Alès

Alès
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44° 07′ 41″ N 4° 04′ 54″ E / 44.1280555556, 4.08166666667

Alès
La cathédrale Saint Jean-Baptiste.
La cathédrale Saint Jean-Baptiste.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Languedoc-Roussillon
Département Gard (Sous-préfecture)
Arrondissement Alès
Canton Chef-lieu de 3 cantons
Code commune 30007
Code postal 30100
Maire
Mandat en cours
Max Roustan
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Alès
Démographie
Population 40 520 hab. (2008[1])
Densité 1 750 hab./km²
Aire urbaine 109 578 hab. (2008)
Gentilé Alésiens, Alésiennes
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 41″ Nord
       4° 04′ 54″ Est
/ 44.1280555556, 4.08166666667
Altitudes mini. 116 m — maxi. 356 m
Superficie 23,16 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Alès est une commune française située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon. Alès est considérée[2] comme la « capitale » des Cévennes.

Les habitants d'Alès se nomment les Alésiens et les Alésiennes.

Sommaire

Toponymie

Alès proviendrait de Alestum[3] ancienne colonie romaine dont l'existence est rapportée en 26 avant JC. Le site de recherche généalogique de la famille Garby note une évolution[4], au cours du Moyen Âge: Alestum en 1120, Alest en 1190 et 1344, Alez ou Allès en 1435, Alais à partir de 1694[3] et Alès depuis 1926.

En 1926, l'orthographe du nom de la ville, fixée au XVIIe siècle, est rétablie. Sous l'impulsion du professeur Artigues, Alais redevient donc Alès. À la fin des années 1980, la municipalité essaya de renommer la ville Alès-en-Cévennes afin de bénéficier des retombées d'images positives liées aux Cévennes.

Géographie

Située à 40 km au nord-nord-ouest de Nîmes, la ville d'Alès est édifiée dans une boucle du Gardon dans la plaine, au pied des Cévennes. La cité cévenole constitue une bonne base de départ pour la découverte des Cévennes. La ville subit une extension géographique vers le sud. La géographie locale associée au comportement parfois violent du climat (épisode cévenol) et à l'urbanisation rapide rendent la ville particulièrement sensible aux risques d'inondations, comme ce fut le cas les 30 septembre et 4 octobre 1958 et le 9 septembre 2002.

Panorama sur la ville depuis la colline de l'ermitage

Histoire

Époque gallo-romaine

Certaines dénominations de quartiers, comme Larnac ou Croupilhac, témoignent de l'existence d'exploitations agricoles à l'époque gallo-romaine[réf. nécessaire].

Les fouilles sur la colline de l'Ermitage ont permis de mettre au jour des vestiges d'habitats gaulois du Ier siècle av. J.‑C.[5], dont une mosaïque de l'époque de Jules César (première moitié du Ier siècle av. J.‑C.). Ses dimensions (35 m2) et la qualité de ses décors permettent de situer Alès comme un oppidum tirant profit de sa situation à la frontière de la Gaule indépendante et de la province romaine de Gaule transalpine pour établir un commerce fructueux[6]. Une 2° mosaïque aurait été retrouvée sous la précédente.

Moyen Âge

Alès était une cité sur la voie Régordane entre Le Puy et Saint-Gilles.

La famille Narbonne Pelet, était suzerain d'Alais. On retrouve Raymond Pelet[7], coseigneur d'Alais, participant à la première Croisade

XVIIe et XVIIIe siècles

Le Fort Vauban, en partie caché par des immeubles modernes

En 1629, Louis XIII assiégea la ville, alors haut-lieu de la résistance protestante, qui capitula après neuf jours. Le dimanche 17 juin 1629 au matin, Alès se rend, les quelque 2300 hommes présents en ses murs ne purent rien devant l'armée du roi. Louis XIII fait son entrée à la tête de ses troupes par la porte de la Roque, accompagné par Richelieu en habit militaire. Les huguenots furent autorisés par le roi à partir pour Anduze avec la promesse expresse de ne plus porter les armes contre le roi. Le 28 juin 1629, Richelieu accorda aux protestants la paix d'Alès ou l'Édit de grâce. Cet édit qui leur retirait les places fortes mais leur confirmait les garanties religieuses de l'édit de Nantes a été signé par Richelieu au camp de Lédignan. On dit que Louis XIII logea à l'auberge du Coq Hardi, dans la Grand'Rue. Cette rue, aujourd'hui disparue comme tout le quartier, se situait au bas de l'actuelle rue Jules-Cazot. On peut voir le blason au restaurant du Coq Hardi, rue Mandajors.

Un fort de type Vauban fut bâti après la révocation de l'édit de Nantes sur un point haut de la vieille ville, à l'emplacement des anciens châteaux des seigneurs afin d'y installer une garnison au milieu de la zone tenue par les protestants. Il a abrité un temps une maison d'arrêt. Dans les premières années du XVIIIe siècle éclata la révolte populaire dite "des Camisards". En 1694, a été créé, sur ordre de Louis XIV, l'évêché d'Alès, dont les titulaires les plus actifs furent Mgr Charles de Banne d'Avéjan et Mgr Jean-Louis de Buisson de Beauteville. Le dernier évêque, Mgr Louis-François de Beausset, abandonna son poste pendant la Révolution et l'évêché fut supprimé peu après, en 1790.

Époque industrielle

Industrie liée à la houille

Chevalement des anciennes mines d'Alès-Ladrecht au puits Fontanes sur la commune de Saint-Martin-de-Valgalgues
Le crassier du site de Rochebelle après sa combustion, en mai 2009
Sur le site de Ladrecht, le chevalement en béton du puits Destival (ici dans les années 1960) a été démoli à la fin des années 1990, celui du puits Fontanes a été préservé

Alès fut l'un des berceaux des Mines de charbon des Cévennes, à l'époque de Pierre-François Tubeuf et des premiers entrepreneurs du charbon français. Le charbon de terre est exploité depuis au moins le XIIIe siècle. La pénurie de bois qui survient au XVIIIe siècle stimule son exploitation. Le charbon est utilisé pour la production de chaux qui nécessite la cuisson de roche calcaire. Le charbon permet aussi de produire de l'acier. Ces exploitations étaient alors artisanales et indépendantes.

En 1773, l'entrepreneur Pierre-Francois Tubeuf obtient la concession exclusive des mines dans toute la région des Basses-Cévennes. Il fait creuser de nouveaux puits plus profonds et plus sophistiqués : systèmes de ventilation et de drainage. En 1788 Tubeuf crée la verrerie de Rochebelle et confie la gestion à l'abbé Bérard. Tubeuf rentre en conflit avec les proprétaires terriens, et finalement, il est chassé en 1786. La concession dite de Rochebelle et Cendras est toutefois renouvelée à sa veuve et ses enfants en 1802.

1828 : cession à Bérard pour sa société d'exploration de mines qui est en train de créer les forges et fonderies de Tamaris, puis création de la société civile de Rochebelle et Trélys.

1834 : absorption par la Cie des Fonderies et Forges d'Alais qui exploite principalement pour l'usage de ses usines.

À partir du milieu du XIXe et jusqu'au milieu du XXe siècle, l'histoire de la ville est intimement liée à l'extraction du charbon. Elle va devenir un important centre industriel de la région surtout à partir de 1840, date à laquelle Alès est relié par la ligne de chemin de fer Beaucaire-La Grand-Combe (une des premières en France) grâce à Paulin Talabot. D'autres lignes furent ensuite créées pour transporter le charbon, notamment la ligne Alès-Bessèges. La ville d'Alès est alors le pôle principal du bassin houiller des Cévennes.

Le 22 septembre 1843, une ordonnance royale institua à Alès une école pratique destinée à former des maîtres-ouvriers-mineurs. Ce n'est qu'en novembre 1845 que la première promotion fut installée dans les locaux du collège d'Alès. Cet établissement est aujourd'hui une école d'ingénieurs réputée, l'école des Mines d'Alès.

1873 : modification du nom en Cie des Mines, Fonderies et Forges d'Alais.

1878 : séparation difficile des activités et création avec des capitaux lyonnais de la S.A. des Houillères de Rochebelle qui renouvelle les installations, creuse de nouveaux puits etc. Nationalisation en 1946 au sein des Houillères du Bassin des Cévennes (secteur sud). Concentration progressive sur le siège modernisé de Ladrecht (puits Fontanes et Destival).

Le site de Rochebelle, dans la commune, sur la rive droite du Gardon, a cessé son activité en 1968, celui de Ladrecht en 1984.

Du 5 mai 1980 au 10 juin 1981, une grève des mineurs de Ladrecht, fut la plus longue d'Europe avec occupation du fond (13 mois). Une grande peinture symbolique en solidarité avec les mineurs a été réalisée en 1981 sur le mur de soutènement en béton du puits Fontanès.

Aujourd'hui, si le chevalement métallique de Fontanes sur l'ancienne mine de Ladrecht a pu être sauvegardé dans le cadre de la Communauté de Communes du Grand Alès, si la molette du puits Destival a trouvé une place sur un rond-point de Saint-Martin-de-Valgalgues, le chevalement béton du puits Destival, très dégradé, présentait un danger pour les personnes qui travaillent sur le site (chutes de blocs de béton). Aussi, après consultation des collectivités, les autorités ont décidé de le démolir. Au cours de la démolition, le bâtiment voisin affecté à la collecte des déchets de la Communauté de Communes a d'ailleurs été très sérieusement endommagé.

Il était cependant important de maintenir sur ce lieu, le souvenir de l'histoire industrielle et sociale ancrée dans la mémoire collective des populations du bassin minier d'Alès et de sa région.

Au nord-ouest de la ville, aux portes des habitations, s'élève le mont Ricateau (du nom d'un ancien directeur des houillères locales), crassier de l'ancien site minier de Rochebelle. Depuis un incendie de forêt (24 juillet 2004), ce terril est entré en combustion souterraine.

Production de soie

En juin 1865, Jean-Baptiste Dumas fait appel à son ancien élève, Louis Pasteur pour venir étudier une maladie inconnue qui décime les élevages de vers à soie. Louis Pasteur arrive à Alès le 7 juin 1865 et s'installe à la magnanerie de Pont de Gisquet[8] sur la route qui mène à Saint-Jean-du-Pin. Après quatre années de recherche, il découvre comment identifier les papillons malades et permet ainsi leur éradication avant que tout l'élevage ne soit infesté. Il sauve ainsi en partie l'industrie de la soie dans les Cévennes. Mais elle déclinera à cause de la concurrence asiatique, amplifiée par l'ouverture de Canal de Suez.

Une difficile reconversion

Dans le cadre de la reconversion du bassin minier gardois, la manufacture française de piano (MFP) s'installa en 1973 à Alès . Elle a fabriqué des instruments sous la marque Rameau, Gaveau, Erard, puis Pleyel en 1997. En 2007, Pleyel a définitivement fermé son implantation alésienne (43 salariés).

Seconde Guerre mondiale

La ville est libérée par la 1re DB[9] en août 1944.

Aménagements récents de la ville

Cette photo montre la nette séparation entre les bâtiments anciens préservés (à droite) et les constructions récentes des années 1960 bâties sur la partie du centre ancien démoli
La Cathédrale Saint-Jean-Baptiste côtoie les bâtiments modernes

À la fin des années 1950 et durant les années 1960, sous le mandat de Paul Béchard, une grande partie du centre historique d'Alès, située à l'ouest de la cathédrale en direction du Gardon, certes particulièrement insalubre et délabrée (les programmes de réhabilitation des centres historiques en étaient à leurs balbutiements...), fut entièrement rasée pour laisser place à une architecture typique des « grands ensembles » des années 1960 de type ZUP et barres HLM.C'est ainsi que la pittoresque place aux arcades a disparu tout comme l'auberge du Coq Hardi . Il arrive même que des touristes croient que la ville a été bombardée durant la Seconde Guerre mondiale... Cette opération d'urbanisme pour le moins calamiteuse avec le recul 50 ans après fut très contestée[réf. nécessaire]. Ainsi, la cathédrale, le temple et le Fort se retrouvent entourés de constructions « modernes », totalement masqués depuis les quais du Gardon par des immeubles de 10 à 12 étages. L'ancien lycée Jean-Baptiste Dumas, édifié à la fin du XIXe siècle, sur le modèle du lycée Daudet de Nîmes, et auquel on accédait par une jolie rotonde d'angle surmontée d'une horloge fut également démoli. Son espace abrite aujourd'hui le théâtre ("Le Cratère") et la médiathèque. L'ancien théâtre à l'italienne, donnant sur la place de l'hôtel de ville, fut encore démoli dans les années 1960.

Actuellement Alès s'est lancée dans un projet de rénovation de son centre ville avec pour objectif un développement durable à travers la réalisation d'un écoquartier[réf. nécessaire].

Transport

  • Aérodrome de Deaux-Alès.

Transports urbains

  • Réseau de transport en commun NTECC (Nouveau Transport En Commun Cévenol)

Le réseau s'étend sur 62 communes du bassin alésien, divisé en 3 zones. La gare routière située juste à côté de la gare SNCF en centre-ville constitue le nœud du réseau urbain et suburbain.

Le réseau urbain est composé de 3 lignes :

  • Ligne 1 : Tamaris - La Miraillette (via gare routière)
  • Ligne 2 : Centre Hospitalier Alès-Cévennes - La Royale (via gare routière)
  • Ligne 3 : Saint-Hilaire - la jasse de Bernard - gare routière

Routes

Rail

La gare SNCF

Administration

Liste des maires successifs[10]

Période Identité Étiquette Qualité
16 décembre 1786 29 novembre 1792 Jean-Louis de Firmas-Peries Consul-maire depuis le 16 décembre 1786, fut nommé Maire après 1789 et en exerça les fonctions jusqu'au 29 novembre 1792
29 novembre 1792 8 avril 1800 Jacques Antoine Sugier ; Jean-Pierre Pignol ; Jacques louis Dhombres ; Antoine Soustelle ; Ainé Sagnier ont rempli successivement les fonctions d'administrateur, sous titre de Président ou d'agent municipal, depuis 1792 jusqu'au rétablissement des municipalités en 1800
8 avril 1800 10 avril 1815 Jean-Louis de Firmas-Peries
10 avril 1815 22 juillet 1815 Jean-louis Guiradet-Laliquière
22 juillet 1815 février 1816 Louis-Jean-François Pages
février 1816 10 juin 1818 Louis-Jean-François Pages
10 juin 1818 9 mars 1828 Louis-Augustin Baron d'Hombres-Frimas
9 mars 1828 22 avril 1829 François Hyppolyte Chaber
22 avril 1829 16 août 1831 Denis de Chapel
16 août 1831 20 août 1834 Eugène Noguier
20 août 1834 1er avril 1836 Edouard Gide
1er avril 1836 26 octobre 1838 Jean-André Chamayou
26 octobre 1838 18 octobre 1843 Auguste Serre
18 octobre 1843 3 mars 1843 Emile Guiraudet
3 mars 1843 14 septembre 1848 Jules Duclaux-Monteil Avocat et Notaire
14 septembre 1848 22 décembre 1849 Bérard Marquis de Montalet
22 décembre 1849 27 décembre 1852 Isidore Julien
27 décembre 1852 14 juin 1855 Félix Varfin d'Ainvelle
14 juin 1855 Étienne Duclaux-Monteil Avocat et Notaire
1884 1896 Emile Esperandieu
1925 Fernand Valat PCF Député du Gard (1936-1942)
1945 1947 Gabriel Roucaute PCF Député du Gard (1945-1958)
1947-1948 puis 1953 1965 Paul Béchard SFIO Député du Gard (1945-1948, 1951-1955, 1958-1967), Sénateur du Gard (1955-1958), Président du
Conseil général (1961-1973), Conseiller général du canton de Pont-Saint-Esprit de 1958 à 1973, Secrétaire d'État à plusieurs reprises (entre 1946 et 1948)
1965 1985 Roger Roucaute PCF Député de l'Ardèche (1945-1951, 1956-1958), Député du Gard (1962-1978)
1985 1989 Gilbert Millet PCF Député du Gard (1967-1968, 1973-1981, 1988-1993)
1989 1995 Alain Fabre PS
1995 Max Roustan UMP Député du Gard (1993-1997 et depuis 2002), ancien conseiller régional (1998-2004)
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Découpage administratif

Les cantons d'Alès

Alès est l'une des deux sous-préfectures du Gard, avec Le Vigan. L'arrondissement d'Alès comprend douze cantons.

La commune d'Alès est divisée en 3 cantons :

Les cantons d’Alès
Canton d'Alès-Nord-Est Canton d'Alès-Ouest Canton d'Alès-Sud-Est
Autres cantons du Gard


Alès est le siège d'un tribunal de grande instance.

Intercommunalité

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Alès depuis 1793.

D’après le recensement Insee de 2008, Alès compte 40 520 habitants (soit une augmentation de 2 % par rapport à 1999).

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 10 020 8 944 9 387 9 906 12 077 13 566 15 884 17 838 18 871
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 20 084 20 257 19 964 19 230 20 893 22 255 22 514 24 356 24 382
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 24 940 27 435 29 831 36 455 42 021 43 248 41 385 34 731 36 893
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 41 360 42 818 44 245 43 268 41 037 39 282 39 943 40 108 40 520
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusque 1962[11], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[12],[13]

Pyramide des âges

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 19,7 %, 30 à 44 ans = 17,7 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 25,1 %) ;
  • 53,6 % de femmes (0 à 14 ans = 13,6 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 16,7 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 33 %).

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (24,1 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,6 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

Pyramide des âges à Alès en 2007 en pourcentage[14]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,7 
90 ans ou +
1,3 
9,8 
75 à 89 ans
14,8 
14,6 
60 à 74 ans
16,9 
20,3 
45 à 59 ans
20,5 
17,7 
30 à 44 ans
16,7 
19,7 
15 à 29 ans
16,3 
17,3 
0 à 14 ans
13,6 
Pyramide des âges du département du Gard en 2007 en pourcentage[15]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90 ans ou +
1,1 
6,9 
75 à 89 ans
9,9 
14,6 
60 à 74 ans
15,1 
21,3 
45 à 59 ans
20,9 
19,9 
30 à 44 ans
19,8 
17,7 
15 à 29 ans
16,1 
19,1 
0 à 14 ans
17,0 

Communauté d'agglomération : 73 373 habitants au 1er janvier 2008[16].

Unité urbaine : 91 429 habitants en 2008[17].

Aire urbaine : 109 578 habitants en 2008[18].

Arrondissement : 146 162 habitants en 2008[19].

Économie

La mairie d'Alès
Le quartier des Cévennes, Grand ensemble de logements construits dans les années 1960
Le quartier de Rochebelle sur la rive droite du Gardon
Alès sous la neige vue depuis Conilhères en janvier 2010

Alès est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alès Cévennes. Elle gère l'Aérodrome Alès Deaux, le centre de formation des apprentis, le parc des expositions.

Foires

Trois foires traditionnelles ont lieu chaque année les 17 janvier, 27 avril et 24 août. Ces dates sont reportées au jour suivant si elles correspondent à un dimanche ou à un jour férié.

Industries

  • PGO constructeur automobile spécialisé dans les petites séries : Speesdter II, Cévennes 180 (présenté au Mondial de l'Automobile 2004). Le rythme de production de PGO est d'une voiture par jour.
  • Merlin Gerin (Groupe Schneider Electric) : Fabrication de disjoncteurs

Agriculture

La commune fait partie de la zone de production de l'Olive de Nîmes AOC.

Enseignement supérieur et recherche

  • École des Mines d'Alès, grande école d'ingénieurs.
  • Institut de Formation en Soins Infirmiers (I.F.S.I.) du centre hospitalier d'Alès[20].
  • Institut Européen de Mécanique Sportive (I.E.M.S.), grande école de techniciens supérieurs en compétition automobile.

Personnages célèbres d'Alès et de ses environs

Sciences

Arts et lettres

Militaires

Médias et spectacles

Sports

  • les athlètes Hassan El Lasshini, Kevin Paulsen, Thierry Pantel
  • le footballeur de Rousson près d'Alès Laurent Blanc
  • les anciens joueurs de l'Olympique Alès en Cévennes ayant évolué au plus haut niveau, Gérard Gili, Victor Da Silva, Olivier Dall'Oglio, Sabri Lamouchi, James Debbah, Didier Monczuck, Didier Agathe, Franck Ribéry, José Pasqualetti, Bernard Bosquier, Christian Coste, Christophe Chaintreuil, Gilles Leclerc,marcel rouviere
  • le pongiste de Salindres près d'Alès Jean-Philippe Gatien
  • les pilotes Stéphane Sarrazin Romain Dumas, Daniel Rouveyran et Clément Fernandez
  • l'athlète Dominique André, médaille de bronze aux championnats du monde handisports 2003
  • l'athlète Raphaël Pujazon, 1er aux championnats européen du 3000 steeple en 1946 et 1947
  • la pongiste Valérie Gay, championne du monde par équipe aux premiers championnats du monde handisports de la catégorie en 2002, championne de France 2006
  • Pierre Pibarot ancien joueur et entraineur de football
  • André Dauteribes ancien joueur et entraineur de football

Monuments et lieux touristiques

Bâtiments et lieux publics remarquables

  • Arènes du Temperas.19e siècle
  • Colline de l'Ermitage (vestiges d'un oppidum préromain MH ). Depuis le belvédère de la chapelle surmontée d'une statue de la Vierge, dite "Notre-Dame des Mines", point de vue unique sur la ville et panorama grandiose sur les Cévennes.
  • Fort dit Vauban 17e siècle, MH. Entouré de son parc, il est le lieu, en été, de nombreux spectacles dans son théâtre de verdure et alentour. très bel escalier en "fer à cheval" dit de la Marechale.
  • Hotel de ville du XVIIIe siècle (façade MH)
  • Parc de la Tour vieille. Parc botanique, mini golf et jeux pour enfants.

Bâtiments religieux

  • Abbaye ruinée de la Gleisette sur la colline de Saint Germain de Montaigu (XIIIe siècle)
  • Église de Saint Julien des Causses sur la colline de l'Ermitage
  • Église Notre Dame de l'Assomption de Rochebelle par l'architecte Henri Revoil
  • Église de Tamaris par Henri Revoil
  • Chapelle de l'hermitage Notre Dame des mines, surmontée d'une statue de la Vierge en fonte peinte en blanc ; superbe panorama sur la ville .

Monuments et lieux remarquables à proximité

  • Château de Portes, classé Monument historique
  • Château de Rousson
  • Tour Bécamel de Salindres
  • Maison musée dite "musée du Désert" à Mialet - Histoire du protestantisme en Cévennes
  • Château d'Arènes, ayant appartenu aux Barral d'Arènes et château de Montmoirac à Saint-Christol-lès-Alès
  • Château de la Tour aux Salles du Gardon
  • Château de Soucanton à Saint Jean du Pin
  • Château du Montalet à Molières sur Cèze
  • Tour Dugas à Saint Ambroix
  • Châteaux d'Aujac et de Bresis

Musées

  • Mine témoin qui retrace l'histoire du charbon dans la région
  • Musée bibliothèque P.A.B. musée bibliothèque Pierre André Benoit
  • Musée Minéralogique de l'École des Mines d'Alès. Ce musée comprend trois collections :
    • une collection minéralogique, d'intérêt national,
    • une collection paléontologique, intéressant panorama d'organismes fossiles locaux,
    • une collection pétrographique, à vocation essentiellement pédagogique elle est dédiée aux roches et matériaux naturels régionaux.
  • Musée du Colombier, collection archéologique et beaux arts

Sports

Équipements sportifs

  • Stade Pierre Pibarot
  • Stade d'athlétisme R. Pujazon
  • Centre nautique (2 bassins dont 1 ludique),Piscine Municipale d'été de Cauvel(2 bassins)
  • Patinoire sur glace
  • Salle de Roller
  • Sportland (en construction)
  • le Pôle Mécanique Alès-Cévennes
  • Le centre équestre
  • Le Parc de la Tour Vieille, mini golf

Art et Culture

Le théâtre du Cratère

Médiathèque Alphonse Daudet

Héraldique

Article connexe : armorial des communes du Gard.
Blason d'Alès

Les armes d'Alès se blasonnent ainsi :

De gueules au demi-vol d'argent[24].

Événements remarquables

  • Début mars, le festival Cinéma d'Alès Itinérances propose plus de 200 films dans 6 salles de la ville et accueille tous les ans près de 45 000 spectateurs.
  • Week-end de l'Ascension, feria d'Alès. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.
  • Semaine des Fous Chantants d'Alès, dernière semaine de juillet. 1 000 choristes travaillent ensemble durant une semaine sous la direction de chefs de chœur internationaux un hommage musical à un grand chanteur francophone. Concert final le dernier samedi de juillet.
  • Scène nationale Cratère théâtre d'Alès.
  • Début juillet, festival d'arts de rue Cratère surface.
  • Digit'Alès, festival des musiques électroniques.

Vie militaire

Unité ayant été stationnée à Alès :

Jumelages

Drapeau de la République tchèque Bílina (République tchèque)

Drapeau : Écosse Kilmarnock (Écosse)

Drapeau de la Belgique Herstal (Belgique)

Anecdote

Dans son livre Sans famille, l'écrivain Hector Malot évoque les pérégrinations à travers la France de son jeune héros Rémi. Dans le tome 2 du roman, ce dernier passe plusieurs mois dans une ville minière des Cévennes dénommée Varses. Compte tenu de l'itinéraire de Rémi indiqué par l'auteur, de la description de la ville et de son activité économique, on a pu voir en Varses une description de la ville d'Alès à l'époque de rédaction du roman (1878).

Dans son roman Le petit Chose, Alphonse Daudet a utilisé son expérience de pion pendant deux ans dans une des écoles de la ville d'Alès.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie (liste non exhaustive)

  • Alès, capitale des Cévennes: vie politique, religieuse, intellectuelle, economique et sociale / Marcel Bruyère . - Nîmes : Mauger, 1948
  • Alès au fil des ans et des hommes : chronologie et lexique de l'histoire d'Alès des origines à 1900 / Jean Médard. - Alès : Amis du vieil Alais, 1992
  • Alès plurielle et singulière / Jean Carrière, Jean-Pierre Chabrol ; photogr. Alain Gas. - Marguerittes : Equinoxe, 1991
  • La Cathédrale Saint-Jean d'Alès / Paul-Jean Roux. - Avignon : Aubanel, 1953
  • Cent cinquante ans de l'École des Mines d'Alès / photogr. Raymond Depardon, photogr. Tony Iacoponelli. - Alès : École des Mines d'Alès, 1993.
  • Description de la ville d'Alais et de ses environs / François Bonnal-Ollive. - Avignon : Niel, 1788
  • Étude sur la ville d'Alais : origines de la ville, ses agrandissements successifs / Amédée Gros. - Alès : Martin, 1893
  • Histoire de la ville d'Alais : de 1250 à 1340 / Achille Bardon. - Nîmes : Lacour, 1988
  • Histoire de la ville d'Alais : 1341-1461 / Achille Bardon. - Nîmes : Lacour, 1990
  • Précis des usages et coutumes de l'arrondissement d'Alès / I. Platon. - Nîmes : Lacour, 1991
  • Promenade dans Alès / Alain André ; préf. Auguste Roustan. - Montpellier : Presses du Languedoc, 1995
  • Recherches historiques sur la ville d'Alais / Duclaux-Monteil ; J.M. Marette ; Maximin Dhombres. - Alès : Martin, 1860
  • Le Vieil Alais disparu / Jean Médard ; ill. Michel Vincent. - Alès : Amis du vieil Alais, 1988
  • Le Vieil Alais oublié, t. I et t. II / Jean Médard, Michel Vincent. - Alès : Amis du vieil Alais, 1989
  • Alès Insolite / Alain André / préf. Thierry Montaner. - Montpellier Nouvelles Presses du Languedoc, 2006.

Sources, notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Alès sur le site de l'Insee
  2. Par exemple sur le site internet de la ville
  3. a et b M. Bruyère, Alès, capitale des Cévennes: vie politique, religieuse, intellectuelle, religieuse et sociale - Nîmes, 1948
  4. Site Généalogies GARBY et BERNARD
  5. CNRS
  6. Fabienne Olmer, « UMR5140 Archéologie des sociétés méditerranéennes : Découverte d’une mosaïque exceptionnelle à Alès », site du CNRS, cnrs.fr, consulté le 22 octobre 2008
  7. http://genealogiequebec.info/testphp/info.php?no=101720
  8. visible sur GoogleStreet [1]
  9. Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1) , p 32
  10. D'après l'ouvrage Recueil administratif de la ville d'alais : contenant les arrêtés, règlements, instructions et actes divers d’intérêt municipal ou communal, J. Martin, 1858
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 août 2010
  12. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 6 août 2010
  13. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 6 août 2010
  14. Évolution et structure de la population à Alès en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 août 2010
  15. Résultats du recensement de la population du Gard en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 août 2010
  16. Insee - Résultats du recensement de la population de 2008 - Communauté d'agglomération du Grand-Alès-en-Cévennes, consulté le 24 octobre 2011
  17. Insee - Résultats du recensement de la population de 2008 - Unité urbaine d'Alès, consulté le 24 octobre 2011
  18. Insee - Résultats du recensement de la population de 2008 - Aire urbaine d'Alès, consulté le 24 octobre 2011
  19. Insee - Résultats du recensement de la population de 2008 - Arrondissement d'Alès, consulté le 24 octobre 2011
  20. http://www.ch-ales.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=47&Itemid=61
  21. http://www.midilibre.com/articles/2011/03/04/ALES-Le-secret-de-famille-de-Mademoiselle-Chanel-1555462.php5
  22. http://www.midilibre.com/articles/2011/01/31/ALES-Ce-que-devient-le-personnel-1523016.php5
  23. http://www.cevennes-tourisme.fr/fr/il4-decouvrir_p219-raphaele-navarro-une-cevenole-a-koh-lanta.aspx
  24. Le blason de la commune sur Gaso

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