Rablay-sur-Layon

Rablay-sur-Layon

47° 17′ 45″ N 0° 34′ 31″ W / 47.29584, -0.57528

Rablay-sur-Layon
Mairie
Mairie
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Canton Thouarcé
Code commune 49256
Code postal 49750
Maire
Mandat en cours
Gérard Thareau
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux-du-Layon
Site web Site officiel de la commune de Rablay-sur-Layon
Démographie
Population 703 hab. (2005)
Densité 94 hab./km²
Gentilé Rablayen(s) (/ra.blε.jε̃/)
et Rablayenne(s) (/ra.blε.jεn/)
Géographie
Coordonnées 47° 17′ 45″ Nord
       0° 34′ 31″ Ouest
/ 47.29584, -0.57528
Altitudes mini. 20 m — maxi. 89 m
Superficie 7,44 km2

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Voir la carte administrative

Rablay-sur-Layon est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire. Elle a intégré la Communauté de communes des Coteaux-du-Layon le 1er janvier 1996. Rablay-sur-Layon se prononce /ra.blε.syr.lε.jɔ̃/.

La principale richesse du village sont ses vignobles réputés. La vie de la commune tourne autour de la galerie d’art du Village d’Artistes, ouverte la majeure partie de l’année, et du Festival de Rablay pour lequel plusieurs milliers de personnes se déplacent chaque année le week-end de la Pentecôte.

Sommaire

Géographie

Situation

Le pont au-dessus du Layon vu depuis la berge de Rablay : l’ancien lavoir est visible au fond à droite

Rablay est au centre du triangle formé par les villes d’Angers, de Cholet et de Saumur. La commune se situe à un peu plus de vingt-cinq kilomètres au sud d’Angers, à un peu moins de quarante au nord-est de Cholet et à un peu moins de quarante-cinq à l’ouest de Saumur.

Le Layon, qui se jette dans la Loire, constitue la limite nord de la commune située au pied de ses coteaux. Ceux-ci n’ont rien d’un relief extraordinaire mais sont, malgré tout, l’endroit de Maine-et-Loire le plus vallonné excepté les environs de La Tourlandry et de Saint-Georges-des-Gardes, communes avec les points culminants du département.

Communes voisines

Le territoire de Rablay-sur-Layon touche ceux de quatre autres communes : Beaulieu-sur-Layon, Champ-sur-Layon, Chanzeaux et Faye-d’Anjou. Saint-Lambert-du-Lattay et Thouarcé (le chef-lieu de canton) sont tout aussi voisins si l’on considère que leurs bourgs respectifs ne sont pas plus éloignés de Rablay que celui de Chanzeaux et qu’il n’y a pas de bourg entre ceux-ci et le centre de Rablay.

Rose des vents Beaulieu-sur-Layon à 2,5km Rose des vents
Saint-Lambert-du-Lattay à 5km N Faye-d’Anjou à 5,4km
O    Rablay-sur-Layon    E
S
Chanzeaux à 7,8km Champ-sur-Layon à 3,8km Thouarcé à 7,4km

Distances par la route données par Mappy et arrondies à la centaine de mètres.

Routes proches

Les route nationale 160 et autoroute 87 reliant Cholet à Angers sont à moins de cinq kilomètres du bourg de Rablay.

Transport en commun

Outre les cars scolaires desservant la commune vers le collège voisin public le plus proche (à Thouarcé), la ligne départementale 17 d’autocars relie Vihiers à Angers et passe par Les Ponts-de-Cé où se situe le lycée public le plus proche. La ligne fonctionne tous les jours ouvrables de l’année, les matins, midis et fins d’après-midi.

Histoire

La découverte à Moque-Souris, site au bord de Layon sur la commune de Rablay, d’un biface acheuléen et d’une hache de pierre témoigne de la présence humaine sur les lieux déjà à l’ère préhistorique.

Dans la seconde partie du IIIe siècle, la foi chrétienne se répand dans la région grâce à saint Martin, évêque de Tours, la légende lui attribue aussi l’introduction de la vigne.

Au Moyen Âge, les terres de Rablay sont possédées par les seigneurs de Thouarcé. Des textes de 1047 parlent du village alors connu sous le nom d’Arrabletum (Arrablay au XVe siècle) qui signifie « lieu planté d’érables ».

À la Renaissance, en 1588, lors des affrontements entre catholiques et protestants, l’église est incendiée, comme la région est ravagée.

Au début du XVIIIe siècle, fin 1707, la dysenterie fait quatre-vingts morts en trois mois à Rablay, la maladie est arrivée de Saint-Lambert-du-Lattay le 16 août à la fin d’un été chaud et sec qui a asséché les puits. Un an et demi plus tard, l’hiver 1709, avec un froid extrême dans une majeure partie de l’Europe, fait quarante-sept morts à Rablay.

En 1774, la Compagnie des mines de Saint-Georges obtient, pour transporter son charbon, l’autorisation de la canalisation du cours inférieur du Layon qui se jette dans la Loire. Les travaux, commencés en 1775, sont terminés en 1779 : un port et une auberge sont construits à Rablay et le Layon est coupé par une vingtaine d’écluses. Le surnom donné par les mariniers de « canal de Monsieur » est vite adopté (« Monsieur » pour le futur Louis XVIII, frère du roi Louis XVI, sous lequel est placée la protection de l’aménagement en canal)[1]. Grâce à ça, la région se développe et les vins des villages le long du Layon, notamment ceux des vignobles des Coteaux-du-Layon de Rablay, sont bientôt vendus dans tout le nord de l’Europe par l’intermédiaire des commerçants hollandais qui ont des entrepôts sur la Loire.

En 1789, le cahier de doléances des gens de la paroisse de Rablay est assez exceptionnel, il réclame déjà l’abolition des droits seigneuriaux mais aussi la liberté de la presse et même l’impôt unique sur le revenu. En parlant de ce cahier, Célestin Port dit qu’« il forme une constitution complète ». La Révolution fut d’importance à Rablay. En 1791, la loi sur la Constitution civile du clergé chasse le père Vallée le curé ainsi que son vicaire. O’Brumier, juge à la commission militaire et habitant du bourg, dénonce de nombreuses personnes, conduites ensuite à Angers et certaines exécutées. Le village n’est aussi qu’à quelques kilomètres de Chanzeaux, paroisse voisine et premier village « vendéen » : la cloche de l’église est brisée le 30 juillet 1793 par les soldats républicains car « servant aux rassemblements royalistes » mais Rablay est épargné par les « colonnes infernales », malgré tout, le canal du Layon est dévasté, le vignoble est en partie abandonné et des maisons détruites. La paix ne revient véritablement qu’après la restauration du culte catholique.

En 1824, comme tout le canton de Thouarcé, Rablay, initialement dans l’arrondissement de Saumur, en est détaché pour être rattaché à l’arrondissement d’Angers.

Durant la seconde moitié du XIXe siècle, le vignoble, à peine rétabli, subit la crise du phylloxéra, il faudra attendre le début du XXe siècle pour voir de nouveau la vigne resplendir.

En 1912, l’électricité arrive dans le bourg. En 1939, Rablay devient officiellement Rablay-sur-Layon par décret. En 1947, le service des eaux est installé. En 1955, le « train du Layon » allant de Chalonnes-sur-Loire au lieu-dit de Perray-Jouannet sur la commune de Chavagnes circule et s’arrête pour la dernière fois à la gare de Rablay (en réalité sur la commune de Faye-d’Anjou mais bien plus proche du bourg de Rablay que de Faye), les rails sont retirés et la voie longeant le Layon aménagée en chemin de randonnées.

En 1987, le Village d’Artistes naît sous l’impulsion de quelques bénévoles. En 1994, le Festival de Rablay a lieu pour la première fois le week-end de la Pentecôte. En septembre 2008, l’épicerie du village qui sommeillait depuis déjà quelques années se réveille sous la forme d’une épicerie associative et sous le nom de « Goût Layon », cette initiative est orchestrée par un bon nombre de bénévoles du village, l’association compte aujourd’hui deux salariés.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui[2] et INSEE[3])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
580 326 504 508 531 530 595 609 625
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
613 595 542 534 522 534 558 532 558
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
532 621 564 490 506 505 501 550 595
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005    
568 537 507 592 571 635 703    

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Éléments notables :

  • second semestre 1707 : 80 morts de dysenterie ;
  • hiver 1709 : 47 morts ;
  • Un nombre d’habitants fortement en baisse après 1793, la commune ayant beaucoup souffert de la guerre de Vendée, ce nombre revenant à son niveau du début de la Révolution que près de cinquante ans plus tard ;
  • Après une forte baisse entre 1954 et 1975, une population en forte hausse depuis 1990 avec des niveaux jamais atteints auparavant aux deux derniers recensements de 1999 et de 2005 : avec la construction de l’A87 et le réaménagement de la N160, Rablay est devenue une commune résidentielle pour Angers ou Cholet ou pour des communes plus proches comme Chemillé, Thouarcé ou Beaulieu-sur-Layon avec la mise en place de la zone industrielle d’intérêt départemental sur cette dernière.

Économie

Une commune viticole

L’économie de la commune est une économie de type rurale principalement viticole : la commune de Rablay est traversée par la Route des Vignobles Anjou-Saumur. Douze exploitations viticoles se situent Rablay et exploitent deux cents quarante-quatre hectares de vignes (soit 32,8 % de la superficie de la commune) avec deux ou trois autres exploitants de communes voisines, leur produit-phare est le coteaux-du-layon et le coteaux-du-layon Rablay mais d’autres appellations sont également produites : le crémant de Loire, l’anjou blanc, l’anjou rouge et l’anjou-villages (rouge) et en rosé, le cabernet d’Anjou, le rosé d’Anjou et le rosé de Loire. Chaque vigneron propose la vente directe.

Autres activités économiques

Il y a également sur la commune cinq exploitations agricoles non viticoles, un artisan électricien-chauffagiste-plombier, une entreprise de décoration d’intérieur, une coiffeuse à domicile et un bar faisant également tabac-presse et auberge. Des hébergements sont aussi proposés chez l’habitant pour faire du tourisme vert.

Un bureau de poste, une école et une épicerie associative font vivre également la commune avec toutes les associations locales (associations du Village d’artistes, du festival de Rablay, du Cercle de l’Union pour le jeu de boules, de la bibliothèque, des jeunes…).

En 1888

En 1888, on recensait deux cafetiers, un charron, un charpentier, trois cordonniers, quatre épiciers, deux forgerons serruriers, deux médecins, deux meuniers, un tailleur, deux tisserands et quatre tonneliers.

Administration

Les maires

Avant la période révolutionnaire, le dernier seigneur de Rablay fut Louis Hercule Timoléon de Cossé-Brissac, duc de Brissac.

Le mode de recrutement des maires a évolué depuis 1789, les communes ont aussi perdu toute autonomie de 1795 à 1800, les administrations étaient alors toutes concentrées au niveau des chefs-lieux de canton.

Date de début
de premier mandat
Identité[4]
1789 Jean Vaillant
1791 Jacques Dugué
1793 P. Tesnier
1er messidor an VIII
soit 21 juin 1800
Fardeau
17 novembre 1806 Jacob Dehas
21 janvier 1809 Pierre Lemonnier
10 février 1813 de La Sorinière
avril 1815 Louis-André Bletteau
23 août 1815 Pierre Lemonnier
10 septembre 1816 Charles-Louis Ganne
25 janvier 1826 Pierre-François Berthelot
15 septembre 1830 Jacob Dehas
9 août 1842 Théodore Latte
29 novembre 1853 Hippolyte Fournier
21 août 1855 Théodore Ponceau
21 juin 1869 François Boureau père
3 février 1881 Camille Bourcier
14 octobre 1881 Jean Ménard
20 mai 1888 Jean Lecointre
17 juin 1888 Jean Ménard
19 août 1888 Charles Guillois
20 mai 1894 François Boureau fils
26 juin 1904 Léon Bourcier
10 décembre 1919 Jules Testaud
17 mai 1925 Léon Bourcier
10 mars 1933 Jules Testaud
20 novembre 1937 Charles Rocher
24 mars 1965 Auguste Davis
26 mars 1971 Armand Galland
18 mars 1983 Bernard Mosset
23 mars 2001 Gabriel Besnard
21 mars 2008 Gérard Thareau

Élections

Symboles

Maison de la Dîme

La maison de la Dîme est utilisé comme image de la commune : présentation de la maison de la Dîme dans la rubrique Lieux et monuments.

Devise

« Rablay, l’âme du Layon ! » figure notamment, en compagnie de la maison de la Dîme, sur les verres de vin offerts aux nouveaux habitants.

Tourisme

Évènements culturels

Le Village d’Artistes (galerie)

Le Village d’Artistes est une galerie d’art associative ouverte de mars à décembre, la visite y est gratuite et il y a possibilité d’achats d’œuvres exposées. Une exposition provisoire changeant tous les mois ou tous les deux mois est le pilier du Village d’Artistes, en marge de cette exposition, on peut retrouver les habituels (objets décoratifs et sélection d’œuvres d’art d’artistes précédemment ou bientôt exposés).

Pour découvrir le bâtiment accueillant cette galerie d’art.

Lien externe : Galerie Village d’Artistes (actualités de la galerie, artistes, propos…)

Le Festival de Rablay

Le Festival de Rablay[6] se déroule chaque année depuis 1994 les samedi et dimanche du week-end de la Pentecôte. C’est un festival de plein air organisé en différents lieux du bourg de Rablay. L’affluence est très difficile à évaluer mais le festival attire chaque année plusieurs milliers de personnes[7].

Le Festival de Rablay se déroule selon une programmation mêlant artistes professionnels et amateurs, il n’y a pas de mode d’expression privilégié. On y trouve des orchestres jazz, du théâtre, de la musique rock, du chant grégorien, de la danse, des contes pour enfants et adultes, du jonglage, des courts métrages, des sketchs humoristiques… Soutenu par les collectivités locales à tous les échelons, mais porté par les bénévoles[8] issus principalement de la commune, le festival est tout de même orienté vers les artistes représentatifs d’une image de la région soit parce qu’ils y habitent (tout en jouant ou en parlant dans leurs arts d’autres régions de France ou du monde), soit parce qu’ils sont les interprètes d’arts locaux.

Depuis 2006, un festival off, le Rabl’off, organisé par les jeunes de la commune aidés par les animateurs du centre social du canton, a été autorisé. Les spectacles off sont créés par de jeunes artistes de Rablay et des villages environnants qui ont une notoriété plus locale et sont, en moyenne, plus jeunes « afin de découvrir de futurs talents ».

Depuis 2007, une association tenant une ludothèque itinérante[9] intervient aussi pour faire découvrir l’univers du jeu aux spectateurs du festival.

L’accès au festival et à tous les spectacles est gratuit ; seules les places de parking sont payantes. Pour soutenir l’association organisatrice, un disque audio mêlant les différents artistes présents est disponible à la vente sur place.

Le blog officiel du festival de Rablay

Lieux et monuments

La Cantine

L’actuelle demeure de la Cantine, construite en 1905, tire son nom de l’activité de l’ancienne maison s’y trouvant : en effet, en 1774, un port est édifié à Rablay et cela conduit à la création d’une auberge dans une maison particulière au bord du Layon nouvellement canalisé.

Le Cercle de l’Union

Il s’agit d’un terrain couvert et synthétique de boules de fort, sport traditionnel angevin, situé place de l’Europe.

La maison de la Dîme

La maison de la Dîme (aussi appelée maison du Porche) est le symbole de la commune situé dans le carrefour principal du bourg, face à la mairie. C’est une maison à colombage du XVe siècle classée monument historique depuis novembre 1952.

Le logis surmonte un porche et est supporté par une poutre de chêne sculptée. En 1779, une rente foncière, payable tous les ans au curé, est établie, lui donnant son nom. À partir de 1962, elle abrite, et ce jusqu’en 2000, le bureau de poste : la grille de protection P&T d’une fenêtre porte encore l’empreinte de cette activité, métallique, elle est découpée de manière à représenter un timbre-poste et ses dents. La maison de la Dîme abrite maintenant la bibliothèque associative. La maison figure aussi sur les verres de vins de coteaux-du-layon offerts comme cadeau d’accueil aux nouveaux habitants de la commune.


Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

Le château de la Girardière

Imposant édifice sur la route de Chanzeaux entre le bourg, le hameau de la Roche et celui de Doua, il a été restauré dans les années 1990 et 2000 par son propriétaire. Il est visitable aux journées européennes du patrimoine.

Le lavoir

Il est situé au bord du Layon entre le pont du Layon et la Cantine.

La place du Mail

Construite sur l’emplacement de l’ancien cimetière, la place du Mail est la plus grande place du village où se déroulent notamment durant l’année les manifestations et festivités principales de la commune. Servant les jours normaux de lieu de stationnement, elle est entourée de grands arbres, de vieux et magnifiques réverbères ainsi que de plots en pierre reliés par une massive et pesante chaîne.

Mirebeau et son manoir

Le manoir de Mirebeau est construit au XVe siècle mais le domaine, relevant de la châtellerie de Luigné, est plus ancien, fondé entre les XIe et XIIIe siècles. Une chapelle y est construite en 1700. Au début de la Révolution, le fief est détenu par Mélanie-Françoise Louet, sympathisante catholique et royale. Elle est à ce titre arrêtée et guillotinée en 1794. Ses biens sont vendus comme biens nationaux. En 1802, les bâtiments sont en partie incendiés. Aujourd’hui subsiste une partie du logis mais seul le linteau d’une porte témoigne de son ancienneté.

L’église Saint-Pierre et son retable

L’église Saint-Pierre

Construite à une période indéterminée du Moyen Âge, l’église Saint-Pierre de Rablay comprend une nef unique avec une seule allée. Elle est vendue à l’abbaye Saint-Serge d’Angers en 1080. En 1588, elle est incendiée lors des guerres de religion. Elle est entièrement restaurée au XVIIIe siècle, seules quelques parties des murs latéraux semblent être d’origine ; le nouveau clocher est construit entre 1763 et 1765, la cloche sera brisée en 1793 lors de la guerre de Vendée. L’église est surtout remarquable par son retable datant de cette restauration, bouchant l’ancienne rosace du chœur. Le retable du maître-autel de Rablay est caractéristique de l’art baroque ; elle comprend des bas-reliefs, des colonnes et trois statues de saint Pierre, de saint Paul et la Vierge encadrant un crucifix ayant pris la place dans le courant du XXe siècle d’un Sacré-Cœur abîmé. Les vitraux ont été restaurés en 1931.

Le Village d’Artistes (bâtiment)

Ce Village d’Artistes est en fait une maison du bourg. Cette bâtisse du XVe siècle, restaurée plusieurs fois depuis, se situe, comme presbytère jusqu’à la Révolution, au pied de l’église. Avec la confiscation des biens du clergé, il est vendu comme bien national à un particulier avant, pour rentrer en conformité avec la loi Guizot du 28 juin 1833, d’être racheté dans les années 1830 par la commune afin d’y installer l’école des garçons (l’école des filles trouvera sa place, comme en témoigne encore l’inscription, dans l’actuelle mairie à 50 m de là). En 1987, des bénévoles décident de créer une galerie d’art dans la maison, ce qui entraîne la rénovation des bâtiments aujourd’hui propriété de la communauté de communes des Coteaux-du-Layon.

Pour en savoir plus sur la galerie d’art du Village d’Artistes.

Itinéraires touristiques

Chemin de randonnée

Le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre (C.D.R.P.) de Maine-et-Loire a validé la proposition de la classe CM1-CM2 des Sablonnettes, l’école de Rablay, d’un chemin de randonnée appelé « Un chemin, une école : l’éveil en couleurs » formant une boucle de 9,2 kilomètres sur la commune de Rablay[10].

Parcours V.T.T.

Le circuit V.T.T. « Val d’Hyrôme » passe sur la commune de Rablay-sur-Layon, il forme une boucle de dix-huit kilomètres avec deux cent soixante-dix mètres de dénivelés et est balisé depuis l’étang de la Coudray de Saint-Lambert-du-Lattay[11].

Routes thématiques

Les routes touristiques sur le thème du vin Route des Vignobles Anjou-Saumur et Coteaux et Villages en Layon s’arrêtent à Rablay.

Personnalités liées à la commune

Nicolas-Joseph Beaurepaire

Nicolas-Joseph Beaurepaire (né le 7 janvier 1740 et décédé le 2 septembre 1792) est un officier de l’armée royale de Louis XV et de Louis XVI puis de l’armée révolutionnaire française. Sa famille était propriétaire à Rablay de bâtiments au lieu-dit de La Roche. La statue de Beaurepaire est présente sur le pont de Verdun, l’un des ponts de la ville d’Angers.

La famille Catroux

Le colonel René-Michel Catroux (né le 8 juillet 1835 et décédé le 8 septembre 1920), officier de la Légion d’honneur et père, notamment, du général Georges Catroux et de René Catroux, expert international en tableaux, est né à Rablay au hameau de Doua, situé à cheval sur les communes de Rablay et de Chanzeaux. Un fils de René Catroux, Tristan Catroux, sera lui aussi expert en tableaux et un autre, Diomède Catroux, député de Maine-et-Loire et secrétaire d’État à l’air puis à l’armement dans les années 1950.

René-Michel Catroux quitte à vingt ans « pour ne pas devenir paysan » la commune de Rablay en 1855 et s’engage dans l’armée. Avec un bataillon d’Afrique, il est notamment des campagnes d’Asie durant un an en 1863Hué notamment en l’actuel Viêt Nam, en stationnement également à Shanghaï et à Yokohama, il combat avec l’armée française le 20 juillet 1863 face à des unités japonaises de Shimonoseki, quatre jours après la bataille navale de Shimonoseki) puis d’Algérie à partir de 1864 jusqu’à la guerre franco-prussienne de 1870. En 1871, il épouse une jeune fille de 19 ans d’une riche famille gênoise, colon dans ce nouveau territoire français.

Sa mère, Magloire Boureau, est la sœur et la tante des deux maires de Rablay, François Boureau, père et fils.

Étienne Davodeau

Étienne Davodeau est un homme de bandes dessinées né en octobre 1965 qui vit à Rablay. Dessinateur et scénariste engagé, on reconnaîtra la petite commune de Rablay, ses rues et ses paysages au fil des pages de ses différentes bédés de fiction comme dans Chute de vélo mais il raconte aussi des histoires vraies de Maine-et-Loire, l’histoire de la construction de l’A87 reliant notamment Angers à Cholet et passant sur la commune voisine de Chanzeaux dans Rural ! avec entre autres des exploitants agricoles habitant Rablay ou comme l’histoire de ses parents et leurs engagements citoyens, syndicaux et religieux dans leurs Mauges natales, à quelques kilomètres de la commune, dans Les Mauvaises Gens.

Raymond Kopa

Raymond Kopa, Ballon d’or 1958, a donné son nom à plusieurs sodas (« Limonade Kopa », « Soda Kopa orange », « Kopa Tonic »), tous produits dans la même usine située au lieu-dit La Roche à l’époque où Kopa était encore footballeur professionnel[12].

Titi Robin

Thierry Robin dit Titi Robin, né en 1957 à Angers, vit à Rablay ; il est un musicien français influencé par les cultures et musiques gitanes, tziganes et orientales et les musiciens Camaron de la Isla, Munir Bachir… Il joue de la guitare, de l’oud et du bouzouki. Il a donné de nombreux concerts en Afrique australe, au Moyen-Orient et en France.

Notes et références

  1. Rivière Layon – Dictionnaire des canaux et rivières de France
  2. http://cassini.ehess.fr/ : notices communales avec tous les recensements
  3. INSEE : population de 1961 à 1999 et recensement de 2005
  4. Référence pour les dates de mandat et les noms des maires : site web officiel de Rablay-sur-Layon.
  5. Pour les résultats détaillés consulter la rubrique sur les élections sur le site web du Ministère de l’Intérieur.
  6. Les festivités s’appelaient « D’ici, c’est d’ailleurs » avant 1997 (source : panneau d’informations touristiques situé sur la place du Mail à Rablay).
  7. Affluence du Festival de Rablay :
    • 2001 : 3000 personnes ;
    • 2004 : 5000 personnes ;
    • 2005 : 6000 personnes ;
    • 2006 : 8000 personnes ;
    • 2007 : 5000 personnes ;
    • 2008 : 15 000 personnes ;
    • 2009 : 15 000 personnes.
    Chiffres considérables pour une commune de la taille de Rablay. Les éditions 2005 et 2007 ont eu lieu sous la pluie. Ces chiffres ont été publiés dans Le Petit Écho de Rablay-sur-Layon (le bulletin municipal), Trait d’union (le magazine de la communauté de communes des Coteaux-du-Layon) et les journaux Le Courrier de l’Ouest et Ouest-France.
  8. 180 bénévoles en 2007, chiffre publié dans Le Petit Écho de Rablay-sur-Layon (le bulletin municipal).
  9. L’association Cap Jeux
  10. Le tracé du chemin de randonnée est visible sur les panneaux d’informations touristiques de la place du Mail à Rablay.
  11. Le tracé de ce circuit V.T.T. est visible sur les panneaux d’informations touristiques de l’étang de la Coudray à Saint-Lambert-du-Lattay.
  12. La Coupe du monde à tous les stades par Samuel Aslanoff et Olivier Emond. – Paris, Librio, 2002. – 111p. (ISBN 2290318647)

Voir aussi

Article connexe

Bibliographie

Liens externes



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