- Rochefort-du-Gard
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Rochefort-du-Gard
Vue sur le village
DétailAdministration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Gard Arrondissement Nîmes Canton Villeneuve-lès-Avignon Code commune 30217 Code postal 30650 Maire
Mandat en coursPatrick Vacaris
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Avignon Site web ville-rochefortdugard.fr Démographie Population 6 930 hab. (2008) Densité 204 hab./km² Gentilé Rochefortais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 48 m — maxi. 267 m Superficie 34,03 km2 Rochefort-du-Gard est une commune française du sud de la France, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Rochefortais.
Sommaire
Géographie
- Plans et vues satellite : .
Localisation
Rochefort du Gard est une ville à l'extrême est du département du Gard. La commune s'étend sur 3 403 hectares, ce qui en fait, après Avignon, la plus grande superficie de la communauté d'agglomération du Grand Avignon.
La ville se situe à proximité d'Avignon (à l'est), d’Orange (au nord), de Nîmes ou encore de Montpellier (au sud-ouest).
- Communes limitrophes
Climat
Relevés météorologiques
Rochefort-du-Gard : Relevés météorologiques de la région d'Avignon mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6 Température moyenne (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 24 24 19,5 15,5 8,5 7,5 14,7 Température maximale moyenne (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,75 dont pluie (mm) 36,5 23,3 24,9 47,5 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34,0 465,4 Voies de communication et transports
Voies routières
Rochefort-du-Gard est traversée par l'autoroute A9 (E15) au nord[1], cependant les entrées/sorties les plus proches de celle-ci se situent dans les villes de Remoulins ( 23) et de Roquemaure ( 22). La ville se situe près de la route nationale 100[1], qui part à l'ouest vers Remoulins, avant d'y rejoindre l'embranchement de l'A9 en direction de Nîmes, et à l'est vers Avignon.
Voies ferroviaires
Rochefort-du-Gard est traversée par la LGV Méditerranée, ligne ferroviaire à grande vitesse reliant le sud-est de la France à Paris. Les gares les plus proches sont celles de la ville d'Avignon, desservi par deux gares[2] : la gare d'Avignon-Centre, gare historique située extra-muros face aux remparts, qui peut accueillir tout type de train, et la gare d'Avignon TGV, dans la zone de « Courtine » au sud de la ville, construite sur la ligne LGV Méditerranée.
Transports en commun
Auparavant desservi par la société STDG (Société des Transports Départementaux du Gard), Rochefort-du-Gard est raccordé, depuis le 31 août 2009[3], au réseau TCRA, transport urbain de la communauté d'agglomération du Grand Avignon, par la ligne 16[3],[4].
Toponymie
Rochefort-du-Gard apparaît pour la première fois, dans les chartes en 1169, sous le nom de Roca-Fortis[5],[6],[7],[8].
Elle apparaitra ensuite sous les noms de Rupis-Fortis (1292)[5],[9], Castrum de Rupe-Forti (1312)[5],[10], Terra et baronia Ruppis-Fortis (1329)[5],[11], Locus de Ruppe-Forti (1384)[12], Rochefort (1551)[5],[13], Le prieuré de Roquefort (1620)[5],[14], La communauté de Rochefort (1633[15] et 1736[16]), ou bien encore Podium-Raynaudi, Pech-Reynaud, Notre-Dame-de-Grâce et Notre-Dame de Roque-Vermeille[17].
La commune de Rochefort s'appelle Rochefort-du-Gard depuis 1890, suite à la délibération du conseil municipal, le 5 octobre 1890, relative à l'établissement d'un service télégraphique à Rochefort, afin d'éviter toute confusion dans la transmission des dépêches télégraphiques avec les autres localités portant le nom de Rochefort ; celle-ci s'aligne ainsi sur la dénomination du bureau des postes[5]. Sadi Carnot, président de la République française, signera un décret officialisant le changement du nom de la commune le 17 juillet 1891[18].
Histoire
Rochefort faisait partie de viguerie de Roquemaure et du diocèse d'Uzès pour le temporel ; mais pour le spirituel, il appartenait au diocèse d'Avignon.
Aux XIIe et XIIe siècles, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait le prieuré Sanctae Victoriae et l’église paroissiale Sancti Bardulphi (fin du XIIe seulement), et en percevait les revenus. Le pitancier du monastère était prieur de Rochefort[19].
Ce lieu se composait de 25 feux en 1384. Rochefort était le siège d'une baronnie qui comprenait : Domazan, Estézargues, Fournès, Pujaut, Saint-Hilaire-d'Ozilhan, Saze, Tavels et Valliguière. Le prieuré de Saint-Bertulphe (Saint-Bardoux en languedocien), église paroissiale de Rochefort, fut uni en 1410 à Notre-Dame de Rochefort.
En 1866, Rochefort comptait 1164 habitants, 626 femmes et 538 hommes, les Rochefortais aux armées ne sont pas comptés.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Au référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du 20 septembre 1992), sur 2 585 inscrits, 2 033 ont voté, ce qui représente une participation de 78,65 % du total, soit une abstention de 21,35 %. Il y a eu une victoire du non avec 1 074 voix (54,30 %) contre 904 voix (45,70 %) prononcées oui et 55 (2,71 %) de votes blancs ou nuls[20].
Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du 29 mai 2005), sur 4 285 inscrits, 3 213 ont voté, ce qui représente une participation de 74,98 % du total, soit une abstention de 25,02 %. Il y a eu une victoire du contre avec 1 905 voix (60,42 %), 1 248 voix (39,58 %) s’étant prononcées pour et 60 (1,87 %) étant des votes blancs ou nuls[21].
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy (UMP) avec 35,32 %, suivi par Ségolène Royal (PS) avec 18,36 % et François Bayrou (UDF) avec 17,62 %, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 15,25 %, puis aucun autre candidat ne dépassant les 5 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 64,25 % (résultat national : 53,06 %) contre 35,75 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94 %)[22].
Aux élections législatives de juin 2007, les électeurs de la commune, qui fait partie de la troisième circonscription du Gard, ont contribué à faire élire Jean-Marc Roubaud (UMP) avec 65,62 % des voix contre 58,79 % à l’échelle de la circonscription[23].
Aux élections européennes de 2009, sur 5 066 inscrits, 1 943 ont voté, ce qui représente une participation de 38,35 % du total, soit une abstention de 61,65 %. Les résultats sont Dominique Baudis (UMP) avec 32,41 % des voix, suivie de José Bové (Europe Écologie) avec 16,34 %, de Kader Arif (PS) avec 11,39 %, puis aucune autre liste n'a dépassée les 10 %[24].
Maires de la commune
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1981 15 novembre 2000 André Savonne RPR Conseiller régional de Languedoc-Roussillon - chevalier de la légion d'honneur (décès en cours de mandat) 16 novembre 2000 mars 2001 Mme Gauthier mars 2001 2008 Jean-Marie Pascal PS puis PRG mars 2008 en cours Patrick Vacaris UMP Conseiller général depuis 1994 - ancien adjoint au maire des Angles Population et société
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE)1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 783 910 1128 2018[25] 4107[25] 5821[25] 6667 6816[26] 6930[27] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Établissements d’enseignement
Rochefort-du-Gard compte plusieurs établissements scolaires[28] :
- Ecole maternelle Les Eynavay ;
- Ecole primaire Le Vieux Moulin ;
- Ecole élémentaire Saint-Exupéry ;
- Ecole élémentaire privé Pie XII ;
- Collège Claudie Haigneré.
Sports
La salle Jean Galia et Le stade Du Vieux Moulin sont les infrastructures principal concernant le sport à Rochefort du Gard. Rochefort-du-Gard possède, entre autres, du club de football Entente sportive Rochefort Signargues, d'un club de judo, d'un club d'athlétisme et d'un club de tennis[29].
Rochefort-du-Gard est aussi connu pour la Ronde Du Castelas, organisé chaque année au mois de novembre, depuis 2000[30].
Écologie et recyclage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et le contrôle de la qualité de l'air se fait dans le cadre de la communauté d'agglomération du Grand Avignon, elle-même adhérente au SIDOMRA (Syndicat mixte pour la valorisation des déchets du pays d'Avignon)[31].
Culture et patrimoine
Héraldique
Les armoiries de Rochefort sont d'azur, à une bande losangée d'or et de gueules[32],[33].
Devise
Sa devise actuelle est « Lou soulèu lusis pèr touti ! »[34],[35] qui signifie littéralement « Le soleil luit pour tous ».
Lieux et monuments
- La chapelle Saint-Joseph (mairie actuelle)
Sa construction date de décembre 1729[36], époque à laquelle Pierre Palejay, bourgeois du pays, la fit bâtir, en remplacement de la veille église du Castelas devenue vétuste et peut commode d’accès. On utilisera des pierres de l’ancien château pour la construire. Cette chapelle fut bénie le 2 octobre 1734[36]. Cette chapelle transformée en 1825 en mairie, servira d’école et de logement pour l'instituteur communal jusqu’au début de la troisième république.
Le milieu de la voûte de la salle des délibérations, aujourd’hui « Salle des mariages », porte une pierre qui constate sa fondation[36]. Elle représente un petit écusson ayant deux lettres (PP) placées en sautoir sur une petite croix, et autour les quatre chiffres formant 1734. Au-dessus de l’ancienne porte d’entrée de la chapelle, on remarque les deux lettre PP sur la grille en fer forgé .
- Le Castelas
Elle est la première église paroissiale consacrée à Saint Bardulphe (en patois, Saint Bardoux), abbé du monastère de Bobbio, en Italie[36]. La chapelle qui touche la sacristie était consacrée au culte de Saint Alzias, et celle de face à la Vierge. Son cimetière occupait l'éminence placée près de la source qui fournit les eaux au pays ; on y voit encore au milieu des vignes, les restes mutilés d'un oratoire témoin muet, mais pourtant éloquent, des grandes vicissitudes de la contrée. Elle existait déjà en 1195 puisqu’elle figurait sur la liste des possessions de l’Abbaye Saint André[36]. Elle faisait partie de l'enceinte féodale et domine toutes les constructions de Rochefort.
Le 4 juin 1602, les consuls protestèrent contre le pitancier de l'abbaye du monastère St-André, de ce qu'il ne leur faisait point reconstruire leur église, et souffrait que le service divin eût lieu dans le cellier de la maison claustrale. L'affaire traîna en longueur jusqu'au 5 juin 1634, époque à laquelle on s'occupa des travaux ; l'érection du clocher fut comprise dans les réparations. En 1623, nous trouvons une série d’ordonnances de Richelieu qui donnent l’ordre de démolir les fortifications des villages de la région ; l’ordonnance de la démolition des remparts de Rochefort reste introuvable ; après les guerres de religion, les fortifications de Rochefort, en état de ruines, n’ont certainement pas été relevées, l’ordonnance devenait inutile, par la suite il est fort probable que la majeure partie des ruines de l’ancien rempart finiront dans le clocher en 1650. A présent, le monument est utilisé comme salle d'exposition ou d'évènements culturels.
L'abside, unique débris épargné par les guerres du XVIe siècle, présente seule une certaine élégance et offre les caractères dont sont empreints les premiers monuments du christianisme. De style roman, fortement remaniée au XVIIe siècle, son chœur voûté en cul de four est décoré par une bande de dents d’engrenage qui date de la première moitié du XIIe siècle. Les fresques remontent à 1608. La nef a gardé son bénitier mais a perdu sa cuve baptismale de même style qui se trouve désormais dans l’église du village. Tel quel, isolé maintenant par la destruction des maisons qui l’entouraient, battu des vents, cuit par le soleil, il offre l’image d’un beau vaisseau tranquille avec son clocher comme un mat, défiant les siècles et les modes. Il conserve deux cloches : celle de l’ouest fondue en 1641, et celle du sud refondue en 1954[37].
- L’église paroissiale Saint Bardulphe
Cet élégant édifice, inauguré le 11 avril 1849, appartient à l'architecture gothique ; aigu de forme, hardi d'attitude, il montre avec orgueil son portail tout déchiqueté de sculptures. La grande rosace centrale est d'une ténuité charmante. La porte, avec ses colliers d'arabesques que couronne un gracieux chevron entouré de flammes, est flanquée de deux fenêtres et de deux niches taillées dans les angles de la façade. Cette partie possède, en outre, deux tourelles légèrement saillantes ; elles se composent d'un stylobate d'environ quatre mètres de hauteur, surmonté de deux étages hexagones, percés de fenêtre sur chaque face, au travers desquelles l'on découvre l'arête sinueuse d'un escalier à vis. La composition de cette façade présente une similitude frappante avec celle de l'église Saint-Pons de Sommières bâtie dix ans plus tard.
L'intérieur n'est pas moins remarquable; il renferme trois nefs. La voûte de la principale, ornée d'entrelacs losangés, s'appuie sur douze colonnettes, terminées par des pendentifs finement ciselés. Dix fenêtres occupent les entre colonnes. Dix portiques, élevés sur douze colonnes, communiquent aux bas-côtés, convenablement éclairés par des fenêtres à rosaces. Trois autres portiques, placés près de l'entrée, soutiennent une tribune ourlée d'une capricieuse bordure. Les côtés du sanctuaire possèdent deux niches parallèles dont les encadrements sont pleins d'élégance et de légèreté. Trois autels en marbre décorent le fond des nefs. Parmi les peintures, nous citerons les douze stations de la Passion douloureuse; les lignes des personnages en sont sévères et les couleurs fortement senties. La boiserie de la chaire attire également une attention particulière, c'est un véritable chef-d'œuvre artistique. (cette chaire sera supprimée en 1988) Cette église peut être considérée comme une des plus complètes et des plus harmonieuses de toutes celles qui existent dans le département. Dans cette œuvre, M. Bourdon a fait preuve du goût qui le caractérisait.
L’église sera entièrement réalisée avec des pierres extraites de carrières de la région, pas de récupération locale. En 1931 l’église se lézarde, les murs s’écartent sous la pression de la toiture, de grosses modifications sont envisagées, le maçon Vidal de Beaucaire place des tirants sur les murs latéraux et rehausse ceux-ci, (à l’extérieur, on peut remarquer cette reprise, des cartes postales anciennes la représentent sous son ancien aspect), cela permet de poser la toiture sur des poutres, et ainsi supprimer la poussée latérale. Le sol dallé en pierre sera refait en carrelages, à cette époque, l’abbé Hébrard officiait alors la paroisse, il fera enterrer sous la chaire, un seau de maçon plein de pièces de un sou, elles étaient démonétisées. Les dates de la construction ainsi que celles des différentes restaurations sont gravées sur le premier pilier de gauche. (1849 - 1931 - 1988).
En 1954, une cloche neuve sera installée dans le clocher côté droit. Elle sera bénie le même jour que celle du Castelas.
- L’aqueduc de Signargues
En 1867, après huit années de formalités administratives, le projet de percement de l'aqueduc de Signargues est en bonne voie. Un descriptif précis des travaux nous éclaire sur la façon dont ces derniers se sont réalisés. À partir de Vaujus, 700 mètres sont percés en tunnel, les derniers 200 mètres sont réalisés à ciel ouvert. Trois puits, creusés à intervalle, permettront d'évacuer les remblais. Ces derniers seront étendus sur les terrains communaux et sur un chemin, marqués par les lettres A et B sur le plan. Ce plan est publié avec les numéros des parcelles et les noms des propriétaires. M. Bègue, architecte du projet, prévoit six mois pour sa réalisation ; il aura fallu finalement 6 ans.
En 1869, les travaux de percement du souterrain de Signargues marquent le pas. Les habitants du village n'ont pas envie de passer un nouvel été sans eau, le 3 février 1869, le directeur des travaux public fait un constat impitoyable. Extrait de sa déclaration, il dénonce le maçon de Rochefort qui a pris l'adjudication des travaux : « Par son manque de prévoyance et son incapacité plusieurs malheurs étaient arrivés dans la galerie, d'abord lui Marquis s'enterra dans un éboulement, et un autre ouvrier eut le même sort et enfin un troisième ouvrier se tuait. C'était alors vers la fin août, personne ne voulait plus travailler dans cette galerie, vu le peu de précaution que Marquis prenait de ses cintres et de ses étançonnements, au point qu'il réduisit son chantier à quatre ouvriers et des plus incapables, qu'il maintenait là, pour que l'on ne puisse pas dire qu'il avait totalement quitté le chantier, enfin M. Marquis était complètement découragé... »
Les quelques initiés qui ont visité le tunnel se demandent bien pourquoi il serpente, ce n'était qu'une fantaisie, résultat de l'incompétence du premier maçon. Notre cher directeur des travaux, M. Bègue nous sort alors un nouvel entrepreneur de son chapeau, le nommé Denoos, tous les problèmes devaient être réglés par sa seule compétence. Mais les problèmes s'accumuleront encore et l'eau ne sera pas là cet été et il faudra en passer 6 pour avoir la satisfaction de voir couler abondamment la fontaine. Le délai de réalisation donné dans le cahier de charge était de 6 mois, les travaux dureront 6 ans, bravo à l'architecte M. Bègue d'Uzès, pour des raisons inconnues à ce jour, ce dernier n'a pas suivi les travaux jusqu'à la fin, il a été remplacé par un autre architecte originaire d'Orange. C'est ce dernier qui apportera des modifications en 1874 à la fontaine principale, initialement mal calculée, un dénivelé insuffisant ne permettait pas d'alimenter correctement tous les quartiers du village.
- La Fontaine de l’Ange
En 1821, c'est la fin de grands travaux d'adduction d'eau et une canalisation des sources de Vaujus au cœur du village est enfin opérationnelle. Cette fontaine, placé devant la maison commune, a été construite une première fois en 1859, modifiée en 1874 et supprimée en 1963 lors de l’adduction d’eau de la ville. Elle fut reconstruite en 2003 par l’association rochefortaise “Aïgo I Font”, l’aide de la population, de la F.C.M.B (Fédération compagnonnique des Métiers du Bâtiment) et le soutien de la commune. Quelques pierres et éléments en fonte sont d’origine[36].
- Sanctuaire Notre-Dame-de-Grâce
Il fut construit à l’époque carolingienne par Charlemagne en 798. Au XVIIe siècle, il subit un renouveau lié à la réforme catholique, tant dans le domaine de la piété que dans celui des bâtiments entièrement rénovés et agrandis. Ravagé au XVIIIe siècle, il fut restauré au XIXe siècle en monastère bénédictin en 1836 jusqu’à la révolution. A partir de 1964, il fut transformé en foyer de charité[36].
Économie
Agrculture
Une grande partie des terres agricoles de la commune sont plantées de vignes, en vue de la production de vins appellation Rochefort du Gard AOC, et de Côtes-du-rhône villages. Les producteurs sont regroupés autour d'une coopérative vinicole.
Industrie et artisanat
Commerces
Tourisme
Références
- Vue satellite de Rochefort du Gard sur Google Maps
- (fr) Transports de la ville d'Avignon sur le site de la ville.
- A partir du 31 août 2009 Nouvelle ligne sur Rochefort-du-Gard sur le site de la TCRA (hébergé sur Google Documents) consulté le 18 novembre 2010 [PDF]
- (fr) Transports urbains sur Ville-rochefortdugard.fr, 4 décembre 2008. Consulté le 17 novembre 2010
- André Laget, Monographie d'une commune rurale - Rochefort-du-Gard, 1909, p. 3
- (fr) Rochefort-du-Gard, 30650 sur communes-francaises.com. Consulté le 19 novembre 2010
- Donation de Raymond VI, 1198
- (fr) Donation à Rochefort par Raymond VI en 1198 sur Roca-fortis.com. Consulté le 19 novembre 2010
- Ménard I, preuves page 117, colonne 1
- Archives communales de Valliguière, 1329, 1384
- Dénombrement de la sénéchaussée, 1384
- Dénombrement de la sénéchaussée
- Archives départementales du Gard C. 1331
- diocèse d'Uzès, 1620 Insinuations ecclésiastique du
- Archives départementales du gard C. 1296
- Archives départementales du gard. C. 1307
- Dom Chantelou, Historia monasterii Beatœ-Mariœ de Rupe Forti
- Changement de nom "Rochefort-du-Gard", le 17 juillet 1891 sur Roca-fortis.com. Consulté le 18 novembre 2010 [PDF]
- ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 227 Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (
- Ministère de l’Intérieur - Scrutin du 20 septembre 1992
- Ministère de l’Intérieur - Scrutin du 29 mai 2005
- Scrutin présidentiel de 2007 - Murs
- Ministère de l’Intérieur - Élections législatives de juin 2007
- Ministère de l’Intérieur - Élections Européennes de 2009
- (fr) Evolutions démographique de Rochefort du Gard de 1982 à 1999 sur INSEE (recensement 1999)
- (fr) Recensement de la population en 2007 sur INSEE. Consulté le 18 février 2009
- (fr) Populations légales 2008 de la commune sur INSEE. Consulté le 24 janvier 2011
- (fr) Établissements d’enseignement sur education.gouv.fr. Consulté le 17 novembre 2010
- Les associations sur ville-rochefortdugard.fr. Consulté le 18 novembre 2010
- (fr) La Ronde du Castelas
- (fr) Ordures Ménagères sur grandavignon.fr. Consulté le 17 novembre 2010
- Eugène Germer-Durand, Topographie du Département du Gard, 1868
- (fr) Description du Blason de Rochefort du Gard sur Nimausensis.com
- (fr) Communauté d'agglomération du Grand Avignon ouest sur Vexillologie Provençale. Consulté le 18 novembre 2010
- Blason actuel de Rochefort-du-Gard sur ville-rochefortdugard.fr. Consulté le 18 novembre 2010 [image]
- (fr) Les monuments sur ville-rochefortdugard.fr. Consulté le 18 novembre 2010
- (fr) Georges Mathon, « Patrimoines de Rochefort du Gard » sur Nemausensis.com
Voir aussi
Bibliographie
: source utilisée pour la rédaction de cet article
- Guy Barruol, Roseline Bacou et Alain Girard, L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque inter-régional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon n° 4, Mane, 2001. (ISBN 2-906162-54-X)
- Eugène Germer-Durand, Topographie du Département du Gard, 1868 [lire en ligne]
- Hector Rivoire, Statistique du département du Gard, Nîmes, Ballivet et Fabre, 1842, Tome II [lire en ligne]
- André Laget, Monographie d'une commune rurale - Rochefort-du-Gard, 1909 [lire en ligne]
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Site officiel
- (fr) Rochefort-du-Gard sur IGN.com
- (fr) Roca-fortis.com, site d'histoire de Rochefort-du-Gard
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