- Gare Du Mans
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Gare du Mans
Le Mans Localisation Pays France Ville Le Mans Quartier Gare Nord, Gare Sud Adresse Place du 8 Mai 1945
72000 Le MansGestion et exploitation Propriétaire RFF / SNCF Exploitant SNCF Services TGV, Corail Intercités, ter Pays de la Loire Caractéristiques Voies 8 Quais 4 Historique Ouverture Gare Nord : 1852
Gare Sud : 1989Monument historique non Correspondances Tramway SETRAM en Novembre 2007 Bus SETRAM lignes 3, 7, 14, 15, 16 La gare du Mans est la principale gare ferroviaire de la ville du Mans, en France.
Elle relie Le Mans à de nombreuses autres métropoles françaises, notamment grâce au TGV, en service depuis 1989, qui fixe le voyage Le Mans - Paris-Montparnasse à 55 minutes. La gare est sur le trajet d'autres liaisons qui relient les gares de Lille-Europe, Marseille, Lyon ou Nantes. Elle est également une étape pour les TER Pays de la Loire. Le tramway du Mans, en service depuis 2007, dessert la gare nord.
La gare possède deux sorties sur la ville reliées par un accès sous-terrain situé sous les voies. La gare nord est une sortie vers le centre ville, qui se situe à environ cinq minutes à pied. La sortie gare sud permet un accès directs aux centres d’affaires Novaxis et Novaxud. Cette gare possède une histoire qui a largement influencé le destin de la ville du Mans ainsi que sa physionomie géographique, démographique et sociale.
Une autre gare, de triage cette fois, existe au sud de la ville. Aucun train commercial ne s'y arrête. Avec le futur projet de dessertes TER complète pour l'agglomération du Mans, la gare devrait devenir le maillon centrale d'une artère ferroviaire nord-sud. avec ce projet, deux à trois autres gares ou points d'arrêts devraient être créés intra-muros: un au centre hospitalier nord et deux au sud de la ville, non loin de la gare de triage[1] [2].
Sommaire
Liaisons
Principales destinations et durées de transport
(à partir des gares du Mans)
- Paris : 54 minutes
- Roissy : 1h30
- Orly : 48 minutes
- Marseille : 4h50
- Lille : 2h40
- Bruxelles : 3h00
- Londres : 4h00
Trains quotidiens en provenance nationale
- Caen (Corail Intercités)
- Lille - Europe (TGV)
- Lyon Saint-Exupéry (TGV)
- Marseille (TGV)
- Paris Montparnasse (TGV)
- Rennes (TGV)
- Tours (Corail Intercités)
- Strasbourg (TGV)
Dessertes régionales TER
Dessertes péri-urbaines
Il est possible de rejoindre en quelques minutes, le communes de la proche ou lointaine agglomération du Mans. Les liaisons énoncées ci-après sont particulièrement fréquentées par les scolaires et les salariés de manière ponctuelle.
- Au Nord:
- Au sud:
Plan de voies
Article détaillé : Gare du Mans/Plan de voies.Le Mans Gare Nord
La gare Nord permet un accès direct au centre ville. La gare Nord est un édifice ancien qui accueillait autrefois le tri du courrier et bon nombre de marchandises. Cette partie de la gare est actuellement en rénovation pour accueillir un pôle d'échange multimodal. Les créations récentes d’un parking souterrain et un agrandissement de la largeur de la façade d’environ 50%, avec l'ajout d'une verrière tout le long du bâtiment reliant la station de tramway jusqu'à un futur hotel et centre de congrès font partie de cette rénovation.
Aujourd’hui, le trafic de touristes et de voyageurs quotidiens a « pris le pas » sur les transports de marchandises. Le Mans bénéficie d’une gare située non loin du centre-ville, ce qui est un atout certain pour une ville moyenne. Cependant en contre-coup, la vitesse des TGV doit être ralentie pendant l’entrée en ville, relativement longue. Ceci engendre une perte de temps sur les parcours.
Le Mans Gare Sud
La gare Sud est un atout majeur pour l’économie Mancelle. Elle a été créée en même temps que l’arrivée du TGV dans l’ancienne capitale du Maine. Alors que l’économie mancelle déclinait, l’arrivée du TGV a permis à bon nombre d’entreprises parisiennes de se délocaliser de la capitale pour venir s’installer au Mans à prix bas. La rapidité du TGV a été sans conteste un atout majeur.
Le développement a permis de créer une zone de développement économique avec de nombreux bureaux et un quartier résidentiel comprenant des hôtels et des appartements. Depuis les années 2000, l'entreprise MMA y a installé ses bureaux. Devenue centre d’un nouveau technopôle, la gare Sud a subi une nouvelle métamorphose en 2005 puisqu’un réaménagement de l’espace a été démarré. L’objectif est de privilégier des constructions en hauteur comme les nouveaux bâtiments Novaxis, ou de profiter des souterrains pour construire encore plus de places de parkings. Après une baisse de dynamisme en fin des années 1990, la gare Sud redevient un quartier d’affaire d’importance stratégique.
Histoire
La création
L’histoire de la gare du Mans débute en 1848. C’est à cette date, avec l’expansion du chemin de fer, que la France veut s’unifier grâce aux machines à vapeur. La Deuxième République veut créer une voie reliant Paris à Rennes, deux villes sont alors pressenties pour faire un mi-chemin à la ligne : Alençon et Le Mans. Longtemps la capitale de l’Orne conservera un grand service ferroviaire. Trouvé-Chauvel, commissaire du gouvernement pour la Sarthe fait pencher la balance en faveur des Manceaux en débloquant la somme 400 000 francs, afin de faire travailler des chômeurs sarthois sur la ligne. La ligne Le Mans-Connerré est construite. C’est le 28 mai 1854 que le premier train arrive en gare du Mans. Il est accueilli par trois jours de fête. La ville, comme le département se modernisent et se tournent vers l'industrie. En cinq ans, la population du Mans est doublée. Les lignes, elles, se poursuivent : Sablé, Alençon, Tours ou Laval… en bénéficient. Dès 1863, ce sont 42 machines qui sont au départ de la gare.
L’après-guerre, les Trente Glorieuses, la retombée
En 1937, la ligne Paris-Le Mans est l’une des premières lignes de France à être électrifiée. En 1939, ce sont encore 150 locomotives à vapeur qui stationnent en dépôt et partent chaque jour de la ville. Pendant des décennies on voit alors se croiser sur les ponts de la ville des locomotives vapeurs et des trains électrifiés. Dès le début des années 1970, la vapeur disparaît entièrement du paysage ferroviaire français. La prospérité de l’industrie se poursuit dans l’après guerre et la gare du Mans en profite en étant « la plaque tournante » de l’ouest. Mais avec le ralentissement de l’activité industrielle dès les années 1970, les activités de la gare diminuent, les industries tournent au ralenti et la main d’œuvre au chômage apparaît de plus en plus nombreuse. La ville perd ses habitants et le train de marchandise n’aura de cesse que de ne se faire de plus en plus rare jusqu’aux années 1990.
Le TGV : évènement national
Le renouveau apparaît en 1981, le récent président François Mitterrand annonçant la création de nouvelles lignes TGV, mais en 1982, la SNCF annonce que la ligne Atlantique contournera Le Mans par le nord pour rejoindre directement Rennes ou Nantes. Angers et Le Mans sont délaissées. Deux ans de négociations s’engagent et les élus d’alors, Robert Jarry (maire du Mans) et Jean-Claude Boulard (président de la communauté urbaine) parviennent à faire pencher la balance en faveur du Mans. Les quais, trop courts, sont allongés. Une station de triage est créée au sud de l’agglomération. Un tout nouvel espace « tertiaire », Novaxis, est en construction non loin de la gare Sud. Ces projets sont lancés dès 1986. Novaxis coûtera 23,5 millions de francs à la ville. Le Mans sera alors la première ville de l’ouest desservie par le TGV et l’accueillant en son centre.
Entre 1987 et 1989, les aménagements techniques sont réalisés et les rails sortent de terre en pleine campagne sarthoise. 10 milliards de francs sont débloqués pour la création de la ligne. En mars 1989, le projet est fin prêt et les performances de vitesse sont supérieurs aux estimations. Le TGV Atlantique bat le record de vitesse allemand de l’époque : 406 km/h. Drôle de coïncidence que de voir le TGV français battre le record mondial de vitesse alors qu’il arrive en gare du Mans, ville de « l’automobile rapide » par excellence (405 km/heure sur la ligne des Hunaudières). L’inauguration et le record sont signés en même temps le 16 mai 1989 alors que le président de la République est à bord de la « flèche bleue ».
« C’est le train de votre époque. Ça bouge au Mans, vous avez fait vos preuves, ses habitants ont la réputation de comprendre les besoins du futur avant les autres. »
- François Mitterrand, le 16 mai 1989 au Mans
François Mitterrand n’ouvre pas seulement une perspective européenne pour la ville du Mans, mais également pour tout l’ouest de la France. La ligne commerciale est lancée le 24 septembre 1989. Le Mans est donc à 54 minutes de Paris. Le 18 mai 1990, c’est sur cette même ligne que le record du monde de vitesse est pulvérisé. À 10h06, la rame 325 du TGV Atlantique atteint 515,30 km/h.
Dépôt du Mans
Le Mans possède un important dépôt de locomotives, dépôt rebaptisé technicentre. A l'époque des locomotives à vapeur, ce dépôt était titulaire de locomotives à vapeur 141 C, 141 P, 141 R et 241 P. Avec la diesélisation apparurent les BB 66000 et les BB 67000. Puis l'électrification ammena les BB 9200, BB 8500 et BB 25200 ainsi que diverses séries d'automotrices électriques comme les Z 3700, Z 3800 et Z 5100. Aujourd'hui engins thermiques (comme les BB 69200) et électriques de cotoient.
Bibliographie
- La France des gares, collection Guides Gallimard, 2001
- Livre : "Les 141R, ces braves américaines", par Bernard Collardey et André Rasserie, Editions La Vie du Rail", paru en 1981.
- Livre : "Les 141 P, de valeureuses Mikado", par Bernard Collardey et André Rasserie, Editions La Vie du Rail, paru en 1999.
- Livre : "Histoire du réseau ferroviaire français", par Patricia et Pierre Laederich, André Jacquot et Marc Gayda, Editions de l'Ormet à Valignat (03), paru en 1996.
- Livre : "Le matériel moteur de la SNCF", par Jacques Defrance, Editions N.M. à Paris, paru en 1969 et réédité en 1978.
- Revue : "Le Train", avec numéro 257 - 9/2009 avec article sur l'électrification en 1500 V de la ligne Paris - Le Mans, par Jean- Marc DUPUY, paru en septembre 2009.
Notes et références
- ↑ www.pays.asso.fr/IMG/pdf/Matthieu_GEORGET_-_Transports.pdf
- ↑ http://209.85.129.132/custom?q=cache:-5usRe1DzuoJ:www.paysdumans.fr/depot_fichiers/redaclemans/UserFiles/File/SCOT/CahierdeschargesSCoT%2520Depl_200409.pdf+transport+ferroviaire+Pays+du+Mans&cd=1&hl=fr&ct=clnk&client=pub-9844245478230412
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- La gare du Mans sur Gares en mouvement, un site officiel de la SNCF
- Site officiel SNCF/TER Pays de la Loire
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Saint-MaloLaval TGV Massy TGV Paris-Montparnasse Nantes
Les Sables-d'OlonneSablé
Angers-Saint-LaudTGV Massy TGV Paris-Montparnasse Rennes
LorientLaval
RennesTGV Massy TGV Lille-Europe Nantes Angers-Saint-Laud TGV Massy TGV Lille-Europe Rennes Laval TGV Massy TGV Strasbourg Nantes Angers-Saint-Laud TGV Massy TGV Strasbourg Rennes Laval
RennesTGV Massy TGV Marseille-Saint-Charles Nantes Angers-Saint-Laud TGV Massy TGV Marseille-Saint-Charles Caen Alençon CORAIL iNTERCiTéS Château-du-Loir Tours Terminus Terminus CORAIL iNTERCiTéS Château-du-Loir Tours Caen Alençon CORAIL iNTERCiTéS Terminus Terminus Caen
AlençonNeuville-sur-Sarthe ter Basse-Normandie /
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