Touraine-amboise (AOC)

Touraine-amboise (AOC)

Touraine-amboise (AOC)

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Touraine
Désignation(s) Touraine
Appellation(s) principale(s) Touraine-amboise
Type d'appellation(s) AOC
Reconnue depuis 1954
Pays France France
Région parente Vignoble du Val-de-Loire
Sous-région(s) Centre
Localisation Indre-et-Loire
Sol Argilo-calcaire
Superficie plantée 220 hectares
Cépages dominants cépages rouges
cabernet franc, cabernet sauvignon, côt et gamay
cépage blanc
chenin
Vins produits 60% de vins rouges, 30% de vins rosés et 10% de vins blancs.
Production 9 000 hectolitres

Le touraine-amboise[1] est un vin, en AOC, du Vignoble du Val-de-Loire, dans les vignobles de Touraine.

Sommaire

Histoire

Préhistoire et antiquité

Il n'y a que peu d'indices de l'occupation humaine des coteaux de la moyenne vallée de la Loire au paléolithique et au néolithique. Il semble que son habitation notable et permanente commence à l'âge du bronze (environ 5000 ans avant J.C.) et encore les implantations importantes dans les vallées datent du bronze final, entre -1200 et - 750.[2] A cette époque, après la dernière glaciation, la vigne existait déjà à l'état de vigne sauvage, une variété de liane se développant en lisière des forêts et sur les sols de cailloutis, mais la fabrication du vin était inconnue.

Au début de notre ère, le géographe Pline l'ancien (23 à 79 ap. J.C) décrit la viticulture gauloise, déjà fort développée, mais il ne cite pas de vin en provenance des bords de Loire.[3] Si le vignoble Nantais semble dater du tout début de l'occupation romaine, dans le centre du cours de la Loire, la tradition populaire fait débuter la culture de la vigne en Touraine à la fondation de l'Abbaye de Marmoutier par saint Martin en 372. La Chute de l'Empire Romain et les siècles troublés du haut Moyen Âge qui suivirent interrompirent son développement, la production du vin restant limitée aux usages religieux et médicaux des monastères comme le note Sulpice-Sévère au sujet des repas dans l'abbaye de Marmoutier, à la fin du IVe siècle:

« Tous mangeaient ensemble après l'heure du jeûne; on ne connaissait pas le vin, sauf quand on y était contraint par la maladie  »[4]

Plusieurs légendes concernant les effets du vin sur l'homme et la taille de la vigne sont attribuées à saint Martin.

Moyen-Âge

On ne dispose pas d'informations sur la culture de la vigne et la production du vin sur le territoire spécifique de l'AOC au Moyen Âge. On ne peut donc que faire des extrapolations à partir de l'histoire viticole régionale, en supposant que les circonstances locales différaient peu.

Au haut Moyen Âge, le plus ancien témoignage semble être celui de Grégoire de Tours qui décrit les dégâts causés à la vigne par le mauvais temps au printemps de l'année 587.[5] Il parle à plusieurs reprises des vignes de la Basilique Saint-Martin de Tours. A cette époque, la basilique possédait la villa de Nazelles à proximité d'Amboise, mais il n'est pas possible de savoir si elle était plantée de vignes.

A partir du XIe siècle, la plupart des monastères et abbayes qui s'échelonnent sur les rives de la Loire entreprennent la culture de la vigne, favorisée par les facilités offertes par le transport fluvial du vin. Un texte de l'époque décrit un clerc de Chinon utilisant ce moyen pour acheminer son vin jusqu'à Nantes.[6]

Renaissance

Francois Rabelais

On doit à Rabelais la popularité des vins de Touraine à travers sa prose truculente :

 «...En la tant divine liqueur,
Qui est dedans tes flancs reclose,
Bacchus, qui fut d'Inde vainqueur,
Tient toute vérité enclose.
Vin tant divin, loing de toi est forclose,
Toute mensonge et toute tromperie,
Enjoye soit l'aire de Noach close,
Lequel de toy nous fit la temperie...»[7]

Le vin d'Amboise était particulièrement apprécié du roi Louis XI qui publia une charte ordonnant de vendre le vin d'Amboise avant tout autre sur le marché de Tours. Il en fit d'ailleurs livrer cent muids à l'église de Cantorbéry en 1477. C'était aussi le vin couramment servi à la table du roi François Ier.

Période moderne

Jugement concernant une absence de congé sur un transport de vin à Amboise en 1722
Vignoble et loge de vigne à Pocé-sur-Cisse

Plusieurs facteurs sont à l'origine du développement des vins tourangeaux du XVIe siècle au XVIIIe siècle. Le premier est l'interdiction faite en 1577 aux marchands de vin de Paris de s'approvisionner à moins de vingt lieues de la Capitale. La vallée de la Loire étant facilement accessible par route depuis la capitale, la demande se développe rapidement sur l'Orléanais puis sur la Touraine. L'attrait des Hollandais pour les vins blancs du val de Loire est un second facteur. Pour assurer leur importation ils installent leurs courtiers dans plusieurs comptoirs du val de Loire, dont un à Amboise. Toutefois les taxes douanières imposées par Colbert après 1670 freinent les exportations.

Il en résulte un développement de la quantité aux dépens de la qualité. Par ailleurs les cultures céréalières sont souvent abandonnées au profit de la culture de la vigne, même sur des terrains inappropriés.[8]

Période contemporaine

Au début du XIXe siècle, la viticulture est une des principales ressources économiques locales. Mais c'est sans compter sur les ravages produits par le mildiou et le phylloxéra qui apparaissent dans la région en 1882. Les désastres sont d'autant plus considérables du fait que les Tourangeaux refusent l'arrachage des vignes et essayent de les soigner en les traitants au sulfure de carbone, sans grands résultats.

« Quant au phylloxéra, les viticulteurs ont eu le tort, au début, de ne pas engager la lutte. Le mal a pris des proportions inquiétantes. Toutefois les syndicats de défense ont réussi, sur nombre de points, à maintenir le vignoble en pleine production. Dans la Touraine, par contre, rien de semblable à cette agitation. Le rapport du préfet au conseil général d'Indre-et-Loire est muet là-dessus. L'indifférence est profonde. »
« Le tempérament tourangeau se prête mal à ces efforts; d'autre part, les animosités politiques font oublier les maux réels du pays. Cependant la Touraine à déjà perdue beaucoup de vigne; sur plus d'un point on peut constater les arrachages de ceps.[9]. C'est une fortune immense qui s'en va. »[10]

Après un nouvel encépagement à partir de greffes sur des plans américains, le vignoble sera reconstitué entre 1901 et 1905. Malgré cela, le déclin est progressif, avec des crises provoquées par l'effondrement des cours en 1906-1907 et la surproduction des années 1922-1923. Il faut attendre le lendemain de la seconde guerre mondiale pour voir la tendance s'inverser grâce à une amélioration de la qualité liée à l'utilisation de cépages nobles et par l'attrait pour les vins effervescents de qualité, en alternative au champagne. Le développement du tourisme est aussi déterminant pour faciliter l'écoulement des récoltes.

Constitution de l'AOC

Au milieu du XXe siècle le vignoble, situé aux alentours du Château d'Amboise, a été originellement classé dans l'AOC "coteaux-de-touraine" [11] par le décret du 24/12/1939, puis a obtenu son appellation spécifique touraine-amboise en 1954, portant sur neuf communes du département d'Indre-et-Loire, trois sur la rive gauche de la Loire (Amboise, Chargé, Mosnes) et six sur la rive droite (Cangey, Limeray, Pocé-sur-Cisse, Nazelles-Négron, Saint-Ouen-les-Vignes, Montreuil-en-Touraine). La commune de Saint-Règle (rive gauche) a été ajoutée à l'appellation par un décret en date du 2/8/2005.[12]

En 1967, la Commanderie des Grands Vins d'Amboise est créée pour assurer sa promotion.

Étymologie

L'origine étymologique de l'appellation touraine-amboise est assez transparente : elle est constituée du nom de la province : la Touraine (qui tire elle même son nom de la tribu gauloise des Turones qui l'occupait[13]) suivi, depuis 1954, du nom de la ville d'Amboise qui est la plus importante des communes constitutives.

Situation géographique

Orographie

Le territoire des communes de l’AOC touraine-amboise est essentiellement constitué par un plateau situé entre 105 et 130 m d’altitude, séparé en deux par la large vallée de la Loire, d’une altitude moyenne d’environ 55 m, aux coteaux assez abrupts.[14]

Géologie

Les plateaux sont recouverts d’une faible épaisseur de limon argilo-sablonneux apporté par le vent. Sous ce limon se trouve un poudingue polygénétique datant de l’éocène supérieur, mélange d’argiles de couleurs variées et de cailloutis composés de silex roulés, de chailles du jurassique et de grains de quartz.

La large vallée de la Loire est constituée d’un mélange de sable et de limon charriés par le fleuve. Les coteaux situés de part et d’autre, sont constitués par un mélange d’argiles et d’éléments provenant des plateaux.[15]

Le vignoble est essentiellement localisé sur les plateaux, plus rarement sur le haut des coteaux.

Climatologie

La Touraine se situe au carrefour des influences océaniques et continentales. La succession de vallées orientées est-ouest, où l'influence continentale est plus atténuée, favorise l'existence de microclimats particulièrement propices à la culture de la vigne.

Selon les conclusions de deux études publiées aux États-Unis (dont une menée par l’INRA de Colmar), sur les conséquences du réchauffement climatique sur la viticulture, les vignobles du Val de Loire devraient être parmi les principaux bénéficiaires de l’augmentation progressive des températures. En se basant sur les statistiques de ventes aux enchères de Sotheby's, ces études considèrent que la température optimale pour la qualité du vin a été atteinte, dans la plupart des régions viticoles françaises, durant les dix dernières années, alors qu’il reste une marge de progression d’environ 0,8°C pour atteindre cet optimum en bord de Loire. Selon ces conclusions, les vins de la région pourraient, de ce fait, se rapprocher des sommets sans avoir à modifier leur encépagement.[16] [17]

Vignoble

Présentation

Le vignoble s'étend sur les communes de Amboise, Chargé, Mosnes, Cangey, Limeray, Pocé-sur-Cisse, Nazelles-Négron, Saint-Ouen-les-Vignes, Montreuil-en-Touraine et Saint-Règle. Le vignoble s'étend sur une superficie de 220 hectares avec une production annuelle de 9000 hl répartie en 60% de rouge, 30% de rosé et 10% de blanc.

Encépagement

Méthodes culturales

Terroir et vins

Le terroir est constitué alternativement :

  • de perruches, des argiles à silex qui se réchauffent facilement et sont à l'origine du goût de pierre à fusils.
  • d'aubuis un mélange d'argiles calcaires perméables et fertiles qui donnent de la puissance au vin et conviennent parfaitement aux vignes blanches.

Structure des exploitations

Une des caractéristiques de l'AOC est la multiplicité de petites exploitations familiales, même si l'on observe la disparition progressives des toutes petites parcelles, exploitées par des retraités ou de salariés, pour qui cette production n'était qu'un revenu d'appoint à d'autres activités.

Type de vins et gastronomie

  • Les vins rouges sont fruités, complets et équilibrés, avec une robe profonde. Servis entre 14°C et 16°C ils accompagnent gibiers, viandes et fromages. Leur garde moyenne est comprise entre 2 et 5 ans, plus pour les cuvées vieillies en futs de chêne.
  • Les vins rosés sont issus des mêmes cépages que les vins rouges, mais leur durée de macération est réduite et ils sont rapidement mis en bouteille. Souples et frais, avec des arômes de petits fruits rouges, ils doivent être servis entre 10°C et 12°C. Ils accompagnent entrées et grillades.
  • Les vins blancs tranquilles sont déclinés en secs, demi-secs et moelleux, selon l'ensoleillement. Ils ont une bouche souple et parfois dense, avec des arômes de fruits frais et d'agrumes. Servis à 10°C les secs accompagnent poisson et fruits de mer, les demi-secs sont plus adaptés aux poissons en sauces et aux charcuteries. Les moelleux vont particulièrement bien avec les foies gras et les desserts. Ils peuvent également être servis en apéritifs. Leur garde moyenne est comprise entre 2 et 5 ans.
  • Les vins effervescents sont déclinés en méthode traditionnelle, très fruité et parfait pour confectionner des kirs, et en crémant de Loire, idéal pour les fins de repas.

Commercialisation

La Cuvée François 1er est une exclusivité des vignerons de l'AOC touraine-amboise.

La commercialisation est faite en grande partie directement par les vignerons producteurs dans leurs caves.

Elle est aussi assurée par le Caveau des vignerons d'Amboise,[18] situé au pied du château d'Amboise et par le Cellier Léonard de Vinci,[19] installé dans la commune de Limeray, ainsi que dans les différentes boutiques d'Amboise et des villes de la région.

Par ailleurs la Commanderie des Grands vins d'Amboise, a pour objectif la promotion des vins de l'aire d'appellation touraine-amboise en France, en Europe et dans le monde.

Commanderie des Grands Vins d'Amboise

La Commanderie des Grands Vins d'Amboise est une confrérie bachique créée le 15 avril 1967 par une équipe de viticulteurs dynamiques, soutenus dans leur projet par Michel Debré, président d’honneur du Syndicat des Vins de Touraine Amboise.

Elle doit sa dénomination au souvenir d'une commanderie de moines hospitaliers[20] installée au Moyen Âge dans l'île Saint-Jean, au pied du Château d'Amboise. La commanderie a pris pour devise "Nos Roys l'ont aymé" en référence à la charte de Louis XI ordonnant de vendre le vin d'Amboise, avant tout autre, sur le marché de Tours.

Elle a pour objectif la promotion des vins de l'aire d'appellation touraine-amboise en France, en Europe et dans le monde.

La Commanderie tient, traditionnellement, deux Chapitres par an :

  • Celui de la Saint-Vincent en janvier, patron des Vignerons, qui se déroule à tour de rôle dans l'une des dix communes de l'appellation. Lors de ce Chapitre, les vignerons les plus anciens et les plus méritants du village sont mis à l'honneur.
  • Celui des vendanges se déroule dans les caves de la Croix-Douillard à Amboise où, ceux qui le désirent, peuvent être intronisés sur demande.

Notes et références

  1. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
  2. Guide bleu Hachette - Centre - 1991 - pp58-59
  3. Histoire naturelle - Pline l'ancien - Livre XIV
  4. Vie de Saint Martin - Sulpice-Sévère - Chapitre X
  5. Histoire des Francs - Grégoire de Tours, édition des Belles lettres, collection « Classiques de l'Histoire » Paris - 1980
  6. La vie et les miracles de saint Mexme XIe siècle - cité dans Les vins de Loire Editions Montalba - 1979 p31
  7. Oeuvres de Maître François Rabelais - Livre cinq - Jean de Bonnot - 1973 - extrait de la chanson de la dive bouteille - p139
  8. Les vins de Loire Éditions Montalba - 1979 pp 36-37
  9. En fait près de la moitié des vignes seront arrachées
  10. Voyage en France - Ardouin Dumazet - Berger-Levrault - 1910
  11. Devenue en 1953 l'AOC touraine
  12. Décret officiel de l'AOC
  13. Selon certaines sources, l'oppidum d'Amboise pourrait même avoir été la cité d'origine des Turones
  14. Notice de la carte géologique d'Amboise (XIX-22) publiée par le Bureau de recherches géologiques et minières
  15. Notice de la carte géologique d'Amboise (XIX-22) publiée par le Bureau de recherches géologiques et minières
  16. Grapevine and climatic changes : a glance at the situation in Alsace - E. Duchêne et C. Schneider – Agron. Sustain. Dev. 25 (2005) 93-99
  17. Climate change and global wine quality in Climatic Change - G.Jones, M.White, O.Cooper & K.Storchmann - Springer - Volume 73 N°3, 12/2005 - pp319-343
  18. Caveau des vins d'Amboise
  19. Cellier Léonard de Vinci
  20. Une commanderie de l' ordre hospitalier des Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem ayant pour nom "Commanderie de Saint-Jean de l'Isle-lès-Amboise"

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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