- Sainte-Anastasie (Gard)
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Sainte-Anastasie Administration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Gard Arrondissement Arrondissement de Nîmes Canton Canton de Saint-Chaptes Code commune 30228 Code postal 30190 Maire
Mandat en coursClaude Vian
2001-2008Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole Démographie Population 1 557 hab. (2006) Densité 36 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 33 m — maxi. 207 m Superficie 43,64 km2 Sainte-Anastasie est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.
Sommaire
Géographie
Sainte-Anastasie est l'une des plus vastes communes du département avec ses 4 364 hectares de garrigues. La commune est située immédiatement au nord de Nîmes et à une douzaine de kilomètres au sud-ouest d'Uzès, dont elle a dépendue pendant de nombreux siècles.
Le territoire de la commune est traversé suivant un axe ouest-est par le Gardon, affluent du Rhône. Au cours des âges, la rivière a fait son passage au milieu d'un plateau calcaire et y a creusé un canyon d'une longueur d'une dizaine de kilomètres. Le Gardon passe plus en aval sous le Pont du Gard.
La commune culmine à 204 m ; le plateau s'élève à une altitude moyenne de 170 m. Le point le plus bas se situe à 37 m, en aval du pont Saint-Nicolas.
La plaine du Bourdic, affluent du Gardon, atteint au point le plus bas 61 m. C'est dans cette plaine que se trouvent les vignes et les champs céréaliers qui font vivre les agriculteurs et les viticulteurs de la commune.
La commune est composée de quatre hameaux et villages : Russan, Aubarne, Vic et Campagnac.
Sainte-Anastasie est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Deux autres communes portent le même nom en France : Sainte-Anastasie dans le département du Cantal et Sainte-Anastasie-sur-Issole dans le Var.
Histoire
L'histoire de cette commune commence à l'aube de l'humanité[1]. Des peintures du Paléolithique supérieur ont été découvertes en 1940 dans la grotte de la Baume Latrone (Aurignacien ?).
Le territoire de la commune a été habité durant la Protohistoire comme en témoignent des oppida. Quelques vestiges exposés au musée de Nîmes correspondent à la période gallo-romaine.
Les premiers documents écrits citant le territoire de la commune datent de 896 ap. J.-C. Ils mentionnent Campaniaco et Marbaco comme domaines appartenant à l'évêque d'Uzès.
En 951, on sait que le village d'Aubarne existe déjà et que l'ensemble du terroir s'appelle Sainte-Anastasie (issue de Marbacum).
En 1144, on parle dans un pacte amiable du fort de Sainte-Anastasie. Il n'y a pas à proprement parler de village portant ce nom.
Le domaine de Campagnac est occupé à partir de 896 par des moines qui construisent le prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac (1156).
Au milieu du XIIIe siècle, le trafic est très important entre Nîmes et Uzès. Deux voies permettent de communiquer entre ces deux villes : la voie des Helviens, passant plus en amont à hauteur du village de Russan, et une voie qui traverse le Gardon à hauteur de Saint-Nicolas, par un gué ou par des ponts de bois régulièrement balayés par les caprices de la rivière. La voie Nîmes - Saint-Nicolas - Uzès, plus courte de quelques kilomètres, est plus fréquentée et Pons de Becmil décide de lancer la construction d'un pont : le puissant pont Saint-Nicolas de Campagnac est construit de 1245 à 1260.
Le fort et le pont, de par leurs positions stratégiques, jouent un rôle important pendant les différentes guerres de religion qui se succèdent entre 1560 et 1629 dans la région, passant tour à tour à l'un des partis. Le fort est détruit à partir de juillet 1632 sur l'ordre de Richelieu.
En 1682, les églises de Russan et de Vic sont construites en remplacement de l'église Saint-Saturnin, détruite depuis fort longtemps.
En 1703, lors de la guerre des Camisards, le village de Vic est attaqué. On dénombre 36 morts. En 1704, le consul de Russan est tué sur la route d'Uzès, ainsi que huit hommes et une femme sur la route de Saint-Chaptes.
Après la Révolution de 1789, Sainte-Anastasie est rebaptisée Montaury.
À la fin du XIXe siècle, Sainte-Anastasie connaît la fièvre de l'or. En effet, lors de sondages effectués pour la construction du pont de Russan, de nombreuses paillettes d'or ont été découvertes. Une mine d'or, avec son placer et sa voie de chemin de fer dans le Gardon, a été exploité. L'or ne s'y est pas trouvé de manière suffisante compte tenu des coûts d'exploitation. En effet, le Gardon dévastait tout à chacune des crues. C'est de cette époque que date la chapelle d'Aubarne.
En 2002, le gardon passe par dessus les ponts de Russan et de Saint-Nicolas, atteignant pratiquement la place de Russan et occasionnant de nombreux dégâts. L'église de Russan n'est pas encore remise en état à ce jour (avril 2008).
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1989 Claude Vian UMP Toutes les données ne sont pas encore connues.
Claude Vian a parrainé Philippe de Villiers dans le cadre de l'élection présidentielle de 1995.Claude Vian fut candidat aux élections cantonales de 2011 dans le canton de Saint-Chaptes sous l'étiquette " majorité présidentielle ".
Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 706 708 732 870 1 028 1 270 1 557 Lieux et monuments
- gorges du Gardon
- castellas, site protégé depuis 1982
- grotte de la Baume Latrone
- pont Saint-Nicolas de Campagnac
- grotte Saint-Joseph
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- XXe siècle, 2006.[réf. nécessaire] Sainte-Anastasie - Fragments d'histoire locale de la préhistoire au début du
Catégorie :- Commune du Gard
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