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Alès
La cathédrale Saint Jean-Baptiste.
DétailAdministration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Gard (Sous-préfecture) Arrondissement Alès Canton Chef-lieu de 3 cantons Code commune 30007 Code postal 30100 Maire
Mandat en coursMax Roustan
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Alès Démographie Population 40 520 hab. (2008[1]) Densité 1 750 hab./km² Aire urbaine 109 578 hab. (2008) Gentilé Alésiens, Alésiennes Géographie Coordonnées Altitudes mini. 116 m — maxi. 356 m Superficie 23,16 km2 Alès est une commune française située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon. Alès est considérée[2] comme la « capitale » des Cévennes.
Les habitants d'Alès se nomment les Alésiens et les Alésiennes.
Sommaire
Toponymie
Alès proviendrait de Alestum[3] ancienne colonie romaine dont l'existence est rapportée en 26 avant JC. Le site de recherche généalogique de la famille Garby note une évolution[4], au cours du Moyen Âge: Alestum en 1120, Alest en 1190 et 1344, Alez ou Allès en 1435, Alais à partir de 1694[3] et Alès depuis 1926.
En 1926, l'orthographe du nom de la ville, fixée au XVIIe siècle, est rétablie. Sous l'impulsion du professeur Artigues, Alais redevient donc Alès. À la fin des années 1980, la municipalité essaya de renommer la ville Alès-en-Cévennes afin de bénéficier des retombées d'images positives liées aux Cévennes.
Géographie
Située à 40 km au nord-nord-ouest de Nîmes, la ville d'Alès est édifiée dans une boucle du Gardon dans la plaine, au pied des Cévennes. La cité cévenole constitue une bonne base de départ pour la découverte des Cévennes. La ville subit une extension géographique vers le sud. La géographie locale associée au comportement parfois violent du climat (épisode cévenol) et à l'urbanisation rapide rendent la ville particulièrement sensible aux risques d'inondations, comme ce fut le cas les 30 septembre et 4 octobre 1958 et le 9 septembre 2002.
Histoire
Époque gallo-romaine
Certaines dénominations de quartiers, comme Larnac ou Croupilhac, témoignent de l'existence d'exploitations agricoles à l'époque gallo-romaine[réf. nécessaire].
Les fouilles sur la colline de l'Ermitage ont permis de mettre au jour des vestiges d'habitats gaulois du Ier siècle av. J.‑C.[5], dont une mosaïque de l'époque de Jules César (première moitié du Ier siècle av. J.‑C.). Ses dimensions (35 m2) et la qualité de ses décors permettent de situer Alès comme un oppidum tirant profit de sa situation à la frontière de la Gaule indépendante et de la province romaine de Gaule transalpine pour établir un commerce fructueux[6]. Une 2° mosaïque aurait été retrouvée sous la précédente.
Moyen Âge
Alès était une cité sur la voie Régordane entre Le Puy et Saint-Gilles.
La famille Narbonne Pelet, était suzerain d'Alais. On retrouve Raymond Pelet[7], coseigneur d'Alais, participant à la première Croisade
XVIIe et XVIIIe siècles
En 1629, Louis XIII assiégea la ville, alors haut-lieu de la résistance protestante, qui capitula après neuf jours. Le dimanche 17 juin 1629 au matin, Alès se rend, les quelque 2300 hommes présents en ses murs ne purent rien devant l'armée du roi. Louis XIII fait son entrée à la tête de ses troupes par la porte de la Roque, accompagné par Richelieu en habit militaire. Les huguenots furent autorisés par le roi à partir pour Anduze avec la promesse expresse de ne plus porter les armes contre le roi. Le 28 juin 1629, Richelieu accorda aux protestants la paix d'Alès ou l'Édit de grâce. Cet édit qui leur retirait les places fortes mais leur confirmait les garanties religieuses de l'édit de Nantes a été signé par Richelieu au camp de Lédignan. On dit que Louis XIII logea à l'auberge du Coq Hardi, dans la Grand'Rue. Cette rue, aujourd'hui disparue comme tout le quartier, se situait au bas de l'actuelle rue Jules-Cazot. On peut voir le blason au restaurant du Coq Hardi, rue Mandajors.
Un fort de type Vauban fut bâti après la révocation de l'édit de Nantes sur un point haut de la vieille ville, à l'emplacement des anciens châteaux des seigneurs afin d'y installer une garnison au milieu de la zone tenue par les protestants. Il a abrité un temps une maison d'arrêt. Dans les premières années du XVIIIe siècle éclata la révolte populaire dite "des Camisards". En 1694, a été créé, sur ordre de Louis XIV, l'évêché d'Alès, dont les titulaires les plus actifs furent Mgr Charles de Banne d'Avéjan et Mgr Jean-Louis de Buisson de Beauteville. Le dernier évêque, Mgr Louis-François de Beausset, abandonna son poste pendant la Révolution et l'évêché fut supprimé peu après, en 1790.
Époque industrielle
Industrie liée à la houille
Alès fut l'un des berceaux des Mines de charbon des Cévennes, à l'époque de Pierre-François Tubeuf et des premiers entrepreneurs du charbon français. Le charbon de terre est exploité depuis au moins le XIIIe siècle. La pénurie de bois qui survient au XVIIIe siècle stimule son exploitation. Le charbon est utilisé pour la production de chaux qui nécessite la cuisson de roche calcaire. Le charbon permet aussi de produire de l'acier. Ces exploitations étaient alors artisanales et indépendantes.
En 1773, l'entrepreneur Pierre-Francois Tubeuf obtient la concession exclusive des mines dans toute la région des Basses-Cévennes. Il fait creuser de nouveaux puits plus profonds et plus sophistiqués : systèmes de ventilation et de drainage. En 1788 Tubeuf crée la verrerie de Rochebelle et confie la gestion à l'abbé Bérard. Tubeuf rentre en conflit avec les proprétaires terriens, et finalement, il est chassé en 1786. La concession dite de Rochebelle et Cendras est toutefois renouvelée à sa veuve et ses enfants en 1802.
1828 : cession à Bérard pour sa société d'exploration de mines qui est en train de créer les forges et fonderies de Tamaris, puis création de la société civile de Rochebelle et Trélys.
1834 : absorption par la Cie des Fonderies et Forges d'Alais qui exploite principalement pour l'usage de ses usines.
À partir du milieu du XIXe et jusqu'au milieu du XXe siècle, l'histoire de la ville est intimement liée à l'extraction du charbon. Elle va devenir un important centre industriel de la région surtout à partir de 1840, date à laquelle Alès est relié par la ligne de chemin de fer Beaucaire-La Grand-Combe (une des premières en France) grâce à Paulin Talabot. D'autres lignes furent ensuite créées pour transporter le charbon, notamment la ligne Alès-Bessèges. La ville d'Alès est alors le pôle principal du bassin houiller des Cévennes.
Le 22 septembre 1843, une ordonnance royale institua à Alès une école pratique destinée à former des maîtres-ouvriers-mineurs. Ce n'est qu'en novembre 1845 que la première promotion fut installée dans les locaux du collège d'Alès. Cet établissement est aujourd'hui une école d'ingénieurs réputée, l'école des Mines d'Alès.
1873 : modification du nom en Cie des Mines, Fonderies et Forges d'Alais.
1878 : séparation difficile des activités et création avec des capitaux lyonnais de la S.A. des Houillères de Rochebelle qui renouvelle les installations, creuse de nouveaux puits etc. Nationalisation en 1946 au sein des Houillères du Bassin des Cévennes (secteur sud). Concentration progressive sur le siège modernisé de Ladrecht (puits Fontanes et Destival).
Le site de Rochebelle, dans la commune, sur la rive droite du Gardon, a cessé son activité en 1968, celui de Ladrecht en 1984.
Du 5 mai 1980 au 10 juin 1981, une grève des mineurs de Ladrecht, fut la plus longue d'Europe avec occupation du fond (13 mois). Une grande peinture symbolique en solidarité avec les mineurs a été réalisée en 1981 sur le mur de soutènement en béton du puits Fontanès.
Aujourd'hui, si le chevalement métallique de Fontanes sur l'ancienne mine de Ladrecht a pu être sauvegardé dans le cadre de la Communauté de Communes du Grand Alès, si la molette du puits Destival a trouvé une place sur un rond-point de Saint-Martin-de-Valgalgues, le chevalement béton du puits Destival, très dégradé, présentait un danger pour les personnes qui travaillent sur le site (chutes de blocs de béton). Aussi, après consultation des collectivités, les autorités ont décidé de le démolir. Au cours de la démolition, le bâtiment voisin affecté à la collecte des déchets de la Communauté de Communes a d'ailleurs été très sérieusement endommagé.
Il était cependant important de maintenir sur ce lieu, le souvenir de l'histoire industrielle et sociale ancrée dans la mémoire collective des populations du bassin minier d'Alès et de sa région.
Au nord-ouest de la ville, aux portes des habitations, s'élève le mont Ricateau (du nom d'un ancien directeur des houillères locales), crassier de l'ancien site minier de Rochebelle. Depuis un incendie de forêt (24 juillet 2004), ce terril est entré en combustion souterraine.
Production de soie
En juin 1865, Jean-Baptiste Dumas fait appel à son ancien élève, Louis Pasteur pour venir étudier une maladie inconnue qui décime les élevages de vers à soie. Louis Pasteur arrive à Alès le 7 juin 1865 et s'installe à la magnanerie de Pont de Gisquet[8] sur la route qui mène à Saint-Jean-du-Pin. Après quatre années de recherche, il découvre comment identifier les papillons malades et permet ainsi leur éradication avant que tout l'élevage ne soit infesté. Il sauve ainsi en partie l'industrie de la soie dans les Cévennes. Mais elle déclinera à cause de la concurrence asiatique, amplifiée par l'ouverture de Canal de Suez.
Article détaillé : Louis Pasteur#Lutte contre les maladies des vers à soie.Une difficile reconversion
Dans le cadre de la reconversion du bassin minier gardois, la manufacture française de piano (MFP) s'installa en 1973 à Alès . Elle a fabriqué des instruments sous la marque Rameau, Gaveau, Erard, puis Pleyel en 1997. En 2007, Pleyel a définitivement fermé son implantation alésienne (43 salariés).
Seconde Guerre mondiale
La ville est libérée par la 1re DB[9] en août 1944.
Aménagements récents de la ville
À la fin des années 1950 et durant les années 1960, sous le mandat de Paul Béchard, une grande partie du centre historique d'Alès, située à l'ouest de la cathédrale en direction du Gardon, certes particulièrement insalubre et délabrée (les programmes de réhabilitation des centres historiques en étaient à leurs balbutiements...), fut entièrement rasée pour laisser place à une architecture typique des « grands ensembles » des années 1960 de type ZUP et barres HLM.C'est ainsi que la pittoresque place aux arcades a disparu tout comme l'auberge du Coq Hardi . Il arrive même que des touristes croient que la ville a été bombardée durant la Seconde Guerre mondiale... Cette opération d'urbanisme pour le moins calamiteuse avec le recul 50 ans après fut très contestée[réf. nécessaire]. Ainsi, la cathédrale, le temple et le Fort se retrouvent entourés de constructions « modernes », totalement masqués depuis les quais du Gardon par des immeubles de 10 à 12 étages. L'ancien lycée Jean-Baptiste Dumas, édifié à la fin du XIXe siècle, sur le modèle du lycée Daudet de Nîmes, et auquel on accédait par une jolie rotonde d'angle surmontée d'une horloge fut également démoli. Son espace abrite aujourd'hui le théâtre ("Le Cratère") et la médiathèque. L'ancien théâtre à l'italienne, donnant sur la place de l'hôtel de ville, fut encore démoli dans les années 1960.
Actuellement Alès s'est lancée dans un projet de rénovation de son centre ville avec pour objectif un développement durable à travers la réalisation d'un écoquartier[réf. nécessaire].
Transport
- Aérodrome de Deaux-Alès.
Transports urbains
- Réseau de transport en commun NTECC (Nouveau Transport En Commun Cévenol)
Le réseau s'étend sur 62 communes du bassin alésien, divisé en 3 zones. La gare routière située juste à côté de la gare SNCF en centre-ville constitue le nœud du réseau urbain et suburbain.
Le réseau urbain est composé de 3 lignes :
- Ligne 1 : Tamaris - La Miraillette (via gare routière)
- Ligne 2 : Centre Hospitalier Alès-Cévennes - La Royale (via gare routière)
- Ligne 3 : Saint-Hilaire - la jasse de Bernard - gare routière
Routes
Rail
- Reliée au réseau SNCF (ligne Saint-Germain-des-Fossés - Nîmes-Courbessac). Le train "Le Cévenol" qui reliait Paris à Marseille par la ligne des Cévennes a été supprimé en 2007 mais il subsiste sur la partie entre Marseille et Clermont-Ferrand. Il est nécessaire d'effectuer une correspondance à Clermont-Ferrand pour rejoindre Paris depuis la ligne des Cévennes. Pour rejoindre Paris, il est possible de passer par Nîmes puis d'emprunter un TGV. Le temps de parcours moyen est de 4h / 4h30 selon les correspondances.
- Embranchement vers Bessèges (ligne Alès-Bessèges)
Administration
Liste des maires successifs[10]
Période Identité Étiquette Qualité 16 décembre 1786 29 novembre 1792 Jean-Louis de Firmas-Peries Consul-maire depuis le 16 décembre 1786, fut nommé Maire après 1789 et en exerça les fonctions jusqu'au 29 novembre 1792 29 novembre 1792 8 avril 1800 Jacques Antoine Sugier ; Jean-Pierre Pignol ; Jacques louis Dhombres ; Antoine Soustelle ; Ainé Sagnier ont rempli successivement les fonctions d'administrateur, sous titre de Président ou d'agent municipal, depuis 1792 jusqu'au rétablissement des municipalités en 1800 8 avril 1800 10 avril 1815 Jean-Louis de Firmas-Peries 10 avril 1815 22 juillet 1815 Jean-louis Guiradet-Laliquière 22 juillet 1815 février 1816 Louis-Jean-François Pages février 1816 10 juin 1818 Louis-Jean-François Pages 10 juin 1818 9 mars 1828 Louis-Augustin Baron d'Hombres-Frimas 9 mars 1828 22 avril 1829 François Hyppolyte Chaber 22 avril 1829 16 août 1831 Denis de Chapel 16 août 1831 20 août 1834 Eugène Noguier 20 août 1834 1er avril 1836 Edouard Gide 1er avril 1836 26 octobre 1838 Jean-André Chamayou 26 octobre 1838 18 octobre 1843 Auguste Serre 18 octobre 1843 3 mars 1843 Emile Guiraudet 3 mars 1843 14 septembre 1848 Jules Duclaux-Monteil Avocat et Notaire 14 septembre 1848 22 décembre 1849 Bérard Marquis de Montalet 22 décembre 1849 27 décembre 1852 Isidore Julien 27 décembre 1852 14 juin 1855 Félix Varfin d'Ainvelle 14 juin 1855 Étienne Duclaux-Monteil Avocat et Notaire 1884 1896 Emile Esperandieu 1925 Fernand Valat PCF Député du Gard (1936-1942) 1945 1947 Gabriel Roucaute PCF Député du Gard (1945-1958) 1947-1948 puis 1953 1965 Paul Béchard SFIO Député du Gard (1945-1948, 1951-1955, 1958-1967), Sénateur du Gard (1955-1958), Président du
Conseil général (1961-1973), Conseiller général du canton de Pont-Saint-Esprit de 1958 à 1973, Secrétaire d'État à plusieurs reprises (entre 1946 et 1948)1965 1985 Roger Roucaute PCF Député de l'Ardèche (1945-1951, 1956-1958), Député du Gard (1962-1978) 1985 1989 Gilbert Millet PCF Député du Gard (1967-1968, 1973-1981, 1988-1993) 1989 1995 Alain Fabre PS 1995 Max Roustan UMP Député du Gard (1993-1997 et depuis 2002), ancien conseiller régional (1998-2004) Toutes les données ne sont pas encore connues. Découpage administratif
Alès est l'une des deux sous-préfectures du Gard, avec Le Vigan. L'arrondissement d'Alès comprend douze cantons.
La commune d'Alès est divisée en 3 cantons :
Les cantons d’Alès Canton d'Alès-Nord-Est Canton d'Alès-Ouest Canton d'Alès-Sud-Est Autres cantons du Gard
Alès est le siège d'un tribunal de grande instance.Intercommunalité
- Alès est membre depuis sa création en 2000 de la Communauté d'agglomération du Grand Alès
- Alès est membre depuis sa création en 2004 du syndicat mixte du Pays Cévennes
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Alès depuis 1793.
D’après le recensement Insee de 2008, Alès compte 40 520 habitants (soit une augmentation de 2 % par rapport à 1999).
Pyramide des âges
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 19,7 %, 30 à 44 ans = 17,7 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 25,1 %) ;
- 53,6 % de femmes (0 à 14 ans = 13,6 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 16,7 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 33 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (24,1 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,6 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
Communauté d'agglomération : 73 373 habitants au 1er janvier 2008[16].
Unité urbaine : 91 429 habitants en 2008[17].
Aire urbaine : 109 578 habitants en 2008[18].
Arrondissement : 146 162 habitants en 2008[19].
Économie
Alès est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alès Cévennes. Elle gère l'Aérodrome Alès Deaux, le centre de formation des apprentis, le parc des expositions.
Foires
Trois foires traditionnelles ont lieu chaque année les 17 janvier, 27 avril et 24 août. Ces dates sont reportées au jour suivant si elles correspondent à un dimanche ou à un jour férié.
Industries
- PGO constructeur automobile spécialisé dans les petites séries : Speesdter II, Cévennes 180 (présenté au Mondial de l'Automobile 2004). Le rythme de production de PGO est d'une voiture par jour.
- Crouzet Automatismes (Groupe Schneider Electric) : Fabrication de Micro-Moteurs électriques.
- Merlin Gerin (Groupe Schneider Electric) : Fabrication de disjoncteurs
Agriculture
La commune fait partie de la zone de production de l'Olive de Nîmes AOC.
Enseignement supérieur et recherche
- École des Mines d'Alès, grande école d'ingénieurs.
- Institut de Formation en Soins Infirmiers (I.F.S.I.) du centre hospitalier d'Alès[20].
- Institut Européen de Mécanique Sportive (I.E.M.S.), grande école de techniciens supérieurs en compétition automobile.
Personnages célèbres d'Alès et de ses environs
Sciences
- le physicien Louis Leprince-Ringuet (1901-2000), de l'Académie française, a passé à Alès sa petite enfance
- le chimiste et politicien Jean-Baptiste Dumas (1800-1884)
- le médecin et botaniste François Boissier de Sauvages (1706-1763)
- le mathématicien Antoine Deparcieux né à Portes près d'Alès (1703-1768)
- Philippe Meirieu, né le 29 novembre 1949 à Alès, chercheur et écrivain français, spécialiste en sciences de l'éducation
Arts et lettres
- l'écrivain Alphonse Daudet a séjourné quelques semaines à Alès durant sa jeunesse, occupant les fonctions de maître d'études au collège de la ville ; cela lui a inspiré son roman autobiographique Le Petit Chose
- Jean-Pierre des Ours de Mandajors, historien et dramaturge français
- le naturaliste et lexicographe Pierre Augustin Boissier de Sauvages (1710-1795), auteur d’un dictionnaire languedocien-français
- Gabrielle Chanel, dite Coco Chanel, née à Saumur en 1883 ; sa famille était originaire de Ponteils-et-Brésis près d'Alès, où il existe encore un mas appelé Le Chanel, autrefois une auberge[21]
- le peintre René Aberlenc né en 1920 à Alès, décédé à Vallon Pont d'Arc en 1971
- le trompettiste Maurice André né en 1933 à Alès
- le metteur en scène Jean-Louis Benoît né en 1947 à Alès
- le peintre Jean Le Gac né en 1936 à Alès
- l'organiste et écrivain Thierry Martin né en 1952
- le journaliste et écrivain Thierry Maulnier né à Alès en 1909, décédé à Marnes-la-Coquette en 1988
- l'écrivain et journaliste Francis Lacassin (1931-2008), né dans le proche village de Saint-Jean-de-Valériscle
- l'éditeur d'art Pierre-André Benoit, qui a donné sa collection à la ville d'Alès (pour la création du musée-bibliothèque qui porte son nom) et à la Bibliothèque nationale
Militaires
- Pierre de Conty de La Mothe d'Argencourt (1575-1655), ingénieur militaire
- Xavier de Gaulle (1887-1955), ingénieur civil des mines, en poste à la Grande Combe de 1920 à 1923 ; capitaine, résistant et consul général de France à Genève, frère aîné du général Charles de Gaulle
- Edgard de Larminat (1895-1962), général
- Gabriel Auphan (1894-1982), contre-amiral
Médias et spectacles
- l'acteur et metteur en scène de théâtre Lionnel Astier (père du comédien, réalisateur de la série télévisée Kaamelott, Alexandre Astier)
- le journaliste de radio Jean-Jacques Bourdin né en 1949 à Paris, a grandi à Alès
- le chanteur Julien Doré, gagnant de l'émission Nouvelle Star en 2007, né en 1982 à Alès
- la comédienne Alexandra Lamy, née en 1975 à Villecresnes (Val de Marne), a grandi et a donné naissance à sa fille à Alès[22]
- la comédienne Audrey Lamy née en 1981 à Alès
- la chanteuse et gagnante de l'émission Nouvelle Star en 2005, Myriam Abel, née en 1981 à La Grand-Combe près d'Alès
- la chanteuse Ève Angeli, née en 1980 à Sète (Hérault), a grandi à Alès
- l'humoriste et comédienne française Claudia Tagbo, dévoilée par le Jamel Comedy Club, née en 1973 en Côte d'Ivoire, a grandi à Alès
- Jean-Marc Sauvagnargues, batteur et chanteur du groupe de rock Les Fatals Picards
- Raphaële Navarro, née à Alès en 1980, Miss Languedoc-Roussillon 2000 (7e dauphine d'Elodie Gossuin), candidate de Koh Lanta en 2009[23]
- le metteur en scène et directeur du Zinc Théâtre Gilbert Rouvière, est né en 1958 et a grandi à Alés.
- la comédienne Annie Corbier
Sports
- les athlètes Hassan El Lasshini, Kevin Paulsen, Thierry Pantel
- le footballeur de Rousson près d'Alès Laurent Blanc
- les anciens joueurs de l'Olympique Alès en Cévennes ayant évolué au plus haut niveau, Gérard Gili, Victor Da Silva, Olivier Dall'Oglio, Sabri Lamouchi, James Debbah, Didier Monczuck, Didier Agathe, Franck Ribéry, José Pasqualetti, Bernard Bosquier, Christian Coste, Christophe Chaintreuil, Gilles Leclerc,marcel rouviere
- le pongiste de Salindres près d'Alès Jean-Philippe Gatien
- les pilotes Stéphane Sarrazin Romain Dumas, Daniel Rouveyran et Clément Fernandez
- l'athlète Dominique André, médaille de bronze aux championnats du monde handisports 2003
- l'athlète Raphaël Pujazon, 1er aux championnats européen du 3000 steeple en 1946 et 1947
- la pongiste Valérie Gay, championne du monde par équipe aux premiers championnats du monde handisports de la catégorie en 2002, championne de France 2006
- Pierre Pibarot ancien joueur et entraineur de football
- André Dauteribes ancien joueur et entraineur de football
Monuments et lieux touristiques
Bâtiments et lieux publics remarquables
- Arènes du Temperas.19e siècle
- Colline de l'Ermitage (vestiges d'un oppidum préromain MH ). Depuis le belvédère de la chapelle surmontée d'une statue de la Vierge, dite "Notre-Dame des Mines", point de vue unique sur la ville et panorama grandiose sur les Cévennes.
- Fort dit Vauban 17e siècle, MH. Entouré de son parc, il est le lieu, en été, de nombreux spectacles dans son théâtre de verdure et alentour. très bel escalier en "fer à cheval" dit de la Marechale.
- Hotel de ville du XVIIIe siècle (façade MH)
- Parc de la Tour vieille. Parc botanique, mini golf et jeux pour enfants.
Bâtiments religieux
- Abbaye ruinée de la Gleisette sur la colline de Saint Germain de Montaigu (XIIIe siècle)
- Église de Saint Julien des Causses sur la colline de l'Ermitage
- Église Notre Dame de l'Assomption de Rochebelle par l'architecte Henri Revoil
- Église de Tamaris par Henri Revoil
- Temple protestant par Henri Revoil
- Chapelle de l'hermitage Notre Dame des mines, surmontée d'une statue de la Vierge en fonte peinte en blanc ; superbe panorama sur la ville .
Monuments et lieux remarquables à proximité
- Château de Portes, classé Monument historique
- Château de Rousson
- Tour Bécamel de Salindres
- Maison musée dite "musée du Désert" à Mialet - Histoire du protestantisme en Cévennes
- Château d'Arènes, ayant appartenu aux Barral d'Arènes et château de Montmoirac à Saint-Christol-lès-Alès
- Château de la Tour aux Salles du Gardon
- Château de Soucanton à Saint Jean du Pin
- Château du Montalet à Molières sur Cèze
- Tour Dugas à Saint Ambroix
- Châteaux d'Aujac et de Bresis
- Grotte de Trabuc à Mialet
- La Bambouseraie de Prafrance à Générargues
- Site du Castellas à Rousson - vue panoramique des Cévennes au mont Ventoux et par temps clair le Mont Blanc.
Musées
- Mine témoin qui retrace l'histoire du charbon dans la région
- Musée bibliothèque P.A.B. musée bibliothèque Pierre André Benoit
- Musée Minéralogique de l'École des Mines d'Alès. Ce musée comprend trois collections :
- une collection minéralogique, d'intérêt national,
- une collection paléontologique, intéressant panorama d'organismes fossiles locaux,
- une collection pétrographique, à vocation essentiellement pédagogique elle est dédiée aux roches et matériaux naturels régionaux.
- Musée du Colombier, collection archéologique et beaux arts
Sports
- Club de football l'Olympique Alès en Cévennes
- Club de rugby à XV le Rugby Club Alésien (RCA) évoluant dans le Championnat de France de 3e division fédérale pour la saison 2006-2007 et en 1re Série du championnat de Provence en 2010-2011 suite à une rétrogradation administrative en 2008
- Club de Volley le CAC VB en Ligue B pour la saison 2010-2011.
- Club d'athlétisme Alès Cévennes Athlétisme (ACA)
- Centre equestre d'Alès (CEA)
Équipements sportifs
- Stade Pierre Pibarot
- Stade d'athlétisme R. Pujazon
- Centre nautique (2 bassins dont 1 ludique),Piscine Municipale d'été de Cauvel(2 bassins)
- Patinoire sur glace
- Salle de Roller
- Sportland (en construction)
- le Pôle Mécanique Alès-Cévennes
- Le centre équestre
- Le Parc de la Tour Vieille, mini golf
Art et Culture
Médiathèque Alphonse Daudet
Héraldique
Article connexe : armorial des communes du Gard.Les armes d'Alès se blasonnent ainsi :
De gueules au demi-vol d'argent[24].
Événements remarquables
- Début mars, le festival Cinéma d'Alès Itinérances propose plus de 200 films dans 6 salles de la ville et accueille tous les ans près de 45 000 spectateurs.
- Week-end de l'Ascension, feria d'Alès. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.
- Semaine des Fous Chantants d'Alès, dernière semaine de juillet. 1 000 choristes travaillent ensemble durant une semaine sous la direction de chefs de chœur internationaux un hommage musical à un grand chanteur francophone. Concert final le dernier samedi de juillet.
- Scène nationale Cratère théâtre d'Alès.
- Début juillet, festival d'arts de rue Cratère surface.
- Digit'Alès, festival des musiques électroniques.
Vie militaire
Unité ayant été stationnée à Alès :
- 1er bataillon du 40e régiment d'infanterie, 1906
Jumelages
Anecdote
Dans son livre Sans famille, l'écrivain Hector Malot évoque les pérégrinations à travers la France de son jeune héros Rémi. Dans le tome 2 du roman, ce dernier passe plusieurs mois dans une ville minière des Cévennes dénommée Varses. Compte tenu de l'itinéraire de Rémi indiqué par l'auteur, de la description de la ville et de son activité économique, on a pu voir en Varses une description de la ville d'Alès à l'époque de rédaction du roman (1878).
Dans son roman Le petit Chose, Alphonse Daudet a utilisé son expérience de pion pendant deux ans dans une des écoles de la ville d'Alès.
Voir aussi
- Pomologie
- Communes du Gard
- Voie Regordane, aussi connu comme Chemin de Saint-Gilles ; aménagé depuis en GR700
- Chemin de Stevenson GR 70
Articles connexes
- Guerres de religion : Huguenots et Camisards en Cévennes
- Communes du Gard
- Ligne Le Teil - Alès
- École des Mines d'Alès
Liens externes
- (fr) Site officiel
Bibliographie (liste non exhaustive)
- Alès, capitale des Cévennes: vie politique, religieuse, intellectuelle, economique et sociale / Marcel Bruyère . - Nîmes : Mauger, 1948
- Alès au fil des ans et des hommes : chronologie et lexique de l'histoire d'Alès des origines à 1900 / Jean Médard. - Alès : Amis du vieil Alais, 1992
- Alès plurielle et singulière / Jean Carrière, Jean-Pierre Chabrol ; photogr. Alain Gas. - Marguerittes : Equinoxe, 1991
- La Cathédrale Saint-Jean d'Alès / Paul-Jean Roux. - Avignon : Aubanel, 1953
- Cent cinquante ans de l'École des Mines d'Alès / photogr. Raymond Depardon, photogr. Tony Iacoponelli. - Alès : École des Mines d'Alès, 1993.
- Description de la ville d'Alais et de ses environs / François Bonnal-Ollive. - Avignon : Niel, 1788
- Étude sur la ville d'Alais : origines de la ville, ses agrandissements successifs / Amédée Gros. - Alès : Martin, 1893
- Histoire de la ville d'Alais : de 1250 à 1340 / Achille Bardon. - Nîmes : Lacour, 1988
- Histoire de la ville d'Alais : 1341-1461 / Achille Bardon. - Nîmes : Lacour, 1990
- Précis des usages et coutumes de l'arrondissement d'Alès / I. Platon. - Nîmes : Lacour, 1991
- Promenade dans Alès / Alain André ; préf. Auguste Roustan. - Montpellier : Presses du Languedoc, 1995
- Recherches historiques sur la ville d'Alais / Duclaux-Monteil ; J.M. Marette ; Maximin Dhombres. - Alès : Martin, 1860
- Le Vieil Alais disparu / Jean Médard ; ill. Michel Vincent. - Alès : Amis du vieil Alais, 1988
- Le Vieil Alais oublié, t. I et t. II / Jean Médard, Michel Vincent. - Alès : Amis du vieil Alais, 1989
- Alès Insolite / Alain André / préf. Thierry Montaner. - Montpellier Nouvelles Presses du Languedoc, 2006.
Sources, notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Alès sur le site de l'Insee
- Par exemple sur le site internet de la ville
- M. Bruyère, Alès, capitale des Cévennes: vie politique, religieuse, intellectuelle, religieuse et sociale - Nîmes, 1948
- Site Généalogies GARBY et BERNARD
- CNRS
- cnrs.fr, consulté le 22 octobre 2008 Fabienne Olmer, « UMR5140 Archéologie des sociétés méditerranéennes : Découverte d’une mosaïque exceptionnelle à Alès », site du CNRS,
- http://genealogiequebec.info/testphp/info.php?no=101720
- [1] visible sur GoogleStreet
- ISBN 2-7467-0495-1) , p 32 Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (
- D'après l'ouvrage Recueil administratif de la ville d'alais : contenant les arrêtés, règlements, instructions et actes divers d’intérêt municipal ou communal, J. Martin, 1858
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 août 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 6 août 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 6 août 2010
- Évolution et structure de la population à Alès en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 août 2010
- Résultats du recensement de la population du Gard en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 août 2010
- Insee - Résultats du recensement de la population de 2008 - Communauté d'agglomération du Grand-Alès-en-Cévennes, consulté le 24 octobre 2011
- Insee - Résultats du recensement de la population de 2008 - Unité urbaine d'Alès, consulté le 24 octobre 2011
- Insee - Résultats du recensement de la population de 2008 - Aire urbaine d'Alès, consulté le 24 octobre 2011
- Insee - Résultats du recensement de la population de 2008 - Arrondissement d'Alès, consulté le 24 octobre 2011
- http://www.ch-ales.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=47&Itemid=61
- http://www.midilibre.com/articles/2011/03/04/ALES-Le-secret-de-famille-de-Mademoiselle-Chanel-1555462.php5
- http://www.midilibre.com/articles/2011/01/31/ALES-Ce-que-devient-le-personnel-1523016.php5
- http://www.cevennes-tourisme.fr/fr/il4-decouvrir_p219-raphaele-navarro-une-cevenole-a-koh-lanta.aspx
- Gaso Le blason de la commune sur
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