Noëveillard, à 40 mètres au-dessus du niveau de la mer[G 15]. Il se présente sous la forme d'un cairn à trois niveaux, constitué de schiste, recouvrant deux tombes[F 4].

Château des Brefs

Le château des Brefs est un château fort construit au XIIe siècle sur l'ancienne commune du Clion-sur-Mer, d'abord en bois, il servait de maison de quarantaine pour le port de Prigny. Reconstruit en pierre le siècle suivant, il garda son aspect médiéval jusqu'au XVIIe siècle, date à laquelle cette propriété des Princes de Condé fut rasée sous le règne de Louis XIII. Sur les caves voûtées fut reconstruit un château de plaisance de style Louis XIII.

Au XVIIIe siècle : le château est modifié et agrandi. Durant les Guerres de Vendée, il est en partie détruit, et menace de tomber en ruine. Au XIXe siècle, il est acheté par une famille de notables locaux les Bocandé (Stanislas Louis Xavier Bocandé est maire de Pornic au milieu du XIXe siècle)[71]. Le château est alors restauré en 1830 dans le style Clissonnais, très en vogue à cette époque dans la région.

Au XXe siècle, Yvonne Dorigny (1889-1983), fille de Léon et Thérèse Bocandé se marie avec Raymond Gallimard, frère et associé de Gaston Gallimard, l'éditeur parisien. Le château va connaitre alors une renommée internationale, et beaucoup d'écrivains y viendront comme : Antoine de Saint Exupéry ou Albert Camus. Simone, l'épouse de Claude Gallimard, la belle-fille de Gaston, continuera la vie littéraire dans cette maison, jusqu'au tragique accident de voiture survenue dans l'Yonne, le 4 janvier 1960 qui coûtera la vie à Michel Gallimard, le fils de Raymond, et à Albert Camus[71].

Le château tombe alors à l'abandon, jusqu'à être ruiné et pillé. En 1989, le bâtiment est restauré par une association, présidé par le conteur Éric Chartier, avec le concours des collectivités territoriales, et la ville de Pornic. Depuis, le lieu est un centre d'art et de culture, où chaque année ont lieu des pièces de théâtre, des expositions d'art, et des soirées littéraires[71].

Château de Pornic

Le château de Pornic a été bâti du XIIIe au XVe siècle, modifié au XIXe siècle. La partie la plus ancienne est la tour nord, qui est surmontée de machicoulis. Les bâtiments au centre de la forteresse ont été modifiés au XVe siècle, période à laquelle la tour sud est bâtie. Le château appartient successivement à Gilles de Rais, Jean V de Bretagne, et aux familles Coétivy, Gondy, Villeroy et Brie-Serrant. Il est racheté par les collectivités locales en 1824[F 4].

Autres bâtiments

Le manoir de la Touche, datant de la Renaissance (XVIe siècle), héberge Jules Michelet, qui y rédige une partie de son Histoire de la Révolution française[F 4]. Les halles, propriété de la ville depuis 1825, datent elles du XVIIIe siècle, lorsque le duc de Villeroy et de Retz décide de remplacer le premier bâtiment édifié sur ordre du duc Henri de Gondi en 1609[F 5]. Une folie a été bâtie au XVIIIe siècle à la Mossardière, sur commande de Félix-Louis Quatreville, époux d'un armateur pornicais[F 6]. Typique des maisons de villégiature construite au XIXe siècle, la villa Roche Cahn est ornée de briques rouges, de faïence, et de piliers et terrasses de bois peint[F 7]. On retrouve ces éléments dans l'ancien casino, construit en 1899 sur la plage de Gourmalon. La Gare (ligne Nantes - Sainte-Pazanne - Pornic) date de 1875[F 8].

Patrimoine religieux

L'église du Clion date du XIIIe ou du début du XIVe siècle, et a été remaniée aux XVIIe et XIXe siècles. Son clocher, un clocher-porche, est doté d'un carillon mécanique de 1857 qui peut sonner un octave complet[72]. Il ne reste que des vestiges de l'ancienne abbaye Sainte-Marie de Pornic, dans la cure de l'ancienne commune Sainte-Marie-sur-mer, où l'église Sainte-Marie, de style néo-gothique, date de la fin du XIXe siècle ; elle recèle une pierre tombale, datant du du XIVe siècle[73]. L'église Saint-Gilles de Pornic, la troisième construite depuis l'origine, date de la fin du XIXe siècle[72]. Le plus récent édifice religieux est la chapelle Notre-Dame de Gourmalon, inaugurée en 1909, et construite malgré l'opposition du clergé par les habitants du quartier qui trouvaient l'église du bourg trop éloignée[72].

Le cimetière anglais de Pornic (en anglais : Pornic War Cemetery) a été ouvert pour permettre l'inhumation des victimes du naufrage du RMS Lancastria, torpillé le 17 juin 1940. La moitié des 399 tombes du site sont celles des victimes de cet évènement[74].

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Emblèmes

Héraldique

Armes modernes de Pornic
Blason Blasonnement
Tiercé en pairle renversé : au premier, de sinople à la cotice en barre abaissée accompagnée en chef à dextre de la tour carillon de l'église du Clion, le tout d'argent ; au second : coupé ondé, au I d'azur à la Vierge à l'Enfant d'or tenant un oculus d'argent de Sainte-Marie et mouvant de la partition, au II de gueules à un porc-épic d'argent, à la trangle ondée d'argent brochant sur la partition ; au troisième, d'azur à une ancre de marine posée en bande et à un fût de canon posé en barre brochant, le tout d'or surmonté d'une étoile du même et accosté de deux mouchetures d'hermine d'argent ; à deux fois parées d'or posées en chevron brochant sur les lignes de partition et brochant sur le tout, au demi-pal d'argent terminé en pointe d'écusson, mouvant du chef et chargé en pointe d'un écusson d'or* à la croix de sable surmonté de deux mouchetures d'hermine de sable l'une sur l'autre.
* Il y a là non respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (or sur argent).
Commentaires : Depuis la fusion des communes de Pornic, du Clion-sur-Mer et de Sainte-Marie-sur-Mer, la mairie a opté pour un nouveau blason qui reprend les armes respectives des trois communes (voir ci-après). L'ancre, le canon et l'étoile évoquent le lougre La Belle Étoile arraisonné par le Commodore Warren en 1800. La barre d'argent symbolise le canal de Haute-Perche. La tour-carillon du Clion date du XVe siècle : on y allumait des feux, les nuits sans lune, pour guider les navires vers le canal. La « Vierge à l'Enfant » est une vierge-tabernacle, œuvre d'art liée à la paroisse de Sainte-Marie. Le porc-épic (ou hérisson selon d'autres sources) rappelle les moines de Saint Philibert arrivés au VIIIe siècle et sachant défendre leur territoire (prieuré de Sainte-Marie – Brevet d'Hozier, 1704). Il pourrait aussi évoquer l'animal emblème de Louis XII, époux de la reine et duchesse Anne de Bretagne. Les fois (poignées de mains, avec manches) soulignent symboliquement l'unité, l'amitié et la fidélité entre les trois territoires ainsi que leur avenir commun. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Au centre, l'écusson d'or à la croix de sable est celui du pays de Retz, rappelant l'appartenance de Pornic, du Clion-sur-Mer et de Sainte-Marie-sur-Mer au pays de Retz. Blason conçu par Romuald Renaud en 2010[75],[76].
Anciennes armes de Pornic, du Clion-sur-Mer et de Sainte-Marie-sur-Mer (avant la fusion)
Armes de Pornic
Blason Blasonnement
D'azur à l'ancre de marine posée en bande, et à un fût de canon posé en barre brochant, le tout d'or surmonté d'une étoile du même, et accompagné aux quatre cantons d'une moucheture d'hermine d'argent,
Commentaires : L'ancre, le canon et l'étoile évoquent le lougre La Belle Étoile arraisonné par le Commodore Warren en 1800. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Blason conçu par M. Durivault en 1946.
Armes du Clion-sur-Mer
Blason Blasonnement
De sinople à la barre d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable et accompagnée de deux tours-carillons aussi d'argent, l'une en chef, l'autre en pointe.
Commentaires : La barre d'argent symbolise le canal de Haute-Perche. La tour-carillon du Clion date du XVe siècle : on y allumait des feux, les nuits sans lune, pour guider les navires vers le canal. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Blason conçu par M. Fleury et M. Durivault (délibération municipale du 12 mai 1946), enregistré le 13 mai 1970.
Armes de Sainte-Marie-sur-Mer
Blason Blasonnement
Parti : au premier, de gueules à un hérisson d'or, au chef d'argent chargé de deux mouchetures d'hermine de sable ; au second, d'azur à la « Vierge à l'Enfant » d'or à l'oculus d'argent, soutenue d'une mer d'argent mouvant de la pointe, au chef d'or à la croix de sable, à la bordure de gueules.
Commentaires : La « Vierge à l'Enfant » est une vierge-tabernacle, œuvre d'art liée à la paroisse de Sainte-Marie. Le hérisson (ou porc-épic selon d'autres sources) rappelle les moines de Saint Philibert arrivés au VIIIe siècle et sachant défendre leur territoire (prieuré de Sainte-Marie – Brevet d'Hozier, 1704). Il pourrait aussi évoquer l'animal emblème de Louis XII, époux de la reine et duchesse Anne de Bretagne. Au second parti, le chef est aux couleurs or et sable du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Sainte-Marie-sur-Mer au pays de Retz. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Blason conçu par M. Godelaine le 23 mars 1946.

Devises

Devise de Pornic

La devise de Pornic, Maris Stella Sit Nobis Propitia, signifie littéralement « que l'étoile de la mer nous soit favorable ». La locution Maris Stella correspond ici à l'une des nombreuses appellations de la Vierge Marie, que l'on retrouve dans l'Ave Maris Stella, une prière catholique qui lui est dédiée[N 4].

Devise du Clion-sur-Mer

La devise du Clion-sur-Mer est Semper Virens (Toujours verdoyant).

Devise de Sainte-Marie-sur-Mer

La devise de Sainte-Marie-sur-Mer Ad Jesum Per Mariam (Vers Jésus par Marie).

Pornic dans l'Art

Port de Pornic, Charles Leduc (1831-1911)

En août et septembre 1892, Pierre-Auguste Renoir se trouve à Pornic. Il apprécie peu son séjour dans la ville[77]. Cependant, il y peint quatre toiles, dont Voile Blanche et Plage de Pornic[78].

Albert Camus réside au château des Brefs, propriété de la famille Gallimard entre 1942 et 1947, lorsqu'il rédige La Peste[F 1].

Personnalités liées à la commune

  • Henri de Gondi (1590-1659), duc de Retz, décide en 1609 de faire construire les halles de la ville[79].
  • Lénine (1870-1924), futur fondateur de l'URSS, habitant alors à Paris, est venu passer quelques jours de repos à Pornic en 1910[80].
  • Pierre Fleury (1876-1969), homme politique français, maire du Clion (1925-1964), sénateur de la Loire-Inférieure (1948-1955).
  • Max Ernst (1891-1971), peintre, séjourne dans la ville ; il y met au point sa technique de frottage[80].

Pour approfondir

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

  • Marc Guitteny, Lionel Pasquier et Gilles Viot, Si Pornic m'était conté, La Bernerie-en-Retz, Éditions Marc Guitteny, 2006, 320 p. (ISBN 2-908752-71-9) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Jean-Luc Flohic (dir.) et Michel Tessier, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 1, Charenton-le-pont, Flohic éditions, 1999, 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X), p. Canton de Pornic Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 

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Notes et références

Notes

  1. À l'heure actuelle, ce suffixe d'origine gauloise est généralement cité sous la graphie -acum (ou gallo-roman -ACU).
  2. À moins de postuler une formation médiévale plus tardive elle aussi. Le commentaire, expédié en une ligne et demie, ne permet pas de comprendre clairement l'intention de l'auteur.
  3. Par convention, les chiffres de la population légale publiés par l’Insee depuis 2006 sont présentés.
  4. Charles Péguy, fervent catholique, a réemployé ce surnom dans son célèbre poème « Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres » : Étoile de la mer, voici la lourde nappe / Et la profonde houle et l’océan des blés…

Références

  • Marc Guitteny, Lionel Pasquier et Gilles Viot, Si Pornic m'était conté, 2006  (voir en bibliographie).
  1. p. 277
  2. p. 178-179
  3. p. 51-52
  4. p. 100
  5. p. 242
  6. p. 316-317
  7. p. 9
  8. p. 46
  9. p. 47-49
  10. p. 283
  11. a, b et c p. 90
  12. a, b, c et d p. 283-284
  13. p. 257-258
  14. p. 258
  15. p. 11-12
  • Jean-Luc Flohic et Michel Tessier, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, 1999  (voir en bibliographie).
  1. a et b p. 954
  2. p. 962
  3. p. 961
  4. a, b et c p. 955
  5. p. 956
  6. p. 957
  7. p. 958
  8. p. 960
  • Autres références.
  1. Pornic sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre. Consulté le 20 septembre 2011
  2. Visualiseur Infoterre sur le portail géomatique d’accès aux données géoscientifiques du BRGM. Consulté le 3 octobre 2011
  3. a et b Normales climatiques à Pornic (1981-2009) sur le site de l'association Météo Bretagne. Consulté le 3 octobre 2011
  4. a et b Station Pornic sur le site meteo-climat-bzh.dyndns.org de Thibaud Varnier. Consulté le 3 octobre 2011
  5. a et b Transports sur le site de la mairie de Pornic. Consulté le 3 octobre 2011
  6. Plan de Pornic sur le site viamichelin.fr. Consulté le 3 octobre 2011
  7. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l Évolution et structure de la population sur Résultats du recensement de la population - 2008. Consulté le 3 octobre 2011
  8. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 542a.
  9. a et b Hervé Abalain, Les noms de lieux bretons, éd. Jean-Paul Gisserot, s.l., 2000, p. 99.
  10. Pouillé du diocèse de Nantes, in Auguste Longnon, Pouillés de la province ecclésiastique de Sens, Recueil des Historiens de France, Paris, 1904, p. 265F.
  11. Compte des procurations, in Auguste Longnon, op. cit., p. 394D.
  12. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. II, 1853, p. 378b.
  13. Heinrich Denifle, La désolation des églises, monastères & hopitaux en France pendant la guerre de cent ans, éd. A. Picard et fils, Paris, 1897, t. I, p. 120, pièce n° 323 (Supplique présentée au pape Eugène IV, n° 294, f° 156).
  14. Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929 (rééd. Champion, Paris, 1979), p. 180, n. 1.
  15. Hermann Gröhler, Über Ursprungs und Bedeutung der französischen Ortsnamen, Heidelberg, t. II, 1933.
  16. Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Loire-Atlantique, éd. Jean-Michel Bourdessoules, Saint-Jean-d'Angély, 2002, p. 213b. — Les auteurs, stakhanovistes de la vulgarisation toponymique de l'Ouest de la France, ne sont pas des spécialistes de l'onomastique bretonne.
  17. Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937.
  18. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985.
  19. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, t. II et III, 1991.
  20. Albert Deshayes, Dictionnaire des noms de lieux bretons, Le Chasse-Marée / ArMen, Douarnenez, 1999. — Ce « dictionnaire » est en fait une étude thématique, sans index général des noms de lieux étudiés.
  21. Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, Kerangwenn, 1990, 480 p.
  22. Cf. Albert Deshayes, op. cit., p. 71a, qui exprime les faits de manière légèrement différente.
  23. Albert Deshayes, op. cit., p.163a.
  24. De l'origine à l'an Mil sur office de tourisme de Pornic. Consulté le 30 septembre 2011
  25. De 1900 à nos jours sur office de tourisme de Pornic. Consulté le 30 septembre 2011
  26. Alain Cabon et Erwan Chartier, Le Dossier FLB - Plongée chez les clandestins bretons, Spézet, Éditions Coop Breizh, novembre 2006, 316 p. (ISBN 978-2-84346-296-2), p. 271 à 273 
  27. a, b et c Résultats de l'élection présidentielle - Pornic sur site officiel du ministère de l'Intérieur de la République Française. Consulté le 25 septembre 2011
  28. a, b et c Résultats de l'élection présidentielle - France entière sur site officiel du ministère de l'Intérieur de la République Française. Consulté le 8 novembre 2010
  29. Résultats des élections législatives du dimanche 17 juin 2007 - Pornic sur site officiel du ministère de l'Intérieur de la République Française. Consulté le 25 septembre 2011
  30. Ministère des finances, « Comptes communaux de Pornic » sur finances.gouv.fr. Consulté le 29 septembre 2011.
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  32. Les communes : Pornic sur le site de la communauté de commune de Pornic. Consulté le 3 octobre 2011
  33. Cour d'appel de Rennes sur site du ministère de la Justice. Consulté le 20 septembre 2011
  34. Organisation sur site de la cour administrative d'appel de Nantes. Consulté le 20 septembre 2011
  35. Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures. Consulté le 3 octobre 2011
  36. Carte thématique sur le site de l'Insee. Consulté le 1er avril 201 1 ; cheminement : sur la petite carte de France, onglet Départements, puis choisir le département, puis menu déroulant Couches d'aide à la sélection
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  42. Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur insee.fr. Consulté le 3 octobre 2011
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  44. Les écoles du premier degré de Loire-Atlantique sur Académie de Nantes. Consulté le 23 janvier 2011
  45. Jean Mounes sur Académie de Nantes. Consulté le 23 janvier 2011
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  47. pays de Retz sur Académie de Nantes. Consulté le 23 janvier 2011
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  55. Tri sélectif sur www.pornic.fr. Consulté le 3 octobre 2011
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  67. Nadine Boursier, « La Fraiseraie de Pornic a de l'appétit », dans Ouest-France, 22 avril 2011 [texte intégral (page consultée le 3 octobre 2011)] 
  68. Sentier des douaniers sur site de l'office de tourisme de Pornic. Consulté le 3 octobre 2011
  69. Plages sur site de l'office de tourisme de Pornic. Consulté le 3 octobre 2011
  70. Étang du Val Saint-Martin sur site de l'office de tourisme de Pornic. Consulté le 3 octobre 2011
  71. a, b et c Gilles Fortineau et P. Pipaud, « La Seigneurie du Breffe des origines à 1789, sur les traces d'une seigneurie sans histoire », dans Bulletin des Historiens du Pays de Retz, no 23, 2004 (ISSN 1620-7750) [texte intégral (page consultée le 1er octobre 2011)] 
  72. a, b et c Églises et chapelles sur office de tourisme de Pornic. Consulté le 3 octobre 2011
  73. L'église Sainte Marie, association Retzshow. Consulté le 17 octobre 2010
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  75. Un nouveau blason pour la ville de Pornic sur le site de la mairie de Pornic. Consulté le 29 janvier 2011
  76. Voeux à la population : un nouveau blason pour la ville - Pornic sur i-pornic.com. Consulté le 20 septembre 2011
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  78. De 1800 à 1900 sur le site de l'office de tourisme de Pornic. Consulté le 3 octobre 2011
  79. De 1500 à 1800 sur le site de l'office de tourisme de Pornic. Consulté le 3 octobre 2011
  80. a et b De 1900 à nos jours sur le site de l'office de tourisme de Pornic. Consulté le 3 octobre 2011

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