- Laudun-L'Ardoise
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Laudun-l'Ardoise
Laudun-l'Ardoise Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Gard Arrondissement Arrondissement de Nîmes Canton Canton de Roquemaure Code Insee 30141 Code postal 30290 Maire
Mandat en coursPatrice Prat
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Rhône Cèze Languedoc Latitude
LongitudeAltitude 26 m (mini) – 274 m (maxi) Superficie 34,19 km² Population sans
doubles comptes5 361 hab.
(2006)Densité 150 hab./km² Laudun-l'Ardoise est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.
Sommaire
Géographie
La commune est située sur les bords du Rhône.
Histoire
La ville ancienne se situait sur le plateau du Camp de César qui domine la ville nouvelle. L'histoire de Laudun commence après l'abandon de l'oppidum à la fin du VIe siècle ap. J.-C. Les premiers vestiges du Moyen Age (XIe ‑ XIIe siècles) se découvrent sur la colline Sainte-Foy où demeurent des pans de murs du château féodal.
Laudun, ancien vicus gallo-romain, faisait partie de la viguerie de Bagnols et du diocèse d'Uzès. doyenné de Bagnols.
- C'était, au Moyen Âge, une des petites villes les plus considérables que le diocèse d'Uzès possédât sur les bords du Rhône.
- À une époque ou la sénéchaussée était appauvrie et dépeuplée par toutes sortes de fléaux, en 1384, on y comptait encore 52 feux, en 1789 on en compte 428.
- Le plateau dit de Saint-Pierre de Castres, qu'on croit avoir été l'emplacement d'un ancien camp romain, est situé en partie dans la commune de Laudun et en partie dans celle de Tresques.
- On y a trouvé de tout temps, en assez grande quantité, des inscriptions, des armures, des ustensiles, etc.
- Un seigneur de Laudun, François, échanson du Dauphin qui devint plus tard Louis XI, reçut en 1437 le roi Charles VII de France dans son château de Laudun.
- Vers la fin du XVIe siècle, cette seigneurie est passée par mariage à la maison de Joyeuse.
- Le prieur de Notre-Dame-la-Neuve, dont l'église sert aujourd'hui de paroisse à Laudun, était uni, avant 1790 aux Célestins d'Avignon.
- L'évêque d'Uzès n'avait droit de collation que pour la vicairie de Notre Dame et pour le prieuré de Saint Geniès hors de Laudun, devenu son annexe.
Le bourg s'est ensuite développé vers la plaine avec une deuxième série de fortifications contre lesquelles s'éleva l'église gothique Notre-Dame-la-Neuve (première moitié du XIVe siècle).
Laudun, riche commune, était une possession des seigneurs de Laudun. Des moulins installés le long de la Tave témoignent de l'activité économique liée à cette petite rivière. Toutefois, le bourg a tiré essentiellement sa richesse et sa renommée de la culture de la vigne.
Le XVIe siècle est marqué par l'édification de demeures aux intéressantes façades de style Renaissance. Au XVIIe siècle, la confrérie des Pénitents blancs fait construire sur la colline Sainte-Foy une chapelle qui domine le bourg.
Avant le décret du 1er février 2001, la commune s'appelait Laudun.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 Patrice Prat PS Conseiller général Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2820 3968 3664 3759 4408 5127 5361 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Economie
- Port fluvial industriel et de plaisance : Port Ardoise géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Nîmes-Bagnols-Uzès-Le Vigan.
- Zone industrielle de l'Ardoise: .
Lieux et monuments
Aqueduc de Balouvière
Ce monument qui rappelle dans son architecture celle du Pont du Gard, a été construit en 1870 pour l'alimentation du village de Laudun en eau de source. Le captage, situé au nord du Camp-de-César , dans la combe de Roubaud, parvenait jusqu'au village à travers un petit aqueduc souterrain, dont certaines parties sont encore visibles. L'eau passant ensuite sur l'aqueduc de Balouvière aboutissait dans un vaste réservoir situé sur la colline de Sainte-Foy. L'eau alimentait ainsi les fontaines et les abreuvoirs du village. L'édifice d'une longueur de 76m., est construit en calcaire et en briques. Il présente à sa base une arche unique, enjambant le ruisseau de Balouvière. Une série de 5 arches de taille moyenne compose le premier niveau, tandis qu'un ensemble de 18 petites arches marque le deuxième niveau. La canalisation recouverte de dalles est disposée sur cette dernière. L'aqueduc semble avoir fonctionné jusqu'au milieu du XXe siècle.
Église Notre Dame la Neuve
Construite au XIVeme siècle de type gothique méridional. Succédant à l'église romane Saint-Geniès, cet édifice possède les principales caractéristiques du style gothique méridional, à savoir une nef unique flanquée de trois chapelles latérales se terminant par un chœur plus étroit. La vision du monument présente un aspect massif qui lui confère également un rôle défensif, vis à vis des remparts du bourg médiéval.
La construction de l'église paroissiale Notre-Dame-La-Neuve fut achevée vers 1352, après quelques années de travaux. La voûte de la nef a été remplacée une première fois par une charpente durant la première moitié du XVIIIe siècle, et finalement en 1965 par une charpente métallique après un violent incendie causé par la foudre. Malgré l'absence de voûtes, le volume du vaisseau central qui se divise en six travées laisse une vaste perspective.
Le monument s'étage sur trois niveaux. La face sud (niveau inférieur), composée de grandes fenêtres rythmées par de puissants contreforts et dégagée de toute construction, permet d'admirer l'édifice dans son ensemble. La tour-clocher, qui s'appuie à l'angle sud-est de l'église a servi de tour de défense (présence de meurtrières), tout comme le chevet polygonal à l'est qui présente encore sur un des contreforts les traces d'une petite échauguette.
Le grand portail, actuellement entrée unique de l'église, présente une série de voussures retombant sur de fines colonnettes ornées de chapiteaux feuillagés. Le linteau sur la porte d'entrée conserve les traces d'une litre funéraire, peinture placée sur le pourtour de l'église après la mort d'un seigneur.Château de Lascours
dans la vallée de la Tave à la croisée d'anciens chemins, ce château est probablement d'origine carolingienne. Reposant sur des pilotis, il est le seul dans le département du Gard à être entouré de douves en eau vive. Durant la période médiévale, la bâtisse est la résidence secondaire des seigneurs de Laudun. Il fut la propriété des ducs de Joyeuse, de Guise et des marquis de Brancas. La tradition rapporte que la jeune reine de France, Marie Stuart, y serait venue rendre visite à son cousin de Laudun.
Le cardinal François de Joyeuse archevêque de Narbonne, grand ami d'Henri IV et parrain de Louis XIII, le fit entièrement réaménager et fit réaliser notamment la salle des États Généraux du Languedoc. Gabrielle de Brancas, la "Dame à la Rose", empoisonnée dit-on par son mari avec une fleur saupoudrée d'arsenic, hante les soixante pièces du château. "Musique à Lascours", crée en 1982, investissait il y a quelques années encore les vastes espaces de la grande demeure.Château de Bord
Dominant la plaine de la Tave au sommet d'une petite colline détachée du plateau de Lacau, le château de Bord ne présente plus que quelques traces de ce qui devait être un édifice défensif. En 1211, le roi Philippe Auguste reconnaît les droits de l'évêque d'Uzès sur le château, qui avait dû être construit entre le XIe et le XIIe siècle. Le monument fut en partie détruit par les protestants au cours des guerres de religions.
Personnalités liées à la commune
Albert André, peintre
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- Site de la Mairie de Laudun-l'Ardoise
- Laudun-l'Ardoise sur le site de l'Institut géographique national
- Portail de la Légion étrangère
Catégories : Commune du Gard | Garnison de Légion étrangère
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