- Cellettes (Loir-et-Cher)
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Cellettes Administration Pays France Région Centre Département Loir-et-Cher Arrondissement Blois Canton Blois-2 Code commune 41031 Code postal 41120 Maire
Mandat en coursMichel Contour
2008- 2014Intercommunalité Communauté d'agglomération de Blois Démographie Population 2 238 hab. (2007 INSEE) Densité 107 hab./km² Gentilé Cellettois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 68 m — maxi. 107 m Superficie 20,96 km2 Localisation carte nationaleModèle:Géolocdual/Loir-et-CherCellettes est une commune française, située dans le département de Loir-et-Cher et la région Centre. Ses habitants sont les Cellettois.
Sommaire
Géographie
Le village de Cellettes est situé au Sud de Blois, en Sologne, près de la forêt de Russy, sur le Beuvron.
Histoire
En Sologne, la pénétration humaine, lentement amorcée depuis le premier âge de fer le long des principaux cours d’eau, s’est accentuée par l’arrivée des Carnutes. Ainsi Beuvron, la rivière des bièvres (castors) est un nom gaulois.
Le site de Cellettes entouré de bois a pu se trouver à l’écart de la pénétration romaine, comme plus tard de l’arrivée des Normands, qui, l’une et l’autre, se sont faites par les vallées de la Loire et du Cher.
Le nom de Cellettes vient de « cella », la cellule de l’ermite. Ses noms précédents sont "Cella Sancti Mundrici" et "La Celle-Saint-Mondry".
En effet, dès le VIe siècle, un ermite, Saint Mondry (Mundericus ou Mondéric), se serait installé sur les bords du Beuvron. Des historiens contestent cette existence car certains faits et gestes, attribués aux ermites de cette époque, ont été rédigés à une date incertaine ou très postérieurement aux événements.
Dans le sanctoral des RP Bénédictins, éditions Letouzey & Ané 1936, on trouve que « Mondry (Mundericus) d'Arisitum aurait été le titulaire d'un évêché fondé vers 570 en Austrasie. Mondry lui-même aurait fondé à Cellettes, diocèse de Blois, une église et un village en mémoire de sa cellule primitive ».
Dans la forêt de Russy, on peut encore voir la trace d'une voie romaine (pont romain).
Au Moyen Âge, des moulins à blé ont été construits sur le Beuvron et l'existence de vignobles est attestée aux alentours de Cellettes.
En 1790, Cellettes était un chef lieu de canton. Elle a été rattachée au canton de Blois-Ouest en 1801.
Blasonnement
Les armoiries de Cellettes se blasonnent ainsi :
De sinople à la celle (ou cellule de moine) sommée d'une croisette d'or, adextrée d'un cep de vigne pampré du même et fruité de sable, le tout posé sur une terrasse aussi d'or chargée d'une burèle ondée du champ ; au chef aussi d'or chargé d'un castor au naturel, accosté de deux glands du champ.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 en cours Michel Contour PS Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Cellettes compte 2 238 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupe le 4 447e rang au niveau national, alors qu'elle était au 4 300e en 1999, et le 27e au niveau départemental sur 291 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Cellettes depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2007 avec 2 238 habitants.
Évolution démographique (Nombre de feux) 1250 1665 1709 1713 1720 1725 1726 1735 1741 1768 1774 1786 1787 1788 1789 Feux 220 238 228 228 228 190 193 249 215 192 175 172 170 168 166 Gabellants 610 610 540 435 426 423 Anciens comptages en nombre de feux "taillables", les gabellants sont les habitants de plus de huit ans Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,2 %, 15 à 29 ans = 12,5 %, 30 à 44 ans = 19,6 %, 45 à 59 ans = 26,1 %, plus de 60 ans = 22,7 %) ;
- 50,1 % de femmes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 10,5 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 24,9 %, plus de 60 ans = 26 %).
Lieux et monuments
L'église Saint Mondry
Cette église est placée sous le patronage de Saint Mondry.
On ne connaît pas les plans de l’église primitive qui existait probablement dès le XIe siècle. Par une bulle du pape Lucius II datée du 15 avril 1144, on sait qu’elle dépendait de l’abbaye de Pontlevoy qui nommait son curé et ce jusqu’à la création du diocèse de Blois le 1er juillet 1697.
L’église actuelle remonte au XIIIe siècle et comprenait à l’origine une nef centrale, le chœur et le transept. Au XVIe siècle on lui adjoint deux bas côtés au nord et au sud et au XIXe siècle, sous la direction de l’architecte Jules de la Morandière, la grande nef est prolongée d’une tribune et d’un porche flanqué de chaque côté d’un petit escalier de pierre permettant d’accéder à la tribune et au clocher.
La voûte de la nef est une charpente en forme de coque de navire renversé. Au milieu du XVe siècle un orage déclencha un incendie qui la détruit entièrement ainsi que la toiture de l’édifice.
Charles d'Orléans, par lettre du 13 septembre 1447, donne, par grâce spéciale au curé et aux paroissiens de l’église, l’autorisation de couper et prendre dans sa forêt de Russy tout le bois nécessaire à la réfection de l’édifice.
En 1850, l’abbé Belin qui avait été curé pendant 59 ans est remplacé par l’abbé Mollard âgé de 38 ans, plein de zèle et de projets, il entreprend avec le concours des paroissiens de remettre l’église en l’état et de la moderniser.
Il fait refaire tous les vitraux entre 1860 et 1880 et repeindre les murs. N’étant pas satisfait de l’éclairage du chœur, il fait détruire les deux vitraux latéraux et murer l’emplacement puis fait ouvrir le fond du chœur pour y placer un grand vitrail représentant le Calvaire ; au pied de ce dernier il se fait représenter en souvenir de son voyage en Terre Sainte.
Les reliques de Saint Mondry sont conservées dans un curieux petit coffret de bois revêtu de plaques d’os décorées de dessins géométriques que l’on date de l’époque carolingienne. Devant sa fragilité, il fut pourvu au Moyen Âge de pentures en fer étamé pour assurer sa conservation.
L’intérieur de l’église a été entièrement restauré en 1989. Les travaux ont duré six mois. Les peintures murales ont été retirées à l’exception de celles du chœur qui forment un décor autour des fresques. L’idée directrice étant de conserver et restaurer tout ce qui pouvait l’être et de le mettre en valeur.
Les châteaux
Cellettes compte 18 châteaux ou maisons de maîtres sur son territoire, ce qui en fait une des communes de France les plus riches en ce domaine. Le charme des vallées du Beuvron et de son affluent le Conon a attiré à Cellettes les familles nobles du XVIe siècle, puis les bourgeois de Blois et enfin des familles parisiennes.
Voici la liste de ces châteaux :
- Le château de l'Angevinière, appelé également Mon repos ou le Gord
- Le château de l'Archerie
- Le château des Aulnières, une closerie du XVIIe siècle.
- Le plus important, Beauregard, du XVIe siècle, célèbre par sa galerie des portraits et son cabinet des grelots, est ouvert à la visite. Il comporte un parc de près de 70 hectares.
- Le château de la Blancardière.
- Le Boisselas qui date du milieu du XVIIe siècle.
- Le château de la Boissière
- Le château de Bousseuil
- Le château de Conon, qui a été transformé en ferme, et dont on peut encore voir le mur d'enceinte.
- La Fresnaye.
- Le château de la Gagnotterie, appelé également la Feuillée ou les Rosiers.
- L'Hydoinière.
- Le château de Lutaine, adossé à la Forêt de Russy, s'enorgueillit d'avoir abrité quelque temps l'académicien Paul Claudel qui y écrivit en 1923 Les conversations en Loir-et-Cher.
- La Maison Vert ou château de la Vaugelay
- Le château de Montrion
- Le château d'Ornay
- Le château des Rochères.
- Le château de la Rozelle
à laquelle on peut ajouter :
- Le château de la Coque qui est plus proche de Cellettes que de Cormeray sa commune d'appartenance.
Personnalités liées à la commune
- Jules, 2e comte de Cholet (1798-1884), X1817, homme politique français du XIXe siècle.
Bibliographie
- Daniel Bénard et Bruno Guignard, Cellettes Chitenay et Cormeray, coll. Mémoire en images, éditions Alan Sutton, 2005 (ISBN 2-84910-321-7)
- Frederic Lesueur, Les Églises de Loir-et-Cher, éditions Picard, 1969
Notes et références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 11 octobre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 11 octobre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 11 octobre 2010
- Évolution et structure de la population à Cellettes en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 11 octobre 2010
- Résultats du recensement de la population du Loir-et-Cher en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 11 octobre 2010
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Le site officiel de Cellettes
- Le château de Beauregard
- Cellettes sur le site de l'Institut géographique national
- Une histoire de Cellettes sous la Troisième République (1870-1940)
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