- Corconne
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Corconne Administration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Gard Arrondissement Arrondissement du Vigan Canton Canton de Quissac Code commune 30095 Code postal 30260 Maire
Mandat en coursLionel Jean (DVG)
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Coutach Vidourle Démographie Population 557 hab. (2006) Densité 43 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 96 m — maxi. 380 m Superficie 12,98 km2 Corconne est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.
Sommaire
Géographie
Le village se situe en bordure du fleuve Vidourle et de l'un de ses affluents, le Brestalou, et au pied du Massif de Coutach.
Histoire
Corconne a connu une occupation humaine au moins depuis le néolithique : un des plus importants sites de la région, l'aven de la Boucle, est situé sur le territoire de la commune. La première mention écrite de Corconne date de 1119 : le bullaire de Saint-Gilles témoigne de l’existence d’une église Saint-Etienne. Le castellas, lui, est mentionné en 1188 dans le cartulaire de Franquevaux. Corconne dépend alors des seigneurs de Sauve. Au XVIIe s., Corconne est intégrée économiquement à l’orbite de Saint-Hippolyte-du-Fort[1].
Économie
Corconne est une commune d'une importante production viticole. Le sol de la commune se constitue d'un mélange de cailloutis alluvionnaires et de terre argilo-calcaire très propice à la culture de la vigne et à l'élaboration des vins. Ce terroir fait d'ailleurs partie de l'appellation Cru du Pic Saint Loup.
De forte tradition oléicole, les oliveraies (appelée localement : olivettes) de Corconne font partie de l'AOC Olives et Huiles de Nîmes. Le village possédait jusqu'en 1914 deux moulins à huile du XVIIeme; il fait partie des "villes oléicoles françaises" et s'inscrit sur la "route méditerranéenne de l'olivier". Tous les ans, le 2eme dimanche de décembre, Corconne organise la Fête de l'Olive[2].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1998[3] réélu en 2001 et en 2008 Lionel Jean SE puis DVG Viticulteur Conseiller général
Ancien président du Comité des Fêtes
Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[4])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 236 263 239 307 386 482 557 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Le Pont du Hasard : une formation géologique particulière, qui forme un pont de pierre naturel entre deux parois de roche. Cette arche naturelle relie en fin de gorge les deux falaises qui surplombent le village[2].
La Chapelle de Corconne : une chapelle ancienne construite au sommet des falaises au-dessus du village. La première mention de l’édifice date de 1188, dans le cartulaire de Franquevaux. Il fait problablement partie d’une série de fortifications édifiées à la fin du XII e s. par le comte de Toulouse et ses alliés : le Gard est alors une zone frontière entre les possessions toulousaine et la Provence, et Corconne dépend de la famille de Sauve-Anduze, alliée au comte de Toulouse. L’édifice a pris sa vocation religieuse en 1858, lorsque les habitants de Corconne en transforment les vestiges en chapelle dédiée à la Vierge en remerciement pour avoir épargné au village l’épidémie de choléra de 1854[5]. Les murs sont partiellement remontés, la voûte restaurée et couverte d’une toiture. Un vitrail représentant la Vierge est commandé à l’atelier Louis Pagès. Situé sur le parcours du Pont du Hasard, il est aujourd’hui un lieu de randonnée et de pèlerinage annuel.
Le bâtiment, comprend une pièce voûtée, la chapelle, prolongée de vestiges de murs. Il s’ouvre sur une cour enceinte de murs en gros appareil. La maçonnerie présente un parement de pierres taillées à bossage.
- L'église paroissiale dont la tour est surmontée d'un discret campanile en fer (années 1830-1876).
Vers 1835, une église est construite par la commune de Corconne, l’ancienne étant trop exigüe. Dans les années 1870, le bâtiment, mal conçu, menace déjà ruine. L’architecte Laurent de Nîmes est missionné : ce qui ne devait être au départ qu’une restauration devient une quasi-reconstruction, jusqu’aux menuiseries et à la restauration des tableaux, ce qui explique l’unité de l’édifice. Les vitraux ont été réalisés par l’atelier Frédéric Martin, à Avignon, un atelier régional important que l’on retrouve du Vaucluse à Montpellier. La sculpture du fronton et des chapiteaux a été confiée à un certain Michel, professeur de dessin à l’école des Beaux-Arts de Nîmes, les sculptures ornant les niches ont été acquises à part. La façade est réalisée en pierre de Beaucaire[6].
- Plusieurs puits, dont le puits du Bousquillou, dans le village et le puits-lavoir des Condamines ou du chemin de la Pompe
- Un moulin à vent, chemin de la Pompe
- Le maset des Gardes : dans le bois de Coutach. Il s’agit d’un mazet de « bouscatiers », un abri temporaire pour les exploitants auxquels était affermée l’exploitation des bois communaux du Coutach, pour la coupe et surtout la fabrication de charbon de bois (de nombreuses charbonnières existent encore sur le massif).
- De nombreuses croix : chemin de croix de la chapelle, croix du Bousquillou, croix du Jeu, croix de la Métronne, croix place de l’Eglise, croix de la Vialatte, croix de la Mairie
Antoine Redier de la Villate, dit "Antonin", inventeur, poète, horloger, industriel du XIXe siècle, né à Perpignan, mort à Paris. Inventeur du baromètre enregistreur et du réveil matin. Créateur de plusieurs montres et horloges de très haute qualité.
Le Pic Saint-Loup est à 14 km au sud-ouest du village.
Galerie Photo
Voir aussi
Notes et références
- Le Gard de la préhistoire à nos jours, dir. Raymond Huard, éd. Bordessoules, 2003.
- http://mairie.corconne.free.fr/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1
- Languedoc-Roussillon à son élection. Il fut le plus jeune maire du
- Corconne sur le site de l'Insee
- Service régional de l’Inventaire : dossiers Hyvert
- Archives départementales du Gard : V133
Liens externes
Catégorie :- Commune du Gard
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