Genevilliers

Genevilliers

Gennevilliers

48°56′N 02°18′E / 48.933, 2.3

Gennevilliers
Pays France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Canton Chef-lieu de 2 cantons (Gennevilliers-Nord et Sud)
Code Insee 92036
Code postal 92230
Maire
Mandat en cours
Jacques Bourgoin
2008-2014
Intercommunalité Paris Métropole
Latitude
Longitude
48° 55' 59
02° 18' 20
Altitude 21 m (mini) – 33 m (maxi)
Superficie 11,64 km²
Population sans
doubles comptes
43 054 hab.
(2006)
Densité 3 699 hab./km²
Gennevilliers sur le plan de Paris et proche banlieue

Gennevilliers est une commune d'environ 43 000 habitants du département des Hauts-de-Seine (92), dans la banlieue nord-ouest de Paris. Située dans une boucle de la Seine, c'est le site du plus important port fluvial de la Région parisienne.

Sommaire

Étymologie

  • Soit de Villare Genne, maison d'un homme franc nommé Genne, soit de Genne, altération de Geneviève, patronne d'Asnières-sur-Seine dont Gennevilliers dépendait.

Histoire

On a trouvé à Gennevilliers des vestiges d'habitat néolithique puis des pièces de monnaie gauloises, romaines, mérovingiennes, etc., prouvant un peuplement ancien et continu.

La Seine joua à travers les siècles un rôle essentiel dans le développement de Gennevilliers et de son hameau Villeneuve-la-Garenne, aujourd'hui une commune à part. Véritable presqu’île entourée de digues depuis toujours pour protéger habitants et cultures des crues du fleuve, elle fut cependant ravagée par les inondations de 1740 et de 1910. Lors de la crue de 1910 les digues sont complètement submergées et le refoulement des eaux d’égouts contribue à rendre la catastrophe encore plus violente. Les dégâts sont gigantesques sur l’ensemble de la commune de Gennevilliers. Plus de 1 000 maisons sont touchées, 150 sont évacuées et 13 complètement écroulées.

Terre d’agriculture, d’élevage, de pêche et de chasse, Gennevilliers est rattaché à l’abbaye de Saint-Denis du Moyen Âge jusqu’à la Révolution. La ville eut à souffrir des invasions normandes du IXe siècle et, plus tard, des combats de la guerre de Cent Ans. En 1248, Guillaume de Marcourcis, abbé de Saint-Denis, affranchit les serfs des villages situés dans la Garenne, dont Gennevilliers. Les nouveaux arrivants seront libres moyennant la somme de 1 700 livres versée à l’abbaye. Gennevilliers fut également une dépendance d’Asnières jusqu'en 1302, date à laquelle elle fut érigée en paroisse.

Bien que la ville soit située à 7 kilomètres seulement du centre de Paris, sa situation dans la boucle de la Seine a longtemps tenu la « presqu’île » de Gennevilliers à l’écart des grands courants de l’histoire (et du passage) avec cependant quelques faits notables :

En 1746, le maréchal de Richelieu fit bâtir par Servandoni un château, entouré d’un parc à fabriques, où il reçut Marie Leczinska, Louis XV et Madame de Pompadour qui pratiquèrent la chasse dans les garennes et les bois giboyeux de Gennevilliers. C’est dans ce château que fut créé le 26 septembre 1783 Le Mariage de Figaro de Beaumarchais.

Avant la Révolution 4 grands propriétaires sur 18 dans la région habitent Gennevilliers. Ils se partagent plus de la moitié des terres cultivables de la commune soit 550 hectares. La Maison royale de Saint-Cyr et l’abbaye de Saint-Denis en possèdent 165 et 30 hectares appartiennent à la paroisse. Les 310 petits propriétaires restant se partagent 504 hectares, soit un peu plus d'un hectare chacun.

À la fin du XIXe siècle, de nombreux impressionnistes (Cézanne, Monet, Berthe Morisot, Renoir, Alfred Sisley et Van Gogh entre autres) fréquentèrent Gennevilliers où habitaient la famille Manet et le peintre Gustave Caillebotte. Ils y peignirent de nombreux tableaux.

Le développement industriel de Gennevilliers ne prendra son essor que tardivement, au début du XXe siècle. La desserte ferroviaire vers la Gare du Nord, réalisée en 1909, ainsi que le tramway, allant tous deux vers Paris, entraînèrent la construction d'usines de façon un peu chaotique. D’importantes entreprises, notamment liées à l’automobile, s’y installèrent et la commune et ses environs accueillirent également de nombreux chiffonniers et ferrailleurs. De bourgade paysanne dominée par quelques propriétaires terriens, Gennevilliers devint, entre les deux guerres, plus populeuse et ouvrière.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Gennevilliers a subi dix bombardements. Ceux qui ont occasionnés le plus de dégâts sont ceux du 30 mai 1942 et du 22 juin 1944 au cours desquels beaucoup d’usines ont été endommagées (Chenard, Gnôme et Rhône, etc. mais également beaucoup de maisons individuelles (69 immeubles) et plus de 250 dossiers immobiliers sont déposés en octobre 1944). On compte alors 3 000 sinistrés. Ces personnes, parfois sans travail, se trouve dans une situation critique. Elles sont contraintes de s’installer dans des constructions sommaires, en bois ou en tôles. L’univers des bidonvilles envahit peu à peu les terrains vagues, conférant un aspect de misère à plusieurs quartiers de la ville. Ces îlots seront, plus tard, rasés pour faire place, entre autres, au centre commercial et administratif.

Monet : La Seine au petit Gennevilliers

Depuis cette « révolution industrielle » gennevilloise et surtout depuis l’après-guerre, une population nouvelle venant de toutes les régions de France et de nombreux pays d’Europe et d’Afrique du Nord s’installe à Gennevilliers. Ce fut le cas de la famille d’Isabelle Adjani, par exemple. Cet afflux massif de familles et travailleurs pour la plupart d'origine très modeste s’est malheureusement aussi traduit par des bidonvilles et logements insalubres qui ont depuis beaucoup régressé mais pas disparu. L’industrialisation de la commune, la construction de nombreuses HLM comme la cité du Luth ou le développement d’infrastructure, comme l'échangeur autoroutier, ont fini par fondre Gennevilliers dans le tissu urbain de la banlieue parisienne dans les années 1970-80. Plus récemment, un nouveau « centre administratif » (mairie et autres services) géographiquement plus central dans la commune est apparu et quelques quartiers de la ville ont été modernisés.

Si, aujourd'hui, Gennevilliers est un centre industriel et logistique important de la région, la ville reste cependant plus connue en France pour abriter le refuge de la Société protectrice des animaux (SPA), le plus grand refuge animalier d’Europe.

Géographie

La plaine de la presqu’île de Gennevilliers est une plaine sablonneuse et plate.

Les sablières

Les sablières sont nombreuses sur le territoire de Gennevilliers. Au fur et à mesure que les carrières étaient exploitées on remblayait les parties qui avaient déjà été fouillées. Les tombereaux tirés par des chevaux déversaient des gravats qui venaient parfois de loin : de Paris mais également de banlieues très éloignées.
Il en existait une située à l’extrémité de l’actuel parc des Sévines dont l’entrée se trouvait à l’angle de la rue des Caboeufs et de l’avenue Laurent Cély, une au bout de l’avenue des Grésillons (d’où le nom donné au quartier adjacent) au no 195 (carrières Rossignol), une autre avenue du pont de Saint-Ouen (carrières Couton).

Les quartiers

La ville de Gennevilliers ne possède pas de véritable centre-ville. Un projet est en cours et les travaux devraient débuter prochainement afin de faire du quartier de la Mairie le centre-ville (esplanade, commerces).

La ville est divisée en plusieurs quartiers:

  • Le Village (vieux Gennevilliers) qui correspond au village d'origine autour de son église. On peut y voir l'ancienne mairie de Gennevilliers. Le tramway devrait desservir le quartier dans quelques années.
  • Le Luth est un quartier situé au Nord de la ville et qui correspond à l'urbanisation massive de la ville dans les années 1950/1970. Il est actuellement en pleine restructuration. Il était connu pour être une des cités les plus sensibles de France. Il a fait l’objet d'un documentaire par Canal + en 1989. La grand-mère de Ramzy Bédia d’Éric et Ramzy habite au Luth.
  • La Cité-jardin (1923-1934) : elle fait partie de la quinzaine de cités-jardins construites dans l’entre-deux-guerres par l'Office HBM de la Seine, dirigé alors par Henri Sellier. 237 pavillons individuels et 186 logements en immeubles sont conçus par les architectes Ernest-Michel Ebrard et Félix Dumail. C’est un des quartiers les plus agréables de Gennevilliers.
  • Le Fossé de l'Aumône et Les Chevrins.
  • Les Agnettes est un quartier qui a connu une pleine expansion dans les années 1960/1970. On y trouve notamment l’hôtel de ville (tour imposante de 19 étages ! ), la bibliothèque centrale, la salle des fêtes et le centre commercial.
  • Les Grésillons et Chandon-Brenu. Les Grésillons est un quartier limitrophe avec le quartier d’Asnières-sur-Seine du même nom. C’est un quartier en plein renouveau, comme son voisin Chandon-Brenu. Les anciennes usines (Chausson) laissent la place à des constructions modernes et à taille humaine. Le Théâtre de Gennevilliers (Centre dramatique national de Gennevilliers) est installé sur l'avenue des Grésillons, dans un bâtiment construit dans les années 1930, non loin des moyens de transport (il a été dirigé pendant 42 ans par Bernard Sobel et son directeur est maintenant Pascal Rambert). On trouve également dans le quartier le lycée Galilée et la piscine.
  • Le Petit Gennevilliers : dans ce quartier étaient situés le pont d’Argenteuil et le pont de Colombes. Pendant le Second Empire de belles villas y sont construites ainsi que des chantiers de constructions navales, sur cette berge alors appelée quai d’Argenteuil, car située juste en face d’Argenteuil. L’arrivée du chemin de fer en 1851, permet aux Parisiens de venir profiter des joies de la campagne et du canotage car à cet endroit la Seine est profonde et large. Des restaurants, guinguettes, marchands de vin et autres lieux conviviaux s’implantent le long des berges de la Seine. La crue de 1910 n’épargne pas le Petit Gennevilliers. L’installation de Gustave Caillebotte en 1881 bouleversera la physionomie du quartier (voir histoire industrielle en dessous).

Ce quartier est désormais une zone industrielle. Le quai du Petit Gennevilliers garde le souvenir de ce quartier champêtre.

A noter que les 2/3 de l'espace communal sont occupés par la zone industrielle et le Port de Gennevilliers[1].

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[2] et INSEE[3])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 155 1 041 1 005 1 086 1 106 1 099 1 115 1 154 1 166
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 168 1 630 2 186 1 897 2 389 3 245 4 448 5 837 7 401
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
10 056 11 586 14 003 18 118 24 120 27 250 29 369 25 169 33 137
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
42 595 46 074 50 290 45 396 44 818 42 513 43 054 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Source INSEE.

Histoire industrielle

  • En 1881, Gustave Caillebotte achète une parcelle au Petit Gennevilliers (ce quartier était situé entre les ponts d’Argenteuil et le pont de Colombes ). Il achète d’autres parcelles et se lance dans la construction navale (chantier naval « Luce »). Après sa mort en 1894, le secteur devient rapidement industriel. Vers 1887, une usine de construction mécanique est créée par Eugène Monceau et Frédéric Gaillardet. Louis Seguin (mort en 1918, jeune ingénieur achète cette usine en 1896 et met au point le moteur à pétrole Gnom d’ou naît la société des moteurs Gnôme crée en 1905. Depuis cette date l’usine "Le Gnôme" ne cesse de s’agrandir grâce à des échanges ou des achats de terrains, en 1910 le terrain de Gustave Caillebotte est englobé par l’usine qui atteint une superficie d’environ 10,000 m2. Ce moteur rentrera dans l’Histoire grâce à Léon Morane qui bat le record du monde de vitesse le 9 juillet 1910. La maison du peintre sera préservée jusqu’en 1944. En 1915 la société "Gnôme" fusionne avec la société "Le Rhône" de Lyon pour devenir Gnôme et Rhône. Cette nouvelle appellation participe à l’effort de guerre en fabriquant des moteurs d’avions, ce qui lui permet de se développer largement grâce aux commandes militaires. L’usine se transforme : une unité de forge et de fonderie est créée. En 1919 le territoire de l’usine est tel qu’il ne reste plus que la propriété d’Eugène Paillart et le chantier naval « Luce » qui n’appartiennent pas à l’empire Seguin. Cette extension transforme et modifie la vie du Petit Gennevilliers. À partir de 1923 des motos sont produites sous le nom de Gnôme et Rhône. Lors de la Seconde Guerre mondiale l’usine, bombardée en 1942, est relativement épargnée mais elle est totalement anéantie lors du bombardement allié de 1944. La maison de Gustave Caillebotte, qui servait de laboratoire de chimie, est détruite. Seul le marteau-pilon reste debout ! Entre 1946 et 1948 la société fut reconstruite et s’étend encore. En 1946 Charles Tillon, ministre de l’armement favorable à une politique de renouvellement pour l’aéronautique et à la nationalisation, fait naître la SNECMA.
  • En 1886 Modeste Goulet, époux d’Eugénie Turpin, installe la première succursale de son magasin rémois au 78, rue de l’Arbre Sec (rue Paul Vaillant-Couturier). Grâce à ce développement les établissements Goulet-Turpin créés de nouveaux entrepôts à Gennevilliers, avenue des Grésillons (le nom apparait encore sur les entrepôts près de la gare du RER).
  • 1905 Installation de la Société d’éclairage, chauffage et force motrice non loin du pont d'Épinay-sur-Seine. Cette usine située sur les bords de la Seine occupait 58 hectares et possédait un réseau ferré de 24 km. Cette centrale gazière, l’une des plus puissantes d’Europe emploie dès le début environ 2.000 ouvriers. En 1945, la société est nationalisée et transférée au Gaz de France en 1946.
  • 1913 : L’entreprise Carbone acquiert la ferme Biron, (7 hectares) située à l’angle du boulevard Camélinat et de la rue Jean Jaurès et s’y installe en 1914. En 1937 elle fusionne avec la Compagnie lorraine des charbons pour l’électricité en prenant le nom de Carbone Lorraine. En 1956 l’entreprise cède à la ville une parcelle de ce terrain pour y dresser le monument de la Résistance.
  • 1916 : Les aciéries Delachaux s’installent sur un terrain de 20 hectares qui va de la rue des Caboeufs à l’avenue du Pont de Saint-Ouen (avenue Louis Roche). Cette usine est spécialisée dans la fonte, le modelage des pièces mécaniques, les roues de camions et de gros engins agricoles, les poulies ou la production de chrome.
  • En 1916 toujours, les établissements Behin originaires de Paris s’installent à Gennevilliers, avenue des Grésillons (boulevard Louise Michel). L’usine qui fabrique des fûts, des tonnelets et des bidons peut désormais développer son activité consacrée au travail de la tôle et façonner des plaques de grandes dimensions et alimenter les besoins militaires. Elle acquiert rapidement une bonne réputation dans le domaine des emballages métalliques et du mobilier de bureau.
  • 1919 : La centrale électrique thermique sort de terre grâce à l’Union de l’électricité (UDE). Cette centrale devient vite la plus importante de France et la plus grosse du monde. Située en bordure de Seine tout près du pont d’Argenteuil, son emplacement était déjà prévu avant la guerre, étant liée à un vaste programme d’électrification de la région parisienne. Son activité cesse en 1985. La centrale est détruite en février 2006.
  • Entre 1921 et 1927 le nombre d’usine passe de 44 à 88. Les nouvelles usines occupent parfois plusieurs hectares.
  • 1924 : la société Geoffroy Delore s’installe rue de la Couture d’Auxerre, sur 3 hectares, en pleine ville. Cette entreprise était spécialisée dans la fabrication de fils souples sous textiles, puis dans la fabrication de câbles armés et de câbles téléphoniques. En 1925 elle lance les câbles sous gaines métalliques. En 1965 elle possède 4 usines. En 1970, la société est absorbée par la Compagnie générale des câbles de Lyon. En 1977 la production de l’usine de Gennevilliers est arrêtée.
  • Vers 1925 l’entreprise Fly-Tox (en français on disait flitox) était installée rue des Noëls. Cette entreprise fabriqua le fameux « cobra » dont le brevet d’invention fut déposé en 1927.

L’usine travaillera aussi pour la construction aéronautique. En 1938 Général Motors loue les locaux qui sont transformés pour le montage des voitures.

  • Le site de Thomson CSF est créé à Gennevilliers en 1934. Consacré à la fabrication de matériel radioélectrique pour les transmissions militaires. Les bâtiments sont remaniés en 1955 puis en 1970.

Aujourd'hui, les anciens laboratoires de Thomson sont occupés par les cafés Richard.

  • La société Chausson date de 1907. C’est une chaudronnerie originaire d’Asnières sur Seine qui se spécialise dès le début dans la fabrication de radiateurs puis se diversifie. En 1932 elle ouvre un atelier de carrosserie fournissant Ford, Citroën, Chenard, Delage. En 1936 elle rachète Chenard et Walcker. Pendant la guerre le prototype du car Chausson est un succès et, après la guerre, elle devient le premier constructeur français de cars et véhicules lourds, occupant 200 000 m² de terrain en plein cœur de la ville.
  • 1936 : les laboratoires Mauchant s’installent 22 boulevard circulaire d’Épinay (boulevard Camélinat). Ils sont spécialisés dans les produits pharmaceutiques et en particulier les poudres pour bébés (le talc). En 1960 le laboratoire s’agrandit. En 1975 l’ensemble est transféré à Clichy.
  • En 1936, toujours, la maison Cinzano s’installe rue des Caboeufs. Les bâtiments comprennent les ateliers d’embouteillages, des chais, des bureaux et des magasins. À partir de 1957 la société fusionne et devient Dubonnet-Cinzano. Plus tard ce sont les établissements Vernhes, distributeurs de vins fins qui les remplacent.
  • Les établissements Bertrand et Cie sont complètement détruits en 1940 au Havre. Après la guerre, la compagnie fait reconstruire une semoulerie et une usine de pâtes alimentaires le long de Seine au bout de l’avenue Louis Roche. Cette fabrique est exploitée depuis les années 1970 par Panzani.
  • En 1955, les entrepôts et magasins Ford France se situent au bout de l’avenue du Pont d'Épinay (avenue Marcel Paul). Il s’agit d’un centre de fabrication à froid de vernis et de peintures à base de produits inflammables.
  • Dans le quartier du Village, près de la place du marché, se situait un laboratoire de développement de film travaillant pour le cinéma (le bâtiment a été heureusement conservé).

Économie

Portique de levage au Port de Gennevilliers

Très proche de la capitale et dotée d'une bonne infrastructure, la ville est devenue un centre industriel important de la région, ainsi qu’un carrefour logistique avec notamment le siège de l'entreprise Calberson (groupe Géodis).

Le Port de Gennevilliers (Port autonome de Paris) est le plus important des quatre grands ports d’Île-de-France : produits métallurgiques, minerais, déchets, combustibles solides, produits pétroliers, matériaux de construction, machines, véhicules (Renault), produits agricoles et denrées alimentaires y transitent.

Transport

  • Transport routier : Sur les communes de Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne se situe l’échangeur autoroutier entre l’A 86 (super-périphérique parisien) et l’A15. Les autoroutes A1, A13 et A14 sont également à proximité. Bus et navette du port se connectent au réseau RATP.
  • Transport fluvial et maritime : Convois jusqu’à 5 000 T sur la Seine aval et 3 000 T sur l’amont et l’Oise. Lignes fluviales régulières de conteneurs Le Havre-Rouen-Gennevilliers avec quatre rotations par semaine. Caboteurs fluvio-maritimes jusqu’à 2 600 T de port en lourd sans rupture de charge en trafic international.
  • Oléoduc : Point d’arrivée des raffineries de la Basse-Seine et point de connexion des réseaux autour de Paris.

Administration

Gennevilliers est divisée en deux : cantons (Gennevilliers-Nord : 21 853 habitants et Gennevilliers-Sud : 20 660 habitants) qui font partie de l’arrondissement de Nanterre.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 - Jacques Bourgoin PCF Conseiller général
1987 2001 Jacques Brunhes PCF
1973 1987 Lucien Lanternier PCF
1944 1973 Waldeck L'Huillier PCF
1934 1939 Jean Grandel PCF
1930 1934 Etienne Douzet Centriste
1929 1930 Armand Félix Royer Faisant fonction
1926 1929 Louis Roche Radical Socialiste
1925 1926 Auguste Valentin Boiche Radical Socialiste
1925 1925 Alphonse Canoville SFIO
1922 1925 Louis Roche Radical Socialiste
1919 1922 Auguste Valentin Boiche Radical Socialiste
1912 1919 Louis Roche Radical Socialiste
1908 1912 Joseph Alexandre Frère
1905 1908 Louis Justin Addenet
1902 1905 Joseph Alexandre Frère
1896 1902 Louis Justin Addenet
1893 1896 Émile Adolphe Lacombe
1892 1893 Édouard Étienne Boudon Démissionnaire
1876 1892 Pierre Édouard Pommier
1874 1876 Louis Adolphe Retrou Adjoint faisant fonction
1871 1874 Charles Joseph Lacroix Démissionnaire
1853 1870 Charles François Étienne Lecouvreur
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Personnalités liées à la commune

Lieux et monuments

  • Le collège Pasteur est construit sur l’emplacement du château de Gennevilliers.
  • Église : De l’ancienne église détruite après les inondations de 1649, il ne reste que le clocher. La première pierre pour sa reconstruction est posée en 1650 par Armand Prince de Conti et, 18 mois plus tard, l’église est achevée. La porte et la façade sont refaites et modifiée en 1830 Elle est consacrée en 1665 par l’évêque de Dax. Les vitraux datent du début du XXe siècle.

En 1903, un établissement pour animaux perdus, financé par une subvention de Gordon Bennett s’installe au 124, rue du Moulin de la Tour (rue Henri Barbusse). Il est modernisé et agrandi en 1927, grâce à une subvention de madame Camille Du Gast. En 1958 il est déplacé à l’endroit actuel, avenue du Pont de Saint-Denis (avenue Charles de Gaulle).

Notes et références

Bibliographie

  • QUINOT (Robert), LAFFITTE (Jacques), Gennevilliers, évocation historique. Des origines à la fin du XIXe siècle, Gennevilliers, Ville de Gennevilliers, 1966, Tome 1
  • LAFFITTE (Jacques), Gennevilliers, évocation historique. De la fin du XIXe siècle à 1970, Gennevilliers, Ville de Gennevilliers, 1970, tome 2

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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