- Neuilly-sur-Seine
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Neuilly-sur-Seine
Hôtel de ville
Détail
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Hauts-de-Seine Arrondissement Nanterre Canton Deux cantons : Neuilly-Nord, Neuilly-Sud Code commune 92051 Code postal 92200 Maire
Mandat en coursJean-Christophe Fromantin (DVD)
2008-2014Site web www.ville-neuillysurseine.fr Démographie Population 60 341 hab. (2008) Densité 16 177 hab./km² Gentilé Neuilléens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 27 m — maxi. 39 m Superficie 3,73 km2 Neuilly-sur-Seine est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine et la région Île-de-France. Elle est limitrophe de la ville de Paris au nord-ouest, sur la rive droite de la Seine.
Neuilly-sur-Seine est l'une des communes françaises où la richesse moyenne par habitant est la plus élevée : en 2008, l'Insee classait Neuilly-sur-Seine au 5e rang pour le revenu fiscal médian par ménage : 43 849 €.
Sommaire
Géographie
Localisation
La commune est délimitée à l'est et au sud par Paris (de l'est au sud : Porte de Villiers, Porte des Ternes, Porte Maillot, bois de Boulogne), à l'ouest par la Seine (quartier de La Défense, sur les communes de Courbevoie et Puteaux) et au nord par la commune de Levallois-Perret.
Elle englobe une île, l'île de la Jatte (à l'exception de sa pointe nord rattachée à Levallois-Perret), et l'extrémité nord-est de l'île de Puteaux, dont la partie neuilléenne est aussi connue sous le nom de l'île du Pont.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Climat
Transports et Voies de communication
Voies routières
La commune est traversée par la route nationale 13 et par deux routes départementales, la D 908 et la D 1.
La nationale 13 prend à Neuilly le nom d'avenue Charles-de-Gaulle, anciennement avenue de Neuilly. Elle constitue un prolongement, vers la Défense et l'ouest de l'agglomération parisienne, de l'avenue des Champs-Élysées et de l'avenue de la Grande-Armée à Paris ; elle connaît un trafic de près de 160 000 véhicules par jour[1]. Elle a été partiellement enterrée en 1992 à l'occasion du prolongement de la ligne no 1 du métro pour faciliter la circulation automobile. Un projet d'enfouissement total existe.
La D 908 (boulevard Bineau), également très fréquentée, joint la Porte de Champerret à l'île de la Jatte, Courbevoie (avenue de Verdun) et La Garenne-Colombes (rond-point de l'Europe).
La D 1 correspond au quai de Seine, rive droite, entre le bois de Boulogne et Levallois-Perret.
Pistes cyclables
Malgré l'absence de pistes cyclables, la circulation en vélo est en constant développement, grâce, notamment, à l'arrivée du système Vélib' à Neuilly-sur-Seine en 2009.
En 2010 construction d'une première partie de piste cyclable (entre trottoir et stationnement), sur l'avenue du Roule, entre la rue Parmentier et la rue Madeleine Michelis.
Transports en commun
- Porte Maillot, Les Sablons et Pont de Neuilly
- Neuilly - Porte Maillot
- RATP 43 73 82 93 157 158 163 164 174 176 (existence d'une station terminus de lignes de banlieue au Pont de Neuilly)
- Navettes de bus locales La Navette (circuit Nord et circuit Sud)
- N11 N24
Urbanisme
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en 4 « grands quartiers » soit Saint-James – Madrid, Charles Laffitte, Plaine des Sablons, Parc de Neuilly, eux-mêmes découpés en 26 îlots regroupés pour l'information statistique[2].
Compte tenu de l'histoire de la commune, il n'y a pas de véritable centre-ville à Neuilly, mais des quartiers différenciés. On peut distinguer par exemple le quartier de la place du marché-Sablonville, le quartier de Bagatelle-Saint-James, le quartier du pont, les alentours de la rue Louis-Philippe, les alentours de la rue des Huissiers et le quartier de l'île de la Jatte.
Le secteur le plus prisé est le pourtour du Bois de Boulogne, et dans une mesure moindre ceux de Saint-James et du Parc. Le secteur le plus recherché par ses facilités (commerces, écoles) reste le voisinage de l'avenue du Roule. L'île de la Jatte, secteur anciennement industriel, a pris ces dernières années de la valeur malgré son enclavement et la faiblesse de ses commerces.
Aucune zone piétonne n'a encore[Quand ?] été réalisée sur la commune mais de nombreuses avenues bordées de larges trottoirs souvent plantés d'arbres permettent une circulation aisée aux piétons.
Trois voies ont été aménagées en voie à 30 km/h : la rue des Huissiers, une section de la rue Madeleine-Michelis et une section de la rue de Longchamp. Un début de récupération des trottoirs livrés au stationnement automobile dans les années 1960-70 a été mis en œuvre sur l'avenue du Roule[Quand ?].
Logement
Projets d'aménagements
Toponymie
Histoire
Le quartier du pont
Le nom de Portum Lulliaco apparaît pour la première fois sur une charte de l'abbaye de Saint-Denis.
En 1140, les moines établissent un bac qui permettait le passage de la Seine, probablement un peu au nord de l'avenue Charles De Gaulle actuelle. Un village se forme autour de leur ancienne ferme appelée Nully en 1316.
Nully devient un lieu de passage entre Paris et la Normandie. Un pont en bois sera construit suite à la chute du bac du carrosse d'Henri IV et de Marie de Médicis en juin 1606.
En 1772, sous Louis XV, un pont en pierre de 219 mètres de long est construit par Jean-Rodolphe Perronet[3] (une statue de ce dernier se dresse au pied du pont sur la pointe orientale de l'île de Puteaux).
En 1942, un pont métallique réalisé par L. A. Lévy le remplacera.
En 1992, les trottoirs du pont seront rétrécis pour permettre le passage aérien du prolongement de la ligne 1 du métro jusqu'à La Défense.
Le quartier de Bagatelle-St James-Madrid
François Ier, à son retour d'Espagne, en 1529, y fit construire le château de Boulogne, en bordure de la forêt de Rouvray (dont le bois de Boulogne est la partie qui subsiste aujourd'hui) qui, sous Louis XII, prit le nom de château de Madrid.
Il fut démoli en 1793, pendant la Révolution. Il était situé approximativement autour du 31 boulevard du Commandant Charcot. Aucun vestige n'en demeure. Seules quelques voies de circulation en gardent le souvenir, comme l'allée, la villa ou l'avenue de Madrid.
En 1777, Claude Baudard de Vaudésir de Saint Gemmes (il anglicisera son nom de Saint Gemmes (propriété lui appartenant près d'Angers) en Saint-James), trésorier général de la marine de Louis XV, qui sera révoqué pour détournement de fonds, fait construire et aménager un domaine planté d'arbres et d'arborescences recherchées ou « folie » (du latin Folia). Ce parc donnera la possibilité d'y réaliser le lycée de la Folie Saint-James dans les années 1950, modernisé en 2007.
En 1815, il y eut à Neuilly plusieurs engagements entre les Anglais et les Français, les premiers réunis aux Prussiens, attaquèrent le pont, mais, défendu par les Français, il fut conservé intact, et ce ne fut qu'en vertu de l'article VIII de la convention du 3 juillet, que le pont et le village passèrent au pouvoir des ennemis[4].
Le 6 juillet, Wellington vint à Neuilly et en partit le 8, pour venir à Paris. Les troupes anglaises restées à Neuilly, pillèrent et ravagèrent le pays.
Il y a eu une pompe à feu, fournissant par jour 5 000 mètres cubes d’eau à Paris.
La plaine des Sablons
C'est en 1785 à Neuilly, sous Louis XVI, que l'apothicaire Antoine Parmentier tentera les premières cultures de la pomme de terre dans la plaine des Sablons.
À la Révolution, « port Neuilly » devient une commune ; le 7 février 1790, c'est l'élection de la première municipalité avec Nicolas Jean Delaizement comme maire. La municipalité tient sa première réunion dans l'église Saint-Jean-Baptiste (reconstruite de 1827 à 1831). En 1809, la mairie est transférée rue de Madrid (actuellement rue du Château) puis en 1836[5] dans le quartier de Sablonville, place Parmentier, dans un bâtiment qui deviendra, tour à tour, justice de paix, bibliothèque municipale et aujourd'hui centre culturel Louis de Broglie.
Le 1er juin 1794, la Convention crée, par décret, l'École de Mars, qui a pour but de dispenser une éducation révolutionnaire et de former les futurs soldats de la République. Elle est située dans la plaine des Sablons à Neuilly, où plus de 3 000 élèves, âgés de 16 à 17 ans, s'y retrouvent en juillet 1794, pour recevoir une éducation militaire assez rude.
Après la chute de Robespierre, l'École de Mars est dissoute dès le 23 octobre 1794. Une rue en rappelle le souvenir depuis 1908[6].
Le 30 mai 1814, une partie des armées confédérées y fut passée en revue par les empereurs de Russie, d'Autriche et le roi de Prusse.
Une chapelle de style byzantin[7]est élevée à l'endroit où le duc d'Orléans mourut d'une chute de voiture, le 13 juillet 1842.
Le quartier du Parc
Le château de Neuilly construit à partir de 1751 et modifié par la suite par Joachim Murat qui l'acheta en 1802, sera la résidence favorite du roi Louis-Philippe et de sa famille de 1830 à 1848.
En 1842, c'est en se rendant à Neuilly que le prince héritier Ferdinand-Philippe d'Orléans fut victime d'un accident mortel. La chapelle commémorative, près de la porte des Ternes, a été déplacée de son emplacement originel lors du percement du boulevard périphérique. Neuilly a récupéré, après l'indépendance de l'Algérie, la statue équestre du Prince qui se trouvait à Alger. Elle a été remontée au milieu du carrefour Inkermann-Victor Hugo. Le château fut incendié lors de la Révolution de 1848. Ne subsiste qu'une des ailes occupée aujourd’hui par la Congrégation des Sœurs Saint-Thomas de Villeneuve (52, boulevard d'Argenson). De nombreuses rues de Neuilly (rue Louis-Philippe, rue d'Orléans, rue de Chartres, rue de l'Amiral-de-Joinville...) rappellent l'attachement de la municipalité avec la famille d'Orléans. Le parc du château fut loti au Second Empire.
Le Second Empire
En 1859, le quartier des Ternes est détaché de la commune pour être absorbé dans le nouveau Paris d'Haussmann. Avant cette date, Neuilly, avec son hameau des Ternes (Thernes), s'étendait jusqu'à la place de l'Étoile, délimité à l'Est par les avenues Kléber et Wagram actuelles. En 1866, les environs de la porte de Champerret seront détachés pour constituer une partie de la nouvelle commune de Levallois-Perret.
Les funérailles de Victor Noir, en 1870, attirent à Neuilly cent mille personnes. Cette manifestation est un prélude à la chute du Second Empire.
Depuis 1870
Les combats de la Commune sont violents à Neuilly et les bombardements principalement des Versaillais détruiront une grande partie des habitations (cinq cents maisons) où les fédérés s'étaient retranchés.
Les années 1870 à 1890 voient la construction de nombreux bâtiments de Neuilly : en 1876 est construite, boulevard Bineau, une église anglicane, reprise depuis 1949 par les adventistes[8] ; la synagogue de la rue Jacques-Dulud (l'agrandissement sur la rue Ancelle sera réalisé en 1937), œuvre d'Émile Ulmann, est inaugurée en 1878 ; la mairie actuelle, œuvre de Victor Dutocq et Charles Simonet à partir des plans de Gaspard André)[9] est inaugurée en 1886. La construction de l'église Saint-Pierre, œuvre d'Henri Alfred Dauvergne, débute en 1887.
Le lycée Pasteur, boulevard d'Inkermann, œuvre de style Louis XIII de Gustave Umbdenstock, est achevé en 1914, mais n'ouvre ses portes aux élèves et aux professeurs qu'en 1923. Le bâtiment sert d'hôpital à l'Ambulance américaine pendant la Première Guerre mondiale.
Prolongement du traité de Versailles, le traité de Neuilly entre les Alliés et la Bulgarie est signé, le 27 novembre 1919, dans la salle des fêtes de la mairie.
Comme partout en France de nombreux Neuilléens sont victimes des deux guerres mondiales. Citons Édouard Nortier, maire et député, tombé au champ d'honneur en novembre 1914, le rabbin de Neuilly Robert Meyers et son épouse Suzanne Bauer déportés en 1943 et Madeleine Michelis, jeune professeur de lettres et résistante. 67 rue Édouard-Nortier, une plaque rappelle les noms des 17 enfants juifs âgés de 2 à 11 ans, abrités dans une ancienne clinique tenue par des Sœurs, raflés le 25 juillet 1944, déportés et assassinés par les Nazis[10]. La 2e division blindée du général Leclerc perd trois hommes à Neuilly[11] lors des combats pour la libération de Paris.
Bien que les Allemands aient réquisitionné de nombreux bâtiments à Neuilly et tenté de faire partir les édiles, Edmond Bloud les en dissuade dans leur propre langue et empêche ainsi la réquisition de la mairie et de l'hôpital de Neuilly, qu'il avait fait construire en 1935. En raison de ces actes de résistance, il est révoqué en 1942 par le gouvernement de Vichy (qui nomme Max Roger) mais est réhabilité en 1945 jusqu'à l'élection d'Achille Peretti en 1947. Edmond Bloud meurt le 16 mai 1948, matin de la Pentecôte, dans sa maison du passage Saint-Ferdinand. En 1949, son petit-fils Denis Bloud (8 ans) coupe le ruban tricolore inaugurant la rue Edmond-Bloud, qui longe l’hôtel de ville de Neuilly.
Le 18 juillet 1980, Shapour Bakhtiar, dernier Premier ministre du shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi est la cible d'une tentative d'assassinat dans son domicile du boulevard Bineau. Il y échappe mais deux personnes sont tuées[12].
Le 13 mai 1993, la prise en otage d'une classe d'enfants à l'école de rue de la Ferme par un déséquilibré fait la une des média (l'affaire de la maternelle de Neuilly).
La campagne pour les élections présidentielles de 2007 attire l'attention à plus d'un titre sur Neuilly-sur-Seine. Le candidat UMP qui sera finalement élu, Nicolas Sarkozy, a été maire, député et conseiller général de Neuilly et y est électeur. Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot y est employé de la Poste. Enfin et surtout, l'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) y a fait polémique (voir paragraphe Budget et fiscalité).
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
La sixième circonscription des Hauts-de-Seine couvre Neuilly-sur-Seine et Puteaux ; elle est détenue par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux et ancienne suppléante de Nicolas Sarkozy.
Neuilly-sur-Seine est divisée en deux cantons :
- Le canton de Neuilly-sur-Seine-Nord compte 33 014 habitants ;
- Le canton de Neuilly-sur-Seine-Sud compte 28 457 habitants.
Élections municipales de 2008
Louis-Charles Bary (UMP), qui a succédé à Nicolas Sarkozy dont il avait été l'adjoint pendant de longues années ne brigue pas un nouveau mandat en tant que maire de Neuilly.
Le candidat choisi par l'UMP à la mairie de Neuilly-sur-Seine, est David Martinon, diplomate, porte-parole de Nicolas Sarkozy à l'Élysée[13]. Cette nomination d'une personnalité réputée peu intéressée par la commune est qualifiée de parachutage par une partie conséquente des militants UMP locaux qui lui préfèrent Arnaud Teullé, secrétaire de la section UMP, député suppléant et adjoint au maire chargé des affaires scolaires et de la jeunesse[14].
Son principal adversaire pour cette élection est le candidat divers droite Jean-Christophe Fromantin, président et co-fondateur de la société Export Entreprises, père de 4 enfants. Il a su profiter de cette contestation puisque la moitié de son équipe est composée de membres de l'UMP.
Le 30 septembre 2007, lors de sa nomination officielle, David Martinon reçoit le soutien du président de la République. Cette soirée soulève la polémique lorsque les militants UMP de la ville commencent à scander « Martinon, non, non », obligeant ce dernier à abréger sa visite[15]. Le dimanche 10 février 2008, Jean Sarkozy, fils du président de la République, Arnaud Teullé et Marie-Cécile Ménard se désolidarisent de David Martinon. Le lundi 11, ce dernier annonce qu'il retire sa candidature. Le mardi 12, l'UMP fait savoir qu'elle accorde son investiture à Jean-Christophe Fromantin, mais Arnaud Teullé annonce à son tour qu'il conduira une liste dissidente. Quant à Jean Sarkozy, il se présente à l'élection cantonale de Neuilly-sud qui se tient le même jour, qu'il emporte dès le premier tour, avec 51,9 % des suffrages, devenant le benjamin du conseil général des Hauts-de-Seine. Le premier tour des municipales est agité[16] : pour la première fois depuis la première élection d'Achille Peretti, en 1947, un second tour a lieu, qui oppose la liste de Jean-Christophe Fromantin (61,67 % des voix) et celle d'Arnaud Teullé (38,33 %), les autres listes étant éliminées, notamment celle menée par le parti socialiste qui constituait depuis des décennies le groupe d'opposition municipale.
Administration municipale
Liste des maires
Quatre maires ont été élus à Neuilly depuis 1947 :
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1947 1983 Achille Peretti RPF, URAS, CNRS, UNR, UNR - UDT, UD-Ve, UDR, RPR Compagnon de la Libération, président de l'Assemblée nationale de 1969 à 1973 et membre du Conseil constitutionnel de 1977 à 1983 1983 2002 Nicolas Sarkozy RPR Avocat, conseiller général (canton Nord) de 1985 à 1988 puis de 2004 à 2007, président du Conseil général des Hauts-de-Seine de 2004 à 2007
ultérieurement président de la République à compter du 16 mai 20072002 2008 Louis-Charles Bary UMP Adjoint aux maires de Neuilly depuis 1969, conseiller général (canton Sud) de 1976 à 2008, vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine de 1982 à 2008. 2008 actuel Jean-Christophe Fromantin DVD Chef d'entreprise, conseiller général (canton Nord) depuis 2011 Budget et fiscalité
La fiscalité directe locale est située sous la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. La taxe d’habitation en 2006 s’élevait à un taux de 4,81 % pour la part communale et 5,80 % pour la part départementale. Les taux communaux étaient de 2,34 % pour le foncier bâti, et de 3,17 % pour le foncier non bâti[17].
La ville est la 1re de France de plus de 20 000 habitants pour la proportion d'assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), soit 116,6 redevables pour mille habitants en 2006[18],[19]. En 1987, le patrimoine moyen d'un foyer neuilléen redevable à l'ISF était de 3 318 864 €[20].
L'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU) y fait régulièrement polémique. Le journal Neuilly indépendant a publié en mai 2007 les informations suivantes : « La ville de Neuilly s'est acquittée de ses engagements en matière de logements sociaux. Les réalisations et les projets en cours lui permettent de ne pas payer la pénalité au titre de la loi SRU. Le nombre de logements sociaux sur la ville va passer de 391 en 2001, à 1 165 en 2007 puis 1344 en 2008 ». Neuilly-sur-Seine compte actuellement 800 habitations HLM, soit à peine 2,5 % de son parc immobilier alors que la loi SRU fixe l'objectif à 20 %.
Le 11 septembre 2008, le maire est auditionné par la commission départementale suite au constat de carence dont la ville est l'objet en matière de logements sociaux. L'objectif triennal (2004-2007) n'ayant été réalisé qu'à hauteur de 47 %, le maire doit s'expliquer et présenter son plan 2008-2011[21]. L'amende à laquelle est astreinte la ville de Neuilly se monte à 123 000 euros[22], car l'article 55 de la loi SRU (rénovation urbaine) impose aux communes de plus de 3 500 habitants de disposer de 20% logements sociaux dans leur parc locatif alors que Neuilly n'a pas dépassé le cap des 5 %.
La polémique continue le 26 octobre 2008 quand la « caravane des mal-logés, des sans-logis et des locataires » est reçue par le maire, Jean-Christophe Fromantin. « Neuilly ne compte que 3,2 % de logements sociaux. Il en manque donc 5 134 pour respecter la loi SRU qui en impose 20 %. Nous lui avons demandé comment il compte respecter cette loi, » explique le porte-parole du DAL (Droit au Logement), une des associations à l'origine de cette caravane qui a parcouru l'Ouest de la France depuis le 14 octobre pour dénoncer la situation du logement.
« M. Fromantin nous a répondu qu'il va saisir toutes les opportunités. Cette question l'embarrasse, mais l'embarrasse-t-elle suffisamment pour atteindre les 20 % ? Mais nous le croyons, comme nous avions cru les deux maires précédents, qui n'avaient pas tenu leurs engagements. Nous lui avons suggéré d'augmenter les impôts, mais il n'a pas répondu », ajoute-t-il.
De son côté, M. Fromantin assure que « l'objectif était de leur montrer que je ne considère pas ce sujet comme tabou, et de leur montrer les mesures que nous avons prises depuis mon élection », en mars. Selon lui, 150 logements sociaux ont été créés à Neuilly depuis son élection. M. Fromantin estime à un millier le nombre de dossiers de personnes en situation difficile à Neuilly[23].
Instances judiciaires et administratives
Dans le cadre de la réforme judiciaire, le tribunal d'instance de Neuilly-sur-Seine est transféré à Courbevoie, à compter du 1er janvier 2010[24].
Politique environnementale
Jumelages
Au 1er janvier 2010, Neuilly-sur-Seine est jumelée avec :
- Windsor (Angleterre) depuis 1955[25]
- Hanau (Allemagne) depuis 1964[25]
- Uccle (Belgique) depuis 1981[25]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Neuilly-sur-Seine comptait 60 341[26] habitants (soit une quasi-stagnation par rapport à 1999). La commune occupait le 82e rang au niveau national, alors qu'elle était au 79e en 1999, et le 10e au niveau départemental sur 36 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Neuilly-sur-Seine depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1962 avec 72 773 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,9 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 45,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 17 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 23,8 %) ;
- 54,9 % de femmes (0 à 14 ans = 15,2 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 29,3 %).
Enseignement
Neuilly-sur-Seine est située depuis la création de celle-ci dans l'académie de Versailles (auparavant dans l'Académie de Paris).
Établissements scolaires
Enseignement public
La ville administre 6 écoles maternelles et 6 écoles élémentaires communales.
Le département gère 3 collèges et la région Île-de-France 3 lycées :
- le collège André Maurois[32]
- le lycée Pasteur et le collège Pasteur[33]
- le lycée La Folie Saint-James [34] et le collège Théophile Gauthier[35]
- le lycée professionnel Vassily Kandinsky (petite structure : 236 élèves - 26 professeurs : esthétique-cosmétique-parfumerie, BEP carrières sanitaires et sociales, diplôme professionnel d'aide-soignant, diplôme professionnel d'auxiliaire de puériculture) [36]
Il existe un établissement étranger, qui dépend du ministère espagnol de l'Éducation :
- le lycée espagnol Luis-Buñuel, inauguré en 2006[37]
Enseignement catholique
Neuilly compte 6 établissements privés confessionnels catholiques :
- le groupe scolaire interparoissial Saint-Pierre Saint-Jean (enseignement catholique primaire et secondaire sous contrat d'association) qui regroupe les anciennes écoles Saint-Joseph et Sainte-Marie.
- le lycée professionnel et UFA Georges Guérin (enseignement catholique professionnel sous contrat d'association)[38]
- le collège Sainte-Marie[39]
- l'Institution Sainte-Croix[40]
- l'Institution Saint-Dominique[41]
- l'école catholique américaine Marymount International School of Paris[42]
Vie universitaire
Le CELSA (grande école en sciences de l'information et de la communication, rattachée à Paris IV-Sorbonne) est situé à Neuilly-sur-Seine.
Des classes préparatoires aux grandes écoles existent dans trois lycées : lycée Pasteur, Sainte-Croix, Sainte-Marie.Manifestations culturelles et festivités
Durant 120 ans de 1815 à 1935 à Neuilly-sur-Seine est organisée une célèbre fête foraine : la fête à Neu-Neu.
Elle est supprimée en 1936.
En 2008 la Foire d'automne, une grande fête foraine qui était installée sur la pelouse de Mortemart derrière l'hippodrome d'Auteuil, est déplacée porte de la Muette et baptisée Fête au Bois puisqu'installée au bois de Boulogne[43]. En 2010 elle reprend le nom ancien de Fête à Neu-Neu[44].
Santé
- Centre hospitalier de Courbevoie-Neuilly [1]
- Hôpital américain de Paris
- Clinique Ambroise Paré
- Clinique Pierre Cherest
- Clinique Hartmann
- Clinique Sainte Isabelle
- Clinique Saint-Pierre (fermée en 1996)
Sports
Médias
Trois publications locales, diffusées à la fois en version papier et électronique, existent :
- Neuilly Journal indépendant, mensuel d'information sur la vie citoyenne et culturelle de Neuilly[45], dans la continuité de Neuilly Journal, créé en 1888[46]
- Vivre à Neuilly[47] est le bulletin municipal publié depuis l'élection de Jean-Christophe Fromantin
- Neuilly92[48], journal créé en septembre 2008 par Jean Sarkozy et Marie-Cécile Ménard en régie publicitaire chez Conseil Marketing Publicité (CMP)[49], dont la parution semble suspendue depuis décembre 2010[48].
Il faut ajouter de janvier à mars 2011 un média exclusivement électronique :
- MCM News, lettre d'information électronique publiée par Marie-Cécile Ménard, alors conseillère générale[50]
Cultes
Les Neuilléens disposent de lieux de culte catholique, israélite et protestant.
Culte catholique
Depuis janvier 2010, la commune de Neuilly-sur-Seine fait partie du doyenné des Deux-Rives, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[51].
Au sein de ce doyenné, les lieux de culte relèvent de quatre paroisses[52]. Les lieux de culte correspondant sont pour la paroisse Sainte-Isabelle[53] : l'Église Bienheureuse Isabelle de France[54] ; pour la paroisse Saint-Jacques[55] : l'église Saint-Jacques[54] ; pour la paroisse Saint-Jean-Baptiste[56] : l'église Saint-Jean-Baptiste ; pour la paroisse Saint-Pierre[57] : l'église Saint-Pierre. Par ailleurs des lieux de culte existent également au sein des communautés religieuses installées à Neuilly[58] : la chapelle Notre-Dame-de-la-Bonne-Délivrance au sein de la congrégation des sœurs de saint Thomas de Villeneuve, la chapelle de l'institution Sainte-Marie de Neuilly au sein de la Communauté apostolique Saint-François-Xavier, la chapelle de la congrégation romaine de saint Dominique, la chapelle des filles de la charité de saint Vincent-de-Paul.
Culte israélite
Des offices juifs sont célébrés depuis 1869 à Neuilly et la synagogue y existe depuis 1878[59].
Culte protestant
Un lieu de culte[60] regroupant la communauté liée à l'Église réformée de France ainsi qu'un lieu de culte pour l'Église adventiste[8] existent à Neuilly.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2003, on comptait 450 RMIstes, mais 5 800 redevables de l'Impôt de solidarité sur la fortune.[réf. nécessaire]
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 43 849 €, ce qui plaçait Neuilly-sur-Seine au 5e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[61].
Emploi
Entreprises et commerces
La ville compte plusieurs sièges sociaux et grands immeubles de bureaux (M6, Havas, Deloitte, FIDAL, PricewaterhouseCoopers, UGC, JCDecaux, Cartoon Network, Boomerang…).
Neuilly ville quartier d'affaires comptait[Quand ?] 6 480 commerces et 2 400 entreprises, soit 550 000 m2 de bureaux pour 49 000 emplois.[réf. nécessaire]
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- La folie Saint-James
- Cette propriété, située 34 avenue de Madrid, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 février 1922[62].
- L'ancien hôtel Lambiotte
- Situé 6-8 boulevard du Château et 4 rue Sylvie. Les façades et la toiture ont été inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel, le 11 juillet 1984[63].
- L'église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur
- Située 167 boulevard Bineau, elle a été construite en 1936. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[64]. Elle comporte un grand-orgue Bernard Aubertin de 2006, l'organiste titulaire est Boris Lefeivre
- L'église Saint-Jean-Baptiste
- Située 158 avenue Charles-de-Gaulle, elle a été reconstruite entre 1831 et 1870. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[65].
- L'église paroissiale Saint-Pierre
- Située 90 avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), elle a été construite entre 1883 et 1914. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[66]. Elle comporte un grand-orgue Mutin-Cavaillé-Coll de 1898, l'organiste titulaire est Philippe Sauvage
- L'ancienne église anglicane, actuellement église adventiste du septième jour
- Située 33 boulevard Victor-Hugo, elle a été construite en 1876. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[67].
- La synagogue
- Située 12 rue Ancelle, elle a été construite en 1878. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[68].
- Fabrique de Jardin (Temple de Jardin) dit Temple de l'Amour
- Situé à la pointe amont de l'île de la Jatte, construit en 1773, il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 13 juin 1913[69].
- L'ancien Hôtel Thouret
- Situé 68 boulevard Bourdon, ce bâtiment (pour sa façade et sa toiture) fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 25 mai 1976[70].
- L'hôtel-de-ville
- Située 96 avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), il a été construit entre 1882 et 1886. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[71].
- Le Château de Neuilly, actuellement Couvent des Sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve
- Il est situé 52 boulevard d'Argenson. Du château détruit en 1848, ne subsiste aujourd'hui que l'aile nord, dite pavillon de madame Adélaïde. Cette aile est acquise en 1907 par les sœurs de saint Thomas de Villeneuve. Ces dernières font appel à l'architecte Maurice Humbert qui surélève l'aile et construit une chapelle ainsi qu'un bâtiment rattaché à l'hôpital municipal en s'appuyant sur les ruines du château. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[72].
Parcs et squares
- Parc de la Folie Saint-James
- Ce parc, situé 34 avenue de Madrid, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 février 1922[62].
- Parc du couvent Saint-Thomas de Villeneuve, (couvent construit par Maurice Humbert sur les ruines du château de Neuilly)
- Ce parc, situé 52 boulevard d'Argenson, est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[73].
Patrimoine culturel
Personnalités liées à la commune
Il faut rappeler que plusieurs cliniques ou maternités étaient établies à Neuilly aux XIXe et XXe siècles, et que nombreuses sont les personnes nées à Neuilly, qui n'y ont jamais séjourné.
Parmi les personnalités décédées à Neuilly, nombreuses sont celles qui sont décédées à l'Hôpital américain, mais qui n'ont pas de lien particulier avec la commune.
Personnalités décédées, ayant habité à Neuilly- Prince Ali Khan et Rita Hayworth
- Louis Aragon, poète, romancier
- Shapour Bakhtiar, homme politique iranien, victime d'une tentative d'assassinat à Neuilly, dans son appartement en 1982
- Barbara, chanteuse
- Maurice Barrès, écrivain
- Claude Baudard de Vaudésir de Saint-James, à qui l'on doit le parc de la Folie Saint James,
- Charles Baudelaire, poète, au 4 rue Louis-Philippe en 1860
- Georges Bernanos, écrivain
- Jean Bertin, ingénieur, inventeur de l'aérotrain, mort à Neuilly, habitait 1 rue Deleau.
- Renée Bloch, bibliste
- Pauline Borghèse, sœur de Napoléon Ier, au château de Neuilly
- Fernand Braudel, professeur d'histoire au Lycée Pasteur en 1932
- Louis de Broglie, prix Nobel de physique
- Michel Carage, compagnon de la Libération, entrepreneur, y est décédé le 28 janvier 2008
- Claude Chabrol, cinéaste (a habité au 11, rue des Dames Augustines)
- Albert Cohen, écrivain, 9 rue Casimir-Pinel
- Gustave Courbet, artiste peintre, emprisonné en 1872 sur parole dans la clinique du Docteur Duval au 34 de l'avenue du Roule[74]
- Darry Cowl, musicien et comédien
- Daniel-Rops, écrivain, professeur d'histoire au Lycée Pasteur
- Madeleine Daniélou, agrégée ès lettres, mère de 6 enfants dont Jean Daniélou et Alain Daniélou
- Jean-François Deniau, homme politique et écrivain
- José Maria Eça de Queiros, écrivain portugais, y est décédé en 1900. Son buste est installé avenue Charles-de-Gaulle, sur le parvis près de l'avenue de Madrid.
- Giani Esposito, acteur, chanteur et poète franco-belge, mort à Neuilly
- Antoinette Feuerwerker, juriste, résistante
- David Feuerwerker, rabbin de Neuilly-sur-Seine
- Pierre Fresnay et Yvonne Printemps, enterrés au cimetière ancien
- Théophile Gautier, peintre, écrivain, critique d'art et poète, vit au 32 rue de Longchamp de 1857 à sa mort
- Général Henrion-Bertier, maire de la ville de 1887 à 1901
- Léo Joannon, cinéaste, y est décédé le 28 mars 1969.
- Louis-Antoine Jullien (1812-1860), compositeur et chef d'orchestre médiatique du XIXe siècle, fut interné dans un asile au 6 rue Saint-James où il mourut. Il fut enterré au cimetière de Neuilly (voir dans la Wikipedia en anglais Louis Antoine Jullien)
- Serge de Lenz, escroc et criminel, surnommé le « Gentleman cambrioleur »
- Louis-Philippe, et sa famille, duc d'Orléans puis roi des Français, au château de Neuilly
- Atara Marmor, historienne et artiste
- Jacques Martin, présentateur télé
- André Maurois, écrivain, membre de l'Académie française, boulevard Maurice-Barrès (son nom a été donné à une partie cette voie)
- Marthe Mercadier, actrice de théâtre
- Hippolyte Moreau est un sculpteur français, décédé à Neuilly-sur-Seine en 1927
- Anaïs Nin, née à Neuilly-sur-Seine, écrivain
- Alexandre Nozal, né à Neuilly-sur-Seine, peintre
- Antoine Parmentier, promoteur de la pomme de terre
- Jacques Prévert, poète, scénariste et dialoguiste (né le 4 février 1900) Rue de Chartres (plaque commémorative sur l'immeuble)
- Pierre Prévert, frère du précédent,
- Marcelle Romée (Marcelle Arbant), actrice française née à Neuilly-sur-Seine le 7 février 1903, décédée à Chatou (Yvelines) le 3 décembre 1932
- Raymond Queneau, écrivain et poète (il a de plus situé l'action de deux de ses romans, Pierrot mon ami (1942) et Les Fleurs bleues (1965), partiellement à Neuilly)
- Henri-Paul Royer, mort à Neuilly-sur-Seine, peintre
- Freidoune Sahebjam, mort à Neuilly-sur-Seine, journaliste franco-iranien (1933-2008)
- Alexander Salkind, mort à Neuilly-sur-Seine, producteur de cinéma
- Jean-Paul Sartre, professeur de philosophie au Lycée Pasteur
- Simone Signoret, comédienne (cf. ses mémoires La Nostalgie n'est plus ce qu'elle était où elle décrit son enfance à Neuilly)
- Screamin' Jay Hawkins, mort à Neuilly-sur-Seine, chanteur américain
- Henri Troyat, écrivain, membre de l'Académie française, ancien élève du Lycée Pasteur[75])
- François Truffaut, cinéaste, mort à Neuilly-sur-Seine
- Jean-Louis Verger, prêtre (assassina l'archevêque de Paris, en 1857)
- Pierre Vignon, magistrat et homme politique français du XVIIIe siècle.
Personnalités vivantes ayant habité ou habitant à Neuilly- Kev Adams, ancien élève du Lycée Pasteur de Neuilly-Sur-Seine, humoriste.
- Michèle Alliot-Marie, femme politique
- Richard Anconina, comédien
- Hugues Aufray, né à Neuilly-sur-Seine, chanteur
- Guy Bedos, humoriste
- Frédéric Beigbeder, écrivain
- Alain Besançon, professeur d'histoire au Lycée Pasteur
- Gabriel Betancourt, Yolanda Pulecio et Íngrid Betancourt
- Liliane Bettencourt, la plus riche femme de France et du monde, actionnaire de l'Oréal et fille d'Eugène Schueller
- Michel Blanc, acteur et réalisateur de cinéma, ancien élève du Lycée Pasteur
- Carole Bouquet (née en 1957 à Neuilly), actrice
- Martin Bouygues, PDG de Bouygues
- Patrick Bruel, chanteur
- Karen Cheryl, chanteuse
- Élie Chouraqui, cinéaste (conseiller municipal depuis 2008[76])
- Christian Clavier, comédien, ancien élève du Lycée Pasteur
- Xavier Deniau, homme politique
- Renaud Donnedieu de Vabres, homme politique, ancien élève du Lycée Pasteur
- Franck Dubosc, humoriste, comédien
- Sophie Dudemaine, chef cuisinière
- Lara Fabian, chanteuse
- Marc-Olivier Fogiel, né à Neuilly-sur-Seine, présentateur de télévision
- Johnny Hallyday et Sylvie Vartan, à l'époque où ils étaient mariés, place Winston-Churchill
- François Hollande, homme politique, ancien élève du Lycée Pasteur
- Brice Hortefeux, ami et collaborateur de Nicolas Sarkozy, né à Neuilly, ancien directeur général des services de la mairie
- Gérard Jugnot, acteur, réalisateur et scénariste, ancien élève du Lycée Pasteur
- Claire Keim, actrice
- Koxie, chanteuse de rap
- Olivier Lejeune, humoriste, metteur en scène, comédien, ancien élève du Lycée Pasteur
- Bruno Le Maire, ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche, né à Neuilly
- Marine Le Pen, femme politique née à Neuilly-sur-Seine, présidente du Front National
- Bernard-Henri Lévy, écrivain, ancien élève du Lycée Pasteur
- Thierry Lhermitte, acteur, ancien élève du Lycée Pasteur
- Emily Loizeau, chanteuse
- David Martinon, porte-parole de la présidence de la République sous Nicolas Sarkozy et éphémère candidat à la candidature à la mairie de Neuilly en 2008
- Gérard Miller, né à Neuilly-sur-Seine, psychanalyste, maître de conférences et chroniqueur dans les émissions de Laurent Ruquier
- Ilona Mitrecey, chanteuse
- Christian Morel de Sarcus, écrivain, avenue du Roule
- Michèle Morgan, actrice, rue de l'Église pendant son enfance[77]
- Dominique Mulhem, peintre français né à Neuilly-sur-Seine, pionnier de l'holographie, auteur d'ouvrages sur l'aérographe
- Philippe Nemo, philosophe, ancien élève du Lycée Pasteur
- Jean d'Ormesson, écrivain français[78]
- Lindsay Owen-Jones, ex-PDG de l'Oréal
- Frédéric Péchenard, né à Neuilly-sur-Seine, directeur général de la police nationale (2007-...)
- Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, puis du Budget, née à Neuilly
- Vincent Perrot, animateur télé/radio
- Patrick Poivre d'Arvor, présentateur télé
- Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France
- Jean Reno, comédien
- Patrick Sabatier, animateur télé
- Clémence Saint-Preux, né à Neuilly-sur-Seine, chanteuse
- Michel Sardou, chanteur
- Jean Sarkozy, né à Neuilly-sur-Seine, fils de Nicolas Sarkozy, conseiller général de Neuilly
- Nicolas Sarkozy, homme politique (23e président de la République), maire de 1983 à 2002
- Richard Scheer, athlète de haut niveau
- Hélène Ségara, chanteuse
- Dominique Strauss-Kahn, né à Neuilly-sur-Seine, homme politique
- Uderzo, auteur de bande dessinée[79]
- Rolando Villazón, chanteur d'opéra (ténor) franco-mexicain[80]
- Ophélie Winter, chanteuse
Héraldique
De gueules au pont d'or, maçonné de sable, au vaisseau d'argent brochant sur le pont et flottant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs parmentières tigées et feuillées d'or.
La devise de la ville est : præteritis egregia quotidie florescit ce qui peut se traduire par : déjà illustre par son passé, de jour en jour plus florissante.
Pour approfondir
Bibliographie
- Pierre Coulomb, Histoires de Neuilly, Maurice Gonon, 1946
- Pierre Coulomb (préf. Prince Louis de Broglie), Neuilly des origines à nos jours, Courbevoie, Maurice Gonon, 1966
- Pierre Coulomb, Neuilly, Société d'éditions de Neuilly, 1975
- Hubert C. Raffard, Petit dictionnaire historique des rues de Neuilly, Paris, le Livre d'histoire-Lorisse, 2001, 290 p. (ISBN 2-84373-031-7) (OCLC 470279032)
- Adeline Fleury et Pauline Revenaz, Neuilly, village people, Paris, Éditions du Moment, 2007 (ISBN 9782354170080) (OCLC 176929206)
- Jean-François Minne, Hold-Up sur la mairie de Neuilly, Pascal Galodé éditeurs, juin 2008.
- L'hebdomadaire Le Monde 2 (7 mai 2005) a publié un dossier sur la « capitale de la bourgeoisie », suite à l'élection législative partielle de son ancien maire, Nicolas Sarkozy, dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine.
- L'hebdomadaire Marianne (no 514, du 24 février au 2 mars 2007) a publié un reportage sur « La fracture sociale, vue de Neuilly ».
Iconographie
-
Avant d'être desservie par la RATP et la SNCF, la ville voyait passer les tramways de la ligne Paris - Saint-Germain ou de la CGO pour Paris ou d'autres villes de banlieue, comme ici, ce tramway électrique avec sa remorque ouverte pour Bezons Grand Cerf.
-
Peinture murale à la mairie de Neuilly représentant une réception organisée pour le Premier Consul au château de Neuilly.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Le projet de dénivellation et de couverture de la RN 13 à Neuilly-sur-Seine sur Direction de l'équipement des Hauts-de-Seine, février 2006
- Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Neuilly-sur-Seine sur le site de l'Insee. Consulté le 28 février 2011
- Vue du deceintrement du pont de Neully, fait en presence du roy, le 22 septembre 1772, par Eustache de Saint-Far sur la base Joconde
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- Neuilly, journal indépendant, n° 1154, page 17
- Neuilly, journal indépendant, n° 1171, page 14
- Devenue l'église Saint-Ferdinand-des-Ternes
- site de l'église adventiste de Neuilly. Consulté le 26 juin 2009
- Le site de la ville de Neuilly-sur-Seine indique ces deux architectes comme auteurs de la mairie. Toutefois, on peut apprendre que ces 2 architectes sont partis des plans de Gaspard André. Voir sur le site de l'Université de Kyōto le projet initial et un extrait du livre « L'œuvre de Gaspard André »
- Limor Yagil, « Chrétiens et Juifs sous Vichy, 1940-1944: sauvetage et désobéissance civile, page 526 » sur Google Books, Les Éditions du Cerf, 2005, (ISBN 2-204-07585-X)
- Liste des victimes de la 2e DB tombées pour la libération de Paris
- Michel Desmoulin, « Heureux comme Dieu en France », 18 décembre 2005. Consulté le 18 juin 2009
- Nicolas Sarkozy intronise David Martinon comme son successeur à la mairie de Neuilly, Xavier Ternisien, Le Monde, 2 octobre 2007
- « Neuilly "scandalisée" par le parachutage de David Martinon », Libération, 1er octobre 2007.
- « Martinon chahuté : Martinon, non, non », 13 heures de France 2, 1er octobre 2007.
- La mairie en délire
- Site officiel de la direction générale des Impôts
- Site officiel de la direction générale des Impôts
- Le classement des villes par l'ISF, L'Express du 25/06/2007
- L'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sur www.impots.gouv.fr, 30 juin 2008. Consulté le 19 juillet 2009
- Ville de Neuilly-sur-Seine. La lettre du maire, septembre 2008
- Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, 12 septembre 2008
- La caravane des mal-logés reçue par le maire de Neuilly-sur-Seine, Le Monde, 26 octobre 2008
- Tribunal d'instance de Neuilly-sur-Seine sur Cour d'appel de Versailles, 27 mai 2008. Consulté le 26 juin 2009
- Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 12 janvier 2010
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 7 septembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Évolution et structure de la population à Neuilly-sur-Seine en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
- Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
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- Paroisse Sainte Isabelle. Consulté le 26 juin 2009
- Églises de Neuilly-sur-Seine. Consulté le 26 juin 2009
- Paroisse Saint-Jacques. Consulté le 26 juin 2009
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- Paroisse Saint-Pierre. Consulté le 26 juin 2009
- LES COMMUNAUTES RELIGIEUSES DE NEUILLY. Consulté le 26 juin 2009
- présentation de la synagogue de neuilly sur Site de la synagogue de Neuilly. Consulté le 17 janvier 2009
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- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no IA92000384 » sur www.culture.gouv.fr.
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- Notice no IA00079690, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
- Notice no IA00079688, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
- Notice no IA00079687, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
- Notice no IA00079692, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 1er juillet 2009
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00088132 » sur www.culture.gouv.fr.
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00088129 » sur www.culture.gouv.fr.
- Notice no IA00079694, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
- Notice no IA00079811, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
- Notice no IA92000500, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
- La plage de Saint Aubin, Musée Courbet d'Ornans. Consulté le 4 novembre 2007
- Hommage à Henri Troyat (1911-2007) sur le site de l'Association des Anciens Élèves du Lycée Pasteur
- Le conseil municipal élu en 2008
- Neuilly, journal indépendant, n° 1170, page 23
- Le Figaro, page 2, 25 juin 2009
- Vivre à Neuilly, n° 4, juillet 2009
- Rolando Villazón, l'ouragan de l'opéra, L'Internaute.com
Wikimedia Foundation. 2010.