- Vins du cœur-de-France
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Vignoble du Val de Loire
Val de Loire Vignoble du val de Loire à Chinon Désignation(s) Val de Loire Appellation(s) principale(s) 68 appellations Type d'appellation(s) AOC et AOVDQS Reconnue depuis 1936 Pays France Région parente Centre, Pays de Loire et Auvergne Sous-région(s) Loire-Atlantique, Vendée, Maine-et-Loire, Deux-Sèvres, Vienne, Sarthe, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret, Cher, Nièvre, Allier, Puy-de-Dôme, Loire. Superficie plantée 70 000 hectares dont 52 000 hectares en VQPRD Cépages dominants vin rouge et rosé : cabernet-franc, cabernet-sauvignon, grolleau, gamay, pineau d'Aunis, pinot noir, côt, pinot meunier … vin blanc : chenin blanc, sauvignon, melon, chardonnay, pinot gris, folle blanche, romorantin, grolleau blanc …
Vins produits vin rouge, rosé et blanc Production 4 millions d'hectolitres dont 3 millions en VQPRD Le vignoble du Val de Loire, région de production du vin de Loire, regroupe en fait plusieurs régions viticoles. Le Val de Loire produit des vins blancs secs, demi-secs, moelleux voire liquoreux, des vins rouges le plus souvent légers et des vins rosés. On trouve également de nombreux vins effervescents. Toutes ces régions sont situées au bord de la Loire et de ses affluents.
Le vignoble de la Loire comprend une superficie de 70 000 hectares dont 52 000 hectares en VQPRD (AOC et AOVDQS)[1]. Les volumes de production donnent 4 millions d'hectolitres dont 3 millions en VQPRD[1]. Il est délimité en six zones de production qui sont vignoble nantais, anjou-saumur, touraine, orléanais, centre-loire et vignoble d'Auvergne.
Les cépages utilisés dans le Val de Loire sont le cabernet-franc, cabernet-sauvignon, grolleau, gamay, pineau d'Aunis, pinot noir, côt, etc. pour les vins rouges et rosés. Le chenin blanc, sauvignon, melon, chardonnay… pour les vins blancs.
Histoire
De l'Antiquité au Moyen Âge
Ce sont les Romains qui ont apporté la vigne dans la région du Pays nantais, il y a deux mille ans[2]. C'est au IVe siècle que la vigne se propage sous l'impulsion de saint Martin et ses disciples[3]. Au Xe siècle, grâce au développement des voies de communication, les vignobles de la Loire se développent[2]. En Pays Nantais, les Ducs de Bretagne ont contribué à développer le vignoble, notamment à travers l'apport de certains cépages comme le berligou ou pinot noir par le Duc François II. Lorsque Henri II, comte d'Anjou, accède au trône d'Angleterre en 1154, le vignoble angevin connaît un véritable essor[2]. Du Moyen Âge au XVe siècle, les vignobles autour d'Angers, de Saumur et d'Orléans sont en pleine expansion de par l'action de la bourgeoisie[2].
Renaissance
Les vins de Loire connaissent un nouveau développement quand François Ier autorise en 1532 les états de Bretagne à maintenir, sur leur frontière d'Ingrandes vers Nantes, un droit de commerce avec l'étranger[2]. Ainsi la douane d'Ingrandes va-t-elle favoriser la production de vins de grande qualité[2]. En 1577, un arrêt du parlement de Paris oblige les marchands de vins à s'approvisionner à quelques quatre-vingts kilomètres de la capitale, proviquant le développement d'une viticulture de masse vers Orléans, Blois, la vallée du Cher ainsi que la Sologne[2].
Période moderne
Le terrible hiver de 1709 ravage des plants de vignes de la région Nantaise, par la suite le cépage nommé Melon fut introduit dans cette région viticole car plus résistant au froid[4]. À partir de 1789, la Révolution française a des effets dévastateurs sur le vignoble ligurien et plus particulièrement sur les vignobles angevin et nantais, à travers les guerres de Vendée[2]. Au XIXe siècle, l'arrivée du chemin de fer met les viticulteurs de la Loire face à la concurrence des vins du Midi, qui les astreint à une production de qualité[2]. Par ailleurs la crise du phyloxera touche durement le vignoble à la fin du XIXe siècle.
Période contemporaine
En 1936 plusieurs AOC voient le jour dans les vignobles de la Loire (sancerre, vouvray, cabernet-d'anjou, muscadet… )[2]. Par la suite d'autres vignobles obtiennent le classement : coteaux-du-layon en 1950, anjou, anjou gamay, en 1957. En 2000, le Val de Loire (de Sully-sur-Loire à Chalonnes-sur-Loire) bénéficie du classement au patrimoine de l'humanité de L'Unesco[2]. Le dernier vignoble à recevoir une AOC est l'appellation orléans et orléans-cléry en 2006.
Situation géographique
Situé aux abords de la vallée de la Loire, ce vignoble, le plus étendu de France[5], s'étend sur un millier de kilomètres[6], depuis le Massif Central et l'Auvergne, en passant par le Centre et le nord du Poitou-Charentes, jusqu'au au sud de la Bretagne dans la région Pays de la Loire. Il est donc limitrophe avec les départements de la Loire-Atlantique, la Vendée, le Maine-et-Loire, les Deux-Sèvres, la Vienne, la Sarthe, l'Indre-et-Loire, leLoir-et-Cher, le Loiret, le Cher, la Nièvre, l'Allier, le Puy-de-Dôme et la Loire.
Géologie, orographie, terroirs
La vigne pousse sur des coteaux exposés au soleil, sur le long de la Loire et de ses affluents[5]. Il existe une très grande diversité de sols dans le vignoble de la vallée de la Loire. En voici les différences en termes de géologie (par ordre alphabétique des appellations) :
- Anjou : Schistes ardoisiers et sols crayeux[7].
- Anjou-coteaux-de-la-loire : Sols schisteux, calcaires[8].
- Anjou-villages : Sols peu profonds sur schistes[9].
- Anjou villages brissac : Sols sur schistes du Silurien et de l'Ordevicient[10].
- Bonnezeaux : Terrains schisteux, parsemé de sables gréseux et de phtanites[11].
- Bourgueil : Sur trois niveaux : Ilots caillouteux émergeant des alluvions les plus récentes, haute terrasse sablo-graveleuse (alluvions anciennes) et côtes calcaires adossées à la forêt[12].
- Cabernet-d'anjou : Faluns et schistes[13].
- Chateaumeillant : Sols sableux, siliceux, gréseux[14].
- Cheverny et Cour-cheverny : Sables et argiles de Sologne, sables et graviers de terrasses de la Loire, calcaire de Beauce[15].
- Chinon : Il procède de deux types de terroirs : Terrasses de graviers en bordure de Vienne, côtes argilo-calcaires en retrait. Les terrasses de la Loire sont très sableuses[16].
- Coteaux-d'ancenis : Terrains schisto-argileux, avec quelques secteurs granitiques[17].
- Coteaux-de-l'aubance : Les limons argileux sont issus de l'altération superficielle des schistes. Sols épais, lourds et humides[18].
- Coteaux-du-giennois : Sols siliceux, graveleux et calcaires[19].
- Coteaux-du-layon : Terrain à dominante schisteuse, argilo-schisteuse et siliceuse[20].
- Chaume : Schistes et poudingues du carbonifère[21].
- Coteaux-du-loir : Sols argilo-siliceux, sur craie tuffeau[22].
- Coteaux-du-vendômois : Argiles à silex sur soubassement calcaire[23].
- Côtes-d'auvergne : Sols de nature variée : Sablo-siliceux, argilo-calcaires, basaltiques[24].
- Côtes-du-forez : Sables granitiques et sols volcaniques[25].
- Côte-roannaise : Sols d'arènes granitiques[26].
- Fiefs-vendéens : Terrains variés d'origine primaire[27].
- Gros-plant-du-pays-nantais : Terrain souvent sablonneux et siliceux[28].
- Haut-poitou : terres argilo-calcaires appelées « argile à silex du Poitou » ainsi que sur les sols argilo-siliceux sur sous-sol calcaire[29].
- Jasnières : Sols argilo-calcaires et argilo-siliceux, sur craie tuffeau[30].
- Menetou-salon : Terrains calcaires du portlandien, marnes kimmérigdienne[31].
- Montlouis (AOC) : Principalement des argiles à silex ("perruches") et des sables alluvionnaires dans l'interfluve de la Loire et du Cher[32].
- Muscadet : Terrains primaires, tour à tour sableux, schisteux et granitiques[33].
- Muscadet-coteaux-de-la-loire : Terrains schisteux, parfois granitiques[34].
- Muscadet-sèvre-et-maine : Terrains anciens du Massif Armoricain (granites, gneiss, gabbro… ) et sols plutôt légers[35].
- Orléans : Terrains argilo-siliceux et gravelo-siliceux[36].
- Pouilly-fumé : Deux grands types de terrains : Marnes kimmérigdiennes et argiles à silex[37].
- Pouilly-sur-loire : Même terroir que Pouilly-fumé, avec une prédilection pour les terres argilo-calcaires[38].
- Quarts-de-chaume : Schistes mêlés d'éléments divers (silice, silicate, microgranites...)[39].
- Quincy : Zone viticole sur des sables et cailloutis alluvionnaires quaternaires qui couvrent la formation lacustre. Sols siliceux[40].
- Reuilly : Sols sablo-graveleux et argilo-calcaires (marnes kimmérigdiennes)[41].
- Saint-nicolas-de-bourgueil : Terrains essentiellement sablo-graveleux, à fond argileux. Quelques pentes argilo-calcaires[42].
- Saint-pourçain : Terrains calcaires, graveleux et granitiques[43].
- Sancerre : Ont distingue trois grands types de sols, d'ouest en est : Marnes kimmérigdiennes, calcaires secs fortement pierreux (caillottes), sols siliceux riches en silex[44].
- Saumur : Terrains sédimentaires, terres blanches de craie tuffeau[45].
- Saumur-champigny : Les vignes se trouvent sur les sols carbonatés développés sur les tuffeaux et sables calcaires turoniens et sur les sols sablo-argileux[46].
- Savennières : Schistes et schistes gréseux[47].
- Vignoble des vins du Thouarsais : Sols argilo-siliceux[48].
- Touraine : Surtout concentré le long de la vallée du Cher (argiles à silex), terrains sablo-graveleux...)[49].
- Touraine-amboise : Les sols peuvent être carbonatés, sur tuffeau en haut des pentes, ou, plus souvent, siliceux et assez lourds, sur sables et graviers argileux[50].
- Touraine-azay-le-rideau : Sols argilo-calcaires[51].
- Touraine-mesland : Sols argilo-siliceux, parsemés de sables anciens[52].
- Valençay : Principalement composé d'argiles à silex[53].
- Vouvray : Le vignoble se trouve sur un plateau, les sols sont calcaires, sableux et argilo-siliceux[54].
Climatologie
Globalement tempéré, le climat varie d'océanique (Pays-de-la-Loire), en passant par océanique dégradé — à influence continentale (Touraine, Centre-loire), à légèrement montagnard (Massif Central).
Nantes
Climatologie de Nantes en 2007 :
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures minimales moyennes (°C) 5,4 6,3 4,2 9 11,1 12,9 13,5 13,1 9,6 8,4 3,8 2.1 8,3 Températures moyennes (°C) 8,3 9,4 8,7 14,8 14,9 17,4 17,5 17,8 15,4 12,7 8,0 5,8 12,5 Températures maximales moyennes (°C) 11,1 12,5 13,1 20,5 18,6 21,9 21,5 22,4 21,2 17 12,2 9,4 16,8 Source : Climatologie mensuelle de 2007 - Nantes, France Tours
Pour la ville de Tours (108 m), les valeurs climatiques de 1965 à 1990 :
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures minimales moyennes °C 1,6 2 3,3 5 8,4 11,4 13,1 12,9 10,8 7,9 3,8 2,3 6,9 Températures moyennes °C 4,2 5,1 7,3 9,6 13,2 16,5 18,9 18,6 16,1 12,3 7,1 4,8 11,2 Températures maximales moyennes °C 6,9 8,2 11,3 14,3 18,1 21,7 24,6 24,3 21,4 16,7 10,5 7,4 15,4 Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 63,3 61,6 54,3 51,4 67,5 47,5 53 40,9 54,3 61 63 65,9 683,7 Source : Archives climatologiques mensuelles - Tours Saint-Symphorien (????-1990) Orléans
Pour la ville d'Orléans (125 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures minimales moyennes (°C) 0,3 0,8 2,2 4,3 7,8 10,7 12,6 12,3 10,3 7,3 3,3 1,1 6,1 Températures moyennes (°C) 3,1 4,2 6,6 9,3 12,9 16,2 18,5 18,2 15,8 11,7 6,6 3,8 10,6 Températures maximales moyennes (°C) 5,9 7,6 10,9 14,3 18,1 21,6 24,4 24,0 21,2 16,2 9,9 6,5 15,1 Cumuls mensuels de précipitations (mm) 55,2 49,7 51,8 47,9 65,8 47,5 52,4 45,3 49,3 57,9 60,1 54,3 637,2 Source : Archives climatologiques mensuelles - Orléans (1961-1990) Bourges
Pour la ville de Bourges (161 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures minimales moyennes °C 0,5 1,2 2,7 5 8,3 11,3 13,3 13 10,8 7,6 3,5 1,1 6,5 Températures moyennes °C 3,3 4,7 7 9,8 13,3 16,7 19,2 18,8 16,3 12,1 6,8 4 11 Températures maximales moyennes °C 6,2 8,2 11,3 14,6 18,4 22 25,2 24,5 21,8 16,7 10,2 6,8 15,5 Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 60,5 58,7 60,1 51,7 80,8 56,9 51,8 59,4 61,2 59 59,4 63,1 722,5 Source : Archives climatologiques mensuelles - Bourges (1961-1990) Clermont-Ferrand
Pour la ville de Clermont-Ferrand (329 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures minimales moyennes (°C) -0,7 0,3 1,8 4,2 7,8 11 13 12,6 10,3 7 2,6 -0,2 5,8 Températures moyennes (°C) 3,1 4,6 6,8 9,5 13,2 16,7 19,3 18,8 16,3 12,1 6,8 3,5 10,9 Températures maximales moyennes (°C) 6,9 8,9 11,8 14,8 18,7 22,5 25,6 24,9 22,4 17,3 11 7,3 16 Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 29 27,3 29,5 45,2 91,9 67,5 47,8 73,8 57,8 51,3 36 33,5 590,8 Source : Archives climatologiques mensuelles - Clermont-Ferrand (1961-1990) Vignoble
Appellations régionales
- Crémant de loire, AOC. Vin effervescent. D'une superficie de 1 200 hectares[55]. Les cépages utilisés sont le Chenin blanc, le Chardonnay, le Cabernet-Franc, le Cabernet-Sauvignon et le Pineau d'Aunis. Situé sur les aires d'appellations d'anjou, de saumur et de touraine.
- Rosé de loire, AOC. Vin rosé. Représente une surface de 1 000 hectares[56]. Le Cabernet-Franc, le Cabernet-Sauvignon, le Grolleau, le Pineau d'Aunis, le Gamay et le Côt sont les cépages de cette appellation. Situé sur les aires de production d'anjou et de touraine.
Vignobles d'Anjou et Saumur
Cette région vinicole, suit le val-de-Loire et s'étend sur 140 km² soit environ 20 000 hectares en superficie de production[57], entre Saumur, Angers, Ancenis et Thouars. La production représente 788 000 hectolitres en AOC et 30 000 hectolitres en AOVDQS[57]. La répartition en couleur donnent : 35% de vin rosé, 31% de vin rouge, 18% de vin blanc et 16% de vin effervescent[57].
En Anjou, les cépages les plus utilisés pour la production de vins blanc sont le chenin et le sauvignon. Les vins rouges sont à base de Cabernet franc et/ou de Cabernet-Sauvignon. Les vins rosés, quant à eux, sont issus du Grolleau, du Cabernet franc, du Cabernet Sauvignon et du Gamay.
Anjou
- Anjou (AOC), vin blanc et rouge. La surface représente 2 490 hectares[58]. Les vins blancs sont issus à 80% du chenin, avec le chardonnay et le sauvignon comme cépages accessoires. Les vins rouges ont pour cépages le cabernet franc, le cabernet-sauvignon et le pineau d'Aunis. Exploité sur 128 communes du Maine-et-Loire, 14 communes des Deux-Sèvres et 9 communes de la Vienne.
- Anjou-gamay (AOC). Ce vignoble comprend 376 hectares[59], exploité exclusivement en vin rouge (cépage Gamay). Elle est implantés sur 128 communes du Maine-et-Loire, 14 communes des Deux-Sèvres et 9 communes de la Vienne.
- Anjou-villages (AOC). Ce vignoble comprend 199 hectares[9], exploité uniquement en vin rouge. S'étend sur 43 communes du Maine-et-Loire et 3 communes des Deux-Sèvres. Les deux cépages utilisés sont le Cabernet-Franc et le Cabernet-Sauvignon.
- Anjou villages brissac (AOC). Ce vignoble comprend 104 hectares[10], exploité exclusivement en vin rouge (cépages Cabernet-Franc et Cabernet-Sauvignon). Situé sur les communes de Brissac-Quincé, Dénée, Juigné-sur-Loire, Mozé-sur-Louet, Mûrs-Erigné, Saint-Jean-des-Mauvrets, Saint-Melaine-sur-Aubance, Saint-Saturnin-sur-Loire, Soulaines-sur-Aubance et Vauchrétien dans le département du Maine-et-Loire.
- Anjou fines bulles (AOC), vin effervescent. Ce vignoble représente 60 hectares[60]. Elle est implantés sur 128 communes du Maine-et-Loire, 14 communes des Deux-Sèvres et 9 communes de la Vienne. Les cépages utilisés sont le Chenin blanc (à 80 %), le Sauvignon et le Chardonnay.
- Anjou coteaux-de-la-loire (AOC), vin blanc. Ce vignoble couvre une superficie de 120 hectares[61]. Il s'étend sur les communes de Chalonnes-sur-Loire, La Pommeraye, Le Mesnil-en-Vallée, Montjean-sur-Loire, Bouchemaine, Champtocé-sur-Loire, Ingrandes, La Possonnière, Saint-Georges-sur-Loire et Saint-Germain-des-Prés dans le département du Maine-et-Loire.
- Bonnezeaux (AOC), vin blanc moelleux. Comprend une superficie de 120 hectares[62], situé sur la commune de Thouarcé (département de Maine-et-Loire). Il est issu à 100 % du Chenin blanc.
- Cabernet d'anjou (AOC). Ce vignoble représente une superficie de 2 600 hectares[63], exploité exclusivement en vin rosé avec les cépages Cabernet-Franc et Cabernet-Sauvignon. Elle est implantés sur 128 communes du Maine-et-Loire, 14 communes des Deux-Sèvres et 9 communes de la Vienne.
- Chaume (AOC), vin blanc moelleux. Ce vignoble couvre une superficie de 70 hectares[64] dans la commune de Rochefort-sur-Loire. Le cépage utilisé est le chenin blanc.
- Coteaux-de-l'aubance (AOC), vin blanc liquoreux. Il comprend une superficie de 160 hectares[65] au sud d'Angers sur la rive gauche de la Loire. Le cépage utilisé est le Chenin blanc.
- Coteaux-du-layon (AOC), vin blanc liquoreux. Cette appellation couvre une superficie de 1 700 hectares[66] au sud d'Angers. Les vignes sont plantées à flanc de coteau dans le bassin du Layon. Ce vin est issu à 100 % du chenin blanc. Certains terroirs peuvent bénéficier de l'appellation suivie du nom de la commune. Ce sont Beaulieu-sur-Layon, Faye-d'Anjou, Rablay-sur-Layon, Rochefort-sur-Loire, Saint-Aubin-de-Luigné et Saint-Lambert-du-Lattay.
- Quarts-de-chaume (AOC), vin blanc moelleux. Situé sur la commune de Rochefort-sur-Loire et représentant une superficie de 50 hectares[67]. Le cépage utilisé est le Chenin blanc.
- Rosé d'anjou (AOC). Ce vignoble comprend 2 200 hectares[68], exploité exclusivement en vin rosé. Elle est implantés sur 128 communes du Maine-et-Loire, 14 communes des Deux-Sèvres et 9 communes de la Vienne. Les cépages utilisés sont le Cabernet-Franc, le Cabernet-Sauvignon, le Pineau d'Aunis, le Gamay et le Côt.
- Savennières (AOC), vin blanc sec. D'une superficie de 146 hectares[69] (cépage Chenin blanc) sur les communes de Savennières, Bouchemaine et La Possonnière.
- Vignoble des vins du Thouarsais (AOVDQS), vin rouge et blanc. Situé sur 16 communes des Deux-Sèvres. Comprend une superficie de 40 hectares.
Saumur
- Coteaux-de-saumur, AOC. Vin blanc moelleux. D'une superficie de 50 hectares[70]. Situé sur 20 communes du Maine-et-Loire, 9 communes de la Vienne et 2 communes des Deux-Sèvres. Le cépage utilisé est le Chenin blanc.
- Saumur, AOC. Vin blanc sec, demi-sec (cépages Chenin blanc, Chardonnay et Sauvignon) et vin rouge (cépages Cabernet-Franc, Cabernet-Sauvignon et Pineau d'Aunis). Représente une superficie de 1 260 hectares[71]. Situé sur 20 communes du Maine-et-Loire (38 pour les vins blancs), 9 communes de la Vienne et 2 communes des Deux-Sèvres.
- Saumur brut, AOC. Vin effervescent. Il comprend une superficie de 1 400 hectares[72]. Situé sur 67 communes du Maine-et-Loire, 8 communes de la Vienne et 17 communes des Deux-Sèvres. Les cépages utilisés sont le Chenin blanc, le Chardonnay, le Sauvignon, le Cabernet-Franc, le Cabernet-Sauvignon, le Pineau d'Aunis et le Grolleau.
- Saumur-champigny, AOC. Vin rouge. D'une superficie de 1 580 hectares[73]. Situé sur les communes de Chacé, Dampierre-sur-Loire, Montsoreau, Parnay, Saint-Cyr-en-Bourg, Saumur, Souzay-Champigny, Turquant et Varrains. Les cépages utilisés sont le Cabernet-Franc, le Cabernet-Sauvignon et le Pineau d'Aunis.
Vignobles Nantais
Le vignoble du Pays Nantais s'étend au sud et à l'est de Nantes, des rivages de l'Océan Atlantique à Ancenis sur le sud du département de Loire-Atlantique. Il déborde un peu sur le département de Vendée et du Maine et Loire. Le pays Nantais ou la Loire-Atlantique en général, constitue l'un des pays de la Bretagne historique, culturelle, gastronomique, judiciaire et géographique.
(A noter que les vins de Nantes doivent porter depuis la création d'Interloire, la dénomination complémentaire "Val de loire", bien que le Pays nantais, diffèrent significativement du Val de Loire de par sa géographie, son histoire, sa gastronomie et sa culture liés à la Bretagne méridionnale depuis plus d'un millénaire et au Massif armoricain. De plus la dénomination officielle du Val de loire par l'UNESCO ne comprends pas le Pays Nantais, justement en raison de ses caractéristiques.)
- Coteaux-d'ancenis, (AOVDQS depuis 1973[74]). Vin rouge, rosé et blanc. D'une superficie de 360 hectares[75]. Situé sur 16 communes de Loire-Atlantique et 11 communes du Maine-et-Loire. Les cépages utilisés sont le Gamay, le Cabernet-Sauvignon, le Cabernet-Franc, le Chenin blanc et le Pinot gris.
- Gros-plant-du-pays-nantais, (AOVDQS depuis 1954[76]). Vin blanc. Représente une surface de production de 1 476 hectares[77], avec le cépage Folle Blanche. Situé sur 92 communes du pays nantais.
- Muscadet, AOC. Se compose d'une surface de 3 600 hectares[78] (cépage Melon). Situé sur 91 communes de Loire-Atlantique, Vendée et Maine-et-Loire. Produit exclusivement en vin blanc.
- Muscadet-sèvre-et-maine, AOC. D'une superficie de 8 800 hectares[79], avec le cépage Melon. Situé sur les cantons de Vertou, Loroux-Bottereau, Vallet et Clisson. Exploité uniquement en vin blanc.
- Muscadet-coteaux-de-la-loire, AOC. Représente une superficie de 189 hectares[80] (cépage Melon). Situé sur 24 communes de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. Produit exclusivement en vin blanc.
- Muscadet-côtes-de-grandlieu, AOC. Vin blanc. D'une superficie de 300 hectares[81]. Produit avec le cépage Melon. Situé sur 17 communes de Loire-Atlantique et 2 communes de Vendée.
- Fiefs-vendéens, AOVDQS. Vin rouge, rosé et blanc. Se compose de 4 aires de production : Mareuil (310 hectares), Brem (150 hectares), Pissotte (20 hectares) et Vix (10 hectares)[82]. Produit sur 19 communes de Vendée. Les cépages utilisés pour les vins rouges et rosés sont le Gamay, le Pinot Noir, le Cabernet-Franc, le Cabernet-Sauvignon et la Négrette; pour les vins blancs ce sont le Chenin blanc, le Sauvignon, le Chardonnay et le Melon.
Vignobles de Touraine
Le vignoble de Touraine s'étend sur les bords de Loire. Le principal ensemble s'étend des portes de Saumur à Orléans. Ce vignoble s'étend sur 6 départements : l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, le Loiret, la Sarthe et la Vienne.
Les vins blancs sont issus de trois cépages : le Pineau blanc de la Loire, le Sauvignon et l'Arbois. En rouge, on trouve le Cabernet franc, le Cabernet-Sauvignon, le Grolleau et le Pineau d'Aunis.
- Bourgueil, AOC. Vin rouge. Représente une superficie de 1 400 hectares[83]. Situé sur les communes de Restigné, Benais, Ingrandes-de-Touraine, Saint-Patrice, Chouzé-sur-Loire, La Chapelle-sur-Loire et Bourgueil. Les cépages utilisés sont le Cabernet-Franc et le Cabernet-Sauvignon.
- Chinon, AOC. Vin rouge et blanc. La superficie est de 2 300 hectares[84]. Situé 19 communes d'Indre-et-Loire. Les vins rouges ont pour cépages le Cabernet-Franc et le Cabernet-Sauvignon; pour les vins blancs le Chenin blanc.
- Cheverny, AOC. Vin rouge, rosé et blanc. Possède une surface de 532 hectares[15]. Situé sur 24 communes du Loir-et-Cher. Les cépages utilisés pour les vins rouges et rosés sont le Gamay, le Pinot Noir, le Cabernet-Franc, le Côt et le Pineau d'Aunis; pour les vins blancs le Sauvignon, le Chardonnay et le Chenin blanc.
- Coteaux-du-loir, AOC. Vin rouge, rosé et blanc. Se compose d'une superficie de 80 hectares[85] avec le Chenin blanc et le Chardonnay pour les vins blancs; et le Pineau d'Aunis, le Cabernet-Franc, le Cabernet-Sauvignon, le Côt, le Gamay et le Grolleau pour les vins rouges et rosés. Situé sur 16 communes de la Sarthe et 6 communes d'Indre-et-Loire.
- Coteaux-du-vendômois, (AOC depuis 2001). Représente une surface de 152 hectares[86]. Situé sur 28 communes du Loir-et-Cher. Les cépages utilisés pour les vins rouges sont le Pineau d'Aunis, le Cabernet-Franc, le Pinot Noir et le Gamay; ceux pour les vins blancs sont le Chenin blanc et le Chardonnay.
- Cour-cheverny, AOC. Vin blanc. La superficie est de 58 hectares[87] (cépage Romorantin). Situé sur les communes de Cellettes, Cheverny, Chitenay, Cormeray, Cour-Cheverny, Huisseau-sur-Cosson, Montlivault, Mont-près-Chambord, Saint-Claude-de-Diray, Tour-en-Sologne et Vineuil.
- Haut-poitou, (AOVDQS depuis 1970[88]). Vin rouge, rosé et blanc. Le vignoble, d'une superficie de 754 hectares[89], s'étend sur 2 communes des Deux-Sèvres et 45 communes de la Vienne. Les cépages rouges sont le gamay, le Cabernet-Franc, le Cabernet-Sauvignon, le Pinot Noir, le Merlot, le Côt et le Grolleau. Pour les blancs, les cépages sont le Sauvignon, le Chardonnay et le Chenin blanc.
- Jasnières, AOC. Vin blanc. Possède une superficie de 65 hectares[90]. Situé sur les communes de Lhomme et Ruillé-sur-Loir. Le Chenin blanc est le cépage qui est utilisé sur cette appellation.
- Montlouis, AOC. Vin blanc et effervescent. Représente une surface de 370 hectares[91] (cépage Chenin blanc). Situé sur les communes de Lussault-sur-Loire, Montlouis-sur-Loire et Saint-Martin-le-Beau dans le département de l'Indre-et-Loire.
- Saint-nicolas-de-bourgueil, AOC. Vin rouge et rosé. D'une superficie de 1 050 hectares[92] avec comme cépages le Cabernet-Franc et le Cabernet-Sauvignon. Situé dans l'Indre-et-Loire sur les communes de Lhomme et Saint-Nicolas-de-Bourgueil.
- Touraine, AOC. Vin rouge, rosé et blanc. Il comprend une surface de 5 500 hectares[93]. Situé sur 104 communes d'Indre-et-Loire et 42 communes du Loir-et-Cher. Les cépages utilisés sont le Gamay, le Cabernet-Franc, le Cabernet-Sauvignon, le Côt, le Pineau d'Aunis et le Pinot Noir pour les vins rouges et rosés; ceux pour les vins blancs sont le Sauvignon, le Chenin blanc et le Chardonnay.
- Touraine-amboise (AOC depuis 1955). Vin rouge, rosé et blanc. Représente une superficie de 218 hectares[94] avec les cépages Gamay, Cabernet-Franc, Cabernet-Sauvignon et Côt pour les vins rouges et rosés; le Chenin blanc pour les vins blancs. Situé sur les communes de Amboise, Cangey, Chargé, Limeray, Montreuil-en-Touraine, Mosnes, Nazelles-Négron, Pocé-sur-Cisse et Saint-Ouen-les-Vignes.
- Touraine-azay-le-rideau, AOC. Vin rouge, rosé et blanc. Se compose d'une superficie de 60 hectares[95]. Situé sur les communes d'Artannes-sur-Indre, d'Azay-le-Rideau, de Cheillé, de Lignières-de-Touraine, de Rivarennes, de Saché, de Thilouze et de Vallères. Les cépages de l'appellation sont le Grolleau, le Gamay, le Côt, le Cabernet-Franc et le Cabernet-Sauvignon pour les vins rouges et rosés; le Chenin blanc pour les vins blancs.
- Touraine-mesland, AOC. Vin rouge rosé et blanc. D'une surface de 105 hectares[96]. Situé sur les communes de Chambon-sur-Cisse, Chouzy-sur-Cisse, Mesland, Molineuf, Monteaux et Onzain. Les cépages pour les vins rouges et rosés sont le Gamay, le Cabernet-Franc et le Côt. Le cépage pour les vins blancs est le Chenin blanc.
- Touraine-noble-joué, AOC. Vin rosé. Il comprend une superficie de 28 hectares[97] sur les communes de Chambray-lès-Tours, Esvres, Joué-lès-Tours, Larçay et Saint-Avertin. Les cépages utilisés sont le Pinot gris, le Pinot Meunier et le Pinot Noir.
- Vouvray, AOC. Vin blanc sec et effervescent. Représente une surface de 2 000 hectares[98] (cépage Chenin blanc). Situé sur les communes de Chançay, Noizay, Parçay-Meslay, Reugny, Rochecorbon, Vernou-sur-Brenne et Vouvray.
Vignobles de l'Orléanais
Les vignobles de l'Orléanais (département du Loiret) sont proches de ceux de la Touraine. Leurs qualités sont reconnues depuis septembre 2006 par l'obtention de deux AOC :
- Orléans avec une superficie de 88 hectares[99]. Vin rouge, rosé et blanc. Le cépages sont le Pinot Noir, le Pinot Meunier et le Cabernet-Franc pour les vins rouges et rosés; le Chardonnay et le Pinot gris pour les vins blancs. Situé sur les communes de Baule, Beaugency, Chécy, Cléry-Saint-André, Mardié, Mareau-aux-Prés, Meung-sur-Loire, Mézières-lez-Cléry, Olivet, Orléans, Saint-Ay, Saint-Hilaire-Saint-Mesmin et Saint-Jean-de-Braye.
- Orléans-cléry qui représente une surface de 35 hectares[100]. Vin rouge uniquement. Le cépage utilisé est le Cabernet-Franc. Situé sur les communes de Cléry-Saint-André, Mareau-aux-Prés, Mézières-lez-Cléry, Olivet et Saint-Hilaire-Saint-Mesmin.
Vignobles du Centre-Loire
Ce vignoble est réparti sur les départements suivants: le Cher, l'Indre, le Loiret, le Loir-et-Cher et la Nièvre.
Les cépages utilisés sont le Gamay, le Pinot Noir, le Côt, le Cabernet-Sauvignon, le Cabernet-Franc... en vin rouge. On utilise également le pinot gris pour le rosé. Pour le vin blanc, il s'agit du sauvignon et du chasselas (uniquement pour le Pouilly-sur-Loire).
- Châteaumeillant, AOVDQS. Vin rouge et rosé. La surface est de 91 hectares[101] avec les cépages Gamay et Pinot Noir. Situé sur les communes de Châteaumeillant, Reigny, Saint-Maur, Vesdun dans le Cher et Champillet, Feusines, Néret, Urciers dans l'Indre.
- Coteaux-du-giennois, AOC. Vin rouge, rosé et blanc. Représente une superficie de 196 hectares dont 84 hectares sont en vins blancs[102]. Situé sur 6 communes du Loiret et 8 communes de la Nièvre. Les cépages utilisés sont le Pinot Noir et le Gamay pour les vins rouges et rosés; et le Sauvignon pour les vins blancs.
- Menetou-salon, AOC. Vin rouge, rosé et blanc. La surface se compose de 465 hectares[103] avec pour les vins rouges et rosés le cépage Pinot Noir; pour les vins blancs le Sauvignon. Situé sur les communes de Menetou-Salon, Aubinges, Morogues, Parassy, Pigny, Quantilly, Saint-Céols, Soulangis, Vignoux-sous-les-Aix et Humbligny dans le département du Cher.
- Pouilly-fumé, AOC. Vin blanc. La superficie de production est de 1 200 hectares[104] (cépage Sauvignon). Situé sur les communes de Pouilly-sur-Loire, Tracy-sur-Loire, Saint-Andelain, Saint-Laurent-l'Abbaye, Mesves-sur-Loire, Saint-Martin-sur-Nohain et Garchy dans le département de la Nièvre.
- Pouilly-sur-Loire, AOC. Vin blanc. Représente une surface de 40 hectares[104] avec le cépage nommé Chasselas. Situé sur les mêmes communes que l'appellation Pouilly-fumé.
- Quincy, AOC. Vin blanc. Se compose d'une superficie de 224 hectares[105] (cépage Sauvignon). Situé sur les communes de Quincy et Brinay.
- Reuilly, AOC. Vin rouge, rosé et blanc. La surface est de 186 hectares[106]. Situé sur les communes de Reuilly, Diou dans le département de l'Indre et Lazenay, Chéry, Lury-sur-Arnon, Cerbois et Preuilly dans le département du Cher. Les cépages utilisés sont le Pinot noir pour les vins rouges, le Sauvignon pour les vins blancs et le Pinot gris pour les vins rosés.
- Sancerre : Il comprend une superficie de 2 762 hectares[107]. Situé dans les environs de Sancerre sur 15 communes du département du Cher. Il produit principalement des vins blanc (cépage Sauvignon) et un peu de vin rouge et rosé (cépage Pinot noir).
- Valençay (AOC depuis 2004). Vin rouge et blanc. Représente une surface de 142 hectares[108]. Situé sur 12 communes de l'Indre et 1 commune de Loir-et-Cher. Les cépages des vins rouges sont le Gamay, le Côt, le Pinot Noir, le Cabernet-Franc et le Cabernet-Sauvignon; pour les vins rosés les mêmes cépages que les vins rouges avec en plus le Pineau d'Aunis; pour les vins blancs le Sauvignon.
Vignobles d'Auvergne
C'est un ensemble de petits terroirs situés le long de la Loire au nord du Massif central. Plutôt clairsemé, il s'étend sur sept départements : l'Allier (au sud de Moulins), la Loire (à l'ouest de la Loire) et le Puy-de-Dôme (autour de Clermont-Ferrand).
Les cépages utilisés sont le gamay et le pinot noir en rouge. Pour le blanc, le chardonnay est utilisé pour le côtes-d'auvergne tandis que le saint-pourçain est vinifié à partir de tressalier (50% maximum), d'aligoté, de sauvignon et de chardonnay.
- Côte roannaise, dans la Loire, (AOC depuis 1994). Vin rouge et rosé. S'étend sur une superficie de 210 hectares à l'ouest de la ville de Roanne sur 14 communes du département de la Loire. Le cépage utilisé est le Gamay.
- Côte-d'auvergne, dans le Puy-de-Dôme, (AOVDQS depuis 1951 : arrêté du 17/05/1951, JO du 26/05[109]). Vin rouge, rosé et blanc. D'une superficie de 410 hectares avec les cépages Gamay et Pinot pour les vins rouges et rosés, et Chardonnay pour les vins blancs. Situé sur 54 communes du Puy-de-Dôme.
- Côtes-du-forez, dans la Loire, (AOC depuis 2000). Vin rouge. Représente une surface de plus de 200 hectares sur 17 communes du département de la Loire. Le cépage utilisé est le Gamay.
- Saint-pourçain, dans l'Allier, (AOVDQS depuis 1951[110]). Se compose d'une superficie de 650 hectares avec le Gamay et le Pinot Noir comme cépages. Situé sur 19 communes de l'Allier.
Encépagement
Vin rouge et rosé
Cabernet-Franc : Premier cépage en rouge de la Loire, son implantation remonte au XIe siècle[111]. Il se distingue par sa finesse aromatique, ses arômes épicés et parfois de poivron. Le vin produit à partir du cabernet franc est peu riche en tanins et par conséquent vieillit assez rapidement. Il est connu pour sa finesse. Selon les terroirs, les parfums évoqués par les connaisseurs se rapprochent de la framboise (Bourgueil) ou de la violette (Chinon). Ce cépage révèle toute sa dimension du côté de Bourgueil, Chinon et Saint-Nicolas-de-Bourgueil et Saumur-Champigny par exemple. Il rentre dans l'élaboration de certains rosés (Cabernet d'anjou) ou en assemblage pour certains rosés de Touraine[111].
Cabernet-Sauvignon : C'est un produit d'un croisement d'un Cabernet franc et d'un sauvignon blanc réalisé par hasard au XVIIe siècle dans le sud-ouest de la France[112]. En général, le cabernet sauvignon a une bonne résistance à la plupart des maladies de la vigne à l'exception de l'eutypiose, l'excoriose et l'oïdium[113]. Rentre dans la composition de certains vins d'anjou (Anjou-villages, Anjou). Les raisins se présentent en grappes de grosseur moyenne, ramassées, plus longues que larges, cylindres coniques généralement peu ailés.
Grolleau : Il est un peu cultivé en Maine-et-Loire, dans la Vendée et la Loire-Atlantique. Les grappes sont assez grosses et les baies sont de taille moyenne. La grappe est tronconique, ailée.
Gamay : Apprécié pour le côté léger et fruité qu'il donne au vin. Au nez il peut donner des notes de framboise, de fraise, de griotte...). Très répandu en Touraine et en Anjou (Anjou-gamay)[111].
Pineau d'Aunis : C'est un cépage vigoureux, fertile mais qui s'épuise rapidement. Les vins obtenus sont peu colorés pouvant se consommer rapidement. Pour ses arômes, on évoque souvent la framboise et le poivre.
Pinot Noir : Il est constitué de petites grappes denses, en forme de cône de pin[114] composées de grains ovoïdes, de couleur bleu sombre[114]. C'est un cépage délicat, qui est sensible aux principales maladies et en particulier au mildiou, au rougeot parasitaire, à la pourriture grise (sur grappes et sur feuilles), et au cicadelles[115]. Il profite pleinement du cycle végétatif pour mûrir en première époque. Les vins sont moyennement tanniques en général. On retrouve ce cépage dans le Centre-Loir (Sancerre par exemple)[111].
Côt : On le retrouve dans la Touraine, la vallée du Cher et à Montlouis[111]. Les grappes et les baies sont de taille moyenne. Il est vigoureux, sensible à la coulure et nécessite une forte densité et un porte-greffe faible.
Pinot meunier : C'est un plant de vigueur moyenne. Il résiste assez bien aux gelées d'hiver et se plait assez bien dans des sols argileux et humides. Son vin est peu coloré. Ses arômes sont fruités (banane, framboise, pomme). Cépage de l'appellation Orléans.
Vin blanc
Chenin blanc : Surnommé plant d'anjou vers le Xe siècle[116]. Il donne des vins blancs en Touraine et en Anjou. Les vins peuvent être secs (Jasnières, Savennières, Vouvray, Montlouis, Anjou, Saumur,...) ou moelleux voire liquoreux sur certains millésimes ou selon les tris des vignerons (Bonnezeaux, Coteaux du Layon, Coteaux de l'Aubance, Jasnières, Quarts de Chaume, Savennières, Vouvray, Montlouis...). Il est aussi utilisé pour la production de vins effervescents (Crémant de Loire, Montlouis-sur-Loire, Saumur, Vouvray).
Sauvignon : il donne des vins blancs secs très parfumés (Sancerre, Pouilly-Fumé). Il fait partie aussi de l’encépagement des appellations Anjou, Menetou-salon, Quincy, Saumur, Saint-pourçain (accessoire seulement), Touraine-mesland, Valençay…. Ce cépage est fragile et très sensible au sol et au climat[116].
Melon : C'est le cépage unique de l'appellation Muscadet[111]. Provient d'un croisement entre le Gouais blanc et le Pinot. C'est un cépage moyennement vigoureux donnant une production régulière. Il donne un vin blanc agréable et peu acide.
Chardonnay : Connu depuis longtemps en Loiret sous le nom d'auvernat[111]. Utilisé pour l'élaboration des vins blancs de St Pourçain et des Côtes d'Auvergne, également pour le Crémant de loire et du Saumur brut[111]. Ses grappes sont relativement petites, cylindriques, constituées de grains irréguliers, assez petits, de couleur jaune doré. De maturation de première époque, il s'accommode mieux d'une humidité de fin de saison avec une meilleure résistance à la pourriture s'il n'est pas en situation de forte vigueur. Il est sensible à l'oïdium et à la flavescence dorée.
Folle Blanche : Il est utilisé pour produire l'appellation Vignoble du Gros-plant du Pays Nantais[111]. Il donne un vin peu chargé en alcool et d'une acidité fraîche et souvent iodée.
Grolleau Blanc : Il a été signalé dans l'aire d'appellation des Coteaux-du-Layon. La variété serait apparue sur un cep de grolleau gris[réf. nécessaire].
Tressailler (ou Sacy): cépage original incorporé pour le St Pourçain.
St Pierre Doré : autre cépage original incorporé pour le St Pourçain.
Romorantin : Les grappes et les baies du romorantin sont petites à moyennes. La grappe est cylindrique et ailée. Le cépage est de bonne vigueur mais la production est irrégulière. Il est assez sensible à la pourriture grise. Cépage de l'appellation Cour-cheverny.
Pinot gris : Les grappes et les baies sont de taille petite. La grappe est cylindrique, rarement ailée et compacte. Les vins possèdent une belle couleur jaune doré, avec des arômes très fin de fruits blancs (poire, pèche). Cépage utilisé pour les appellations Coteaux d'ancenis et Orléans.
Méthodes culturales
Travail manuel
Ce travail commence par la taille. Le tirage des sarments suit la taille. Les sarments sont enlevés et peuvent être brûlés ou mis au milieu du rang pour être broyés. On passe ensuite aux réparations. Eventuellement des plantations de greffes. L'ébourgeonnage peut débuter dès que la vigne a commencé à pousser. Cette méthode permet, en partie, de réguler les rendements[117]. Le relevage est pratiqué lorsque la vigne commence à avoir bien poussé. En général, deux à trois relevages sont pratiqués. Pour finir avec le travail manuel à la vigne, se réalise l'étape importante des vendanges.
Travail mécanique
L'enjambeur est d'une aide précieuse. Les différents travaux se composent du broyage des sarments. De trou fait à la tarière, là où les pieds de vignes sont manquants. De labourage ou griffage, réalisé dans le but d'aérer les sols et de supprimer des mauvaises herbes[117]. De désherbage. De plusieurs traitements des vignes, réalisés dans le but de les protéger contre certaines maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium, pourriture grise, etc.)[117]. De plusieurs rognages consistant à reciper ou couper les branches de vignes (rameaux) qui dépassent du système de palissage. Des vendanges mécaniques se réalisant avec une machine à vendanger ou une tête de récolte montée sur un enjambeur.
Vinification et élevage
Voici les méthodes générales de vinification. Il existe cependant des petites différences de méthode entre les différentes AOC et AOVDQS.
Vinification en rouge
La récolte des raisins se fait à maturité et de façon manuelle ou mécanique. La vendange manuelle est parfois triée, soit à la vigne soit à la cave avec une table de tri, ce qui permet d'enlever les grappes pourries ou insuffisamment mûres[117]. La vendange manuelle est généralement éraflée puis mise en cuve. Une macération pré-fermentaire à froid est quelquefois pratiquée. La fermentation alcoolique peut démarrer, le plus souvent après un levurage. Commence alors le travail d'extraction des polyphénols (tanins, anthocyanes) et autres éléments du raisin[117]. L'extraction se faisait par pigeage, opération qui consiste à enfoncer le chapeau de marc dans le jus en fermentation. Plus couramment, l'extraction est conduite aussi par des remontages, opération qui consiste à pomper le jus depuis le bas de la cuve pour arroser le chapeau de marc et ainsi lessiver les composants qualitatifs du raisin. Les températures de fermentation alcoolique peuvent être plus ou moins élevées, avec une moyenne générale de 28 à 35 degrés au maximum de la fermentation[117]. La chaptalisation est réalisée si le degré naturel est insuffisant : cette pratique est réglementée[117]. À l'issue de la fermentation alcoolique suit l'opération de décuvage qui donne le vin de goutte et le vin de presse. La fermentation malolactique se déroule après mais est dépendante de la température. Le vin est soutiré et mis en fût ou cuve pour son élevage. L'élevage se poursuit pendant plusieurs mois (6 à 24 mois)[117] puis le vin est collé, filtré et mis en bouteilles.
Vinification en blanc sec
Comme pour le rouge, la récolte est manuelle ou mécanique et peut être triée. Les raisins sont ensuite transférés dans un pressoir pour le pressurage. Une fois le moût en cuve, le débourbage est pratiqué généralement après un enzymage. À ce stade, une stabulation préfermentaire à froid (environ 10 à 12 degrés pendant plusieurs jours) peut être recherchée pour favoriser l'extraction des arômes[117]. Mais le plus souvent, après 12 à 48 heures, le jus clair est soutiré et mis à fermenter[117]. La fermentation alcoolique se déroule avec un suivi tout particulier pour les températures qui doivent rester à peu près stables (18 à 24 degrés)[117]. La chaptalisation est aussi pratiquée pour augmenter le titre alcoométrique volumique si nécessaire. La fermentation malolactique puis l'élevage est réalisée en fûts ou en cuves. À la fin, la filtration du vin est pratiquée pour rendre les vins plus limpides[117]. La mise en bouteille clôture l'opération.
- Vinification sur lie
Cette méthode est appliqué aux vins de la région de Nantes (Muscadet...). Les vins séjournent après fermentation sur leurs lies pendant 4 à 5 mois jusqu'à leur mise en bouteille[118]. Pendant cette période aucun soutirage n'est pratiqué. La mise en bouteille ne peut se réaliser que du 1er mars au 30 novembre qui suit la récolte[118].
Vinification en blanc moelleux et liquoreux
Les vins moelleux et vins liquoreux sont obtenus à partir de baies de raisins blancs. La vinification ressemble à la vinification en blanc mais ses caractéristiques diffèrent. Les raisins sont plus riches en sucre qu'à l'habituel : ceci est obtenu soit par l'action du Botrytis cinerea plus connu sous le nom de pourriture noble, soit par passerillage (séchage des baies après vendanges)[117]. Pour élaborer ces types de vins, les vignerons récoltent le Chenin blanc très tardivement après la période habituelle de vendanges consacrées aux vins blancs secs[119]. Les producteurs réalisent donc des tries successives sur chaque grappe et rammassent uniquementles raisins les plus murs[119]. Ils repassent à plusieurs reprises, durant des jours, voire des semaines[119]. Cela permet l'obtention de raisins dont les jus sont plus concentrés en sucres. Ils ont aussi un plus fort taux de sucre en fin de vinification. La fermentation, soit s'arrête par elle-même, soit est arrêtée pour laisser une quantité importante de sucres[117]. La différences entre le vin blanc moelleux et le vin blanc liquoreux se situe sur la teneur en sucre. Il est de l'ordre de 30 à 50 grammes par litre pour le vin moelleux et de plus de 50 grammes de sucre par litre pour les vins liquoreux.
Vinification en rosé
Récolte manuelle ou mécanique. Deux méthodes sont utilisées avec soit le pressurage (rosé de pressurage) soit une mise en cuve de la vendange pour un début de macération : c'est la saignée (rosé de saignée), effectuée avec le tirage du jus de la cuve[117]. La fermentation alcoolique se passe en cuve comme pour le blanc avec suivi de température, chaptalisation, etc. La fermentation malolactique suit. L'élevage se passe en cuve, parfois en fut). Enfin, le vin est filtré et mis en bouteille.
Vinification du vin effervescent
Récolte du raisin. La vendange passe au pressurage. Le débourbage est pratiqué. La fermentation alcoolique s'effectue après. C'est la même vinification qu'en blanc. La fermentation malolactique se passe après avec l'élevage du vin blanc (en cuve). C'est après que la champagnisation se déroule avec l'ajout de liqueur de tirage, puis la prise de mousse avec le remuage[117]. Une fois cette fermentation en bouteille faite, le dégorgement est effectué, suivi du dosage avec l'ajout de liqueur de dosage et le bouchage juste après[117].
Vinification des vins primeurs
Les baies de raisins doivent étre intactes, ainsi des vendanges à la main sont préconisé[117]. S'applique par la suite la technique de la macération carbonique. Cette technique consiste à mettre les grappes entières, non éraflées et non foulées, dans une cuve hermétique saturée de gaz carbonique. Il se produit alors une fermentation intra-cellulaire[117]. La vendange est écrasé sous son poids et libère progressivement du moût dans la cuve pendant le fermantation alcoolique. Après cette phase de macération carbonique la vinification peut se poursuivre selon un schéma classique.
Commercialisation, économie
Les vins de loire représente un chiffres d'affaires de 1,2 milliards d'euros dont 220 millions à l'exportation[1]. 73 millions de bouteilles exportées (1/5 de la production), dont 33% au Royaume-Uni et 20% en Belgique[1]. Les vins de loire sont classés 1er en restauration et 3e en grande distribution[1]. La région viticole de l'anjou-saumur produit environ 104 millions de bouteilles en AOC[57].
Structure et fonctionnement des exploitations
Il existe des domaines, chateaux, maison viticole (négoce), caves coopératives... Les exploitations viticoles sont au nombre de 7 000, avec également 100 entreprises de négoces et 24 caves coopératives[1].
Type de vins et gastronomie
Quelques vins de ce vignoble du val de loire, représentatif des différents zones géographique de cette région viticole :
- Vin rouge (se sert en moyenne entre 15 et 18 degrés) : Le saumur-champigny avec leurs arômes de fruits rouges, leur élégance, leur harmonie[120] (5 à 20 ans de garde) s'accorde bien avec du gibier, des viandes rouge, de la volaille en sauce[121]… . Le Bourgueil se différencie en deux types de vin : Ceux issus des "Graviers" donnent des vins souples et fruités[122], avec des arômes de petits fruits rouge (griotte, fraise…)[123]. Il accompagne très bien des viandes blanches[123], des rotis[122], du fromage (Reblochon, Saint-Nectaire, Port Salut…)[124] et se garde entre 2 et 5 ans[123]. Les vins de Bourgueil issus de "Tuffeau" donnent des vins plus charpentés que ceux des "graviers"[122], avec des arômes de réglisse, d'épices, de framboise, de torréfaction, de cuir[123]… Il s'accorde bien avec des viandes rouges, du gibier, du fromage et ont une durée de garde de 3 à 10 ans[123].
- Vin blanc sec (se sert entre 9 et 12 degrés): Le muscadet donnent des vins légers, vifs et fruités qui se marient parfaitement avec des fruits de mer (huitres…)[125]. Le Sancerre est d'une couleur jaune à reflets or pâle et vert. Il donnent des vins d'une grande fraicheur avec des parfums d'agrumes, de fleurs blanches, d'herbe coupé, de pierre à fusils et des notes fumés (pour ces deux dernier arômes, il proviennent de sols de silex)[126]… . Sa durée de garde est de 4 à 5 ans maximum et accompagne par exemple des feuilletés de saumon, des poissons en sauce, certains fromages, du foie gras[127], une salade aux Crottin de Chavignol…
- Vin blanc moelleux et liquoreux (se sert aux alentours de 8 degrés): Le coteaux-du-layon a en général des arômes de miel, de fruits confits, de citronnelle, de fruits frais... (5 à 20 ans de garde voire 40 ans pour les grands millésimes) et accompagne du foie gras, des Poissons, des viandes blanches ou il peut etre servi en apéritif[66].
- Vin rosé (se sert aux environs de 6 à 8 degrés): Le cabernet d'anjou à des arômes de rose, de petits fruits rouges (groseille, fraise), de menthe, de poivre blanc... (se garde environ 2 ans) et accompagne très bien de la charcuterie, des plats exotiques et méditérannéens, des salades composés, des coupes de fruits[63]...
- Vin effervescent (se sert entre 6 et 8 degrés) : L'anjou fines bulles se garde environ 3 ans et s'accorde bien avec des crustacés et fruits de mer cuits, du foie gras, de la friture de petits poissons, des gateaux et peut etre servi en apéritif[60].
Sources, Bibliographie
- André Dominé : Le Vin, éditions Place des Victoires, Paris, 2000, 928 pages, (ISBN 2844591086)
- Le Figaro et La Revue du Vin de France : Les vins de France et du monde (20 volumes). Édité par La société du Figaro, Paris 2008, (ISBN 978-2-8105-0054-3)
- Michel Mastrojanni : Les Vins de France (Guide vert solar). Éditions Solar, Paris 1992 - 1994 - 1998, (ISBN 2-263-02796-3)
- Michel Mastrojanni : Le grand livre des vins de France, édition Solar, Paris, 1982, (ISBN 2-7242-1454-4)
- Hugh Johnson : L'Atlas mondial du vin. 1977. Seconde édition, revue et augmentée, en langue française par le Club Français du Livre et éditions Robert Laffont, Paris
- Charles Quittanson : Connaissance des vins et eaux de vie, édition Bres, Paris, 848 pages, dépot légal : 4e trimestre 1984 - N°24.501/O
- Terroirs et vins de France. Itinéraires œnologiques et géologiques. Sous la direction de Charles Pomerol. Éditions du BRGM. (ISBN 2-7159-0106-2)
Notes
Références
- ↑ a , b , c , d , e et f Site des vins de loire
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j et k Le Figaro et La Revue du Vin de France (2008) : Vins de France et du monde n° 5 (Loire : Saumur, Chinon, Sancerre) : L'histoire, p. 26
- ↑ Charles Quittanson, Connaissance des vins et eaux de vie, p. 565.
- ↑ Michel Mastrojanni : Le Grand Livre des Vins de France. Muscadet, p. 165
- ↑ a et b André Dominé : Le Vin. Sur Des vignes et des chateaux, p. 216
- ↑ Atlas Mondial du Vin de Hugh Johnson. Sur Val de Loire et Muscadet, p. 114.
- ↑ Guide vert Solar : Vins de France. (Page n°5 sur Anjou)
- ↑ Guide vert Solar : Vins de France. (Page n°6 sur Anjou coteaux-de-la-loire)
- ↑ a et b Site de Vins/Vignes/Vignerons : Page sur Anjou-villages
- ↑ a et b Site de Vins/Vignes/Vignerons : Page sur Anjou-villages-brissac
- ↑ Guide vert Solar : Vins de France. (Page n°22 sur Bonnezeaux)
- ↑ Guide vert Solar : Vins de France. (Page n°31 sur Bourgueil)
- ↑ Guide vert Solar : Vins de France. (Page n°36 sur Cabernet d'anjou)
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- ↑ Site de 1855 : Page sur Sancerre
- ↑ Site de Passion Vin : page sur Sancerre
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
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