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Mont-de-Marsan
Mont-de-Marsan, la ville aux trois rivières : confluence du Midou et de la Douze, formant la Midouze.
Détail
DétailAdministration Pays France Région Aquitaine Département Landes (préfecture) Arrondissement Mont-de-Marsan
(chef-lieu)Canton Chef-lieu de deux cantons :
Mont-de-Marsan-Nord et
Mont-de-Marsan-SudCode commune 40192 Code postal 40000 Maire
Mandat en coursGeneviève Darrieussecq (MoDem)
2008 - 2014Intercommunalité Le Marsan Agglomération Site web http://www.montdemarsan.fr/ Démographie Population 30 162 hab. (2008[1]) Densité 818 hab./km² Aire urbaine 60 000 hab. () Gentilé Montois, Montoises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 23 m — maxi. 97 m Superficie 36,88 km2 Mont-de-Marsan (en gascon Lou Moun / Lo Mont / Lo Mont de Marsan) est une ville française de taille moyenne, préfecture des Landes, un des cinq départements qui forment la région Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Montois.
Distante d'un peu plus d'une heure de route du littoral de la Côte d'Argent et de la chaîne des Pyrénées, la ville se situe aux portes de la forêt des Landes, le plus grand massif forestier d'Europe occidentale.
L'agglomération de Mont-de-Marsan compte en son sein diverses communes dont la plus importante (après la ville préfecture elle-même) est Saint-Pierre-du-Mont (8 400 habitants en 2007).
Sommaire
Géographie
Mont-de-Marsan est située en limite de la forêt des Landes, à proximité de la région agricole de la Chalosse. Elle est la ville principale du Pays de Marsan, constitutif des Petites Landes. Surnommée « la Ville aux Trois Rivières », elle s'établit au confluent de deux rivières, la Douze et le Midou, qui se rejoignent en plein centre-ville pour en former une troisième : la Midouze, un affluent de l'Adour.
La ville est accessible par la SNCF en gare de Mont-de-Marsan.
Sites naturels
La ville est concernée par les ZNIEFF de type 2 « Vallée du Midou et forêt départementale d'Ognoas »[2] et « Vallées de la Douze et de ses affluents »[3]. Elle est également concernée par les sites Natura 2000 « Réseau hydrographique des affluents de la Midouze »[4] et « Réseau hydrographique du Midou et du Ludon »[5].
Climat
Au cœur d'un milieu de type océanique, la ville jouit d'un temps agréable, caractéristique de la région, même si certains jours le climat peut se montrer capricieux aussi bien dans les températures basses que dans les températures élevées.
Les hivers oscillent entre redoux atlantique et période froide avec phénomène de basse couche et fortes gelées pour environ six jours de neige par an. Le printemps est doux bien que parfois pluvieux. En revanche, les étés sont particulièrement chauds avec de gros orages les jours de fortes chaleurs. Quant à l'automne, c'est une saison plutôt lumineuse avec des journées de fortes amplitudes thermiques. Records récents : -22 °C en janvier 1985 et +41,5 °C en août 2003. Par ailleurs, des vents de 141 km/h sont enregistrés le 24 janvier 2009 lors du passage de la tempête Klaus, établissant un record depuis 1981[6].
Toponymie
L'origine du nom de la ville est controversée.
Certains y voient le souvenir d'un temple dédié au dieu Mars, que les romains auraient élevé sur un coteau dominant la ville actuelle : Mons Martiani. Cette hypothèse est sans fondement archéologique.
Une autre explication est la suivante : Marsan viendrait de ar : eau tranquille ou marais, ou de aar : rivière, et de an : contrée ou pays. Mont évoquerait les hauteurs surplombant au sud la cité (peut-être Saint-Pierre-du-Mont). De là découlerait le nom de Mont-de-Marsan : le mont du pays des marais ou des rivières[7].
Une troisième explication indique que la ville tient son nom du patronyme Marsan. Ce nom de famille vient de la paroisse de Marsan, dans l'actuel département du Gers, provenant lui même du latin Martianus, rappelant sa fondation antique. C'est donc indirectement, par le biais du patronyme, que la ville tirerait son nom de Martianus[8].
Armoiries
Les armoiries de la ville de Mont-de-Marsan sont enregistrées dans l'Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit du 20 novembre 1696. Le brevet en est délivré par ordonnance de Charles René d'Hozier, garde de l'Armorial général, le 21 février 1698. La plus ancienne représentation connue est antérieure, et figure sur un sceau apposé au bas d'un acte daté du 4 janvier 1312 entre les consuls de la ville et la vicomtesse de Marsan.
Il existe deux versions sur la symbolique du blason. Selon les uns, les deux clefs sont celles de Saint-Pierre, en référence au saint patron de la paroisse Saint-Pierre[10] sur laquelle la ville est établie, et en référence à Pierre de Marsan, son fondateur. Selon les autres, le blason évoque la situation de Mont-de-Marsan à la confluence de la Douze et du Midou. Les deux rivières seraient dans ce cas considérées comme les deux clefs ayant ouvert à la ville la voie de la prospérité[7].
Histoire
Article détaillé : Histoire des Landes (département).Préhistoire
Des fouilles ont révélé que la zone située entre les deux rivières est occupée de façon intermittente depuis le paléolithique. Les vestiges préhistoriques découverts attestent de la présence d'un groupe sans doute important de cultivateurs néolithiques. On a aussi relevé des témoignages des époques pré-romaine et gallo-romaine ainsi que des vestiges du Bas-Empire et du Haut Moyen Âge[11].
Fondation
Article détaillé : Fondation de Mont-de-Marsan.La fondation de Mont-de-Marsan date de 1133. Elle est due à Pierre de Marsan[12], vicomte du Marsan, du Tursan et du Gabardan, qui décide d'établir une forteresse sur des terres issues des paroisses de Saint Pierre-du-Mont et Saint-Genès-des-Vallées[13]. Il fait ainsi part aux habitants de sa volonté de les voir participer à son entreprise en leur promettant des libertés en contrepartie de leur concours à sa défense[11].
Ces terres de Gascogne relèvent alors, tant spirituellement que temporellement, de la puissante abbaye de Saint-Sever. Aussi, Pierre de Marsan accorde-t-il à l'abbaye le droit d'ériger une église et un prieuré bénédictin dans la nouvelle capitale de sa vicomté. La première église montoise, bâtie à l'emplacement de l'actuelle église de la Madeleine, dépend donc de l'abbaye de Saint-Sever.
Pierre de Marsan choisit, pour l'édification de sa forteresse, qui prendra plus tard le nom de Château Vieux[14], l'éperon délimité par la confluence de deux rivières, la Douze et le Midou, afin d'en contrôler le passage et de tirer profit des péages, assurant ainsi de substantiels revenus à sa vicomté. Il établit également un village fortifié sur ce territoire de type castelnau. Bâti en pierre coquillère, il se développe rapidement vers le nord est. La ville passe sous domaination anglaise dès la deuxième moitié du XIIe siècle[15],[11].
L'aménagement d'un débarcadère et d'un pont sur le Midou, au pied même du château, entraîne l'apparition d'un bourg sur la rive opposée[11]. Le port de Mont-de-Marsan s'établit plus loin, sur la rive gauche de la Midouze. Il connaît un développement rapide grâce à la position stratégique de la ville à la limite de la Haute Lande, de la Chalosse et de l'Armagnac, entre Bayonne et Toulouse, Pau et Bordeaux.
Un nouveau quartier se développe autour du port. Ce dernier, où s'installe le couvent des Cordeliers vers 1260[16], est lui aussi entouré de murailles percées de portes donnant accès aux routes d'Aire-sur-l'Adour, Saint-Sever et Tartas. Le couvent de sainte Claire ou des Clarisses, installé à Beyries en 1256, est transféré à Mont-de-Marsan en 1275 non loin du Château Vieux. Le bourg se développe le long des trois axes et en deux siècles une véritable ville naît. Elle prend donc dès le XIIIe siècle un caractère triple : défensif, portuaire et religieux.
Guerre de Cent Ans
Aliénor d'Aquitaine apporte le duché d'Aquitaine en dot en 1152 à son mari Henri Plantagenêt, qui devient Henri II d'Angleterre en 1154. Mont-de-Marsan passe ainsi sous domination anglaise pendant près de trois siècles, jusqu'en 1441. La population trouve refuge derrière les murailles de la cité durant les troubles liés à la guerre de Cent Ans, pendant que s'élevent des bastides[17] dans les environs. Durant cette période, la ville s'érige en forteresse. Elle passe sous domination de la maison de Foix-Béarn au XIIIe siècle. En 1344, Gaston Phœbus, vicomte de Marsan, fait restaurer le château Nolibos et renforce les fortifications et défenses de la ville[18]. La cité connaît ensuite peu de transformations du XIVe au XVIIe siècle[11].
La domination anglaise entraîne une singulière tradition, qui veut que chaque nouveau maire aille prêter serment en l'église de Saint-Pierre-du-Mont avant de prendre ses fonctions. Cette pratique perdure cinq siècles, pour prendre fin à la Révolution française[18].
Centre commercial important de Guyenne, la ville écoule vers le port de Bayonne les produits de l'arrière-pays (céréales et vins d'Armagnac notamment) durant tout le Moyen Âge et l'Ancien Régime. Le développement du trafic fluvial assure la prospérité des bateliers, organisés en confréries. La navigation se fait sur des gabares, barques à fond plat localement appelées « galupes ». La ville est en rivalité quasi constante avec les autres cités commerciales, notamment Dax.
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Une maison romane fortifiée rue Maubec (XIIe siècle)
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L'ancienne chapelle romane située Place Pujolin (XIVe siècle)
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Les vieux remparts de Mont-de-Marsan érigés peu de temps après la fondation de la ville (XIIe siècle)
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Site de l'ancien port de Mont-de-Marsan (XIIe siècle) depuis la cale de l'abreuvoir, avec le vieux lavoir (1868). En face, l'ancienne minoterie, aujourd'hui galerie d'art.
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Le donjon Lacataye (XVe siècle)
Les guerres de religion
En 1517, le Marsan est rattaché au domaine de la famille d'Albret, bordant la vicomté à l'ouest[11]. Cette famille régne alors sur la Navarre. Possession de Jeanne d'Albret (convertie au calvinisme en 1560), puis de son fils Henri III de Navarre, le futur roi Henri IV de France, la ville devient une place forte protestante. Elle se trouve totalement engagée dans les conflits armés opposant, à partie de 1560 en Gascogne, catholiques et réformés[11]. Blaise de Monluc s'en empare le 16 mai 1569, avant que les troupes huguenotes menées par Montgomery ne la reconquièrent en 1577. De continuels assaults s'ensuivent, la ville passe ainsi de mains en mains. Un décret tente de mettre fin à cette situation, mais sans résultat. Les faubourgs de la ville sont détruits ainsi que le couvent des Clarisses[19],[20], situé depuis le XIIIe siècle près de la porte de Roquefort[21],[22]. Henri III de Navarre, dans sa conquête du pouvoir, entre en vainqueur en ville le 22 novembre 1583. Il adresse aux habitants une injonction qui ouvre la voie à une période de prospérité économique[18]. Jusqu'en 1586, il fait construire des bastions fortifiés, les « Tenailles », protégeant les accès à l'est de la ville. Devenu le roi Henri IV de France, il réunit la ville à la couronne, en 1607[11].
Jusqu'à la Révolution
Les guerres de religion achevées, la parure militaire de la ville devient inutile. Richelieu, prétextant des troubles, fait raser en 1622 une partie du Château Vieux et le château Nolibos[18]. Seuls restent aujourd'hui un pan de muraille et une maison forte, appelée « donjon Lacataye », ancien poste d'observation. La ville est à nouveau envahie pendant la Fronde, conséquence de son ralliement aux princes félons et de sa rébellion en 1653[18].
Au cours du XVIIe siècle, plusieurs couvents s'installent : les Clarisses, les Ursulines, les Barnabites, qui seront tous à leur tour rasés. La ville garde une place éminente comme marché aux vins, eaux-de-vie d'Armagnac et céréales : en 1654, Mont-de-Marsan est encore considérée comme le grenier de la Basse-Guyenne[11]. En 1777 est accordée l'autorisation de démolir les portes de la ville, et en 1809, on abat les restes du Château Vieux. Tous ces travaux ont pour conséquence d'aérer les accès et de faciliter la traversée de la ville.
De 1789 à 1945
Pendant la Révolution française, Mont-de-Marsan est renommée Mont-Marat[23].
Le 4 mars 1790 prend effet la création du département des Landes suivant un découpage englobant des régions hétérogènes[24]. Le 15 février 1790, un décret de la Constituante fait de Mont-de-Marsan le chef-lieu de ce département, au détriment de Dax.
Après 1860 et l'implantation de la forêt des Landes, les activités liées au bois s'ajoutent à celles du port. De riches négociants s'installèrent et font bâtir plusieurs hôtels particuliers sur la place du Commerce[25]. Mais dès le début du XXe siècle l'activité portaire ralentit puis disparaît totalement en 1903.
Au cours du XIXe siècle, la ville se transforme complètement en se dépouillant de son aspect de ville forte. Les nécessités administratives y provoquent la construction de la préfecture des Landes, du palais de justice de Mont-de-Marsan, de la prison de Mont-de-Marsan. On construit l'église de la Madeleine en 1830, suivant un style néoclassique, on refait les ponts et on commence la percée des boulevards[11]. La cité bénéficie du développement du réseau routier et de l'ouverture de voies ferrées.
En 1866, l'annexion des communes de Saint-Jean-d'Août-et-Nonères, Saint-Médard et d'une partie du territoire de Saint-Pierre-du-Mont augmente considérablement la superficie de la ville. La même année est inauguré le lycée Victor Duruy.
Sous la direction du maire Jean Larrieu, sont réalisés avant-guerre les premiers pavillons du centre hospitalier, des groupes scolaires, l'agrandissement des arènes du Plumaçon (édifiées en 1889)[11].
La ville, occupée par l'armée allemande à partir du 28 juin 1940, est traversée par la ligne de démarcation. L'armée d'occupation réquisitionne la plateforme aérienne, et en fait la plus importante base de la Luftwaffe dans le sud ouest de la France. Le 27 mars 1944, les installations militaires sont bombardées par une cinquantaine d'avions anglo-américains. Les dégâts collatéraux entraînent la mort de 12 civils, on compte également quinze blessés[26]. La ville est libérée le 21 août 1944[11].
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Ancienne prison de Mont-de-Marsan (1809, façade classée MH)
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Préfecture des Landes (1818, incrite MH)
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Façade néoclassique de l'Eglise de la Madeleine (1825)
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Lycée Victor Duruy (1866)
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Kiosque dans le parc Jean Rameau
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Temple de Mont-de-Marsan (1870)
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Arènes du Plumaçon (1889), labellisées « Patrimoine du XXe siècle » en 2007
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Hôtel de ville (1901)
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Ancienne signalétique à Saint-Sever
De nos jours
En 1946, s'installe le Centre d'expériences aériennes militaires (base aérienne 118), donnant un nouvel essor à la cité montoise[11]. La population augmente rapidement, ce qui permet l'édification de centres commerciaux.
Une politique d'urbanisation à l'horizontale due à la volonté du maire Charles Lamarque-Cando, fondateur des Castors Landais, modifie considérablement l'aspect de la cité à partir de 1962, faisant reculer sans cesse les limites de la forêt de pins au profit de nouveaux quartiers[11]. Un vaste ensemble résidentiel aisé s'étend sur la partie Est de l'agglomération, qui ne cesse de grignoter de nouvelles terres du fait de la rurbanisation.
Durant les années 2000, la ville sombre inexorablement dans le déclin. Le centre-ville souffre alors de dépeuplement avec une offre commerciale qui se maintient péniblement. Les quartiers populaires du Peyrouat et de Fabres restent quant à eux relativement défavorisés. De nouvelles politiques tentent de mettre fin à ces tendances : le programme Cœur de ville lancé en 2009 se donne pour but de redynamiser le centre en ravalant les façades et en soutenant le commerce et l'habitat tandis que le quartier Nord (Peyrouat) doit faire l'objet d'une transformation, dans le cadre d'une ZAC, en éco-quartier entièrement réaménagé (destruction des immeubles vétustes, création d'une voie verte et du concept de « Bois habité », nouveau pôle éducatif...) d'ici un à deux ans.
Par ailleurs, on constate depuis quelque temps une dynamique qui tend à changer le visage de la ville et à la rendre plus agréable et surtout plus attractive. L'arrivée de l'autoroute A65 qui conforte la place de Mont-de-Marsan au centre de la région Aquitaine (à une heure de route des trois grandes villes que sont Bordeaux, Pau et Bayonne) et celle annoncée de la LGV donnent un nouveau souffle à la municipalité qui multiplie les projets.
Parmi eux, le programme phare baptisé "Rivières dans la ville" qui marque le retour des trois cours d'eau (Douze, Midou et Midouze) au cœur du nouvel aménagement du centre-ville. Les berges doivent ainsi devenir de véritables espaces de promenade verts pour piétons et vélos. Le projet se propose également de mettre en valeur le patrimoine architectural et naturel jusque-là inexploité du cœur de ville (notamment l'ancien port avec les nombreuses cales ainsi que les quais mais également les grandes places du centre-ville). La première phase de ce vaste chantier touche actuellement à sa fin avec les dernières touches apportées au nouvel aménagement de la place Charles de Gaulle (connue aussi sous le nom de place du théâtre) et des rues alentours qui viennent d'être pavées.
La municipalité s'est également engagée dans le réaménagement et l'embellissement des entrées de ville avec notamment la volonté de laisser un plus grand espace à la végétation et aux modes de déplacements doux (piéton et vélo). Actuellement, l'entrée Ouest est en chantier pour faire place à des avenues entièrement refaites à neuf agrémentées de pistes cyclables, de voies piétonnes et de jardins linéaires. A mi-parcours, la place Saint-Louis est aussi transformée en plateau piéton pour l'occasion.
D'autres projets ont été lancés afin de désengorger certaines parties de la ville. Ainsi, la création d'un Boulevard Nord permettra d'ici fin 2013 d'alléger les problèmes de circulation sur le Nord de l'agglomération en proposant une liaison inédite d'est en ouest. La liaison Manot-Gare permettra quant à elle de désenclaver la gare de Mont-de-Marsan et de réduire de moitié le trafic automobile sur l'entrée Ouest de la ville.
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Enseigne des Nouvelles Galeries à Mont-de-Marsan, aujourd'hui fermées
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TER Aquitaine sous la marquise de la gare de Mont-de-Marsan
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Rue Gambetta, Calme hellénique (1928-29), œuvre de Robert Wlérick
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2008 2014 Geneviève Darrieussecq MoDem Présidente de la Communauté d'agglomération du Marsan Conseillère Régionale
1983 2008 Philippe Labeyrie PS Sénateur 1962 1983 Charles Lamarque-Cando SFIO Député 1947 1962 Besson 1945 1947 Marcel David Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
En 1866, Mont-de-Marsan absorbe les communes de Saint-Jean-d'Août-et-Nonères, Saint-Médard-de-Beausse et une partie du territoire de Saint-Pierre-du-Mont.
Mont- de-Marsan gagne chaque année un peu plus d'habitants, notamment grâce à un solde migratoire et un accroissement naturel positifs. Ainsi, en 2009, 345 bébés sont nés sur le sol montois contre 280 personnes décédées. Par ailleurs, on compte plus de femmes (51% de la population) que d'hommes et la tranche d'âge la plus forte est celle des 45-59 ans. Les retraités représentent quant à eux 30% des ménages. La population montoise est ainsi plutôt jeune comparée à d'autres villes de taille comparable.Économie
Préfecture du département des Landes, Mont-de-Marsan est le siège de nombreuses administrations comme la Chambre de commerce et d'industrie des Landes ou encore le Conseil général. Ainsi, le travailleur montois est avant tout un fonctionnaire (73,2% de la population active[30]) que ce soit dans le milieu administratif (préfecture, mairie, agglomération) que dans le milieu hospitalier qui emploie à lui seul 2500 salariés. La présence de la base aérienne 118 a également une influence primordiale sur le développement économique et démographique de l'agglomération, bien qu'elle empêche l'expansion géographique au nord. Avec plus de 3800 hommes et femmes engagés, la base est un bassin d'emploi majeur qui, selon certaines études, généreraient plus de 200 000 € de retombées économiques par jour[31]. En outre, la BA 118 est considérée comme la première entreprise du département.
La population des communes environnantes est presque entièrement dépendante de la ville préfecture. Le secteur agro-alimentaire est aujourd'hui majoritaire (foie gras, maïs, volaille) avec des entreprises telles que Delpeyrat et Maïsadour. Les PME dans le secteur du bâtiment sont pour leur part sources de valeur ajoutée. Cependant, durant les années 90 à 2000, le tourisme[32] comme l'industrie sont restés quelque peu en retrait.
Ces derniers temps, la ville se redynamise petit à petit et espère profiter de l'attractivité de la région pour gagner de nouveaux habitants. L'ouverture du centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan a créé 1000 emplois à partir de 2009, et l'arrivée récente de l'autoroute Langon-Pau (A65) devrait permettre de stimuler de nouvelles activités. La municipalité s'engage notamment dans le développement des logiciels libres et souhaite voir émerger une zone d'activités technopolitaine à l'est de la ville regroupant des entreprises innovantes, des établissements d'enseignement supérieur et des laboratoires de recherche.
De plus, avec le projet de réforme de l'armée, voulu par le gouvernement Fillon, la base aérienne 118 de Mont de Marsan va voir arriver près de 380 emplois supplémentaires d'ici fin 2011. Enfin, avec la LGV Bordeaux-Espagne et grâce à sa nouvelle gare, Mont de Marsan sera en 2022 (date prévue de la mise en service), à 30 minutes de Bordeaux et de Bayonne, à 1 heure de Toulouse et de Saint Sébastien (Espagne) et à 2h30 de Paris.
Transport
Éducation
A Mont-de-Marsan, l'école publique accueille un peu plus de 1500 enfants dans le primaire (pour 70 classes) et près d'un millier en maternelle (pour 39 classes). Le nombre d'élèves par classe est de 22,7 en moyenne pour les écoles primaires (contre 25,5 dans le département) et de 23,8 en maternelle (28 dans les Landes).
Enseignement supérieur
- Université de Pau et des Pays de l'Adour : le site de Mont-de-Marsan accueille 300 étudiants dans une UFR de droit et un IUT (IUT des Pays de l'Adour)
- IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres)
- IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers)
- ESDL (École supérieure du design des Landes) : formation BTS en "design de produits" et "design d'espace" ainsi qu'un bachelor en "design graphisme, innovations et marques". L'école propose également une année préparatoire en arts appliqués.
- École Supérieure du Bois
- Divers BTS (management, comptabilité, esthétique-cosmétique...) aux lycées Charles Despiau, Victor Duruy et Jean Cassaigne.
- Math sup au lycée Victor Duruy
- Cinémagis : école de cinéma et de l'image ouverte en 2010 délivrant une licence professionnelle en trois ans.
Personnalités
Naissances
Article détaillé : Catégorie:Naissance à Mont-de-Marsan.- Jean Falba (1766-1848), maréchal-de-camp de l'Artillerie de marine, Commandeur de la Légion d'honneur, Chevalier de l'ordre de Saint-Louis
- Louis Anselme Longa (1809-1869), peintre académique et orientaliste
- Pierre Joseph François Bosquet (1810-1861), maréchal de Napoléon III (1856)
- Jean Henry Tayan (1855-1931), peintre décorateur
- Charles Despiau (1874 – 1946), sculpteur
- Robert Wlérick (1882 – 1944), sculpteur
- Maurice Delom-Sorbé (1898-1986), homme politique
- Vice-Amiral Jean-Georges Gayral (1898-1964) commandant en chef des forces navales françaises libres en 1942, après le départ d'Émile Muselier et avant la prise de fonction de Philippe Auboyneau
- Renée Darriet : née en 1911, elle s’engage dans la Résistance dès 1942 avec son jeune frère. Elle est arrêtée la même année, internée au fort du Hâ à Bordeaux, puis déportée au camp de Ravensbrück. Elle est libérée en avril 1945.
- Jacques Foix, né en 1930, ancien joueur de football professionnel
- Pierre Cazals, né en 1931, ancien joueur de rugby à XV
- Monique Pantel, née en 1932, critique de cinéma
- Jean-Louis Dehez, né en 1944, ancien joueur de rugby à XV
- Alain Juppé, né en 1945, homme politique, ancien Premier ministre et actuel maire de Bordeaux
- Alain Vidalies, né en 1951, avocat et député PS
- Joël Bats, né en 1957, ex-footballeur professionnel
- René Manzor, né en 1959, réalisateur
- Hélène Duffau, née en 1965, auteure
- Olivier Roumat, né en 1966, ancien joueur de rugby à XV
- Jean Van de Velde, né en 1966, golfeur professionnel
- Hélène Darroze, née en 1967, grande chef cuisinier
- Thomas Castaignède, né en 1975, rugbyman
- Benoît August, né en 1976, joueur de rugby à XV
- Nicolas Morlaes, né en 1978, joueur de rugby à XV
- Guillaume August, né en 1980, joueur de rugby à XV
- Jean-Max Labastie, né en 1982, joueur de rugby à XV
- Romain Cabannes, né en 1984, joueur de rugby à XV
- Olivier August, né en 1985, joueur de rugby à XV
- Thomas Dufau, né en 1991, matador de taureaux
Séjours
- Catherine de Navarre, née en 1468, morte en 1517 à Mont-de-Marsan, fut reine de Navarre (1483-1517)
- Marguerite de Navarre, reine de Navarre (1492-1549), sœur de François Ier, mère de Jeanne d'Albret, qui sera la mère d’Henri IV. Pour étendre la Navarre, elle s’occupe de renforcer les défenses de Mont-de-Marsan, entré dans le domaine de la famille de son mari en 1517. Après son retrait des affaires, Marguerite fait de Mont-de-Marsan son lieu de retraite et de recueillement.
- Victor Lefranc, ancien conseiller municipal de Mont-de-Marsan
- Michel Ohl, écrivain.
- Francis Lalanne, auteur chanteur compositeur, a vécu une partie de son enfance à Mont-de-Marsan, avec ses frères René Manzor et Jean-Félix Lalanne
- Arnaud Binard, acteur, y vit (Alice Nevers, Le juge est une femme, Mystère)
- Robert Soldevilla, né à Tarbes, alguazil des arènes du Plumaçon de 1948 à 2008.
- Claude Lévi-Strauss (1908-2009), anthropologue, ethnologue et philosophe français, acteur majeur de la fondation du structuralisme, a enseigné pendant un an la philosophie au lycée Victor-Duruy de Mont-de-Marsan : « Après avoir passé au lycée de Mont-de-Marsan une année heureuse à élaborer mon cours en même temps que j'enseignais, je découvris avec horreur dès la rentrée suivante, à Laon où j'avais été nommé, que tout le reste de ma vie consisterait à le répéter » [33].
- Frédéric Ritter, nommé en 1849 au service hydraulique des Landes à Mont-de-Marsan
- Adrien Planté, nommé avocat à Mont-de-Marsan en 1876
- Marc Zermati, organisateur du premier festival punk au monde à Mont-de-Marsan en 1976
- Chris Chambers : chanteur de Jumper lace, seul membre de Mont-de-Marsan. Il y a vécu de 1968 à 1971 et 1980 à 1994.
Patrimoine
Article détaillé : Catégorie:Monument historique de Mont-de-Marsan.- Administration
- Conseil général des Landes
- Hôtel de ville de Mont-de-Marsan (1901)
- Préfecture des Landes (1818), inscrite monument historique
- Justice
- Centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan (2008)
- Palais de justice de Mont-de-Marsan (1809)
- Prison de Mont-de-Marsan (1809) façade classée MH (seul monument classé de Mont-de-Marsan)
- Écurie de la gendarmerie, 4 rue du Huit-Mai-1945 (1816), inscrite MH
- Architecture médiévale
- Château Nolibos et Château Vieux, aujourd'hui disparus
- Donjon Lacataye (XVe siècle), inscrit MH
- Maisons fortes romanes (XIIe siècle), inscrites MH
- Remparts de Mont-de-Marsan (XIIe siècle), inscrits MH
- Couvent des Cordeliers et sa chapelle (XIIe siècle)
- Lieux de culte
- Église Saint-Médard-de-Beausse (XIe siècle)
- Ancienne chapelle romane (XIVe siècle), place Pujolin, inscrite MH
- Chapelle du Bon Pasteur de l’Hôpital Lesbazeilles (1820)
- Église de la Madeleine (1830), inscite MH
- Église Saint-Jean-d'Août (1866)
- Temple de Mont-de-Marsan (1870)
- Église Saint-Vincent de Paul (1963), inscrite MH
- Divers
- Arènes du Plumaçon (1889) avec la statue monumentale du torero en bronze de Mauro Corda (1991)
- Rotonde de la Vignotte, inscrite MH
- Maison Dupeyré (XVIIIe siècle), inscrite MH
- Ancien site portuaire comprenant la minoterie, la cale de l'abreuvoir, la cale de la Marine, les quais, les moulins et lavoirs...
- Presqu'île historique avec les façades XIXe et XXe des immeubles ainsi que les principaux bâtiments de la ville (théâtre municipal, hôtel de ville, poste centrale, bâtiment des Nouvelles Galeries...)
- Nombreuses sculptures exposées dans les rues et jardins publics, en particulier dans la rue Gambetta, principale artère commerciale de l'hyper-centre.
Le chemin de Saint-Jacques
Mont-de-Marsan est une étape sur la voie limousine du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, au départ de Vézelay. Dans le passé, les pèlerins entraient dans la ville en franchissant l'ancien pont de la May de Diu, dont une pile est encore visible au niveau du parc Jean Rameau. Ils avaient alors le choix entre se diriger vers la chapelle du prieuré bénédictin (dépendant de l'abbaye de Saint-Sever, sur l'emplacement actuel de l'église de la Madeleine) et trouver refuge dans les hôpitaux du couvent des Clarisses ou des Cordeliers (aujourd'hui disparus). Ils remontaient ensuite l'actuelle rue Gambetta vers la place Jean Jaurès (Sablar), quittaient la ville par la porte de Saint-Sever (détruite en 1777) et rejoignaient l'Abbaye en passant par Saint Pierre-du-Mont et Benquet.
Equipements et loisirs
- Musées et galeries
- Musée Despiau-Wlérick (sculpture figurative des années 1930) (1968)
- Musée Dubalen (1972)
- Musée du 34e Régiment d'Infanterie (2006)
- Centre d'art contemporain Raymond Farbos
- Galerie de la minoterie
- Spectacles
- Théâtre municipal
- Théâtre du Péglé
- CaféMusic', espace jeune consacrée aux musiques actuelles (expositions, concerts, rock school, studios de répétition...)
- Salle polyvalente François Mitterrand (spectacles, concerts, compétitions sportives)
- Pôle culturel intercommunal du Marsan à Saint-Pierre-du-Mont, espace de diffusion, de création et d'apprentissage artistique (musique, danse, arts du cirque...)
- Autres équipements
- Archives départementales des Landes (bibliothèque, expositions temporaires et cycle de conférences)
- Conservatoire des Landes
- Médiathèque du Marsan, livraison prévue en 2012
- Parcs
- Base nautique et de loisirs du Marsan à Saint-Pierre-du-Mont avec plage de sable fin, lac de baignade, parcours sportif, promenade...
- Etang du rond avec cheminement en bois et ponton pour la pêche
- Parc Jean Rameau (1813), jardin public d'une superficie de six hectares
- Parc animalier de Nahuques (23 ha) avec aire de jeux et animaux en semi-liberté (poneys, chevreuils, lamas, wallabies, paon, chèvres naines...)
- Parc Etienne Lacaze avec aire de jeux et terrain de pétanque
- Promenade du 21 août 1944 en bordure du Midou
- Places remarquables
- Place Charles de Gaulle, entièrement pavée comprenant le théâtre municipal (1830), l'ancienne bibliothèque et des terrasses de bars
- Place Pitrac, petite place piétonne avec terrasses de bars, épicerie espagnole et animations régulières
- Place Saint-Roch (surnommée Place Rouge) avec son marché classé parmi les cent plus beaux de France
- Place des Arènes bientôt réaménagée
- Place Joseph Pancaut bientôt réaménagée
-
Promenade en bord de Midou au pied du donjon Lacataye
-
Jardin japonais au parc Jean Rameau
-
Point de vue sur la Douze
-
Terasse du musée Despiau-Wlérick
Armée
Ville partenaire de la Défense
- Base aérienne 118
- 6e régiment de parachutistes d'infanterie de marine, implanté à la caserne du Maréchal Bosquet le 18 décembre 1962 jusqu'à sa dissolution le 30 juin 1998 (Transformé en espace culturel depuis).
- Groupement 2/II de gendarmerie mobile (sont implantés à Mont-de-Marsan les escadrons 21/2 et 22/2)
- Groupement de gendarmerie départementale
- Centre d'information et de recrutement de l'Armée de terre
Culture
Musique
- Mont-de-Marsan compte un Conservatoire à rayonnement départemental
- L'Orchestre Montois: placé sous la baguette de Michel Cloup depuis 1987, il est l'orchestre officiel de la ville et des arènes du Plumaçon lors des fêtes de la Madeleine. Son répertoire est hispanique mais aussi diversifié : musique de films, valses, musique classique orchestrée pour harmonies, concertos, etc.
- Parmi les groupes de musique montois :
- Jumper lace, groupe de speed metal de 1984 à 1994, il a sorti 2 albums, participa à la fameuse compilation "hard rock rendez-vous"
- Wolfunkind, musique est très métissée : rock et funk principalement, mais aussi techno, disco, musique orientale ou espagnole
- The Inspector Cluzo, duo de funk'n'roll né en 2008 sur les cendres de Wolfunkind, connu dans le monde entier (entre 2008 et 2011, ils feront pas moins de 480 concerts dans 23 pays différents) pour leurs performances scéniques explosives. Implantés chez eux en Gascogne, à Mont-de-Marsan, ils défendent ardemment leur indépendance en faisant tout par eux-mêmes (label, booking, management, enregistrement et édition grâce à leurs structures Ter a Terre et TIC Records) et en adoptant une organisation en 360 degrés[34].
- Les Boulenvrac, Tout droits sortis de leur cave, les Boulenvrac se veulent les portes parole des groupes locaux. En lutte contre les Majors Cie et la chanson officielle, ils ont décidé d'employer la manière forte pour se faire un nom. C'est donc vêtus de K-Way et lunettes de ski que les Boulenvrac (frères consanguins) déboulent en vrac pour un show décapant et interactif!
- Le samedi 21 août 1976, de midi à trois heures du matin, s'est tenu pendant deux jours le premier festival européen du mouvement punk aux arènes de Mont-de-Marsan, organisé par Marc Zermati directeur du label Skydog Records. À l'affiche : Eddie and the Hot Rods (Angleterre), Ducks de Luxe, Brinsley Schwarz, Kursaat Flyers, Dr. Feelgood, Pink Fairies, Tyla Gang, Roogalator (Angleterre), The Gorillas (Écosse), Railroad (Suisse), The Damned, Passion Force, Little Bob Story (Le Havre), Bijou, Il Biarritz et Kalfon Roc Chaud. Cette première mouture du festival rassemblera près de 600 à 700 personnes[35].
- Les 5 et 6 août 1977, s'est tenu le second festival punk de Mont-de-Marsan, présentant notamment les groupes Little Bob Story, The Damned, Bijou, The Clash[36] (un 33 tours pirate a d'ailleurs été enregistré pour l'occasion), The Police, Rings, Maniacs, Lou's, Shakin'Street, Marie et les Garçons, Tyla Gang, Boys, Hot Rods, Dr. Feelgood et Asphalt Jungle (emmené par Patrick Eudeline). On pourra également noter le passage de Lou Reed, le lendemain du festival punk. Au final, le festival de 1977 compta pas moins de 4000 spectateurs et il fit l'objet d'un film documentaire par Jean-François Roux nommé Hot Cuts From Mont-de-Marsan[37],[38].
Théâtre
- La compagnie Le Théâtre de Feu, créé par Jean-Manuel Florensa en 1971, a représenté pendant longtemps le théâtre montois. Elle résidait au Théâtre du Péglé, que la compagnie a créé. Durant toutes ses années, le Théâtre de Feu a tourné ses spectacles dans le monde entier. La compagnie a déposé le bilan en 2008 sous la présidence de Catherine Betous.
- En 2008, les anciens artistes du Théâtre de Feu ont créé une nouvelle compagnie professionnelle de théâtre : le Théâtre des Lumières. En résidence à l'année au Théâtre du Péglé, cette compagnie y dispense ses ateliers de pratique théâtrale pour tous les âges. Elle y créé également ses pièces.
Cinéma
- J'embrasse pas, film réalisé par André Téchiné en 1991, a été partiellement tourné à Mont-de-Marsan[39].
- Un château en Espagne, court-métrage réalisé par Delphine Gleize en été 1998 a été tourné à Mont-de-Marsan, notamment devant la gare.
- Sur le départ, moyen métrage (53mn) réalisé par Michaël Dacheux a été tournée en 2010 dans les lieux emblématiques de Mont-de-Marsan et ses environs. Le film a été primé à Paris (Prix du Jury, 17ème Festival de Films gays) et par la région Limousin (Prix du scénario de moyen métrage).
Média
- Radios
- France Bleu Gascogne a son siège à Mont-de-Marsan. Elle émet sur la fréquence FM 98.8.
- La radio locale MDM (pour Mont-de-Marsan) à dominante musicale émet sur la fréquence FM 101.1 dans un rayon de 30 kilomètres. Elle propose également des émissions aussi bien sur l'actualité que sur la vie des quartiers et des associations locales.
- Presse écrite
- Sud-Ouest, le quotidien régional, possède une rédaction à Mont-de-Marsan.
Événements
- Mont-de-Marsan accueille du 1er au 5 juillet 2008 les Rencontres mondiales du logiciel libre : édition 2008
- Festival Arte Flamenco (deuxième semaine de juillet)
- Fêtes de la Madeleine (premier samedi à compter du 14 juillet : Feria). La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises
- La salle de spectacle construite par Carlos Ott en 1993 accueille des évènements culturels toute l'année.
- Mont-de-Marsan a remporté la finale d'Intervilles en 1997, 1998, 2006 et 2007
- Chaque année, en février, l'espace François Mitterrand accueille l'Atomic Re-SO, une des plus grandes Lan-party de France.
Sport
- Clubs
- Basket Landes
- Stade montois
- Stade montois (rugby)
- Stade montois basket féminin
- Stade montois basket masculin
- Cyclo Saint-Jean-d'Août
Le Stade montois de rugby a remporté le championnat de France de rugby à XV 1962-1963.
- Équipements sportifs
- Hippodrome des Grands Pins
- Stade Guy Boniface
- Stade de l'Argenté
- Piscine municipale comprenant deux bassins, un solarium et une pataugeoire d'été
- Golf de Saint-Avit
- Complexe sportif de l’ASPTT
- Divers terrains, stades, gymnases, salles et frontons de quartier
Jumelages
La ville de Mont-de-Marsan est jumelée avec les villes suivantes[40] :
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Mont-de-Marsan sur le site de l'Insee
- Inventaire Znieff « Vallée du Midou et forêt départementale d'Ognoas »
- Inventaire Znieff « Vallées de la Douze et de ses affluents »
- Site FR7200722
- Site FR7200806
- Météo-France. Consulté le 26/01/2009
- Mont-de-Marsan, naissance et croissance, Mairie de Mont-de-Marsan, service communication
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des Landes, Sud Ouest, 349 p. (ISBN 978-2-87901-958-1), p. 232
- Charles René d'Hozier « D'azur à deux clefs d'argent posées en pal les pannetons en chef », selon les termes de
- L'actuelle commune de Saint-Pierre-du-Mont
- donjon Lacataye Mont-de-Marsan, Résumé d'historique, d'après Alain Lafourcade, consultable à l'entrée du
- Également appelé Pierre de Lobaner
- Cette paroisse se situait aux alentours du lieudit Saint-Louis, à Saint-Pierre-du-Mont
- théâtre municipal de Mont-de-Marsan Situé à l'emplacement de l'actuel
- Aliénor d'Aquitaine apporte le duché d'Aquitaine en dot à son mari Henri Plantagenêt en 1152. En 1154, il accède au trône d'Angleterre sous le nom d'Henri II d'Angleterre
- couvent des Cordeliers de Mont-de-Marsan Voir le
- Voir les bastides médiévales dans les Landes
- Mémoire en images, Mont-de-Marsan, Serge Pacaud, éditions Alan Sutton, 1998, p7
- le couvent des Clarisses de Mont-de-Marsan Voir
- Situé primitivement sur l'actuelle place de la Douze, face au square des Anciens Combattants
- L'actuel square des Anciens Combattants
- Guerres de religions dans les Landes Voir :
- nom des villes françaises sous la Révolution Voir
- territoires et pays des Landes Voir les
- L'actuelle place Joseph Pancaut
- Alain Lafourcade, Mont-de-Marsan de A à Z, Éditions Alan Sutton, 2010, 144 p. (ISBN 978-2-8138-0205-7)
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 11 février 2010
- Résultats du recensement de la population - 2006 - Mont-de-Marsan sur INSEE. Consulté le 11 février 2010
- Notice communale de Mont-de-Marsan sur le site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui". Consulté le 11 février 2010
- Montois et Dacquois, si proches, si différents ?" Article dans Sud-Ouest du 27 octobre 2011 - "
- Attirer de nouveaux habitants" Article dans Sud-Ouest du 21 septembre 2011 - "
- Tourisme dans les Landes
- Tristes Tropiques , Plon coll. « Terre humaine poche », 1955, p.54 Lévi-Strauss Claude.
- http://www.fuckthebassplayer.com
- One Chord Wonders : Samedi 21 août 1976 - Premier festival punk de Mont-de-Marsan
- http://www.imagup.info/images/05/1191117582_clashmdm.jpg
- One Chord Wonders : Vendredi 5/samedi 6 juillet 1977 - Deuxième festival punk de Mont-de-Marsan
- Dans Rock en Stock - Festival PUNK Mont-de-Marsan 1977
- liste de films tournés dans les Landes Voir la
- Annuaire des communes jumelées
Voir aussi
Articles connexes
- Aire urbaine de Mont-de-Marsan
- Liste des communes des Landes
- Petites Landes
- Pays de Marsan
- Tourisme dans les Landes
Liens externes
- Site officiel
- Site de l'Office du tourisme
- Site du Marsan Agglomération
- Site du Théâtre des Lumières
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