Romette

Romette

Gap

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Gap

Rond-point du cèdre près du musée.
Rond-point du cèdre près du musée.

Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de six cantons
Code Insee abr. 05061
Code postal 05000
Maire
Mandat en cours
Roger Didier
2008 - 2014
Site internet http://www.ville-gap.fr/
Démographie
Population 37 332 hab. (2006)
Densité 338 hab./km²
Gentilé Gapençais[1]
Géographie
Coordonnées 44° 33′ 34″ Nord
       6° 04′ 43″ Est
/ 44.5594444444, 6.07861111111
Altitudes mini. 625 m — maxi. 2360 m
Superficie 110,43 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Gap (en occitan Gap [ˈgap]) est une commune française située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, chef-lieu du département des Hautes-Alpes.

Sommaire

Géographie

Située sur la Route Napoléon qui traverse le col Bayard au nord de la ville, Gap est entre Dauphiné historique et Provence administrative. Elle est, avec ses 45 000 habitants, la principale agglomération des Alpes du Sud ; à 750 mètres d'altitude, au bord de la Luye, Gap est au milieu d'une nature riche et préservée, au sud-ouest du parc national des Écrins, au sud-est du massif du Dévoluy, à l'ouest du lac de Serre-Ponçon et au nord de la Durance.

Vue panoramique de Gap

Topographie et géologie

Le sillon de Gap, une large vallée glacière.
Le bloc erratique de Peyre-Ossel posé sur une moraine latérale.
Couches calcaires du Pic de Charance.

La commune de Gap est presque entièrement située dans de le sillon de Gap[2], large vallée, dont le fond est situé à environ 735 mètres d'altitude et dont le flanc ouest atteint près de 2000 mètres (Montagne de Charance et le Pic de Gleize).


Cette vallée a été modelée par le glacier de la Durance[3] lors de la dernière période glacière appelée glaciation de Würm.
Ainsi, les sols sont très souvent constitués par des dépôts morainiques. Pas moins de 5 niveaux de moraines latérales et frontales sont observables[4]. Celles-ci sont bien visibles notamment sur les pentes sud du col Bayard où elles forment par endroits des terrasses utilisées par l'agriculture.
En se retirant, le glacier a également laissé des blocs erratiques de plusieurs mètres de haut. On peut citer entre autres les blocs erratiques de Peyre-Ossel[5] et de la Justice [6].
Le glacier, qui au Quaternaire a modelé le sillon de Gap, présentait plusieurs diffluences: une vers la glacier du Drac par les cols de Manse et de Bayard[7] et une vers la vallée du Buëch par le seuil de La Freissinouse [8].

La couverture de débris morainiques omniprésente dans le sillon de Gap n'est pas le seul vestige de la glaciation du Quaternaire. On retrouve également la topographique typique des vallées glaciaires. L'emplacement même de la ville de Gap correspond à un ombilic glaciaire, où se sont déposées de grandes quantités d'argile. En amont se situe le verrou glaciaire de Pont-Sarrazin et en aval celui de la Tourronde[9].

L'action mécanique du glacier de la Durance a été facilitée par la présence de couches relativement friables. La partie centrale et sud-est de la commune est principalement constituée de roches tendres (marnes noires Callovo-Oxfordien). Elles sont constituées de schistes argileux tendres de couleurs bleutées ou brunes[10]. Dans la partie nord-ouest, des roches plus dures de couleurs claires, en calcaires Tithoniques forment par endroits des barres rocheuses voire des corniches[11].

Hydrographie

La Luye à Gap prés du parc de la Pépinière.

La ville de Gap est traversée par la Luye, rivière affluant de la Durance et dont le cours total représente 22,6 kilomètres. Lors de son passage dans la commune, la Luye reçoit plusieurs torrents . Il s'agit, sur la rive droite du torrent du Buzon long de 5,1 kilomètres, du torrent de Bonne (9,4 km) et du torrent de Cristaye (2,4 km); et sur la rive gauche, du canal de la Magdeleine (5,3 km), du torrent du Riotord (4,8 km) et du torrent du Partiment long de 6,7 kilomètres[12].

Même si le bassin hydrographique de la Luye représente une portion importante de la commune, une partie des eaux de pluie rejoint la Durance par l'intermédiaire du torrent de Malecombe puis du Rousine.

Le lac réservoir des Jaussauds.

C'est dans le nord de la commune que se situent les sources du Petit Buëch. Situées aux environ de 1700 mètres d'altitude et appartenant au bassin versant du Buëch, elles donnent naissance à deux torrents. Ceux-ci, au bout de quelques kilomètres convergent à l'ancien village de Chaudun pour former le Petit Buëch[13].

Enfin, un important système de canaux alimente entre autres Gap en eau potable et en eau pour l'irrigation. Il s'agit du canal de Gap (ou canal du Drac) long d'environ 30 kilomètres (composé de deux branches), auquel sont adjoints les lacs réservoirs des Manes et des Jaussauds[14].

Climat

Station météorologique de Gap Varsie.

Son climat tempéré est d'influence méditerranéenne (étés chauds et secs) et également montagnarde (hivers froids).

Ainsi la caractéristique principale du climat local est l'importance de l'ensoleillement dont bénéficie la ville. En outre les chutes de neige soulignent le caractère montagnard de la cité. Si les orages sont fréquents en été, le brouillard est plutôt exceptionnel.

Tableau comparatif des données météorologiques de Gap et de quelques villes françaises
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Gap 2 540 h/an[15] 868 mm/an[16] 19,1 j/an[15] 32 j/an[17] 7 j/an[17]
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Les tableaux ci-dessous représentent les moyennes des températures mensuelles.

Ils montrent aussi les températures moyennes maximales et minimales sur la période 1951-1970.

Nuvola apps kweather.png  Températures en °C
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Moyenne année
Températures moyennes maximales(1951-1970)[18] 6,3 8 13,3 16,8 21,5 24,5 27,6 26,5 23 18,2 10,8 7,7 17,0
Températures mensuelles moyennes[16] 0,6 2,4 5,3 8,7 12,5 16,4 19,5 18,8 15,6 10,7 5 1,5 9,8
Températures moyennes minimales(1951-1970)[18] -4,6 -3,7 -0,3 2,3 6 9,2 11,2 10,5 8,5 3,9 0,1 -3,6 3,3

Des comparaisons avec les relevés de la période 1878-1940 ont montré des moyennes maximales plus faibles sur la période 1950-1970 pour les mois d'hiver et d'été. Sur cette même période, toujours pour les mois d'hiver et d'été, on a constaté des moyennes minimales en hausse. Ainsi l'évolution du climat tend vers une atténuation très légère des différences entre les températures hivernales d'une part, et estivales d'autre part.[18]

Les températures extrêmes soulignent aussi les composantes montagnardes et méditerranéennes du climat. En effet sur la décennie 1951-1960 le minimum absolu enregistré a été de -18 °C le 3 février 1956. Tandis que le maximum absolu a été de 36,5 °C observé le 8 juillet 1952.[18]

Ci-dessous on trouve les précipitations mensuelles moyennes.


Nuvola apps kweather.png  Précipitations en mm
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Cumul annuel
Précipitations mensuelles moyennes[16] 70,8 70 72,5 70,8 81,7 70 45,8 58,3 64,2 95 91,7 77,5 868,3

L'évolution des températures mensuelles moyennes (en rouge) et des précipitations mensuelles moyennes (en bleu) sont résumées dans le graphe ci-dessous.

Températures et précipitations mensuelles moyennes.


"La barre de Bayard", synonyme de beau temps au-dessus de la ville.

En dehors des brises de vallées, le vent dominant est le vent de nord, nommé localement la bise. Il s'agit en fait d'une composante du mistral. Remontant la vallée du Drac, ce vent franchit le plateau Bayard pour redescendre sur Gap. Lorsqu'il entraîne avec lui des nuages, il se produit le phénomène de « la barre de Bayard » : un amoncellement compacte de nuages recouvrent le plateau de Bayard. Poussés par le vent, ils descendent dans la vallée. Sous l'effet de l'augmentation de la pression et de la température, ces nuées disparaissent aussitôt quelques centaines de mètres plus bas. Même en perpétuel mouvement, la couverture nuageuse semble immobile. Si ces conditions sont synonyme de fraicheur en automne et au printemps, et de froid vif en hiver, elles s'accompagnent toujours d'une atmosphère limpide et parfaitement ensoleillée au-dessus de la ville.[18]

Transports

  • Réseau routier

La ville de Gap se situe à un carrefour routier : la route nationale 85 d'une part vers le nord et le sud ; la route nationale 94, vers l'est et la route départementale 994 vers l'ouest d'autre part.

Carte des moyens de transport à Gap

La RN 85 assure une liaison en direction de Grenoble distante de 103 kilomètres, de Sisteron, située à 48 kilomètres, et de la Méditerranée. La RN 94 permet d'atteindre Briançon à 87 kilomètres et l'Italie via le col de Montgenèvre. Quant à la départementale 994, elle rejoint Pont-Saint-Esprit, dans le Gard à plus de 150 kilomètres.

15 kilomètres séparent Gap du péage autoroutier de la Saulce sur l'autoroute A51. Cette autoroute assure une liaison rapide vers Aix-en-Provence et Marseille à 170 kilomètres de là, via la vallée de la Durance. Un projet de prolongement de cette autoroute vers le nord, jusqu'au col du Fau existe. Il permettrait de désenclaver la ville.

Compte tenu de l'augmentation de la circulation routière, la création d'un boulevard urbain est devenue une perspective d'amélioration. Celui-ci, long de 9 kilomètres et comportant plusieurs ouvrages d'art, contournera la ville par l'ouest. Concernant aussi bien le trafic de transit que la desserte de la ville elle-même, il devrait partir de la RN 85, à proximité de la zone d'activités de Micropolis au sud-ouest, pour aboutir à la RN 94, vers le carrefour de Romette au nord-est[19].

  • Transports ferroviaires
Article détaillé : Gare de Gap.

La ville possède une gare SNCF. Celle-ci est située sur la ligne Marseille-Briançon.

Dans les années 1930, des travaux visant à la mise en place d'une ligne métrique entre Gap et Corps par le col de Manse furent entrepris. Ceux-ci ne furent jamais terminés et la ligne du Champsaur ne vit jamais le jour.


Aéroports à proximité
Nom Destinations Distance
Grenoble-Isère Europe 140 km( dont 45 d'autoroute)
Marseille-Provence Europe, Afrique, Amérique du Nord, Asie 180 km( dont 160 d'autoroute)
Lyon-Saint-Exupéry Europe, Afrique, Amérique du Nord 195 km( dont 100 d'autoroute)
Turin Caselle Europe, Afrique 200 km( dont 70 d'autoroute)
  • Transports aériens

Situé à 13 kilomètres de Gap, l'aérodrome de Gap-Tallard peut recevoir du trafic voyageur. Cependant la grande majorité des mouvements aériens sont à vocation sportive.

  • Transports urbains
Article détaillé : Transports urbains de Gap.

Les transports en commun de la ville sont assurés par le réseau Linea. En 2008, 9 lignes composent ce réseau. On trouve en outre, un service de transport scolaire, une navette domaine de Gap-Charance/Centre ville/Gap-Bayard fonctionnant en juillet et en août, une navette desservant l'hyper-centre et des taxibus à la demande. Mis à part les taxisbus, l'ensemble de ces services sont totalement gratuits pour les usagers[20].

  • Pistes cyclables

Plusieurs pistes cyclables parcourent la ville. Certaines sont installées en site propre; d’autres sont des bandes cyclables.

Toponymie

Il existe plusieurs versions sur l'origine du nom de Gap.

Entre le XIIe et le IIIe siècle av. J.-C., trois importantes vagues de peuplement ont eu lieu. L'une d'entre elles serait à l'origine du nom [21].
Le premier nom de la ville pourrait être d'origine celte et se serait orthographié Vapincum. Dans ce cas Vapincum désignerait le fond d'une vallée dans une zone montagneuse. Ensuite, la transformation de Vap en Gap aurait été faite sous l'influence des Francs ou plus certainement des Goths chez lesquels le G était plus familier que le V [22].
Cependant, Georges de Manteyer donnerait au nom Vapincum une origine indo-européenne sans être celte; et cela comme le laisse supposer la présence d'une seule consonne p entre deux voyelles a et i[21].
Mais une autre orthographe du nom est suggérée. Ainsi le premier nom aurait été Wapincum. La racine wap présent dans le groupe des langues germaniques a le sens de cours d'eau, lac ou marécage. La partie incum désignerait une provenance ou une dépendance. En définitive Wapincum serait un lieu sous la dépendance d'un marécage, reflétant effectivement l'emplacement primitif de la ville. Wapincum serait devenu Wapum puis Gap[23].

Histoire

Préhistoire

Le premier peuplement de Gap daterait du néolithique[24]. La culture de ces premiers habitants faisait partie du Chasséen méridional[25].

Les très rares témoignages de l'époque préromaine sont constitués par les vestiges d'un oppidum situés au sommet de la colline de Saint-Mens avec quelques traces visibles d'un dolmen mis au jour en 1866[26] et d'un ancien cimetière au lieu-dit Pré Camargue ; mais aucun reste n'a été conservé de ces deux dernières découvertes. Des deniers gaulois ont également été retrouvés[27]. Ces peuples, appartenant probablement à des tribus Caturiges, étaient de langue celtique[28].

La période romaine

Les voies romaines dans les Alpes au IVe siècle.

Le Gapençais fait alors partie du territoire des Voconces, peuple gaulois romanisé lors de la conquête de la Narbonnaise en 125-124 av. J.-C., dont les capitales étaient Luc-en-Diois et Vaison-la-Romaine.
Vers 20 av. J.-C., Cottius, un chef de tribus de la vallée de Suze, allié à Rome, et exhorté par Auguste, entreprit l'édification d'une voie de communication dans la vallée de la Durance. Il dut soumettre les différents peuples concernés, ceux-ci désireux de conserver leur indépendance. Cet itinéraire, édifié entre 14 et 6 av. J.-C., et qui reçut le nom de Via Cottia per Alpen, reliait Turin à Sisteron et comportait six stations. La ville de Gap a été fondée à partir d'une de ces stations. En 22, le site de Gap devient le départ d'une voie romaine vers Valence[29].
À cette époque, l'emplacement de la future ville se résumait à un camp romain. Ce camp était protégé par un mur terrassé entouré d'un fossé[30]. Il était le plus important entre Montgenèvre et Sisteron. La garnison qui l'occupait pouvait être estimée à 360 hommes. Ceux-ci provenaient des peuplades alentour. Ils étaient chargés de protéger les utilisateurs des voies romaines contre les pillards. Plus tard, un axe vers le Champsaur est créé. Le site de Gap prend de l'importance en devenant un nœud de communication[29].
L'économie est alors principalement pastorale et les premières cultures se développent sur les pentes de Puymaure[29]. Certaines habitations sont construites sur pilotis ainsi que le montrent des fouilles[24].

Durant les premiers siècles, la population s'accroît de façon importante. Vers la fin du IIIe siècle et IVe siècle, est édifiée une nouvelle fortification. Ces remparts[31], qui entourent totalement la première enceinte, sont composés de onze côtés et de onze tours qui protègent les habitants de la ville des invasions barbares[32],[33].

Moyen Âge

Les Templiers possédaient une maison à Gap, établissement secondaire qui dépendait d’une commanderie[34].

Au XIVe siècle, la ville profite des bénéfices de l'installation des Papes à Avignon qui lui apporte un passage plus fréquent de voyageurs pour développer un artisanat de laines et de peaux qui la fait prospérer.

Renaissance et ère moderne

Gap en 1607

Les XVIe siècle et XVIIe siècle sont des périodes particulièrement sombres pour la ville. Les guerres de religion sont spécialement meurtrières dans cette région et, en 1692, les troupes du souverain piémontais Victor-Amédée II, engagé dans la Ligue d'Augsbourg contre la France de Louis XIV, prennent la ville, abandonnée par ses habitants, le 29 août. Gap est pillée et incendiée[35] : sur les 953 maisons de la commune, 798 sont détruites.

Article détaillé : Invasion du Dauphiné en 1692.
Gap à la fin du XVIIIe siècle

En 1790, pendant la Révolution française, la province du Dauphiné est scindée en trois départements : la Drôme, l'Isère et les Hautes-Alpes dont Gap devient la préfecture. Les Hautes-Alpes deviennent alors le plus haut département de France et Gap, la plus haute préfecture du pays, ce qu'elle est toujours depuis.

En 1802, le baron Charles-François de Ladoucette est nommé préfet des Hautes-Alpes. Sous son administration, la ville de Gap et le département des Hautes-Alpes connaîtront un certain essor. Il fera construire des routes reliant Gap à l'Italie et à la vallée de la Drôme et créera la pépinière départementale. Sa statue, œuvre du sculpteur gapençais Jean Marcellin sera érigée en 1866 sur le cours qui porte son nom.

Gap, la porte Lignole vers 1830

De retour de l'île d'Elbe, Napoléon s'arrête à Gap le 5 mars 1815. Reconnaissant de l'accueil de la population de ces régions, il laisse aux Haut-Alpins le message suivant :

« Aux Habitants des Départements des Hautes et Basses Alpes, Citoyens,

J'ai été vivement touché de tous les sentiments que vous m'avez montrés, vos vœux sont exaucés. La cause de la Nation triomphera encore. Vous avez raison de m'appeler votre Père; je ne vis que pour l'honneur et le bonheur de la France. Mon retour dissipe toutes vos inquiétudes ; il garantit la conservation de toutes les propriétés, l'égalité entre toutes les classes et les droits dont vous jouissez depuis vingt-cinq ans, et après lesquels nos pères ont tant soupiré forment aujourd'hui une partie de votre existence.

Dans toutes les circonstances où je pourrai me trouver, je me rappellerai toujours avec un vif intérêt tout ce que j'ai vu en traversant votre pays. »

XIXe siècle

Gap connaît une nouvelle ère à partir de 1875 avec l'arrivée du chemin de fer.

La commune de Chaudun est réunie à celle de Gap, par l'arrêté préfectoral du 22 octobre 1895[36].

XXe siècle

La ville est libérée le soir du 19 août 1944 par les chars du général américain Butler[37].

La commune de Romette est fusionnée à celle de Gap, par l'arrêté préfectoral du 25 novembre 1974[38].

Héraldique

Blason de Gap

Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Gap :

« D'azur, à un château d'or crénelé, sommé de quatre tours du même, couvertes en pointe. »[39]
tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1882).

Monuments et lieux touristiques

  • Le Musée départemental abrite le mausolée de François de Bonne (duc de Lesdiguières, connétable haut-alpin) sculpté dans du marbre noir du Champsaur par Jacob Richier.
  • Le centre piétonnier fait de petits passages et d'agréables terrasses s'articule autour de la place Jean-Marcellin.
  • Le parc de La Pépinière
  • La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Arnoux fut construite de 1866 à 1904 d'après les plans de Charles Laisné. Cet édifice néogothique remplace une construction du Moyen Âge.

Le domaine de Charance

Le lac de Charance
Ville de Gap vue de Charance

Le château de Charance fut édifié au XVIe siècle. Il comprend un bâtiment principal, qui aujourd'hui est le siège du Parc national des Écrins, et plusieurs annexes dont une accueille le musée du Parc.
Le domaine de Charance comprend aussi le Conservatoire botanique national alpin, un jardin en terrasses et un espace arboré de 220 hectares autour du château et au milieu duquel se trouve un petit lac : le lac de Charance.
L'ensemble domine la ville.

Article détaillé : Domaine de Charance.

Culture et loisirs

Culture

  • Le théâtre de La Passerelle, scène nationale des Alpes du Sud.
  • Le Quattro, nouvel espace culturel polyvalent inauguré le 27 mai 2008, appelé dans un premier temps le « Cube »
  • L'École nationale de musique et de danse.
  • Le Centre municipal Culture et Loisirs (CMCL).
  • La bibliothèque municipale
  • Le festival international de danses folkloriques, qui a lieu tous les ans en juillet.

Sport

Entrée de la patinoire de Gap.
Salle polyvalente de la Blâche.
Le stade nautique.

La ville de Gap accueille régulièrement des étapes du Tour de France ou Critérium du Dauphiné Libéré en cyclisme ou du Rallye Monte-Carlo en sport mécanique.

La ville de Gap est connue pour son « Raid VTT des Chemins du soleil », entre Saillans et Gap.

De nombreux équipement sportifs, stades, gymnases, piscines, patinoire, salle polyvalente (boulodrome), courts de tennis sont installés sur la commune.

Le centre d'oxygénation de Gap-Bayard, situé sur le plateau de Bayard, est le départ d'un golf 18 trous l'été et d'un foyer de ski de fond l'hiver.

En octobre 2004, l'association Objectif JO 2018 a œuvré pour une candidature française des Alpes du Sud, aux Jeux Olympiques d'hiver de 2018. La ville de Gap avait été pressentie pour se lancer dans la course. Son désistement a laissé la place en octobre 2008 à une candidature portée par la commune de Pelvoux et la Communauté de communes du Pays des Écrins[40].

Fleurissement

Gap est classé Ville fleurie.svgVille fleurie.svgVille fleurie.svg au concours des villes et villages fleuris.

Administration

Maires de Gap

Liste des maires successifs depuis la Libération[41]
Période Identité Parti Qualité
1944 1947 Robert Bidault ... ...
1947 1971 Émile Didier Parti radical Député des Hautes-Alpes
mars 1971 mars 1989 Bernard Givaudan DVD ...
mars 1989 février 2007 Pierre Bernard-Reymond UDF puis UMP Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
février 2007 en cours Roger Didier[42] PRG puis soutenu par l'UMP Conseiller général des Hautes-Alpes (canton de Gap-Centre)
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Jumelages

La ville de Gap est jumelée avec deux autres villes européennes : Pignerol depuis 1963 et Traunstein depuis 1976.

BlankMap-Europe.svg
Ville de Gap
Pignerol
Pignerol( Italie)
Traunstein
Traunstein( Allemagne)

Démographie

Evolution de la population

Évolution démographique
(Source : Cassini[43] et INSEE[44])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 014 8 050 8 891 6 714 7 215 7 854 8 599 8 724 8 797
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8 912 8 219 8 165 8 927 9 294 10 765 11 621 10 478 11 376
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
11 018 10 823 10 647 9 859 10 660 11 717 13 600 16 371 17 317
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
20 953 24 571 28 233 30 676 33 444 36 261 37 332 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes



La pyramide des âges

Pyramide des âges de la ville de Gap en 1999[45].

En 1999, 24,1% de la population gapençaise avait moins de 20 ans, 26,3 % avait de 20 à 39 ans, et 26,9 % de 40 à 59 ans. Les personnes âgées de 60 à 74 ans représentaient 13,7 %. Enfin 8,9 % des habitants de la commune avaient 75 ans ou plus[46]. Ces chiffres étaient pour la France métropolitaine respectivement de 24,6 %, 28,1 %, 26 %, 13,6 % et 7,7 %[47]. Bien que très proche de ceux de la France métropolitaine, ces statistiques montrent que la proportion des habitants de la commune âgée de 39 ans ou moins se situe légèrement en dessous de la moyenne nationale. Cette tendance s'inverse pour les personnes ayant 40 ans où plus.

L'âge moyen de la population gapençaise était en 1999 de 39,96 ans[48], contre 38,57 ans[49] pour la France métropolitaine.

Le tableau ci-dessous montre l'évolution de la proportion des différents groupes d'âge en s'appuyant sur les recensements de 1999 et de 2005.

Population âgée de : de 0 à 19 ans. de 20 à 39 ans. de 40 à 59 ans. 60 ans et plus.
2005 24,9 % 23,6 % 28,1 % 23,4 %
1999 24,1 % 26,3 % 26,9 % 22,6 %
Sources des données : INSEE[50]

Personnalités liées à la commune

Ci-dessous, la liste non exhaustive de personnalités nées à Gap ou ayant un attachement particulier à la ville :

Guillaume Farel
Statue de Ladoucette à Gap réalisée par le sculpteur gapençais Jean Marcellin

Économie

L'économie est surtout tertiaire :

  • Ville de garnison (4e Régiment de Chasseurs) et administrative (préfecture, hôtel de département) ;
  • Le tourisme ;
  • Le BTP, secteur qui s'est développé grâce aux sports d'hiver notamment.

Gap est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Hautes-Alpes. Elle gère le Centre régional et européen du tourisme (CRET) de Briançon, l’ADAPEI de Gap et le CEMBREU de Briançon.

Enseignement

  • L'enseignement supérieur à Gap est représenté par le Pôle Universitaire de Gap, annexe de l'université de la Méditerranée (Aix-Marseille II). Il comprend notamment un pôle STAPS, un IUT Gestion des Entreprises et des Administrations (GEA), ainsi qu'un IUP "Métiers de la montagne" (master professionnel) unique en France. Plusieurs filières BTS et classes préparatoires existent en lycées, et notamment un BTS Informatique de Gestion et un BTS Négociations et Relation Clients au lycée Dominique Villars.
  • L'enseignement secondaire compte trois collèges et deux lycées publics, un collège et lycée privée ainsi que trois lycées professionnels.

Vie militaire

Unités militaires ayant eu garnison à Gap :

Notes et références

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 23/07/2008.
  2. Atlas géologique des Alpes françaises [1]
  3. Le quaternaire dans le Gapençais. Atlas géologique des Alpes [2]
  4. Carte géologique de la France au 1/80 000. Feuilles de Gap, n° 200, 3e édition. Ministère de l'Industrie.
  5. Site DIREN PACA, bloc erratique de Peyre-Ossel [3]
  6. Site DIREN PACA, bloc erratique de la Justice [4]
  7. Le col Bayard. Atals géologique des Alpes[5]
  8. Claude EYZENQ, Hautes-Alpes, Ubaye, Haut-Drac, Préalpes drômoises
  9. Pierre Chauvet et Paul Pons, Les Hautes-Alpes, hier, aujourd'hui, demain, page 863
  10. Notice explicative de la Carte géologique de la France au 1/80 000. Feuilles de Gap, n° 200, 3e édition. Ministère de l'Industrie., page 7
  11. Pierre Chauvet et Paul Pons, Les Hautes-Alpes, hier, aujourd'hui, demain, page 862
  12. La Luye sur le site du Sandre [6]
  13. Le site de Géoportail [7]
  14. Le canal de Gap (ou du Drac) sur le site de l'office de Tourisme de Gap [8]
  15. a  et b Thèse de Recherche et de Développement de Pierre-André PISSARD, Intégration des données écologiques et paysagères dans l'aménagement des territoires de montagne. Expérimentation sur la commune de Gap.
  16. a , b  et c Bulletin Climatologique des Hautes-Alpes( Bulletin de la commission météorologique) Année 1995, page 10
  17. a  et b Données météo pour la ville d'Embrun située à 20 kilomètre de Gap à vol d'oiseau Site l'Internaute
  18. a , b , c , d  et e Les Hautes-Alpes, hier, aujourd'hui, demain. Tome 1. P. Chauvet; P. Pons; pages 55-99
  19. Le projet de rocade sur le site de la ville de Gap [9]
  20. Les transports urbains Linéa [10]
  21. a  et b Georges de Manteyer, Le nom et les deux premières enceintes de Gap, pages 309, 312 à 314.
  22. A. Farnaud, « Etymologie du nom de Gap », Bulletin de la Société d'Etudes des Hautes-Alpes, année 1905, pages 431 à 434.
  23. Société d'Etudes des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, page 6.
  24. a  et b Société d'Etudes des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, page 4.
  25. Bernard Bligny, Histoire du Dauphiné, page 28.
  26. Colette Jourdain-Annequin, Atlas culturel des Alpes occidentales. De la préhistoire à la fin du Moyen-Âge, page 78.
  27. Joseph Roman, L'Époque préhistorique et gauloise dans le département des Hautes-Alpes, pages 16 à 18.
  28. Société d'études des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, page 5.
  29. a , b  et c Société d'études des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, pages 7 à 9.
  30. Georges de Manteyer, Le nom et les deux premières enceintes de Gap, page 146.
  31. Georges de Manteyer, Le nom et les deux premières enceintes de Gap, schémas et plans en fin d'ouvrage.
  32. Société d'études des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, page 11.
  33. L'histoire de Gap sur le site de l'Office de Tourisme [11]
  34. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, coll. Rivières et vallées de France, Privat, Toulouse, 1991 (ISBN 2-7089-9503-0), p. 73
  35. André Golaz, Odette Golaz, A. Guillaume (préfacier), Notice historique et descriptive sur Mont-Dauphin (Hautes-Alpes), Société d’études des Hautes-Alpes, Gap, 1981 (3e édition, 1re édition 1966) (ISBN 2-85627-001-8), p. 16
  36. Jean-Pierre Bardet et Claude Motte, Paroisses et communes de France; Hautes-Alpes, page 144.
  37. Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1), p. 33
  38. Jean-Pierre Bardet et Claude Motte, Paroisses et communes de France; Hautes-Alpes, page 145.
  39. Jean-Charles d'Amat (Société d'étude des Hautes-Alpes), Armorial des communes des Hautes-Alpes.
  40. site officiel de la candidature aux JO de 2018
  41. Source : Liste des anciens maires de Gap sur le site de la ville.
  42. Ancien 1er adjoint et membre de la majorité de gauche au Conseil général des Hautes-Alpes, Roger Didier est élu maire suite à la démission de Pierre Bernard-Reymond (UMP) qui est devenu sénateur le 26 janvier 2007. En raison de la loi sur le cumul des mandats, il a préféré conserver son mandat de conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
    Source : Le Bulletin des Communes
  43. [12]
  44. Gap sur le site de l'Insee
  45. Composition de la population de la commune de Gap par sexe et par âge sur le site de l'INSEE. [13]
  46. L'âge de la population de la commune de Gap en 5 tranches, en 1999, sur le site de l'INSEE. [14]
  47. L'âge de la population de la France métropolitaine en 5 tranches, en 1999, sur le site de l'INSEE. [15]
  48. Calculé à partir de ces données de l'INSEE
  49. L'âge moyen en France sur le site de l'INSEE. [16]
  50. Données démographiques d'après l'INSEE
  51. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, page 86.
  52. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'Études des Hautes-Alpes, page 200.
  53. Joseph Roman,Tableau historique du département des Hautes-Alpes, page 100 [17]
  54. Félix Allemand, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, page 344.
  55. Jean-Michel Rolland sur le site de l'Assemblée Nationale [18]
  56. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'Études des Hautes-Alpes, pages 392,393.
  57. Félix Allemand, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, pages 278-279.
  58. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, page 235.
  59. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 277,277.
  60. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'Études des Hautes-Alpes, pages 349,350.
  61. Hippolyte Müller sur le site de l'Institut de l’Information Scientifique et Technique [19]
  62. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 320, 321.
  63. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 286, 287.
  64. Valéry d'Amboise, Dictionnaire d'Amboise Dauphiné-Ardèche, pape 44.
  65. Jean Michard-Pellissier sur le site de l'Assemblée nationale [20]
  66. Fiche de Robert Thomas sur The Internet Movie Dataase [21]
  67. Biographie de Jacques Bolognesi [22]
  68. Biographie de Francis Masse [23]
  69. Biographie de Michel Crespin [24]
  70. Voir le site internet de l'artiste > http://blog.bazarmoderne.com
  71. Biographie de Jean-Christophe Lafaille [25]
  72. Christian Pouget sur le site Eurohockey.net [26]
  73. http://www.sebastien-ogier.com/-Pilote-.html

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Théodore Gautier, Précis de l'histoire de la ville de Gap, Afred Allier, Imprimeur-Libraire, 1844
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