Mont-de-Marsan

Mont-de-Marsan
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43° 53′ 29″ N 0° 29′ 58″ W / 43.89138888889, -0.49944444444

Mont-de-Marsan
Mont-de-Marsan, la ville aux trois rivières : confluence du Midou et de la Douze, formant la Midouze.
Mont-de-Marsan, la ville aux trois rivières : confluence du Midou et de la Douze, formant la Midouze.
Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Aquitaine
Département Landes (préfecture)
Arrondissement Mont-de-Marsan
(chef-lieu)
Canton Chef-lieu de deux cantons :
Mont-de-Marsan-Nord et
Mont-de-Marsan-Sud
Code commune 40192
Code postal 40000
Maire
Mandat en cours
Geneviève Darrieussecq (MoDem)
2008 - 2014
Intercommunalité Le Marsan Agglomération
Site web http://www.montdemarsan.fr/
Démographie
Population 30 162 hab. (2008[1])
Densité 818 hab./km²
Aire urbaine 60 000 hab. ()
Gentilé Montois, Montoises
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 29″ Nord
       0° 29′ 58″ Ouest
/ 43.89138888889, -0.49944444444
Altitudes mini. 23 m — maxi. 97 m
Superficie 36,88 km2

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Mont-de-Marsan (en gascon Lou Moun / Lo Mont / Lo Mont de Marsan) est une ville française de taille moyenne, préfecture des Landes, un des cinq départements qui forment la région Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Montois.

Distante d'un peu plus d'une heure de route du littoral de la Côte d'Argent et de la chaîne des Pyrénées, la ville se situe aux portes de la forêt des Landes, le plus grand massif forestier d'Europe occidentale.

L'agglomération de Mont-de-Marsan compte en son sein diverses communes dont la plus importante (après la ville préfecture elle-même) est Saint-Pierre-du-Mont (8 400 habitants en 2007).

Sommaire

Géographie

Topographie de Mont-de-Marsan

Mont-de-Marsan est située en limite de la forêt des Landes, à proximité de la région agricole de la Chalosse. Elle est la ville principale du Pays de Marsan, constitutif des Petites Landes. Surnommée « la Ville aux Trois Rivières », elle s'établit au confluent de deux rivières, la Douze et le Midou, qui se rejoignent en plein centre-ville pour en former une troisième : la Midouze, un affluent de l'Adour.

La ville est accessible par la SNCF en gare de Mont-de-Marsan.

Sites naturels

La ville est concernée par les ZNIEFF de type 2 « Vallée du Midou et forêt départementale d'Ognoas »[2] et « Vallées de la Douze et de ses affluents »[3]. Elle est également concernée par les sites Natura 2000 « Réseau hydrographique des affluents de la Midouze »[4] et « Réseau hydrographique du Midou et du Ludon »[5].

Climat

Au cœur d'un milieu de type océanique, la ville jouit d'un temps agréable, caractéristique de la région, même si certains jours le climat peut se montrer capricieux aussi bien dans les températures basses que dans les températures élevées.

Les hivers oscillent entre redoux atlantique et période froide avec phénomène de basse couche et fortes gelées pour environ six jours de neige par an. Le printemps est doux bien que parfois pluvieux. En revanche, les étés sont particulièrement chauds avec de gros orages les jours de fortes chaleurs. Quant à l'automne, c'est une saison plutôt lumineuse avec des journées de fortes amplitudes thermiques. Records récents : -22 °C en janvier 1985 et +41,5 °C en août 2003. Par ailleurs, des vents de 141 km/h sont enregistrés le 24 janvier 2009 lors du passage de la tempête Klaus, établissant un record depuis 1981[6].

Toponymie

L'origine du nom de la ville est controversée.

Certains y voient le souvenir d'un temple dédié au dieu Mars, que les romains auraient élevé sur un coteau dominant la ville actuelle : Mons Martiani. Cette hypothèse est sans fondement archéologique.

Une autre explication est la suivante : Marsan viendrait de ar : eau tranquille ou marais, ou de aar : rivière, et de an  : contrée ou pays. Mont évoquerait les hauteurs surplombant au sud la cité (peut-être Saint-Pierre-du-Mont). De là découlerait le nom de Mont-de-Marsan : le mont du pays des marais ou des rivières[7].

Une troisième explication indique que la ville tient son nom du patronyme Marsan. Ce nom de famille vient de la paroisse de Marsan, dans l'actuel département du Gers, provenant lui même du latin Martianus, rappelant sa fondation antique. C'est donc indirectement, par le biais du patronyme, que la ville tirerait son nom de Martianus[8].

Armoiries

Blason de Mont-de-Marsan : deux clés d'argent sur fond d'azur[9]

Les armoiries de la ville de Mont-de-Marsan sont enregistrées dans l'Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit du 20 novembre 1696. Le brevet en est délivré par ordonnance de Charles René d'Hozier, garde de l'Armorial général, le 21 février 1698. La plus ancienne représentation connue est antérieure, et figure sur un sceau apposé au bas d'un acte daté du 4 janvier 1312 entre les consuls de la ville et la vicomtesse de Marsan.

Il existe deux versions sur la symbolique du blason. Selon les uns, les deux clefs sont celles de Saint-Pierre, en référence au saint patron de la paroisse Saint-Pierre[10] sur laquelle la ville est établie, et en référence à Pierre de Marsan, son fondateur. Selon les autres, le blason évoque la situation de Mont-de-Marsan à la confluence de la Douze et du Midou. Les deux rivières seraient dans ce cas considérées comme les deux clefs ayant ouvert à la ville la voie de la prospérité[7].

Histoire

Article détaillé : Histoire des Landes (département).

Préhistoire

Des fouilles ont révélé que la zone située entre les deux rivières est occupée de façon intermittente depuis le paléolithique. Les vestiges préhistoriques découverts attestent de la présence d'un groupe sans doute important de cultivateurs néolithiques. On a aussi relevé des témoignages des époques pré-romaine et gallo-romaine ainsi que des vestiges du Bas-Empire et du Haut Moyen Âge[11].

Fondation

Article détaillé : Fondation de Mont-de-Marsan.
Situation de Mont-de-Marsan et de la vicomté de Marsan en Gascogne (nuances de vert), en 1150

La fondation de Mont-de-Marsan date de 1133. Elle est due à Pierre de Marsan[12], vicomte du Marsan, du Tursan et du Gabardan, qui décide d'établir une forteresse sur des terres issues des paroisses de Saint Pierre-du-Mont et Saint-Genès-des-Vallées[13]. Il fait ainsi part aux habitants de sa volonté de les voir participer à son entreprise en leur promettant des libertés en contrepartie de leur concours à sa défense[11].

Ces terres de Gascogne relèvent alors, tant spirituellement que temporellement, de la puissante abbaye de Saint-Sever. Aussi, Pierre de Marsan accorde-t-il à l'abbaye le droit d'ériger une église et un prieuré bénédictin dans la nouvelle capitale de sa vicomté. La première église montoise, bâtie à l'emplacement de l'actuelle église de la Madeleine, dépend donc de l'abbaye de Saint-Sever.

Pierre de Marsan choisit, pour l'édification de sa forteresse, qui prendra plus tard le nom de Château Vieux[14], l'éperon délimité par la confluence de deux rivières, la Douze et le Midou, afin d'en contrôler le passage et de tirer profit des péages, assurant ainsi de substantiels revenus à sa vicomté. Il établit également un village fortifié sur ce territoire de type castelnau. Bâti en pierre coquillère, il se développe rapidement vers le nord est. La ville passe sous domaination anglaise dès la deuxième moitié du XIIe siècle[15],[11].

L'aménagement d'un débarcadère et d'un pont sur le Midou, au pied même du château, entraîne l'apparition d'un bourg sur la rive opposée[11]. Le port de Mont-de-Marsan s'établit plus loin, sur la rive gauche de la Midouze. Il connaît un développement rapide grâce à la position stratégique de la ville à la limite de la Haute Lande, de la Chalosse et de l'Armagnac, entre Bayonne et Toulouse, Pau et Bordeaux.

Un nouveau quartier se développe autour du port. Ce dernier, où s'installe le couvent des Cordeliers vers 1260[16], est lui aussi entouré de murailles percées de portes donnant accès aux routes d'Aire-sur-l'Adour, Saint-Sever et Tartas. Le couvent de sainte Claire ou des Clarisses, installé à Beyries en 1256, est transféré à Mont-de-Marsan en 1275 non loin du Château Vieux. Le bourg se développe le long des trois axes et en deux siècles une véritable ville naît. Elle prend donc dès le XIIIe siècle un caractère triple : défensif, portuaire et religieux.

Guerre de Cent Ans

Aliénor d'Aquitaine apporte le duché d'Aquitaine en dot en 1152 à son mari Henri Plantagenêt, qui devient Henri II d'Angleterre en 1154. Mont-de-Marsan passe ainsi sous domination anglaise pendant près de trois siècles, jusqu'en 1441. La population trouve refuge derrière les murailles de la cité durant les troubles liés à la guerre de Cent Ans, pendant que s'élevent des bastides[17] dans les environs. Durant cette période, la ville s'érige en forteresse. Elle passe sous domination de la maison de Foix-Béarn au XIIIe siècle. En 1344, Gaston Phœbus, vicomte de Marsan, fait restaurer le château Nolibos et renforce les fortifications et défenses de la ville[18]. La cité connaît ensuite peu de transformations du XIVe au XVIIe siècle[11].

La domination anglaise entraîne une singulière tradition, qui veut que chaque nouveau maire aille prêter serment en l'église de Saint-Pierre-du-Mont avant de prendre ses fonctions. Cette pratique perdure cinq siècles, pour prendre fin à la Révolution française[18].

Centre commercial important de Guyenne, la ville écoule vers le port de Bayonne les produits de l'arrière-pays (céréales et vins d'Armagnac notamment) durant tout le Moyen Âge et l'Ancien Régime. Le développement du trafic fluvial assure la prospérité des bateliers, organisés en confréries. La navigation se fait sur des gabares, barques à fond plat localement appelées « galupes ». La ville est en rivalité quasi constante avec les autres cités commerciales, notamment Dax.


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Les guerres de religion

En 1517, le Marsan est rattaché au domaine de la famille d'Albret, bordant la vicomté à l'ouest[11]. Cette famille régne alors sur la Navarre. Possession de Jeanne d'Albret (convertie au calvinisme en 1560), puis de son fils Henri III de Navarre, le futur roi Henri IV de France, la ville devient une place forte protestante. Elle se trouve totalement engagée dans les conflits armés opposant, à partie de 1560 en Gascogne, catholiques et réformés[11]. Blaise de Monluc s'en empare le 16 mai 1569, avant que les troupes huguenotes menées par Montgomery ne la reconquièrent en 1577. De continuels assaults s'ensuivent, la ville passe ainsi de mains en mains. Un décret tente de mettre fin à cette situation, mais sans résultat. Les faubourgs de la ville sont détruits ainsi que le couvent des Clarisses[19],[20], situé depuis le XIIIe siècle près de la porte de Roquefort[21],[22]. Henri III de Navarre, dans sa conquête du pouvoir, entre en vainqueur en ville le 22 novembre 1583. Il adresse aux habitants une injonction qui ouvre la voie à une période de prospérité économique[18]. Jusqu'en 1586, il fait construire des bastions fortifiés, les « Tenailles », protégeant les accès à l'est de la ville. Devenu le roi Henri IV de France, il réunit la ville à la couronne, en 1607[11].

Jusqu'à la Révolution

Façade de la maison Dupeyré, maison bourgeoise de la fin du XVIIIe s.

Les guerres de religion achevées, la parure militaire de la ville devient inutile. Richelieu, prétextant des troubles, fait raser en 1622 une partie du Château Vieux et le château Nolibos[18]. Seuls restent aujourd'hui un pan de muraille et une maison forte, appelée « donjon Lacataye », ancien poste d'observation. La ville est à nouveau envahie pendant la Fronde, conséquence de son ralliement aux princes félons et de sa rébellion en 1653[18].

Au cours du XVIIe siècle, plusieurs couvents s'installent : les Clarisses, les Ursulines, les Barnabites, qui seront tous à leur tour rasés. La ville garde une place éminente comme marché aux vins, eaux-de-vie d'Armagnac et céréales : en 1654, Mont-de-Marsan est encore considérée comme le grenier de la Basse-Guyenne[11]. En 1777 est accordée l'autorisation de démolir les portes de la ville, et en 1809, on abat les restes du Château Vieux. Tous ces travaux ont pour conséquence d'aérer les accès et de faciliter la traversée de la ville.

De 1789 à 1945

Pendant la Révolution française, Mont-de-Marsan est renommée Mont-Marat[23].

Le 4 mars 1790 prend effet la création du département des Landes suivant un découpage englobant des régions hétérogènes[24]. Le 15 février 1790, un décret de la Constituante fait de Mont-de-Marsan le chef-lieu de ce département, au détriment de Dax.

Après 1860 et l'implantation de la forêt des Landes, les activités liées au bois s'ajoutent à celles du port. De riches négociants s'installèrent et font bâtir plusieurs hôtels particuliers sur la place du Commerce[25]. Mais dès le début du XXe siècle l'activité portaire ralentit puis disparaît totalement en 1903.

Au cours du XIXe siècle, la ville se transforme complètement en se dépouillant de son aspect de ville forte. Les nécessités administratives y provoquent la construction de la préfecture des Landes, du palais de justice de Mont-de-Marsan, de la prison de Mont-de-Marsan. On construit l'église de la Madeleine en 1830, suivant un style néoclassique, on refait les ponts et on commence la percée des boulevards[11]. La cité bénéficie du développement du réseau routier et de l'ouverture de voies ferrées.

En 1866, l'annexion des communes de Saint-Jean-d'Août-et-Nonères, Saint-Médard et d'une partie du territoire de Saint-Pierre-du-Mont augmente considérablement la superficie de la ville. La même année est inauguré le lycée Victor Duruy.

Sous la direction du maire Jean Larrieu, sont réalisés avant-guerre les premiers pavillons du centre hospitalier, des groupes scolaires, l'agrandissement des arènes du Plumaçon (édifiées en 1889)[11].

La ville, occupée par l'armée allemande à partir du 28 juin 1940, est traversée par la ligne de démarcation. L'armée d'occupation réquisitionne la plateforme aérienne, et en fait la plus importante base de la Luftwaffe dans le sud ouest de la France. Le 27 mars 1944, les installations militaires sont bombardées par une cinquantaine d'avions anglo-américains. Les dégâts collatéraux entraînent la mort de 12 civils, on compte également quinze blessés[26]. La ville est libérée le 21 août 1944[11].


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De nos jours

En 1946, s'installe le Centre d'expériences aériennes militaires (base aérienne 118), donnant un nouvel essor à la cité montoise[11]. La population augmente rapidement, ce qui permet l'édification de centres commerciaux.

Une politique d'urbanisation à l'horizontale due à la volonté du maire Charles Lamarque-Cando, fondateur des Castors Landais, modifie considérablement l'aspect de la cité à partir de 1962, faisant reculer sans cesse les limites de la forêt de pins au profit de nouveaux quartiers[11]. Un vaste ensemble résidentiel aisé s'étend sur la partie Est de l'agglomération, qui ne cesse de grignoter de nouvelles terres du fait de la rurbanisation.

Durant les années 2000, la ville sombre inexorablement dans le déclin. Le centre-ville souffre alors de dépeuplement avec une offre commerciale qui se maintient péniblement. Les quartiers populaires du Peyrouat et de Fabres restent quant à eux relativement défavorisés. De nouvelles politiques tentent de mettre fin à ces tendances : le programme Cœur de ville lancé en 2009 se donne pour but de redynamiser le centre en ravalant les façades et en soutenant le commerce et l'habitat tandis que le quartier Nord (Peyrouat) doit faire l'objet d'une transformation, dans le cadre d'une ZAC, en éco-quartier entièrement réaménagé (destruction des immeubles vétustes, création d'une voie verte et du concept de « Bois habité », nouveau pôle éducatif...) d'ici un à deux ans.

Par ailleurs, on constate depuis quelque temps une dynamique qui tend à changer le visage de la ville et à la rendre plus agréable et surtout plus attractive. L'arrivée de l'autoroute A65 qui conforte la place de Mont-de-Marsan au centre de la région Aquitaine (à une heure de route des trois grandes villes que sont Bordeaux, Pau et Bayonne) et celle annoncée de la LGV donnent un nouveau souffle à la municipalité qui multiplie les projets.

Parmi eux, le programme phare baptisé "Rivières dans la ville" qui marque le retour des trois cours d'eau (Douze, Midou et Midouze) au cœur du nouvel aménagement du centre-ville. Les berges doivent ainsi devenir de véritables espaces de promenade verts pour piétons et vélos. Le projet se propose également de mettre en valeur le patrimoine architectural et naturel jusque-là inexploité du cœur de ville (notamment l'ancien port avec les nombreuses cales ainsi que les quais mais également les grandes places du centre-ville). La première phase de ce vaste chantier touche actuellement à sa fin avec les dernières touches apportées au nouvel aménagement de la place Charles de Gaulle (connue aussi sous le nom de place du théâtre) et des rues alentours qui viennent d'être pavées.

La municipalité s'est également engagée dans le réaménagement et l'embellissement des entrées de ville avec notamment la volonté de laisser un plus grand espace à la végétation et aux modes de déplacements doux (piéton et vélo). Actuellement, l'entrée Ouest est en chantier pour faire place à des avenues entièrement refaites à neuf agrémentées de pistes cyclables, de voies piétonnes et de jardins linéaires. A mi-parcours, la place Saint-Louis est aussi transformée en plateau piéton pour l'occasion.

D'autres projets ont été lancés afin de désengorger certaines parties de la ville. Ainsi, la création d'un Boulevard Nord permettra d'ici fin 2013 d'alléger les problèmes de circulation sur le Nord de l'agglomération en proposant une liaison inédite d'est en ouest. La liaison Manot-Gare permettra quant à elle de désenclaver la gare de Mont-de-Marsan et de réduire de moitié le trafic automobile sur l'entrée Ouest de la ville.


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Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008 2014 Geneviève Darrieussecq MoDem Présidente de la Communauté d'agglomération du Marsan

Conseillère Régionale

1983 2008 Philippe Labeyrie PS Sénateur
1962 1983 Charles Lamarque-Cando SFIO Député
1947 1962 Besson    
1945 1947 Marcel David    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

En 1866, Mont-de-Marsan absorbe les communes de Saint-Jean-d'Août-et-Nonères, Saint-Médard-de-Beausse et une partie du territoire de Saint-Pierre-du-Mont.

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 4 000 2 866 5 256 3 065 3 774 4 082 4 465 4 684 4 655
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 5 210 5 574 8 455 8 138 9 310 10 878 11 760 12 031 11 274
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 11 604 11 923 12 091 10 836 12 134 11 854 13 009 14 055 17 120
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 - -
Population 20 191 24 444 26 166 27 326 28 328 29 529 30 212[27] - -
Notes, sources, ... De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; à partir de 2006 : population municipale légale.
Sources : INSEE [28] et Ldh/EHESS/Cassini [29]


Mont- de-Marsan gagne chaque année un peu plus d'habitants, notamment grâce à un solde migratoire et un accroissement naturel positifs. Ainsi, en 2009, 345 bébés sont nés sur le sol montois contre 280 personnes décédées. Par ailleurs, on compte plus de femmes (51% de la population) que d'hommes et la tranche d'âge la plus forte est celle des 45-59 ans. Les retraités représentent quant à eux 30% des ménages. La population montoise est ainsi plutôt jeune comparée à d'autres villes de taille comparable.

Économie

Préfecture du département des Landes, Mont-de-Marsan est le siège de nombreuses administrations comme la Chambre de commerce et d'industrie des Landes ou encore le Conseil général. Ainsi, le travailleur montois est avant tout un fonctionnaire (73,2% de la population active[30]) que ce soit dans le milieu administratif (préfecture, mairie, agglomération) que dans le milieu hospitalier qui emploie à lui seul 2500 salariés. La présence de la base aérienne 118 a également une influence primordiale sur le développement économique et démographique de l'agglomération, bien qu'elle empêche l'expansion géographique au nord. Avec plus de 3800 hommes et femmes engagés, la base est un bassin d'emploi majeur qui, selon certaines études, généreraient plus de 200 000 € de retombées économiques par jour[31]. En outre, la BA 118 est considérée comme la première entreprise du département.

La population des communes environnantes est presque entièrement dépendante de la ville préfecture. Le secteur agro-alimentaire est aujourd'hui majoritaire (foie gras, maïs, volaille) avec des entreprises telles que Delpeyrat et Maïsadour. Les PME dans le secteur du bâtiment sont pour leur part sources de valeur ajoutée. Cependant, durant les années 90 à 2000, le tourisme[32] comme l'industrie sont restés quelque peu en retrait.

Ces derniers temps, la ville se redynamise petit à petit et espère profiter de l'attractivité de la région pour gagner de nouveaux habitants. L'ouverture du centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan a créé 1000 emplois à partir de 2009, et l'arrivée récente de l'autoroute Langon-Pau (A65) devrait permettre de stimuler de nouvelles activités. La municipalité s'engage notamment dans le développement des logiciels libres et souhaite voir émerger une zone d'activités technopolitaine à l'est de la ville regroupant des entreprises innovantes, des établissements d'enseignement supérieur et des laboratoires de recherche.

De plus, avec le projet de réforme de l'armée, voulu par le gouvernement Fillon, la base aérienne 118 de Mont de Marsan va voir arriver près de 380 emplois supplémentaires d'ici fin 2011. Enfin, avec la LGV Bordeaux-Espagne et grâce à sa nouvelle gare, Mont de Marsan sera en 2022 (date prévue de la mise en service), à 30 minutes de Bordeaux et de Bayonne, à 1 heure de Toulouse et de Saint Sébastien (Espagne) et à 2h30 de Paris.

Transport

Éducation

A Mont-de-Marsan, l'école publique accueille un peu plus de 1500 enfants dans le primaire (pour 70 classes) et près d'un millier en maternelle (pour 39 classes). Le nombre d'élèves par classe est de 22,7 en moyenne pour les écoles primaires (contre 25,5 dans le département) et de 23,8 en maternelle (28 dans les Landes).

Enseignement supérieur

Personnalités

Naissances

Article détaillé : Catégorie:Naissance à Mont-de-Marsan.


Séjours

Patrimoine

Article détaillé : Catégorie:Monument historique de Mont-de-Marsan.
Chœur décoré de l'église de la Madeleine (1829)
Administration 
Justice 
Architecture médiévale 
Lieux de culte 
Divers 
  • Arènes du Plumaçon (1889) avec la statue monumentale du torero en bronze de Mauro Corda (1991)
  • Rotonde de la Vignotte, inscrite MH
  • Maison Dupeyré (XVIIIe siècle), inscrite MH
  • Ancien site portuaire comprenant la minoterie, la cale de l'abreuvoir, la cale de la Marine, les quais, les moulins et lavoirs...
  • Presqu'île historique avec les façades XIXe et XXe des immeubles ainsi que les principaux bâtiments de la ville (théâtre municipal, hôtel de ville, poste centrale, bâtiment des Nouvelles Galeries...)
  • Nombreuses sculptures exposées dans les rues et jardins publics, en particulier dans la rue Gambetta, principale artère commerciale de l'hyper-centre.

Le chemin de Saint-Jacques

Enseigne de la société landaise des amis de Saint-Jacques

Mont-de-Marsan est une étape sur la voie limousine du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, au départ de Vézelay. Dans le passé, les pèlerins entraient dans la ville en franchissant l'ancien pont de la May de Diu, dont une pile est encore visible au niveau du parc Jean Rameau. Ils avaient alors le choix entre se diriger vers la chapelle du prieuré bénédictin (dépendant de l'abbaye de Saint-Sever, sur l'emplacement actuel de l'église de la Madeleine) et trouver refuge dans les hôpitaux du couvent des Clarisses ou des Cordeliers (aujourd'hui disparus). Ils remontaient ensuite l'actuelle rue Gambetta vers la place Jean Jaurès (Sablar), quittaient la ville par la porte de Saint-Sever (détruite en 1777) et rejoignaient l'Abbaye en passant par Saint Pierre-du-Mont et Benquet.

Equipements et loisirs

Musées et galeries 
Spectacles 
Autres équipements 
  • Archives départementales des Landes (bibliothèque, expositions temporaires et cycle de conférences)
  • Conservatoire des Landes
  • Médiathèque du Marsan, livraison prévue en 2012
Parcs 
Places remarquables 
  • Place Charles de Gaulle, entièrement pavée comprenant le théâtre municipal (1830), l'ancienne bibliothèque et des terrasses de bars
  • Place Pitrac, petite place piétonne avec terrasses de bars, épicerie espagnole et animations régulières
  • Place Saint-Roch (surnommée Place Rouge) avec son marché classé parmi les cent plus beaux de France
  • Place des Arènes bientôt réaménagée
  • Place Joseph Pancaut bientôt réaménagée

Armée

Ville partenaire de la Défense

Culture

Musique

  • L'Orchestre Montois: placé sous la baguette de Michel Cloup depuis 1987, il est l'orchestre officiel de la ville et des arènes du Plumaçon lors des fêtes de la Madeleine. Son répertoire est hispanique mais aussi diversifié : musique de films, valses, musique classique orchestrée pour harmonies, concertos, etc.
  • Parmi les groupes de musique montois :
    • Jumper lace, groupe de speed metal de 1984 à 1994, il a sorti 2 albums, participa à la fameuse compilation "hard rock rendez-vous"
    • Wolfunkind, musique est très métissée : rock et funk principalement, mais aussi techno, disco, musique orientale ou espagnole
    • The Inspector Cluzo, duo de funk'n'roll né en 2008 sur les cendres de Wolfunkind, connu dans le monde entier (entre 2008 et 2011, ils feront pas moins de 480 concerts dans 23 pays différents) pour leurs performances scéniques explosives. Implantés chez eux en Gascogne, à Mont-de-Marsan, ils défendent ardemment leur indépendance en faisant tout par eux-mêmes (label, booking, management, enregistrement et édition grâce à leurs structures Ter a Terre et TIC Records) et en adoptant une organisation en 360 degrés[34].
    • Les Boulenvrac, Tout droits sortis de leur cave, les Boulenvrac se veulent les portes parole des groupes locaux. En lutte contre les Majors Cie et la chanson officielle, ils ont décidé d'employer la manière forte pour se faire un nom. C'est donc vêtus de K-Way et lunettes de ski que les Boulenvrac (frères consanguins) déboulent en vrac pour un show décapant et interactif!

Théâtre

  • La compagnie Le Théâtre de Feu, créé par Jean-Manuel Florensa en 1971, a représenté pendant longtemps le théâtre montois. Elle résidait au Théâtre du Péglé, que la compagnie a créé. Durant toutes ses années, le Théâtre de Feu a tourné ses spectacles dans le monde entier. La compagnie a déposé le bilan en 2008 sous la présidence de Catherine Betous.
  • En 2008, les anciens artistes du Théâtre de Feu ont créé une nouvelle compagnie professionnelle de théâtre : le Théâtre des Lumières. En résidence à l'année au Théâtre du Péglé, cette compagnie y dispense ses ateliers de pratique théâtrale pour tous les âges. Elle y créé également ses pièces.

Cinéma

  • J'embrasse pas, film réalisé par André Téchiné en 1991, a été partiellement tourné à Mont-de-Marsan[39].
  • Un château en Espagne, court-métrage réalisé par Delphine Gleize en été 1998 a été tourné à Mont-de-Marsan, notamment devant la gare.
  • Sur le départ, moyen métrage (53mn) réalisé par Michaël Dacheux a été tournée en 2010 dans les lieux emblématiques de Mont-de-Marsan et ses environs. Le film a été primé à Paris (­Prix du Jury, 17ème Festival de Films gays) et par la région Limousin (Prix du scénario de moyen métrage).

Média

Radios
  • France Bleu Gascogne a son siège à Mont-de-Marsan. Elle émet sur la fréquence FM 98.8.
  • La radio locale MDM (pour Mont-de-Marsan) à dominante musicale émet sur la fréquence FM 101.1 dans un rayon de 30 kilomètres. Elle propose également des émissions aussi bien sur l'actualité que sur la vie des quartiers et des associations locales.
Presse écrite
  • Sud-Ouest, le quotidien régional, possède une rédaction à Mont-de-Marsan.

Événements

Sport

Fronton destiné à la pratique de la pelote basque
Clubs 

Le Stade montois de rugby a remporté le championnat de France de rugby à XV 1962-1963.

Équipements sportifs 

Jumelages

La ville de Mont-de-Marsan est jumelée avec les villes suivantes[40] :

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Mont-de-Marsan sur le site de l'Insee
  2. Inventaire Znieff « Vallée du Midou et forêt départementale d'Ognoas »
  3. Inventaire Znieff « Vallées de la Douze et de ses affluents »
  4. Site FR7200722
  5. Site FR7200806
  6. Météo-France. Consulté le 26/01/2009
  7. a et b Mont-de-Marsan, naissance et croissance, Mairie de Mont-de-Marsan, service communication
  8. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des Landes, Sud Ouest, 349 p. (ISBN 978-2-87901-958-1), p. 232 
  9. « D'azur à deux clefs d'argent posées en pal les pannetons en chef », selon les termes de Charles René d'Hozier
  10. L'actuelle commune de Saint-Pierre-du-Mont
  11. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m et n Mont-de-Marsan, Résumé d'historique, d'après Alain Lafourcade, consultable à l'entrée du donjon Lacataye
  12. Également appelé Pierre de Lobaner
  13. Cette paroisse se situait aux alentours du lieudit Saint-Louis, à Saint-Pierre-du-Mont
  14. Situé à l'emplacement de l'actuel théâtre municipal de Mont-de-Marsan
  15. Aliénor d'Aquitaine apporte le duché d'Aquitaine en dot à son mari Henri Plantagenêt en 1152. En 1154, il accède au trône d'Angleterre sous le nom d'Henri II d'Angleterre
  16. Voir le couvent des Cordeliers de Mont-de-Marsan
  17. Voir les bastides médiévales dans les Landes
  18. a, b, c, d et e Mémoire en images, Mont-de-Marsan, Serge Pacaud, éditions Alan Sutton, 1998, p7
  19. Voir le couvent des Clarisses de Mont-de-Marsan
  20. Situé primitivement sur l'actuelle place de la Douze, face au square des Anciens Combattants
  21. L'actuel square des Anciens Combattants
  22. Voir : Guerres de religions dans les Landes
  23. Voir nom des villes françaises sous la Révolution
  24. Voir les territoires et pays des Landes
  25. L'actuelle place Joseph Pancaut
  26. Alain Lafourcade, Mont-de-Marsan de A à Z, Éditions Alan Sutton, 2010, 144 p. (ISBN 978-2-8138-0205-7) 
  27. Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 11 février 2010
  28. Résultats du recensement de la population - 2006 - Mont-de-Marsan sur INSEE. Consulté le 11 février 2010
  29. Notice communale de Mont-de-Marsan sur le site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui". Consulté le 11 février 2010
  30. Article dans Sud-Ouest du 27 octobre 2011 - "Montois et Dacquois, si proches, si différents ?"
  31. Article dans Sud-Ouest du 21 septembre 2011 - "Attirer de nouveaux habitants"
  32. Tourisme dans les Landes
  33. Lévi-Strauss Claude. Tristes Tropiques , Plon coll. « Terre humaine poche », 1955, p.54
  34. http://www.fuckthebassplayer.com
  35. One Chord Wonders : Samedi 21 août 1976 - Premier festival punk de Mont-de-Marsan
  36. http://www.imagup.info/images/05/1191117582_clashmdm.jpg
  37. One Chord Wonders : Vendredi 5/samedi 6 juillet 1977 - Deuxième festival punk de Mont-de-Marsan
  38. Dans Rock en Stock - Festival PUNK Mont-de-Marsan 1977
  39. Voir la liste de films tournés dans les Landes
  40. Annuaire des communes jumelées

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Étape précédente
Bougue
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Coquille Saint-Jacques
Via Lemovicensis
Étape suivante
Benquet

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