- X 200
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X 200 type OC2 (SNCF) 
L'autorail De Dion Bouton OC2 N° X 202 préservé par l'ACFCdNIdentification Exploitant(s) : SNCF/TER Désignation : X 201 à 206 Type : autorail Composition : M Couplage : Jumelables entre éléments de la série Construction : 6 autorails Constructeur(s) : De Dion Bouton 1946-1948 Mise en service : 1946-1948 Effectif : 6 à l'origine,
2 en 2004Caractéristiques techniques Écartement : métrique Carburant : gazole Moteur thermique : 1 moteur Willème
517 F8Puissance continue : 132 kW Transmission : mécanique Capacité en carburant : 225 L Masse en service : 17,5 t Longueur hors tampons :
Largeur :
Hauteur :19,120
2,780
3,010m
m
mEmpattement : 10,600 m Empattement du bogie :
Diamètre des roues :2,200
Ø650m Places assises : 2e : 80 (classe unique), 51 après rénovation pl. Vitesse maximale : à la construction maximum de 70 km/h [1] Les X 200 sont des autorails à voie métrique de la ligne du Blanc à Argent (BA), construits en 1946 par le constructeur ferroviaire De Dion Bouton pour le Réseau breton.
Sommaire
Caractéristiques techniques
Les autorails X 201 à 206 constituent la totalité de la série des autorails OC2 de De Dion Bouton. Ils dérivent étroitement de la série des 2 autorails type OC1 conçue en 1937 pour les Chemins de fer des Côtes-du-Nord, si ce n'est par la forme de leur carrosserie, plus anguleuse et plus « moderne » que les OC1. Disposant de deux postes de conduite, ces autorails sont réversibles, ce qui n'était pas le cas des premiers autorails, qu'il fallait « tourner » à chaque terminus.
- moteurs diesel, Willème de 180 cv à 8 cylindres 130 × 170 mm.
- un seul essieu moteur par bogies , les essieux extrêmes étant porteurs.
- tare : 18,5 T,
- empattement : 10,60 m.
- longueur de caisse : 19,12 m,
- capacité : 80 personnes, dont 31 assises.
Au réseau breton
Compte tenu des bons résultats des deux OC1 circulant sur les chemins de fer des Côtes-du-Nord, le réseau breton commande, en 1937, 6 autorails de type OC2, qui seront construits par les établissements De Dion Bouton
Ces autorails desservaient l'étoile de Carhaix et ont permis de remplacer les trains mixtes à vapeur, bien plus lents et plus onéreux en exploitation : la vitesse commerciale des trains passera ainsi de 28 km/h à plus de 40 km/h (et même 45 km/h sur la ligne Carhaix - Guingamp)[2].
Sur le Chemin de fer du Blanc-Argent
Après le 10 avril 1967, date de la fermeture du réseau Breton au service voyageur, ils sont mutés sur le Chemin de fer du Blanc-Argent.
Sur ce réseau ils viendront en renfort du parc autorail existant, mais leur état nécessite le garage de deux unités durant l'année 1975.
Au fur à mesure des années, au fil des impossibilités de réparation, les éléments restants de la série sont également garés, à l'exception du X 205 qui circulera jusqu'en 2004.
Les exemplaires préservés
Trois des six autorails De Dion-Bouton OC2 construits sont préservés :
- le X 202 est dans un premier temps préservé par l'association « Animations Ferroviaires en Sologne » mais le projet est finalement abandonné à la suite de la création d'une autre association. Elle le cède en 1989 à l'Association des Chemins de Fer des Côtes-du-Nord, une association bretonne ayant pour objectif de reconstruire une ligne touristique dans la Baie de Saint-Brieuc pour en faire un chemin de fer touristique.
- le X 206 a été confié à la Société d'Animation du Blanc Argent (SABA), chemin de fer touristique (Train du Bas-Berry) préservant une partie de l'ancien parcours du Blanc-Argent. Il est utilisé en statique pour l'accueil des voyageurs en gare d'Écueillé.
- le X 205 est à son tour confié à la SABA, en 2006. Il est en état de marche et sert pour des circulations touristiques.
Les X 201 et X 203 ont été sortis de parc en 1968 puis ferraillés en 1977 à Romorantin, après récupération de pièces pour entretenir les autres autorails de la série. Le X 204 a été ferraillé en mai 1992 au dépôt de Romorantin.
Genèse de la série
- X 201, 1946, n°constructeur (189), détruit, 1977
- X 202, 1947, n°constructeur (190), préservé ACFCdN, depuis le 18-06-1991
- X 203, 1947, n°constructeur (191), détruit, 1977
- X 204, 1947, n°constructeur (192), détruit, mai 1992
- X 205, 1948, n°constructeur (193), préservé SABA, depuis le 08-07-2004
- X 206, 1948, n°constructeur (194), préservé SABA, depuis le 10-12-2002
Dépôt titulaire
EMT de Romorantin
Notes et références de l'article
- Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, page 333, La Vie du Rail, 2007 (ISBN 978-2-915034-65-3)
- Source : Bernard Rozé, Pierre Laederich, André Jacquot, Le Réseau Breton, Editions de l'Ormet, Valignat, 1990 ISBN 2-906575-05-4.
Bibliographie
- Jacques Defrance, "Le matériel moteur de la SNCF", N.M. La Vie du Rail, 1969 et réédition 1978
- Denis Redoutey, "Le matériel moteur de la SNCF", Paris, La Vie du Rail, 2007, 5e éd. (ISBN 978-2-915034-65-3)
Voir aussi
Articles connexes
- Autorail
- De Dion Bouton
- Réseau breton • Chemin de fer du Blanc-Argent • ACFCdN
- Liste des chemins de fer touristiques de France
- Matériel moteur de la SNCF
Liens et documents externes
Catégories :- Matériel moteur hors service de la SNCF
- Autorail SNCF
- Matériel roulant du TER Centre
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