Neuilly-sur-Seine

Neuilly-sur-Seine
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48° 53′ 17″ N 2° 16′ 07″ E / 48.8880555556, 2.26861111111

Neuilly-sur-Seine
Hôtel de ville
Hôtel de ville
Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Canton Deux cantons : Neuilly-Nord, Neuilly-Sud
Code commune 92051
Code postal 92200
Maire
Mandat en cours
Jean-Christophe Fromantin (DVD)
2008-2014
Site web www.ville-neuillysurseine.fr
Démographie
Population 60 341 hab. (2008)
Densité 16 177 hab./km²
Gentilé Neuilléens
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 17″ Nord
       2° 16′ 07″ Est
/ 48.8880555556, 2.26861111111
Altitudes mini. 27 m — maxi. 39 m
Superficie 3,73 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Neuilly-sur-Seine est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine et la région Île-de-France. Elle est limitrophe de la ville de Paris au nord-ouest, sur la rive droite de la Seine.

Neuilly-sur-Seine est l'une des communes françaises où la richesse moyenne par habitant est la plus élevée : en 2008, l'Insee classait Neuilly-sur-Seine au 5e rang pour le revenu fiscal médian par ménage : 43 849 €.

Sommaire

Géographie

Localisation

Vue de la commune de Neuilly-sur-Seine en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France

La commune est délimitée à l'est et au sud par Paris (de l'est au sud : Porte de Villiers, Porte des Ternes, Porte Maillot, bois de Boulogne), à l'ouest par la Seine (quartier de La Défense, sur les communes de Courbevoie et Puteaux) et au nord par la commune de Levallois-Perret.

Elle englobe une île, l'île de la Jatte (à l'exception de sa pointe nord rattachée à Levallois-Perret), et l'extrémité nord-est de l'île de Puteaux, dont la partie neuilléenne est aussi connue sous le nom de l'île du Pont.

Communes limitrophes

Géologie et relief

Climat

Transports et Voies de communication

Voies routières

La Nationale 13 partiellement recouverte d'un jardin procurant une vue sur la Défense

La commune est traversée par la route nationale 13 et par deux routes départementales, la D 908 et la D 1.

La nationale 13 prend à Neuilly le nom d'avenue Charles-de-Gaulle, anciennement avenue de Neuilly. Elle constitue un prolongement, vers la Défense et l'ouest de l'agglomération parisienne, de l'avenue des Champs-Élysées et de l'avenue de la Grande-Armée à Paris ; elle connaît un trafic de près de 160 000 véhicules par jour[1]. Elle a été partiellement enterrée en 1992 à l'occasion du prolongement de la ligne no 1 du métro pour faciliter la circulation automobile. Un projet d'enfouissement total existe.

La D 908 (boulevard Bineau), également très fréquentée, joint la Porte de Champerret à l'île de la Jatte, Courbevoie (avenue de Verdun) et La Garenne-Colombes (rond-point de l'Europe).

La D 1 correspond au quai de Seine, rive droite, entre le bois de Boulogne et Levallois-Perret.

Pistes cyclables

Malgré l'absence de pistes cyclables, la circulation en vélo est en constant développement, grâce, notamment, à l'arrivée du système Vélib' à Neuilly-sur-Seine en 2009.

En 2010 construction d'une première partie de piste cyclable (entre trottoir et stationnement), sur l'avenue du Roule, entre la rue Parmentier et la rue Madeleine Michelis.

Transports en commun

Urbanisme

Morphologie urbaine

L’Insee découpe la commune en 4 « grands quartiers » soit Saint-James – Madrid, Charles Laffitte, Plaine des Sablons, Parc de Neuilly, eux-mêmes découpés en 26 îlots regroupés pour l'information statistique[2].

Compte tenu de l'histoire de la commune, il n'y a pas de véritable centre-ville à Neuilly, mais des quartiers différenciés. On peut distinguer par exemple le quartier de la place du marché-Sablonville, le quartier de Bagatelle-Saint-James, le quartier du pont, les alentours de la rue Louis-Philippe, les alentours de la rue des Huissiers et le quartier de l'île de la Jatte.

Le secteur le plus prisé est le pourtour du Bois de Boulogne, et dans une mesure moindre ceux de Saint-James et du Parc. Le secteur le plus recherché par ses facilités (commerces, écoles) reste le voisinage de l'avenue du Roule. L'île de la Jatte, secteur anciennement industriel, a pris ces dernières années de la valeur malgré son enclavement et la faiblesse de ses commerces.

Aucune zone piétonne n'a encore[Quand ?] été réalisée sur la commune mais de nombreuses avenues bordées de larges trottoirs souvent plantés d'arbres permettent une circulation aisée aux piétons.

Trois voies ont été aménagées en voie à 30 km/h : la rue des Huissiers, une section de la rue Madeleine-Michelis et une section de la rue de Longchamp. Un début de récupération des trottoirs livrés au stationnement automobile dans les années 1960-70 a été mis en œuvre sur l'avenue du Roule[Quand ?].

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

Histoire

Le quartier du pont

Plan de Neuilly et de ses environs, fin du XVIIIe siècle

Le nom de Portum Lulliaco apparaît pour la première fois sur une charte de l'abbaye de Saint-Denis.

En 1140, les moines établissent un bac qui permettait le passage de la Seine, probablement un peu au nord de l'avenue Charles De Gaulle actuelle. Un village se forme autour de leur ancienne ferme appelée Nully en 1316.

Nully devient un lieu de passage entre Paris et la Normandie. Un pont en bois sera construit suite à la chute du bac du carrosse d'Henri IV et de Marie de Médicis en juin 1606.

En 1772, sous Louis XV, un pont en pierre de 219 mètres de long est construit par Jean-Rodolphe Perronet[3] (une statue de ce dernier se dresse au pied du pont sur la pointe orientale de l'île de Puteaux).

En 1942, un pont métallique réalisé par L. A. Lévy le remplacera.

En 1992, les trottoirs du pont seront rétrécis pour permettre le passage aérien du prolongement de la ligne 1 du métro jusqu'à La Défense.

Le quartier de Bagatelle-St James-Madrid

Le château de Madrid.
Le cabinet de curiosités du parc de la folie Saint-James, rue du général Henrion Bertier
La Folie Saint-James dans le parc Saint-James
Article détaillé : Château de Madrid.

François Ier, à son retour d'Espagne, en 1529, y fit construire le château de Boulogne, en bordure de la forêt de Rouvray (dont le bois de Boulogne est la partie qui subsiste aujourd'hui) qui, sous Louis XII, prit le nom de château de Madrid.

Il fut démoli en 1793, pendant la Révolution. Il était situé approximativement autour du 31 boulevard du Commandant Charcot. Aucun vestige n'en demeure. Seules quelques voies de circulation en gardent le souvenir, comme l'allée, la villa ou l'avenue de Madrid.

En 1777, Claude Baudard de Vaudésir de Saint Gemmes (il anglicisera son nom de Saint Gemmes (propriété lui appartenant près d'Angers) en Saint-James), trésorier général de la marine de Louis XV, qui sera révoqué pour détournement de fonds, fait construire et aménager un domaine planté d'arbres et d'arborescences recherchées ou « folie » (du latin Folia). Ce parc donnera la possibilité d'y réaliser le lycée de la Folie Saint-James dans les années 1950, modernisé en 2007.

En 1815, il y eut à Neuilly plusieurs engagements entre les Anglais et les Français, les premiers réunis aux Prussiens, attaquèrent le pont, mais, défendu par les Français, il fut conservé intact, et ce ne fut qu'en vertu de l'article VIII de la convention du 3 juillet, que le pont et le village passèrent au pouvoir des ennemis[4].

Le 6 juillet, Wellington vint à Neuilly et en partit le 8, pour venir à Paris. Les troupes anglaises restées à Neuilly, pillèrent et ravagèrent le pays.

Il y a eu une pompe à feu, fournissant par jour 5 000 mètres cubes d’eau à Paris.

La plaine des Sablons

Le centre culturel Louis de Broglie.

C'est en 1785 à Neuilly, sous Louis XVI, que l'apothicaire Antoine Parmentier tentera les premières cultures de la pomme de terre dans la plaine des Sablons.

À la Révolution, « port Neuilly » devient une commune ; le 7 février 1790, c'est l'élection de la première municipalité avec Nicolas Jean Delaizement comme maire. La municipalité tient sa première réunion dans l'église Saint-Jean-Baptiste (reconstruite de 1827 à 1831). En 1809, la mairie est transférée rue de Madrid (actuellement rue du Château) puis en 1836[5] dans le quartier de Sablonville, place Parmentier, dans un bâtiment qui deviendra, tour à tour, justice de paix, bibliothèque municipale et aujourd'hui centre culturel Louis de Broglie.

Le 1er juin 1794, la Convention crée, par décret, l'École de Mars, qui a pour but de dispenser une éducation révolutionnaire et de former les futurs soldats de la République. Elle est située dans la plaine des Sablons à Neuilly, où plus de 3 000 élèves, âgés de 16 à 17 ans, s'y retrouvent en juillet 1794, pour recevoir une éducation militaire assez rude.

Après la chute de Robespierre, l'École de Mars est dissoute dès le 23 octobre 1794. Une rue en rappelle le souvenir depuis 1908[6].

Le 30 mai 1814, une partie des armées confédérées y fut passée en revue par les empereurs de Russie, d'Autriche et le roi de Prusse.

Une chapelle de style byzantin[7]est élevée à l'endroit où le duc d'Orléans mourut d'une chute de voiture, le 13 juillet 1842.

Le quartier du Parc

Le château de Neuilly construit à partir de 1751 et modifié par la suite par Joachim Murat qui l'acheta en 1802, sera la résidence favorite du roi Louis-Philippe et de sa famille de 1830 à 1848.

En 1842, c'est en se rendant à Neuilly que le prince héritier Ferdinand-Philippe d'Orléans fut victime d'un accident mortel. La chapelle commémorative, près de la porte des Ternes, a été déplacée de son emplacement originel lors du percement du boulevard périphérique. Neuilly a récupéré, après l'indépendance de l'Algérie, la statue équestre du Prince qui se trouvait à Alger. Elle a été remontée au milieu du carrefour Inkermann-Victor Hugo. Le château fut incendié lors de la Révolution de 1848. Ne subsiste qu'une des ailes occupée aujourd’hui par la Congrégation des Sœurs Saint-Thomas de Villeneuve (52, boulevard d'Argenson). De nombreuses rues de Neuilly (rue Louis-Philippe, rue d'Orléans, rue de Chartres, rue de l'Amiral-de-Joinville...) rappellent l'attachement de la municipalité avec la famille d'Orléans. Le parc du château fut loti au Second Empire.

Le Second Empire

En 1859, le quartier des Ternes est détaché de la commune pour être absorbé dans le nouveau Paris d'Haussmann. Avant cette date, Neuilly, avec son hameau des Ternes (Thernes), s'étendait jusqu'à la place de l'Étoile, délimité à l'Est par les avenues Kléber et Wagram actuelles. En 1866, les environs de la porte de Champerret seront détachés pour constituer une partie de la nouvelle commune de Levallois-Perret.

Les funérailles de Victor Noir, en 1870, attirent à Neuilly cent mille personnes. Cette manifestation est un prélude à la chute du Second Empire.

Depuis 1870

Neuilly eut un aérodrome ! Il était apparemment réservé aux ballons
Affiche apposée sur les murs de Neuilly par le maire Edmond Bloud, le 12 juin 1940
Plaque à la mémoire des enfants déportés d'un refuge, 67 rue Édouard Nortier

Les combats de la Commune sont violents à Neuilly et les bombardements principalement des Versaillais détruiront une grande partie des habitations (cinq cents maisons) où les fédérés s'étaient retranchés.

Les années 1870 à 1890 voient la construction de nombreux bâtiments de Neuilly : en 1876 est construite, boulevard Bineau, une église anglicane, reprise depuis 1949 par les adventistes[8] ; la synagogue de la rue Jacques-Dulud (l'agrandissement sur la rue Ancelle sera réalisé en 1937), œuvre d'Émile Ulmann, est inaugurée en 1878 ; la mairie actuelle, œuvre de Victor Dutocq et Charles Simonet à partir des plans de Gaspard André)[9] est inaugurée en 1886. La construction de l'église Saint-Pierre, œuvre d'Henri Alfred Dauvergne, débute en 1887.

Le lycée Pasteur, boulevard d'Inkermann, œuvre de style Louis XIII de Gustave Umbdenstock, est achevé en 1914, mais n'ouvre ses portes aux élèves et aux professeurs qu'en 1923. Le bâtiment sert d'hôpital à l'Ambulance américaine pendant la Première Guerre mondiale.

Prolongement du traité de Versailles, le traité de Neuilly entre les Alliés et la Bulgarie est signé, le 27 novembre 1919, dans la salle des fêtes de la mairie.

Comme partout en France de nombreux Neuilléens sont victimes des deux guerres mondiales. Citons Édouard Nortier, maire et député, tombé au champ d'honneur en novembre 1914, le rabbin de Neuilly Robert Meyers et son épouse Suzanne Bauer déportés en 1943 et Madeleine Michelis, jeune professeur de lettres et résistante. 67 rue Édouard-Nortier, une plaque rappelle les noms des 17 enfants juifs âgés de 2 à 11 ans, abrités dans une ancienne clinique tenue par des Sœurs, raflés le 25 juillet 1944, déportés et assassinés par les Nazis[10]. La 2e division blindée du général Leclerc perd trois hommes à Neuilly[11] lors des combats pour la libération de Paris.

Bien que les Allemands aient réquisitionné de nombreux bâtiments à Neuilly et tenté de faire partir les édiles, Edmond Bloud les en dissuade dans leur propre langue et empêche ainsi la réquisition de la mairie et de l'hôpital de Neuilly, qu'il avait fait construire en 1935. En raison de ces actes de résistance, il est révoqué en 1942 par le gouvernement de Vichy (qui nomme Max Roger) mais est réhabilité en 1945 jusqu'à l'élection d'Achille Peretti en 1947. Edmond Bloud meurt le 16 mai 1948, matin de la Pentecôte, dans sa maison du passage Saint-Ferdinand. En 1949, son petit-fils Denis Bloud (8 ans) coupe le ruban tricolore inaugurant la rue Edmond-Bloud, qui longe l’hôtel de ville de Neuilly.

Le 18 juillet 1980, Shapour Bakhtiar, dernier Premier ministre du shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi est la cible d'une tentative d'assassinat dans son domicile du boulevard Bineau. Il y échappe mais deux personnes sont tuées[12].

Le 13 mai 1993, la prise en otage d'une classe d'enfants à l'école de rue de la Ferme par un déséquilibré fait la une des média (l'affaire de la maternelle de Neuilly).

La campagne pour les élections présidentielles de 2007 attire l'attention à plus d'un titre sur Neuilly-sur-Seine. Le candidat UMP qui sera finalement élu, Nicolas Sarkozy, a été maire, député et conseiller général de Neuilly et y est électeur. Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot y est employé de la Poste. Enfin et surtout, l'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) y a fait polémique (voir paragraphe Budget et fiscalité).

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

La sixième circonscription des Hauts-de-Seine couvre Neuilly-sur-Seine et Puteaux ; elle est détenue par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux et ancienne suppléante de Nicolas Sarkozy.

Neuilly-sur-Seine est divisée en deux cantons :

Élections municipales de 2008

Louis-Charles Bary (UMP), qui a succédé à Nicolas Sarkozy dont il avait été l'adjoint pendant de longues années ne brigue pas un nouveau mandat en tant que maire de Neuilly.

Le candidat choisi par l'UMP à la mairie de Neuilly-sur-Seine, est David Martinon, diplomate, porte-parole de Nicolas Sarkozy à l'Élysée[13]. Cette nomination d'une personnalité réputée peu intéressée par la commune est qualifiée de parachutage par une partie conséquente des militants UMP locaux qui lui préfèrent Arnaud Teullé, secrétaire de la section UMP, député suppléant et adjoint au maire chargé des affaires scolaires et de la jeunesse[14].

Son principal adversaire pour cette élection est le candidat divers droite Jean-Christophe Fromantin, président et co-fondateur de la société Export Entreprises, père de 4 enfants. Il a su profiter de cette contestation puisque la moitié de son équipe est composée de membres de l'UMP.

Le 30 septembre 2007, lors de sa nomination officielle, David Martinon reçoit le soutien du président de la République. Cette soirée soulève la polémique lorsque les militants UMP de la ville commencent à scander « Martinon, non, non », obligeant ce dernier à abréger sa visite[15]. Le dimanche 10 février 2008, Jean Sarkozy, fils du président de la République, Arnaud Teullé et Marie-Cécile Ménard se désolidarisent de David Martinon. Le lundi 11, ce dernier annonce qu'il retire sa candidature. Le mardi 12, l'UMP fait savoir qu'elle accorde son investiture à Jean-Christophe Fromantin, mais Arnaud Teullé annonce à son tour qu'il conduira une liste dissidente. Quant à Jean Sarkozy, il se présente à l'élection cantonale de Neuilly-sud qui se tient le même jour, qu'il emporte dès le premier tour, avec 51,9 % des suffrages, devenant le benjamin du conseil général des Hauts-de-Seine. Le premier tour des municipales est agité[16] : pour la première fois depuis la première élection d'Achille Peretti, en 1947, un second tour a lieu, qui oppose la liste de Jean-Christophe Fromantin (61,67 % des voix) et celle d'Arnaud Teullé (38,33 %), les autres listes étant éliminées, notamment celle menée par le parti socialiste qui constituait depuis des décennies le groupe d'opposition municipale.

Administration municipale

Liste des maires

Quatre maires ont été élus à Neuilly depuis 1947 :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1983 Achille Peretti RPF, URAS, CNRS, UNR, UNR - UDT, UD-Ve, UDR, RPR Compagnon de la Libération, président de l'Assemblée nationale de 1969 à 1973 et membre du Conseil constitutionnel de 1977 à 1983
1983 2002 Nicolas Sarkozy RPR Avocat, conseiller général (canton Nord) de 1985 à 1988 puis de 2004 à 2007, président du Conseil général des Hauts-de-Seine de 2004 à 2007
ultérieurement président de la République à compter du 16 mai 2007
2002 2008 Louis-Charles Bary UMP Adjoint aux maires de Neuilly depuis 1969, conseiller général (canton Sud) de 1976 à 2008, vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine de 1982 à 2008.
2008 actuel Jean-Christophe Fromantin DVD Chef d'entreprise, conseiller général (canton Nord) depuis 2011

Budget et fiscalité

La fiscalité directe locale est située sous la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. La taxe d’habitation en 2006 s’élevait à un taux de 4,81 % pour la part communale et 5,80 % pour la part départementale. Les taux communaux étaient de 2,34 % pour le foncier bâti, et de 3,17 % pour le foncier non bâti[17].

La ville est la 1re de France de plus de 20 000 habitants pour la proportion d'assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), soit 116,6 redevables pour mille habitants en 2006[18],[19]. En 1987, le patrimoine moyen d'un foyer neuilléen redevable à l'ISF était de 3 318 864 €[20].

L'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU) y fait régulièrement polémique. Le journal Neuilly indépendant a publié en mai 2007 les informations suivantes : « La ville de Neuilly s'est acquittée de ses engagements en matière de logements sociaux. Les réalisations et les projets en cours lui permettent de ne pas payer la pénalité au titre de la loi SRU. Le nombre de logements sociaux sur la ville va passer de 391 en 2001, à 1 165 en 2007 puis 1344 en 2008 ». Neuilly-sur-Seine compte actuellement 800 habitations HLM, soit à peine 2,5 % de son parc immobilier alors que la loi SRU fixe l'objectif à 20 %.

Le 11 septembre 2008, le maire est auditionné par la commission départementale suite au constat de carence dont la ville est l'objet en matière de logements sociaux. L'objectif triennal (2004-2007) n'ayant été réalisé qu'à hauteur de 47 %, le maire doit s'expliquer et présenter son plan 2008-2011[21]. L'amende à laquelle est astreinte la ville de Neuilly se monte à 123 000 euros[22], car l'article 55 de la loi SRU (rénovation urbaine) impose aux communes de plus de 3 500 habitants de disposer de 20% logements sociaux dans leur parc locatif alors que Neuilly n'a pas dépassé le cap des 5 %.

La polémique continue le 26 octobre 2008 quand la « caravane des mal-logés, des sans-logis et des locataires » est reçue par le maire, Jean-Christophe Fromantin. « Neuilly ne compte que 3,2 % de logements sociaux. Il en manque donc 5 134 pour respecter la loi SRU qui en impose 20 %. Nous lui avons demandé comment il compte respecter cette loi, » explique le porte-parole du DAL (Droit au Logement), une des associations à l'origine de cette caravane qui a parcouru l'Ouest de la France depuis le 14 octobre pour dénoncer la situation du logement.

« M. Fromantin nous a répondu qu'il va saisir toutes les opportunités. Cette question l'embarrasse, mais l'embarrasse-t-elle suffisamment pour atteindre les 20 % ? Mais nous le croyons, comme nous avions cru les deux maires précédents, qui n'avaient pas tenu leurs engagements. Nous lui avons suggéré d'augmenter les impôts, mais il n'a pas répondu », ajoute-t-il.

De son côté, M. Fromantin assure que « l'objectif était de leur montrer que je ne considère pas ce sujet comme tabou, et de leur montrer les mesures que nous avons prises depuis mon élection », en mars. Selon lui, 150 logements sociaux ont été créés à Neuilly depuis son élection. M. Fromantin estime à un millier le nombre de dossiers de personnes en situation difficile à Neuilly[23].

Instances judiciaires et administratives

Dans le cadre de la réforme judiciaire, le tribunal d'instance de Neuilly-sur-Seine est transféré à Courbevoie, à compter du 1er janvier 2010[24].

Politique environnementale

Jumelages

Au 1er janvier 2010, Neuilly-sur-Seine est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Neuilly-sur-Seine comptait 60 341[26] habitants (soit une quasi-stagnation par rapport à 1999). La commune occupait le 82e rang au niveau national, alors qu'elle était au 79e en 1999, et le 10e au niveau départemental sur 36 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Neuilly-sur-Seine depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1962 avec 72 773 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 2 477 1 573 2 162 2 744 5 599 7 654 9 493 13 063 15 894
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 23 583 13 216 17 545 16 277 20 781 25 235 26 596 29 444 32 730
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 37 493 41 145 44 616 51 590 52 433 53 491 56 938 60 172 66 095
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 72 773 70 995 65 983 64 170 61 768 59 874 61 471 60 341 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[27], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[28],[29]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,8  %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,9 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 45,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 17 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 23,8 %) ;
  • 54,9 % de femmes (0 à 14 ans = 15,2 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 29,3 %).
Pyramide des âges à Neuilly-sur-Seine en 2007 en pourcentage[30]
Hommes Classe d'âge Femmes
1,1 
90  ans ou +
1,8 
8,8 
75 à 89 ans
12,5 
13,9 
60 à 74 ans
15,0 
19,1 
45 à 59 ans
19,0 
21,4 
30 à 44 ans
20,2 
17,0 
15 à 29 ans
16,3 
18,7 
0 à 14 ans
15,2 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[31]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
4,8 
75 à 89 ans
7,8 
10,2 
60 à 74 ans
11,0 
18,5 
45 à 59 ans
18,9 
24,7 
30 à 44 ans
23,3 
21,0 
15 à 29 ans
19,9 
20,6 
0 à 14 ans
18,1 

Enseignement

Neuilly-sur-Seine est située depuis la création de celle-ci dans l'académie de Versailles (auparavant dans l'Académie de Paris).

Établissements scolaires

Institution Notre-Dame de Sainte-Croix
Collège Sainte-Marie
Enseignement public

La ville administre 6 écoles maternelles et 6 écoles élémentaires communales.

Le département gère 3 collèges et la région Île-de-France 3 lycées :

  • le collège André Maurois[32]
  • le lycée Pasteur et le collège Pasteur[33]
  • le lycée La Folie Saint-James [34] et le collège Théophile Gauthier[35]
  • le lycée professionnel Vassily Kandinsky (petite structure : 236 élèves - 26 professeurs : esthétique-cosmétique-parfumerie, BEP carrières sanitaires et sociales, diplôme professionnel d'aide-soignant, diplôme professionnel d'auxiliaire de puériculture) [36]

Il existe un établissement étranger, qui dépend du ministère espagnol de l'Éducation :

  • le lycée espagnol Luis-Buñuel, inauguré en 2006[37]
Enseignement catholique

Neuilly compte 6 établissements privés confessionnels catholiques :

  • le groupe scolaire interparoissial Saint-Pierre Saint-Jean (enseignement catholique primaire et secondaire sous contrat d'association) qui regroupe les anciennes écoles Saint-Joseph et Sainte-Marie.
  • le lycée professionnel et UFA Georges Guérin (enseignement catholique professionnel sous contrat d'association)[38]
  • le collège Sainte-Marie[39]
  • l'Institution Sainte-Croix[40]
  • l'Institution Saint-Dominique[41]
  • l'école catholique américaine Marymount International School of Paris[42]

Vie universitaire

Le CELSA (grande école en sciences de l'information et de la communication, rattachée à Paris IV-Sorbonne) est situé à Neuilly-sur-Seine.
Des classes préparatoires aux grandes écoles existent dans trois lycées : lycée Pasteur, Sainte-Croix, Sainte-Marie.

Manifestations culturelles et festivités

Durant 120 ans de 1815 à 1935 à Neuilly-sur-Seine est organisée une célèbre fête foraine : la fête à Neu-Neu.

Elle est supprimée en 1936.

En 2008 la Foire d'automne, une grande fête foraine qui était installée sur la pelouse de Mortemart derrière l'hippodrome d'Auteuil, est déplacée porte de la Muette et baptisée Fête au Bois puisqu'installée au bois de Boulogne[43]. En 2010 elle reprend le nom ancien de Fête à Neu-Neu[44].

Santé

  • Centre hospitalier de Courbevoie-Neuilly [1]
  • Hôpital américain de Paris
  • Clinique Ambroise Paré
  • Clinique Pierre Cherest
  • Clinique Hartmann
  • Clinique Sainte Isabelle
  • Clinique Saint-Pierre (fermée en 1996)

Sports

Le stade Monclar

Médias

Trois publications locales, diffusées à la fois en version papier et électronique, existent :

  • Neuilly Journal indépendant, mensuel d'information sur la vie citoyenne et culturelle de Neuilly[45], dans la continuité de Neuilly Journal, créé en 1888[46]

Il faut ajouter de janvier à mars 2011 un média exclusivement électronique :

Cultes

Les Neuilléens disposent de lieux de culte catholique, israélite et protestant.

Culte catholique

Article détaillé : Paroisse des Hauts-de-Seine.

Depuis janvier 2010, la commune de Neuilly-sur-Seine fait partie du doyenné des Deux-Rives, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[51].

Au sein de ce doyenné, les lieux de culte relèvent de quatre paroisses[52]. Les lieux de culte correspondant sont pour la paroisse Sainte-Isabelle[53] : l'Église Bienheureuse Isabelle de France[54] ; pour la paroisse Saint-Jacques[55] : l'église Saint-Jacques[54] ; pour la paroisse Saint-Jean-Baptiste[56] : l'église Saint-Jean-Baptiste ; pour la paroisse Saint-Pierre[57] : l'église Saint-Pierre. Par ailleurs des lieux de culte existent également au sein des communautés religieuses installées à Neuilly[58] : la chapelle Notre-Dame-de-la-Bonne-Délivrance au sein de la congrégation des sœurs de saint Thomas de Villeneuve, la chapelle de l'institution Sainte-Marie de Neuilly au sein de la Communauté apostolique Saint-François-Xavier, la chapelle de la congrégation romaine de saint Dominique, la chapelle des filles de la charité de saint Vincent-de-Paul.

Culte israélite

Des offices juifs sont célébrés depuis 1869 à Neuilly et la synagogue y existe depuis 1878[59].

Culte protestant

Un lieu de culte[60] regroupant la communauté liée à l'Église réformée de France ainsi qu'un lieu de culte pour l'Église adventiste[8] existent à Neuilly.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2003, on comptait 450 RMIstes, mais 5 800 redevables de l'Impôt de solidarité sur la fortune.[réf. nécessaire]

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 43 849 €, ce qui plaçait Neuilly-sur-Seine au 5e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[61].

Emploi

Entreprises et commerces

La ville compte plusieurs sièges sociaux et grands immeubles de bureaux (M6, Havas, Deloitte, FIDAL, PricewaterhouseCoopers, UGC, JCDecaux, Cartoon Network, Boomerang…).

Neuilly ville quartier d'affaires comptait[Quand ?] 6 480 commerces et 2 400 entreprises, soit 550 000 m2 de bureaux pour 49 000 emplois.[réf. nécessaire]

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Façade de l'église Saint-Pierre
Temple de l'Amour sur l'Île de la Jatte
La folie Saint-James
Cette propriété, située 34 avenue de Madrid, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 février 1922[62].
L'ancien hôtel Lambiotte
Situé 6-8 boulevard du Château et 4 rue Sylvie. Les façades et la toiture ont été inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel, le 11 juillet 1984[63].
L'église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur
Située 167 boulevard Bineau, elle a été construite en 1936. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[64]. Elle comporte un grand-orgue Bernard Aubertin de 2006, l'organiste titulaire est Boris Lefeivre
L'église Saint-Jean-Baptiste
Située 158 avenue Charles-de-Gaulle, elle a été reconstruite entre 1831 et 1870. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[65].
L'église paroissiale Saint-Pierre
Située 90 avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), elle a été construite entre 1883 et 1914. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[66]. Elle comporte un grand-orgue Mutin-Cavaillé-Coll de 1898, l'organiste titulaire est Philippe Sauvage
L'ancienne église anglicane, actuellement église adventiste du septième jour
Située 33 boulevard Victor-Hugo, elle a été construite en 1876. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[67].
La synagogue
Située 12 rue Ancelle, elle a été construite en 1878. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[68].
Fabrique de Jardin (Temple de Jardin) dit Temple de l'Amour
Situé à la pointe amont de l'île de la Jatte, construit en 1773, il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 13 juin 1913[69].
L'ancien Hôtel Thouret
Situé 68 boulevard Bourdon, ce bâtiment (pour sa façade et sa toiture) fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 25 mai 1976[70].
L'hôtel-de-ville
Située 96 avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), il a été construit entre 1882 et 1886. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[71].
Le Château de Neuilly, actuellement Couvent des Sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve
Il est situé 52 boulevard d'Argenson. Du château détruit en 1848, ne subsiste aujourd'hui que l'aile nord, dite pavillon de madame Adélaïde. Cette aile est acquise en 1907 par les sœurs de saint Thomas de Villeneuve. Ces dernières font appel à l'architecte Maurice Humbert qui surélève l'aile et construit une chapelle ainsi qu'un bâtiment rattaché à l'hôpital municipal en s'appuyant sur les ruines du château. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[72].

Parcs et squares

Parc de la Folie Saint-James
Ce parc, situé 34 avenue de Madrid, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 février 1922[62].
Parc du couvent Saint-Thomas de Villeneuve, (couvent construit par Maurice Humbert sur les ruines du château de Neuilly)
Ce parc, situé 52 boulevard d'Argenson, est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[73].

Patrimoine culturel

Personnalités liées à la commune

Il faut rappeler que plusieurs cliniques ou maternités étaient établies à Neuilly aux XIXe et XXe siècles, et que nombreuses sont les personnes nées à Neuilly, qui n'y ont jamais séjourné.

Parmi les personnalités décédées à Neuilly, nombreuses sont celles qui sont décédées à l'Hôpital américain, mais qui n'ont pas de lien particulier avec la commune.

Héraldique

Blason de Neuilly-sur-Seine

De gueules au pont d'or, maçonné de sable, au vaisseau d'argent brochant sur le pont et flottant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs parmentières tigées et feuillées d'or.

La devise de la ville est : præteritis egregia quotidie florescit ce qui peut se traduire par : déjà illustre par son passé, de jour en jour plus florissante.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Pierre Coulomb, Histoires de Neuilly, Maurice Gonon, 1946 
  • Pierre Coulomb (préf. Prince Louis de Broglie), Neuilly des origines à nos jours, Courbevoie, Maurice Gonon, 1966 
  • Pierre Coulomb, Neuilly, Société d'éditions de Neuilly, 1975 
  • Hubert C. Raffard, Petit dictionnaire historique des rues de Neuilly, Paris, le Livre d'histoire-Lorisse, 2001, 290 p. (ISBN 2-84373-031-7) (OCLC 470279032) 
  • Adeline Fleury et Pauline Revenaz, Neuilly, village people, Paris, Éditions du Moment, 2007 (ISBN 9782354170080) (OCLC 176929206) 
  • Jean-François Minne, Hold-Up sur la mairie de Neuilly, Pascal Galodé éditeurs, juin 2008.

Iconographie

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Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

  1. Le projet de dénivellation et de couverture de la RN 13 à Neuilly-sur-Seine sur Direction de l'équipement des Hauts-de-Seine, février 2006
  2. Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Neuilly-sur-Seine sur le site de l'Insee. Consulté le 28 février 2011
  3. Vue du deceintrement du pont de Neully, fait en presence du roy, le 22 septembre 1772, par Eustache de Saint-Far sur la base Joconde
  4. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  5. Neuilly, journal indépendant, n° 1154, page 17
  6. Neuilly, journal indépendant, n° 1171, page 14
  7. Devenue l'église Saint-Ferdinand-des-Ternes
  8. a et b site de l'église adventiste de Neuilly. Consulté le 26 juin 2009
  9. Le site de la ville de Neuilly-sur-Seine indique ces deux architectes comme auteurs de la mairie. Toutefois, on peut apprendre que ces 2 architectes sont partis des plans de Gaspard André. Voir sur le site de l'Université de Kyōto le projet initial et un extrait du livre « L'œuvre de Gaspard André »
  10. Limor Yagil, « Chrétiens et Juifs sous Vichy, 1940-1944: sauvetage et désobéissance civile, page 526 » sur Google Books, Les Éditions du Cerf, 2005, (ISBN 2-204-07585-X)
  11. Liste des victimes de la 2e DB tombées pour la libération de Paris
  12. Michel Desmoulin, « Heureux comme Dieu en France », 18 décembre 2005. Consulté le 18 juin 2009
  13. Nicolas Sarkozy intronise David Martinon comme son successeur à la mairie de Neuilly, Xavier Ternisien, Le Monde, 2 octobre 2007
  14. « Neuilly "scandalisée" par le parachutage de David Martinon », Libération, 1er octobre 2007.
  15. « Martinon chahuté : Martinon, non, non », 13 heures de France 2, 1er octobre 2007.
  16. La mairie en délire
  17. Site officiel de la direction générale des Impôts
  18. Site officiel de la direction générale des Impôts
  19. Le classement des villes par l'ISF, L'Express du 25/06/2007
  20. L'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sur www.impots.gouv.fr, 30 juin 2008. Consulté le 19 juillet 2009
  21. Ville de Neuilly-sur-Seine. La lettre du maire, septembre 2008
  22. Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, 12 septembre 2008
  23. La caravane des mal-logés reçue par le maire de Neuilly-sur-Seine, Le Monde, 26 octobre 2008
  24. Tribunal d'instance de Neuilly-sur-Seine sur Cour d'appel de Versailles, 27 mai 2008. Consulté le 26 juin 2009
  25. a, b et c Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 12 janvier 2010
  26. Populations légales 2008 sur Insee. Consulté le 4 janvier 2011
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 7 septembre 2010
  28. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 7 septembre 2010
  29. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 7 septembre 2010
  30. Évolution et structure de la population à Neuilly-sur-Seine en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
  31. Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 7 septembre 2010
  32. http://clg-maurois-neuilly.ac-versailles.fr/
  33. http://www.lyc-pasteur-neuilly.ac-versailles.fr/
  34. http://www.lyc-st-james-neuilly.ac-versailles.fr/lycee/
  35. http://www.clg-gautier-neuilly.ac-versailles.fr/
  36. http://www.lyc-kandinsky-neuilly.ac-versailles.fr/
  37. http://www.education.gouv.fr/cid2809/inauguration-du-lycee-espagnol-de-neuilly-en-presence-de-juan-carlos-ier-roi-d-espagne.html
  38. http://www.georgesguerin.com/
  39. http://www.saintemariedeneuilly.com/
  40. http://www.saintecroix-de-neuilly.com/
  41. http://www.saintdominique.net/
  42. http://www.marymount.fr/
  43. Voir l'article dans Le Parisien du 29 août 2008.
  44. Voir l'article dans Le Parisien du 26 août 2010.
  45. http://www.neuillyjournal.com/
  46. http://www.neuillyjournal.com/qui-sommes-nous-
  47. http://www.vivreaneuilly.fr/
  48. a et b http://www.neuilly92.fr/
  49. http://www.lepost.fr/article/2008/12/03/1345227_journal-local-25-photos-de-jean-sarkozy-sur-48-pages.html
  50. http://www.mcmenard.fr/
  51. Carte des doyennés janvier 2010 sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 18 septembre 2011
  52. Paroisses de Neuilly-sur-Seine. Consulté le 26 juin 2009
  53. Paroisse Sainte Isabelle. Consulté le 26 juin 2009
  54. a et b Églises de Neuilly-sur-Seine. Consulté le 26 juin 2009
  55. Paroisse Saint-Jacques. Consulté le 26 juin 2009
  56. Paroisse Saint-Jean-Baptiste. Consulté le 26 juin 2009
  57. Paroisse Saint-Pierre. Consulté le 26 juin 2009
  58. LES COMMUNAUTES RELIGIEUSES DE NEUILLY. Consulté le 26 juin 2009
  59. présentation de la synagogue de neuilly sur Site de la synagogue de Neuilly. Consulté le 17 janvier 2009
  60. site de l'église réformée de Neuilly. Consulté le 26 juin 2009
  61. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur le site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
  62. a et b Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no IA92000384 » sur www.culture.gouv.fr.
  63. Notice no PA00088128, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  64. Notice no IA00079689, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  65. Notice no IA00079690, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  66. Notice no IA00079688, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  67. Notice no IA00079687, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  68. Notice no IA00079692, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 1er juillet 2009
  69. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00088132 » sur www.culture.gouv.fr.
  70. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00088129 » sur www.culture.gouv.fr.
  71. Notice no IA00079694, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  72. Notice no IA00079811, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  73. Notice no IA92000500, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  74. La plage de Saint Aubin, Musée Courbet d'Ornans. Consulté le 4 novembre 2007
  75. Hommage à Henri Troyat (1911-2007) sur le site de l'Association des Anciens Élèves du Lycée Pasteur
  76. Le conseil municipal élu en 2008
  77. Neuilly, journal indépendant, n° 1170, page 23
  78. Le Figaro, page 2, 25 juin 2009
  79. Vivre à Neuilly, n° 4, juillet 2009
  80. Rolando Villazón, l'ouragan de l'opéra, L'Internaute.com

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