Jean-Marc Ayrault

Jean-Marc Ayrault
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Jean-Marc Ayrault
Ayrault.jpg
Mandats
Président du groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche à l'Assemblée nationale française
Actuellement en fonction
Depuis le 12 juin 1997
Prédécesseur Laurent Fabius
Maire de Nantes
Actuellement en fonction
Depuis le 18 mars 1989
Prédécesseur Michel Chauty
Député de la 3e circonscription de Loire-Atlantique
Actuellement en fonction
Depuis le 5 juin 1988
Prédécesseur Jacques Floch
Député de Loire-Atlantique
(scrutin proportionnel)
2 avril 198614 mai 1988
Maire de Saint-Herblain
14 mars 197712 mars 1989
Prédécesseur Michel Chauty
Successeur Charles Gautier
Biographie
Date de naissance 25 janvier 1950 (1950-01-25) (61 ans)
Lieu de naissance Maulévrier, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique PS
Profession Professeur d'allemand

Jean-Marc Ayrault, né le 25 janvier 1950 à Maulévrier (Maine-et-Loire), est un homme politique français, actuellement député-maire socialiste de Nantes et président du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche à l'Assemblée nationale.

Sommaire

Biographie

Prélude

Jean-Marc Ayrault est le fils de Joseph Ayrault[1] (né en 1921), de Maulévrier, ouvrier agricole, ouvrier dans une usine textile, puis cadre dans cette même usine, et de Georgette Uzenot (née en 1928), de Nantes, couturière puis femme au foyer. Durant l'enfance de Jean-Marc Ayrault, Nantes est la ville où vit sa grand-mère maternelle, chez qui il habitera pendant ses études.

Il est élève de l'école primaire catholique Saint-Joseph de Maulévrier et, de 1961 à 1968, du lycée public Colbert de Cholet. Il fait ensuite des études supérieures d'allemand à la faculté des lettres de Nantes. En 1969-70, il passe une partie de l'année (un « semestre ») en Allemagne, à Wurtzbourg. Il est licencié en allemand en 1971 en et passe le CAPES en 1972. Il fait son année de stage[2] au collège de la Trocardière (Salvador-Allende) à Rezé et est nommé professeur à Saint-Herblain au collège de l'Eraudière en 1973.

En septembre 1971[3], il a épousé Brigitte Terrien, de Maulévier, étudiante en Lettres modernes, professeur de français à partir de 1974, et ils se sont installés dans un appartement de l'immeuble du Sillon de Bretagne à Saint-Herblain. Ils auront deux enfants : Ysabelle, née en 1974, et Elise, née en 1977. Jean-Marc Ayrault est exempté du service national en 1976. Devenu maire de Saint-Herblain, il n'occupe plus pendant quelques années qu'un poste de professeur à mi-temps.

Parcours politique

De 1965 à 1970, Jean-Marc Ayrault est un militant du MRJC ; il adhère au parti socialiste en 1971, est élu conseiller général en 1976 (jusqu’en 1982), maire de Saint-Herblain en 1977 (jusqu’en 1989), député en 1986, maire de Nantes en 1989 ; il est choisi comme président du groupe parlementaire socialiste de l’Assemblée nationale en 1997.

Du MRJC au PS (1965-1971)

Durant son adolescence, il est membre du Mouvement rural de la jeunesse chrétienne, d'abord à Cholet, puis à l'université de Nantes. C'est d'ailleurs là qu'il a rencontré sa future épouse. Cette organisation a joué un rôle essentiel dans sa formation politique dans la mesure où, dans les années 1966-68, elle est marquée par une vision libératrice de la religion et elle aurait adopté certains éléments du marxisme[4] comme outil d'analyse de la société.

Durant ses études, il n'est intéressé ni par le Parti communiste, ni par les groupes d'extrême-gauche. Il ne veut pas non plus que le MRJC devienne une organisation politique, contrairement à certains dirigeants nationaux. Mais il veut s'investir dans l'action politique et va subir l'attraction du parti socialiste dans la mesure où celui-ci se trouve à cette époque dans une phase de transition depuis le congrès d'Alfortville en mai 1969 (constitution du Nouveau Parti socialiste) et le congrès d'Issy-les-Moulineaux en juillet 1969, marqué par le ralliement au PS de personnalités de gauche, notamment Jean Poperen et son organisation, l'Union des groupes et clubs socialistes.

À Nantes, Jean-Marc Ayrault rencontre au début de 1971[5] son premier mentor politique, Bernard Hazo[6], membre de la Convention des institutions républicaines de François Mitterrand, encore non rallié, mais aussi du Club socialiste nantais, de l'UGCS, créé par Jean Guiffan et Roland Andrieu[7], etc. C'est dans ce cadre que Jean-Marc Ayrault participe à la préparation du congrès d'Epinay, en apportant sa voix à la motion Poperen ; après le congrès, la tendance Poperen se retrouve d'ailleurs dans la minorité, Pierre Mauroy s'étant rallié à François Mitterrand. Jean-Marc Ayrault adhère ensuite personnellement au PS.

Le courant de Jean Poperen est à la fois laïc, d’orientation marxiste (antistalinienne) et attaché à une ligne d'union de la gauche, donc d'alliance du Parti socialiste et du Parti communiste. Pendant plusieurs années, Jean-Marc Ayrault est marqué comme sectaire et idéologue en raison de son appartenance à ce courant. Par la suite il a connu une évolution qui l’a amené à un réformisme social-démocrate « à l'allemande ».

Le militant et responsable socialiste (depuis 1971)

Après un passage à la Jeunesse socialiste, il entre en janvier 1972 dans la section de Saint-Herblain du PS, dont il va assez vite devenir secrétaire-adjoint, puis secrétaire en 1974. Ses succès électoraux de 1976 et 1977 lui donnent une dimension nationale au sein du parti socialiste et même au-delà : il a droit à une mention spéciale dans un article du Nouvel Observateur sur Les sabras du PS : Franz-Olivier Giesbert y exprime son étonnement face à ce maire d'une grande ville qui n'était même pas étudiant en 1968.[8]

En 1979, il entre au comité directeur du Parti socialiste lors du congrès de Metz, au cours duquel il a été membre de la commission des résolutions. Il rejoint là plusieurs militants de Loire-Atlantique : Jean Natiez, François Autain, etc. Peu après, le courant CERES prend la direction de la fédération de Loire-Atlantique, avec Jean Natiez[9] comme secrétaire . En 1981, au congrès de Valence, il entre au bureau exécutif national. Jean Natiez quittant le secrétariat fédéral de Loire-Atlantique, Jean-Marc Ayrault laisse cette fonction à Charles Gautier, son premier adjoint à Saint-Herblain.

Il n’a jamais pris la tête d’un courant du Parti socialiste ; il a fait partie du courant Poperen jusqu'en 1990, étant considéré comme le bras droit de Jean Poperen dans les dernières années. Par la suite, il a soutenu successivement plusieurs personnalités, notamment Lionel Jospin de 1994 à 2002.

à un meeting avec Ségolène Royal en 2006

À l’approche de l’élection présidentielle de 2007, il proclame dès septembre 2006 son soutien à Ségolène Royal dans le cadre des primaires organisées par le Parti socialiste.

L’élu local : de Saint-Herblain (1976-1989) à Nantes (depuis 1989)

Au plan local, le Parti socialiste connaît une évolution essentielle dans les années 1971-1974. La fédération SFIO de Loire-Atlantique, dirigée par André Routier-Preuvost, était sur une ligne héritée de la IVe République finissante, incarnée par Guy Mollet : anticommunisme et alliance avec le centre et la droite, notamment à la mairie de Nantes, dirigée par le radical André Morice. À cela s'ajoute ici l'importance du syndicalisme FO et à travers lui d'éléments du trotskisme et de l'anarcho-syndicalisme (Alexandre Hébert est secrétaire départemental de FO). En 1971, Routier-Preuvost a cédé son poste à Yves Jégou, mais la ligne reste fondamentalement la même. En novembre 1974, la section nantaise du PS pose le problème clairement : les élus socialistes de Nantes devront choisir entre rester avec Morice et rester dans le parti. Quelques mois plus tard, une dizaine de dirigeants de la fédération sont exclus, notamment André Routier-Preuvost.

Saint-Herblain, 1976 et 1977

La section socialiste passe d'une vingtaine à une centaine de membre de 1972 à 1977. En 1976, Jean-Marc Ayrault, qui en est secrétaire, se présente aux élections cantonales du canton de Saint-Herblain-Indre ; il est opposé à Christian Chauvel, un des exclus de 1975, qui a le soutien du sénateur-maire de Saint-Herblain, le gaulliste Michel Chauty, mais aussi d'une fraction du monde ouvrier.

En 1977, il affronte directement Michel Chauty pour la mairie de Saint-Herblain et devient (avec 56 % des voix) le plus jeune maire de France d'une commune de plus de 30 000 habitants. Il a pour premier adjoint Charles Gautier, qui sera son successeur, puis futur sénateur de Loire-Atlantique. La même année 1977, le socialiste nantais Alain Chénard devient maire de Nantes en battant le grand favori André Morice ; mais il sera lui-même battu en 1983 par la liste menée par Michel Chauty, l'ancien premier magistrat herblinois.

Nantes, 1989

En 1989, la mairie de Nantes est un objectif envisageable pour le PS. Michel Chauty n’est plus en mesure de se représenter, notamment en raison du combat que durant tout son mandat il a mené contre le tramway. Alain Madelin, pressenti, se dérobe. La droite va donc être menée par Daniel Augereau[10].

À gauche, le député Jean Natiez se retirant de la vie politique, Alain Chénard se propose d'abord, mais marqué par sa défaite de 1983 est récusé[11] ; Claude Evin, ministre de la Santé du gouvernement Rocard[12], semble un moment s’intéresser à cette fonction, mais le choix des militants socialistes nantais, des élus de l'agglomération (appel du 30 septembre 1988) et des dirigeants nationaux se porte sur Jean-Marc Ayrault.

Celui-ci est formellement candidat à Nantes en décembre 1988. Bien que les conditions paraissent favorables, il va être très prudent, s'assurant notamment la neutralité d'Alexandre Hébert[13], mais aussi des autorités épiscopales (accord sur le foncier à Nantes) et des tenants de l'enseignement privé (questionnaire sur l'enseignement libre). Jean-Marc Ayrault indique qu'il appliquera sans réserve les dispositions légales dans ce domaine. Il obtient le soutien de la LCR et le ralliement des Alternatifs et de l'UDB. Le PCF se ralliera assez tard, obtenant 13 candidats sur la liste, tandis que les Verts feront liste indépendante.

La campagne électorale est marquée par les visites de François Mitterrand à Saint-Herblain en février 1989 à l'occasion d'une inauguration et celles du Premier ministre Michel Rocard et de Jacques Chirac à Nantes.

Le 12 mars 1989, la liste Ayrault l'emporte dès le premier tour, avec 50,19 % des voix, contre 40 % à la liste Augereau et 5 % à la liste des Verts. Le résultat est un peu moins bon que les derniers sondages ne l'indiquaient (53 %). À Saint-Herblain, c'est la liste menée par Charles Gautier qui l'emporte.

Nantes, 1995, 2001, 2008

Son équipe se compose notamment de Patrick Mareschal, premier adjoint jusqu'en 2001, et futur président du Conseil général.

Il est réélu à trois reprises : en juin 1995, contre Elisabeth Hubert, médecin, députée, alors ministre de la Santé ; en mars 2001 contre Jean-Luc Harousseau, professeur de médecine ; et en mars 2008 contre Sophie Jozan, professeur d'économie politique, conseillère municipale depuis 2001 ; la liste qu'il conduit obtient dès le premier tour 55 % des suffrages, contre 29,9 % pour la liste Jozan. Il est officiellement réélu maire le 14 mars.

Il développe la structure intercommunale, le Syndicat intercommunal à vocations multiples de l'agglomération nantaise (SIMAN) de 1982 devenant district en 1992 et communauté urbaine en 2002 sous le nom de Nantes Métropole ; il en prend alors la présidence.

Il occupe des postes honorifiques : en 1992, il est président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains ; de 1995 à 1997, il préside l'Association des maires de grandes villes de France.

En 1996, il est mis en examen pour « non-respect du code des marchés publics »[14].

Le député (depuis 1986)

Dès les élections législatives de 1978, il est désigné comme candidat par les militants, devant Alain Chénard, mais celui-ci est imposé par François Mitterrand pour des raisons d'équilibre entre les ex-SFIO (les « mauroyistes ») et les nouveaux socialistes. Jean-Marc Ayrault refuse d'être son suppléant ; en revanche, il le sera de 1981 à 1986.

Député de la Loire-Atlantique en 1986, député de la troisième circonscription de ce département depuis 1988, il bénéficie particulièrement de la victoire électorale de 1997 puisqu’il est désigné comme président du groupe des députés socialistes. Cette fonction difficile, relativement à une présidence de commission, lui donne sous le gouvernement Jospin (1997-2002) un rôle aussi important que celui de certains ministres[réf. nécessaire]. Il assiste en effet tous les mardis à un petit-déjeuner de travail qui a lieu avec le Premier ministre et quelques ministres, de 8 h 45 à 10 h.

Il connaît un revers en 1998 à propos du projet de loi sur le PACS, présenté par le gouvernement, mais qui échoue en première lecture parce que les députés socialistes ne sont pas assez nombreux ce jour-là. Le PACS sera finalement voté plus tard.

Lors des dernières élections législatives, pour la XIIIe législature 2007-2012, le 17 juin 2007, il est élu pour un septième mandat consécutif, avec 66,15% des voix, .

Le 25 juin 2007, il est reconduit pour la troisième fois comme président du groupe parlementaire, devenu le Groupe socialiste, radical, citoyen et apparentés (SRC).

Le 27 juin 2007 il annonce la création d'un contre-gouvernement qu'il préside.

Mandats

En 2009, selon un classement publié par le quotidien Le Monde, il est le second politicien français par le cumul des mandats (sa présidence du groupe des députés PS n'étant pas prise en compte dans le classement). Il a déclaré « assumer pleinement » tout en précisant que « la limitation du cumul va dans le sens de l'histoire »[15],[16]. Jean-Marc Ayrault gagne 8.100 € d'indemnités par mois[17].

Réalisations

À Saint-Herblain

Avant d'être maire, il participe à des luttes à propos du Sillon de Bretagne et des centres sociaux de Saint-Herblain.

Pendant ses deux mandats, on peut signaler les travaux de réhabilitation du Sillon de Bretagne ainsi que des interventions municipales à propos d'entreprises ; la construction de la salle de spectacles Onyx.

À Nantes

Jean-Marc Ayrault, en décembre 2007.

Bien que des signes de la « renaissance » de la ville se soient manifestés avant son arrivée à la mairie de Nantes[réf. nécessaire] : réintroduction du tramway, due à Alain Chénard, édification de la cité des Congrès, décidée par Michel Chauty, arrivée du TGV en 1989, il est souvent porté à son crédit[réf. nécessaire] d'avoir favorisé une vie culturelle active à Nantes, dont les symboles sont :

Cette vie culturelle a doté Nantes d'une bonne image, en France comme à l'étranger.

Un autre aspect de son action est l'urbanisme, notamment les réaménagements du centre-ville : cours Saint-Pierre et Saint-André, place Saint-Pierre, cours des 50-Otages, place Royale et les développements du système de transport public (nouvelles lignes de tramway, ligne de bus en site propre "Busway", système de vélopartage "Bicloo").

Dans le cadre de la mairie, Jean-Marc Ayrault encourage également un travail sur la mémoire de l'esclavage dont l'initiateur est l'avocat de centre gauche Yvon Chotard, chargé des relations internationales et du tourisme jusqu'en 2008[18],[19].

Concernant l'éventualité d'un redécoupage des régions préconisé par le rapport du comité Balladur, Jean-Marc Ayrault est opposé, tout comme Jacques Auxiette mais contrairement à Jean-Yves Le Drian, à Patrick Mareschal ou à son adjoint Jean-Louis Jossic, à ce que la Loire-Atlantique rejoigne la Région Bretagne[20].

En Loire-Atlantique

De 1977 à 1982, il intervient assez souvent, en particulier à propos d'un projet de centrale électro-nucléaire au Pellerin, qui concerne assez directement son canton. Mais à cette époque le Conseil général de Loire-Atlantique a une majorité de droite.

Sur le plan national

Sur le plan international

Le 18 août 2008, Jean-Marc Ayrault a reçu le Dalaï-lama à la mairie de Nantes à l'occasion du séjour du chef spirituel tibétain à Nantes, du 15 au 20 août[21]. Plusieurs mois auparavant, le 28 mars 2008, le maire de Nantes avait symboliquement pavoisé l'hôtel de ville du drapeau tibétain en signe de solidarité avec le peuple tibétain suite aux événements tragiques de mars, ce drapeau flotte encore aujourd'hui, à côté de ceux français et européens sur la façade de la mairie de Nantes.

Condamnation

Le 19 décembre 1997, Jean-Marc Ayrault est condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et 30 000 F d'amende pour avoir octroyé de décembre 1991 à décembre 1993, sans mise en concurrence, ni avoir recours à des appels d'offres et sans réaliser de contrat, le marché d'impression du journal municipal nantais, Nantes Passion dont le budget d'impression s'élevait à 6 millions de francs par an. Jean-Marc Ayrault s'était défendu en avançant: « Je n'imaginais pas que la loi de 1991, que j'avais votée pouvait s'appliquer dans ce cas de figure. ». Il n'a pas fait appel[22],[23],[24],[25].

Voir aussi

Bibliographie

  • Who's Who in FranceOuvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Philippe Goulliaud, Jean-Marc Ayrault, la rançon de l'expérience, Le Figaro, 26 juin 2007Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Alain Besson, Jean-Marc Ayrault. Une ambition nantaise..., Editions Coiffard, Nantes, 2004.Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

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Notes et références

  1. Besson, Jean-Marc Ayrault..., page 54.
  2. Alain Besson n'est pas clair sur ce point ; il donne l'impression que JMA est professeur dès 1972 ; à cette époque, après le CAPES, on n'a pas de classe en responsabilité, on est affecté au CPR (Centre pédagogique régional) et on assiste aux cours d'un professeur ; le stagiaire ne fait cours qu'en présence de ce professeur (et le cas échéant d'autres stagiaires). À la fin de l'année de stage, on est titularisé (ou pas) et on obtient son premier poste.
  3. Besson, JMA, page 85.
  4. Besson, JMA, page 75.
  5. Il quitte le MRJC fin 1970.
  6. Bernard Hazo, déçu par le tournant de 1983, quittera le PS en 1984 pour rejoindre le Parti des travailleurs.
  7. Ancien pasteur protestant, ouvrier et ancien responsable de la CGT-marins.
  8. Cité par Alain Besson.
  9. Député du PS de 1981 à 1986.
  10. Daniel Augereau est un chef d'entreprise nantais, ancien ajusteur et délégué CGT à l'usine aéronautique de Bouguenais, dirigeant de sociétés de travail intérimaire, actuellement Synergie, principal sponsor du FCNA. Cf. L'Express : [1].
  11. Après la victoire de Jean-Marc Ayrault, Alain Chénard, conseiller municipal, est nommé président de la SEMITAN, donc chargé des transports et du développement du tramway nantais.
  12. Claude Evin est né à Nantes, mais sa base électorale est alors à Saint-Nazaire, il va se replier sur Montoir-de-Bretagne, mais seulement comme conseiller.
  13. Secrétaire de l'Union départementale CGT-FO, cette personnalité qui appartient au courant anarcho-syndicaliste joue un rôle difficilement prévisible dans la politique locale ; il a certainement contribué à la défaite d'Alain Chénard en 1983, bien que celui-ci ait été un syndicaliste FO à l'origine.
  14. « Le canard qui éclabousse Nantes. Le maire est mis en examen pour non-respect du code des marchés publics », Libération, 14 juin 1996.
  15. Qui sont les députés qui cumulent ? Le Monde, 7 octobre 2009
  16. Le cumul des mandats : une pratique extrêmement coûteuse pour la République Politique.net, 24 août 2008
  17. Jean-Marc Ayrault gagne 8.100 € d'indemnités par mois LeJournalduNet
  18. Adjoint de Jean-Marc Ayrault, Yvon Chotard rejoint Sophie Jozan, Éric Cabanas, PresseOcean.fr, 13 décembre 2007
  19. Anneaux de la Mémoire : la polémique gâche l'anniversaire, Joël Bigorgne, Ouest France, 15 janvier 2011
  20. Nantes en Bretagne : Ayrault dit non !, Nantes.maville.com, mardi 17 mars 2009
  21. [2]
  22. Christophe Barbier, Nantes: Ayrault dans la tourmente, L'Express, 20 juin 1996
  23. Nedzela, proche du bâtiment et du PS. Ce publicitaire, accusé de trafic d'influence, a comparu à Nantes, Nicolas de La Casiniere, Libération, 5 mai 1997
  24. Nicolas de La Casiniere, « Nantes, son maire et sa gazette. Jean-Marc Ayrault répondait en correctionnelle de délit de favoritisme. », Libération, 20 octobre 1997
  25. Nicolas de La Casiniere, « Jean-Marc Ayrault condamné à six mois avec sursis », Libération, 20 décembre 1997

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jean-Marc Ayrault de Wikipédia en français (auteurs)

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