- Louis Anselme Longa
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Louis-Anselme Longa né le 4 avril 1809 à Mont-de-Marsan et mort le 13 décembre 1869 (à 60 ans), est un peintre académique et orientaliste français.
Présentation
Louis-Anselme Longa étudie le dessin à Paris et est élève de Paul Delaroche. Il expose pour la première fois au Salon de 1835.
Témoin des goûts de son temps, il semble avoir été quelque peu attiré par la peinture « troubadour ».
La peinture religieuse représente une part conséquente de la production du peintre. Plusieurs lieux de culte des Landes vont ainsi abriter ses toiles et peintures murales[1].
Le programme complet et totalement préservé de l’église Saint-Jacques, à Tartas, représente l’œuvre majeure de Longa dans ce domaine. Deux campagnes de restauration à partir de 2008 ont restitué son éclat à cet ensemble décoratif unique dans la région et très représentatif d'un académisme très en vogue dans l'art d'église de l'époque.
Les portraits contribuent également à assurer la notoriété de Longa dans les Landes. En effet, plusieurs portraits d’hommes, de femmes ou d’enfants furent présentés dès ses premiers Salons (1835, 1838, 1839, 1840). Ses clients sont des notables locaux ou de passage, par exemple, le portrait du comte de Silguy. (Musée des Beaux-Arts de Quimper).
À partir de 1841, Longa est intégré à la Commission scientifique de l'Algérie, chargée de recherches et explorations, en tant que peintre et dessinateur-adjoint. Entré dans le pays par Alger, son séjour va principalement se dérouler dans la région de Constantine, récemment occupée par les troupes françaises. Il y réalise un grand nombre de portraits dits « types arabes » (collection du Muséum national d'histoire naturelle, Paris), ainsi que de nombreuses scènes de genre. Les portraits, scènes et paysages qu'il restitue ainsi dans une peinture sensible constituera, au-delà de leur intérêt esthétique, un témoignage rare et très remarquable sur l'Algérie du début des années 1840.
Certaines œuvres sont présentées aux Salons de 1843 « Nettoyage des silos dans un douar arabe de l’Oud-Yacoub »), 1845 « Musiciens arabes sur la place de la Brèche à Constantine » et 1847 « La Prière en Orient».
Cette expérience outremer lui sera sans doute utile pour le journal L’Illustration, avec lequel il réalise le premier « reportage » ethnographique et réaliste dessiné dans les Landes accompagnant les textes d'Alphonse Castaing. Il s'agit, là aussi, d'une source unique de renseignements sur une région française considérée à l'époque encore comme assez mystérieuse !
En 1854, il réalise les peintures murales de l'église Saint-Étienne d'Uchacq. En 1866, il est nommé professeur de dessin au nouveau Lycée Impérial de Mont-de-Marsan où il exercera jusqu’à sa mort.
Notes et références
- église Saint-Médard de Geloux L’Assomption, dans l'
Bibliographie
Louis-Anselme Longa, une vie de peintre, par Simone Abbate, 2008 / AAL-ALDRES, 25, place Bosquet, 40025 Mont-de-Marsan.
Catégories :- Naissance en 1809
- Décès en 1869
- Naissance à Mont-de-Marsan
- Peintre académique français
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