- Guillaume Farel
-
Pour les articles homonymes, voir Farel.
Guillaume Farel Huile sur bois, Bibliothèque de Genève.Activités Théologien
Pasteur protestant
Réformateur religieuxNaissance 1489
Gap, DauphinéDécès 13 septembre 1565
NeuchâtelLangue d'écriture Français Mouvement Réforme protestante Genres Exégèse
SermonsŒuvres principales - Le Glaive de l’esprit.
- La Sainte Cène du Seigneur.
Guillaume Farel, né à Gap en 1489 et mort à Neuchâtel le 13 septembre 1565, est un réformateur qui a joué un rôle important dans l’expansion de la réforme protestante en Suisse romande.
Sommaire
Biographie
Issu d’une famille de notables, Farel part étudier à Paris à l’âge de 20 ans, fréquente Lefèvre d’Étaples au collège du Cardinal-Lemoine, et fait partie du cénacle de Meaux, réuni par l’évêque Guillaume Briçonnet qui lance une expérience évangélique dans les années 1519-1525.
Après la condamnation par la Sorbonne, il prêche avec ferveur dans le Dauphiné et en Suisse. Il se rend notamment à Zurich, chez Ulrich Zwingli, et Strasbourg, chez Martin Bucer. Il prêche la foi protestante à Neuchâtel en 1530, puis dans le pays de Montbéliard.
En 1530, également il prêche à Orbe où il rencontre un jeune homme, Pierre Viret, il repère sa foi dans les nouvelles doctrines et prendra soin de lui. Pierre Viret, à son exemple, deviendra un des grands réformateurs de cette époque. Pierre Viret, Guillaume Farel, Théodore de Bèze et Jean Calvin sont les principaux acteurs de la réforme, tant en Suisse qu’en France. Pierre Viret est le seul réformateur d’origine romande.
Il s’établit à Genève en 1532, y devient ministre du culte, et y attire Jean Calvin, avec lequel il installe la réforme protestante dans cette ville : mais il ne tarde pas à se brouiller avec Calvin, à l’occasion de disputes sur la cène. Il est banni de Genève en 1538 pour son rigorisme excessif et se retire à Neuchâtel, où il meurt.
Farel à Montbéliard
À l’invitation du comte de Montbéliard, Georges Ier de Wurtemberg, Farel prêcha la réforme à la population montbéliardaise, qui était réformée, dans l’année 1524-1525. Son empreinte est encore assez visible dans le pays de Montbéliard. Selon la légende, il aurait prêché sur une étale appelée pierre à poissons, situé sur la place Denfert, et qui est aujourd’hui le plus ancien monument de cette ville.
Quelques œuvres théologiques rédigées en français
- Le Glaive de l’esprit.
- La Sainte Cène du Seigneur.
Bibliographie
- Guillaume Farel, 1489-1565. Biographie nouvelle, Paris et Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1930.
- E. Dönges, Vie de Guillaume Farel, Vevey, Bibles et littérature chrétiennes, 2002.
- Wyrill Hubert, Réforme et Contre-Réforme en Savoie 1536-1679. De Guillaume Farel à François de Sales, Lyon, Réveil publications, 2001.
- P.-O. Léchot, « L’impact de la prédication évangélique à Neuchâtel (1529-1530) », dans : Annoncer l’Évangile. Permanences et mutations de la prédication (XV-XVIIe siècle), éd. par M. Arnold, Paris, Editions du Cerf, 2006, p. 329-350.
- Georges de Manteyer, Les Farel, les Aloat et les Riquet. Milieu social où naquit la Réforme dans les Alpes, Gap, Louis Jean & Peyrot Imprimeurs-Éditeurs, 1912.
Sources
- Frances A. Bevan, Vie de Guillaume Farel, Lausanne, H. Mignot, 1885, 398 p. [lire en ligne (page consultée le 22 décembre 2010)].
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Naissance à Gap
- Personnalité de la Renaissance
- Personnalité suisse du XVIe siècle
- Théologien protestant suisse
- Histoire de la Réforme
- Personnalité de l'histoire suisse
- Religieux genevois
- Noble français
- Montbéliard
- Naissance en 1489
- Décès en 1565
Wikimedia Foundation. 2010.