- Louise de Guéhéneuc
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Louise Antoinette Guéhéneuc
La maréchale LannesPortrait par Pierre Paul Prud'honPays Empire français Titre Duchesse de Montebello Autres fonctions Dame du palais de l'impératrice Joséphine
(1804-1810)
puis 1ère Dame d'honneur de l'impératrice Marie-Louise
(1810-1814)Biographie Dynastie Famille Guéhéneuc
Famille Lannes de MontebelloNaissance 26 février 1782
Paris
Royaume de FranceDécès 3 juillet 1856 (à 74 ans)
Paris
Empire françaisPère François Scholastique de Guéheneuc Mère Marie Louise Henriette Crépy (1761-1834) Conjoint Jean Lannes (1769-1809) Enfants Napoléon (1801-1874)
Alfred (1802-1861)
Ernest (1803-1882)
Gustave Olivier (1804-1875)
Louise (1806-1889)modifier Louise Antoinette Scholastique Guéheneuc, épouse Lannes, duchesse de Montebello (°26 février 1782 - Paris - 3 juillet 1856 - Paris) était la fille du sénateur et financier François-Scholastique, comte de Guéhéneuc. Elle était la sœur du général Charles Louis Joseph Olivier, comte de Guéhéneuc.
Le 16 septembre 1800 (elle est alors âgée de 18 ans), à Dornes (dans la Nièvre, où son père est administrateur des forêts), elle épousa le général de brigade Jean Lannes (1769-1809), lequel a divorcé de sa première épouse adultérine.
Sommaire
Biographie
Sur la beauté de sa taille et de son visage, tous ses contemporains sont d'accord. Ces avantages physiques s'accrurent encore quand elle fut mariée, et elle devint vraiment une des plus belles femmes de Paris. Pourtant elle ne cherchait point a se mettre en relief. N'aimant pas la danse et guère la conversation, elle paraissait « froide, assez sèche et silencieuse », mais ceux qui la connaissaient bien la savaient « douce, point envieuse », ni médisante.
Duchesse de Montebello
Dans son intérieur, la maréchales Lannes se montra la meilleure des mères et des épouses. A la cour, elle fut un des modèles que Napoléon eût voulu voir imité par toutes les jeunes femmes. Elle avait reçu une excellente éducation et, dès le Consulat, elle avait brillé comme ambassadrice de France à la cour de Portugal. Ces missions diplomatiques étaient de bonnes écoles de savoir-vivre. Une bourgeoise intelligente qui avait porté les paniers dans une capitale étrangère et qui connaissait à fond l'étiquette était assurée de faire partout grande figure. C'était le cas de la future duchesse de Montebello, dont l'exemple et les conseils contribuèrent autant que les leçons de l'Empereur à façonner son rude époux.
Elle vécut une existence heureuse et comblée pendant 9 ans. Mais son bonheur fut brutalement bouleversé en 1809 par la mort de son mari qu’elle aimait tendrement. A la nouvelle de la grave blessure, la maréchale partit sur le champ pour l'Autriche en compagnie de son frère, le colonel Guéhéneuc. Arrivée à Munich, elle apprit que tout était fini, et regagna Paris, brisée par la douleur.
« Ma cousine, le maréchal est mort ce matin des blessures qu'il a reçues sur le champ d'honneur. Ma peine égale la vôtre. Je perds le général le plus distingué de mes armées, mon compagnon d'armes depuis seize ans, celui que je considérais comme mon meilleur ami. Sa famille et ses enfants auront toujours du soin particulier à ma protection. C'est pour vous en donner l'assurance que j'ai voulu vous écrire cette lettre, car je sens que rien ne peut alléger la juste douleur que vous éprouvez. La présente n'étant à autre fin, je prie Dieu qu'il vous ait, ma cousine, en sa sainte et digne garde. »
— À Ebersdorf, le 31 mai 1809.
Napoléon[1]Première dame d'honneur de Marie-Louise
Quelques mois plus tard, Napoléon la nomma au poste de dame d'honneur de l'impératrice Marie-Louise la duchesse de Montebello ; le comte de Beauharnais pour chevalier d'honneur, et le prince Aldobrandini pour écuyer. Lors des malheurs de 1814, « ils ne répondirent pas, disait l'Empereur, au dévouement que l'impératrice avait droit d'en attendre : son écuyer la déserta sans prendre congé ; son chevalier d'honneur ne voulut pas la suivre ; et la dame d'honneur, malgré l'extrême affection que lui portait l'impératrice, crut, disait Napoléon, tous ses devoirs accomplis lorsqu'elle l'eut déposée à Vienne. »
La duchesse de Montebello fut dans le temps un de ces choix heureux qui emportèrent l'approbation universelle. Elle était jeune, belle, d'une conduite parfaite, et veuve d'un général dit le Roland de l'armée, qui venait d'expirer tout récemment sur le champ de bataille. Ce choix fut très-agréable à l'armée, et rassura le parti national, qui s'effrayait de ce mariage, du nombre et de la qualité des chambellans dont on l'entourait, comme d'un pas vers ce que plusieurs appelaient la contré-révolution, et cherchaient à faire considérer comme telle[2].
Offerte de bonne grâce, cette faveur fut reçue sans enthousiasme. La bénéficiaire aurait préféré se consacrer tout entière à l'éducation de ses fils ; c'est pour eux sans doute, en prévision de leur avenir, qu'elle accepta la lourde tâche imposée par sa nouvelle dignité.
Son premier devoir fut de se rendre à Braunau, sur la frontière bavaroise, pour y recevoir l'archiduchesse. En passant par Strasbourg, elle ne résista pas au désir imprudent de voir le corps embaumé de son mari qui attendait dans une crypte son transport solennel à Paris. Le gardien de la glorieuse dépouille eut la faiblesse d'y consentir. Cette lugubre visite eut lieu à minuit, à la lueur d'une lanterne :
« Enfin nous arrivâmes à l'hôtel de la mairie ; madame de Montebello donna l'ordre à ses gens de l'attendre ; elle descendit lentement avec son cousin et moi jusqu'à la porte de la salle basse. Une lanterne nous éclairait à peine ; la duchesse tremblait et affectait une sorte d'assurance ; mais, lorsqu'elle pénétra dans une espèce de caveau, le silence de la mort qui régnait sous cette voûte souterraine, la lueur lugubre qui l'éclairait, l'aspect du cadavre étendu dans son cercueil produisirent sur la maréchale un effet épouvantable ; elle jeta un cri douloureux et s'évanouit. J'avais prévu cet accident. Toute mon attention était fixée sur elle, et, dès que je m'aperçus de sa faiblesse, je la soutins dans mes bras et la fis asseoir. Je m'étais précautionné de tout ce qui était nécessaire pour la secourir ; je lui donnai les soins que réclamait sa position. Au bout de quelques instans elle revint à elle ; nous lui conseillâmes de se retirer : elle s'y refusa, se leva, s'approcha du cercueil, en fit lentement le tour en silence, puis, s'arrêtant et laissant tomber ses mains croisées, elle resta quelque temps immobile, regardant la figure inanimée de son époux, et, l'arrosant de ses larmes, elle sortit de cet état en prononçant d'une voix étouffée par des sanglots : Mon Dieu ! ô mon Dieu ! comme il est changé ! »
— Constant Wairy, Mémoires de Constant, premier valet de chambre de l'Empereur[3]
La maréchale fut très longue à se consoler de la perte de cet époux chéri. Elle n'arrivait pas toujours à maîtriser sa douleur quand quelques circonstances la lui appelait publiquement. Accompagnant un jour l'Empereur et l'Impératrice dans une visite à la Manufacture de Sèvres, elle pâlit en voyant un buste de Lannes, exécuté en biscuit avec une grande perfection. Napoléon, sans remarquer son trouble, eut la maladresse de lui demander comment elle trouvait cette image. La malheureuse ne put se contenir et s'éloigna en pleurant. On ne la vit plus de quelques jours aux Tuileries.
L'Impératrice prit une affection des plus tendres pour la duchesse de Montebello ; celle-ci a pu être reine d'Espagne. Ferdinand VII, à Valençay, demanda à l'Empereur d'épouser mademoiselle de Tascher, cousine germaine de Joséphine et de son propre nom, à l'exemple du prince de Bade qui avait épousé mademoiselle de Beauharnais. L'Empereur, qui pensait déjà à se séparer de l'impératrice Joséphine, s'y refusa, ne voulant pas, par ce nouveau lien, compliquer encore davantage les difficultés. Plus tard, Ferdinand demanda la duchesse de Montebello ou toute autre Française que l'Empereur voudrait adopter[2].
Elle fut pour Marie Louise une amie. Les deux femmes devinrent inséparables. Le bruit se répandit que Marie-Louise, apathique et sans caractère, était entièrement gouvernée par la maréchale Lannes, et Napoléon en prit ombrage plus d'une fois. Il lui déplaisait que quelqu'un exerçât un tel pouvoir sur l'esprit de sa femme. Surtout, il avait compté que la dame d'honneur se livrerait à un petit espionnage assez bas et lui révélerait tous les secrets de l'Impératrice.
Il fut entièrement déçu et s'en plaignit à Caulaincourt au moment de son abdication :
« Je n'ai jamais rien pu savoir par Mme de Montebello, dit-il, tandis que Mme de Montesquieu ne me laissait ignorer aucun détail. »
Ainsi l'Empereur fut la seule personne à qui la duchesse ne donna pas satisfaction. Serviable, bienveillante et tout à fait dépourvue d'ambition personnelle, elle sut désarmer peu à peu les envieuses que son élévation ne manquait pas d'irriter.
Après la chute de l'Empire, elle rentra sans regret dans la vie privée et ne fit plus parler d'elle pendant les quarante-deux ans que dura encore son existence.
En 1818, elle vend le château de Maisons au célèbre banquier Jacques Laffitte. En 1819, elle fit don, à la ville de Lectoure, du palais épiscopal devenu bien national et acheté par le maréchal Lannes : il deviendra hôtel de ville, sous-préfecture et tribunal, il abrite aujourd'hui la mairie.
Hommages
— Laure Junot, duchesse d'Abrantès, Mémoires historiques[4]
« La Maréchale Lannes, depuis duchesse de Montebello, joignait à une beauté peu commune, à une taille majestueuse, une dignité de cœur qui se répandait sur sa noble figure froide et peu communicative. Elle acquit l’estime et la confiance de l’empereur qui lui donna plus tard la première place auprès de sa seconde femme. Je ne dirai rien des bruits calomnieux qui coururent, parce qu’ils n’ont eu aucun fondement. La duchesse de Montébello avait un genre de mérite qui l'a rendue plus digne d’estime que d’affection. »
— Étienne-Léon de Lamothe-Langon, Mémoires et souvenirs d’une femme de qualité sur le Consulat et l’Empire (1830)
En 1829, Laffay lui dédia un cultivar de rose : la Duchesse de Montebello[5],[6].
Postérité
Postérité de Jean Lannes & Louise de Guéhéneuc- De son mariage, le 15 septembre 1800 à Dornes (Nièvre), avec Jean Lannes (1769-1809), elle avait eu :
- Louis Napoléon (30 juillet 1801 - Paris † 18 juillet 1874 - château de Mareuil-sur-Ay (Marne)), 2e duc de Montebello, marié, le 10 juillet 1830 à Londres, avec Eleonor (7 février 1810 - Londres † 14 octobre 1863 - Saint-Pétersbourg (Russie), fille de Sir Charles Jenkinson (en) (1779-1855), 10e baronet Jenkinson de Walcot et Hawkesbury (en), député de Douvres au parlement britannique (1806–1818). Ensemble, ils eurent:
- Jeanne Louise Désirée Cécile (26 février 1832 - Paris † 1905), mariée, le 28 mai 1856 avec Félix Amédée Messier de Saint-James (1814-1883), dont postérié ;
- Napoléon Camille Charles Jean[7] (30 octobre 1835 - Pau † 30 novembre 1876 - Pau), 3e duc de Montebello (1874), entre dans la marine en 1852, aspirant (1er avril 1854), enseigne de vaisseau (1er avril 1858, port de Brest), lieutenant de vaisseau (vers 1860), chevalier de la Légion d'honneur[8], marié le 12 août 1873 à Pau, avec Laure Joséphine Marie Daguilhon-Pujol (1851 † 28 octobre 1921), dont :
- Charles Louis Maurice (27 octobre 1836 - Berne (Suisse) † 23 décembre 1922 - Paris), 5e duc de Montebello (1899), « prince de Sievers[9] », colonel, journaliste, officier de la Légion d'honneur[10], chevalier de l'Ordre de Saint-Vladimir, marié, le 24 octobre 1865 à Paris VIIIe, avec Thérèse O'Tard de La Grange(-Keith) (1844-1915), dont :
- Maurice Jean Napoléon (2 janvier 1867 - Paris † 1er août 1917 - Paris, des suites de ses blessures reçues au front), « comte de Montebello », lieutenant, conseiller général de la Charente-Maritime, marié, le 27 février 1902 à Paris, avec Marie Julie Hay (24 novembre 1864 - Tacna (Pérou) † 11 avril 1954 - Biarritz), dont :
- Napoléon Jean Jules (5 mars 1903 - Paris † 22 mai 1988 - château de Mareuil (Dordogne), Mareuil-sur-Belle), 6e duc de Montebello (1922), « prince de Sievers[9] », docteur en droit, journaliste, marié (1°), le 15 avril 1925 à Paris, avec Marie (5 novembre 1898 - Paris † 31 janvier 1929 - Paris), fille de Honoré d'Albert (1868-1924), duc de Luynes ; puis (2°), le 2 juin 1930 à Guéthary, avec Diane Marie Berthe Thérèse (28 avril 1907 - Paris † 12 mai 1987 - La Tour-Blanche), princesse de Broglie. De ces deux unions, il eut :
- (1°) Marie Thérèse (née le 6 mars 1928 - Paris) ;
- (1°) Marie-Louise Charlotte (née le 30 janvier 1929 - Paris), mariée, le 24 octobre 1958 à Biarritz, avec Hugues, vicomte d'Elloy de Bonninghen (30 mai 1927 - Moulins (Allier) † novembre 1994 - Nouvelle-Zélande) ;
- (2°) Marguerite Marie Nadine Elisabeth (née le 26 avril 1931 - Paris), mariée, le 30 avril 1955 à Budos (Espagne), avec Mathieu Diesse (3 février 1926 - Bordeaux † 2 juillet 2004), artiste basque, graphiste de l'agence Havas ;
- (2°) Maurice Georges Antoine Marie (né le 2 juillet 1939 - Biarritz), 7e duc de Montebello (1988), « prince de Sievers[9] », cadre de banque, marié, le 23 octobre 1971 à Cellettes , avec le 23 Oct 1971 Johanna Meyer-Ratken (née le 12 avril 1937 - Röpke), dont :
- Jean-Michel Christophe Marie Louis (15 août 1972 - Blois † 7 août 2004 (à 31 ans)), « marquis de Montebello » ;
- Benoît Alexandre Marie Emmanuel (né le 15 août 1973 - Blois), « marquis de Montebello » ;
- Emmanuelle Marie Joseph Thérèse Elisabeth (née le 16 août 1975 - Blois), mariée, le 10 juin 2006 à Mareuil-sur-Belle, avec Laurent Colnat ;
- Désirée Christine Marie Diane (née le 12 octobre 1976 - Blois), scénographe, artiste peintre) ;
- (2°) Charles-Emanuel Dominique François (né le 7 septembre 1942 - Biarritz) ;
- Napoléon Jean Jules (5 mars 1903 - Paris † 22 mai 1988 - château de Mareuil (Dordogne), Mareuil-sur-Belle), 6e duc de Montebello (1922), « prince de Sievers[9] », docteur en droit, journaliste, marié (1°), le 15 avril 1925 à Paris, avec Marie (5 novembre 1898 - Paris † 31 janvier 1929 - Paris), fille de Honoré d'Albert (1868-1924), duc de Luynes ; puis (2°), le 2 juin 1930 à Guéthary, avec Diane Marie Berthe Thérèse (28 avril 1907 - Paris † 12 mai 1987 - La Tour-Blanche), princesse de Broglie. De ces deux unions, il eut :
- Maurice Jean Napoléon (2 janvier 1867 - Paris † 1er août 1917 - Paris, des suites de ses blessures reçues au front), « comte de Montebello », lieutenant, conseiller général de la Charente-Maritime, marié, le 27 février 1902 à Paris, avec Marie Julie Hay (24 novembre 1864 - Tacna (Pérou) † 11 avril 1954 - Biarritz), dont :
- Louis-Gustave (4 octobre 1838 - Lucerne, Suisse † 2 décembre 1907 - Paris XVIIe), ambassadeur à Constantinople (1886-1891) puis à à Saint-Pétersbourg (1891-1902), grand-croix de la Légion d'honneur (1899), marié, le 27 août 1873 à Paris, avec Magdeleine Guillemin (13 mai 1853 - Paris † 10 février 1930 - Paris), présidente de la Société de Secours au blessés militaires (future Croix-Rouge française), chevalier de la Légion d'honneur[11], unique fille du premier mariage d'Auguste Guillemin (1813-1877) avec Louise Chevreux (1828-1859), dont :
- Louis Auguste Jean (12 juin 1874 - Paris † 24 juillet 1912 - Mériel, foudroyé), dit « le marquis de Montebello », marié le 20 juin 1900 à Paris, avec Marie-Louise (1879-1960), fille du général-comte Adolphe Louis Émile Frédéric de Salignac-Fénelon (1815-1886) et sœur de Bertrand de Fénelon, dont :
- Nicolas (né en 1901, décédé) ;
- Gérard Jean Gustave (6 septembre 1903 - château de Stors, L'Isle-Adam † 22 novembre 1996 - Neuilly-sur-Seine), dit « le marquis de Montebello », marié, le 19 avril 1927 à Paris, avec Nicole Desclercs (4 janvier 1906 - Paris † 21 août 1984 - Lisieux), dont :
- Christiane Thérèse Marie (née le 14 août 1928 - Paris) ;
- Joëlle Bernadette Marie Madeleine (née le 11 février 1931 - Paris), mariée, le 7 décembre 1955 à Paris, avec Henri, comte de Fraguier (né le 15 février 1923 - Sceaux), dont postérité ;
- Éliane Claude Louise Marie (née le 14 août 1835 - Mériel) ;
- France Marie Dominique (née le 19 décembre 1943 - L'Isle-Adam), mariée, le 29 juin 1968 à Pont-l'Évêque , avec Denis Henri de Baecque (né le 2 juin 1943 - Keranen, Arradon), diplômé de Sciences Po , dont postérité ;
- Marie-Magdeleine Bernadette Françoise (11 mai 1906 - Paris † 29 mai 1976 - La Chevrelière, Gournay-Loizé), conseillère générale, député(e) des Deux-Sèvres (1958-1973), chevalier de la Légion d'honneur[12], mariée, le 17 avril 1925 à Paris, avec Jacques Paul Charles Aymé, 5e baron de La Chevrelière (10 décembre 1893 - Paris † 30 août 1953 - Londres), chargé de mission du gouvernement (télécommunications internationales), dont postérité ;
- Louis Auguste Jean (12 juin 1874 - Paris † 24 juillet 1912 - Mériel, foudroyé), dit « le marquis de Montebello », marié le 20 juin 1900 à Paris, avec Marie-Louise (1879-1960), fille du général-comte Adolphe Louis Émile Frédéric de Salignac-Fénelon (1815-1886) et sœur de Bertrand de Fénelon, dont :
- Fernand Edouard Alfred Henri (7 octobre 1843 - Naples (Deux-Siciles) † 20 janvier 1917 - Paris), marié, le 2 mai 1874 à Paris VIIe[13], avec Marie-Elisabeth de Mieulle (1852-1941), dont :
- Stanislas Marie Alfred (9 octobre 1876 - Paris † 1966), marié, le 4 octobre 1909 à Jouy-en-Josas, avec Marie Delaire de Cambacérès (née le 21 septembre 1887 - Paris), dont :
- Christian Guy Marie Maurice Alfred (11 mars 1911 - Paris † 30 novembre 1986) ;
- Monique-France Marie Louise Elisabeth (12 janvier 1916 - Paris 25 juillet 1996 - Paris), marié, le 7 septembre 1935 à Paris, avec Paul, comte de Parcevaux (20 décembre 1904 † 24 mai 1994 - Paris) ;
- Marie Claire Alice (née le 26 février 1881 - Mareuil-sur-Ay), mariée, le 7 juillet 1903 à Paris, avec Stanislas Alvar de Biandos (né en 1879), comte de Castéja, dont postérité ;
- Stanislas Marie Alfred (9 octobre 1876 - Paris † 1966), marié, le 4 octobre 1909 à Jouy-en-Josas, avec Marie Delaire de Cambacérès (née le 21 septembre 1887 - Paris), dont :
- Mathilde Henriette Louise Thérèse (10 mai 1846 - Naples (Deux-Siciles) † 1925), mariée, le 6 juillet 1865 à Paris, avec Alfred Werlé (1837-1907), 1er comte Werlé, négociant, directeur la maison de vins de Champagne Veuve Clicquot-Ponsardin, consul de Russie à Reims, dont postérié ;
- Adrien Jean (9 août 1851 - Paris † 6 juin 1935 - Reims), chef de cabinet de Léon Say, député de la Marne (1893-1906, 1910-1914), chevalier de la Légion d'honneur.
- Alfred Jean (11 juillet 1802 - Lisbonne, Portugal † 20 juin 1861 - Paris), 1er comte de Montebello et de l'Empire (9 mars 1810), mariée avec Marie Augustine Mathilde (1815 † décédée brûlée accidentellement le 2 mars 1877 à Paris), petite-fille de Claude II Périer, dont :
- 5 août 1854 - 1898), 2e comte de Montebello, dit « le marquis de Montebello » ;
- Jean Ernest (20 juillet 1803 - Lisbonne, Portugal † 24 novembre 1882 - Pau), 1er baron de Montebello et de l'Empire (4 novembre 1810), chef de cabinet au ministère des Affaires étrangères, chevalier de la Légion d'honneur[14], marié, le 27 avril 1831 à Paris, avec Mary Boddington (13 janvier 1806 - Marylebone, Middlesex † 15 mai 1898 - Pau), dont :
- Marie (juillet 1832 - Pau † 3 janvier 1917 - Biarritz), mariée, en 1868, avec Henry O'Shea (1836-1905), dont postérité ;
- Eveline (1837 † 1868), religieuse des sœurs de Saint Vincent de Paul ;
- Berthe (19 juillet 1838 - Paris † octobre 1893), mariée, en 1861, avec Auguste Guillemin (1813-1877), dont postérité ;
- Jean Gaston (16 mai 1840 † 22 décembre 1926), 2e baron de Montebello , chef d'escadron d'artillerie en retraite, chevalier de la Légion d'honneur[15] ;
- René (13 septembre 1845 - Gelos, Basses-Pyrénées † 27 décembre 1925 - Pau), 2e baron de Montebello (1882), « comte » (sur l'acte de naissance de son fils Henry en 1876 à Paris), capitaine adjudant major au 85e RI (1876), marié, le 4 novembre 1875 à Paris, avec Marie Lubomirska (28 juillet 1847 - Równo, Pologne † 18 mai 1930 - Pau), fille de Kazimierz Anastazy Karol Lubomirski (pl) (1813-1871), compositeur, dont :
- Henry (né en 1876 à Paris) ;
- Georges Ernest Casimir (23 mars 1878 - Paris † 18 janvier 1909 - Arcachon), marié, le 12 juin 1907 à Biarritz, avec Emilie d'Avilès (4 février 1874 - Paris † 9 février 1943 - Monte Carlo), dont :
- André Roger (6 juillet 1908 - Biarritz 2 décembre 1986 - New York), marié, le 30 novembre 1933 - Paris, avec Germaine Wiener de Croisset (née le 26 octobre 1913 - Paris), dont :
- Georges Roger Jean François (28 septembre 1934 - Paris 11 décembre 1996 - New York), marié, ledate8juin1962 à Bonzac, avec Edith Decazes de Glücksbierg (6 décembre 1968 - Paris), dont :
- François Philippe Roger Elie (14 juin 1963 - New York † mars 1994)
- Roger Frédéric Louis Alain (né le 30 août 1964 - Neuilly) ;
- Jean Jacques Henri François[16],[17] (né le 21 septembre 1968 - Neuilly), « marquis de Montebello », artiste, dessinateur, portraitiste, marié, le 6 février 1996 à Washington, D.C. avec Thanh Nguyen, dont :
- Pauline (née en 1996 - Alexandria (Virginie)) ;
- Anabel (née le 28 juillet 2000 - Alexandria (Virginie)) ;
- Cécile Thérèse Séverine Anne (née le 22 décembre 1971 - Geneva ), marié, le 25 avril 1998 au Fayel, avec Philippe de Cossé-Brissac (né le 25 décembre 1966 - Paris) ;
- Guy Philippe Henri (né le 16 mai 1936 - Paris), directeur du Metropolitan Museum of Art de New York (juillet 1977-janvier 2009), marié, le 24 juin 1961 à New York), avec Edith Myles (née le 20 octobre 1939 - New York) ;
- Marc André Marie (né le 11 octobre 1964 - New York), marié, le 28 novembre 1986 à Choiseul , avec Laure de Sabran-Pontèves (née le 26 février 1966 - Neuilly)[réf. nécessaire], dont :
- Laure (née le 26 février 1966 - Neuilly)[réf. nécessaire], mariée avec Robert Bernstein ;
- Charles (né le 16 janvier 1971 - Houston), avec Raasa Leela Shields, dont :
- Kivlighan Finch
- Everest Leo Myles
- Alain André Marie (né le 11 septembre 1939 - Niort), marié avec Yun Kyung Kim (née le 1er mai 1967 - Corée du Sud) ;
- Henry Joseph (né le 20 mars 1946 - Paris), marié, le 2 septembre 1980 à Paris, avec Béatrice de Vigneral (née le 12 août 1958 - Bayonne), dont :
- Georges Roger Jean François (28 septembre 1934 - Paris 11 décembre 1996 - New York), marié, ledate8juin1962 à Bonzac, avec Edith Decazes de Glücksbierg (6 décembre 1968 - Paris), dont :
- Berthe Marie (29 janvier 1880 - Pau † 1968), mariée, le 3 janvier 1917 à Pau, avec Paul Cazemajour (25 mars 1877 - Langon † 12 juillet 1931 - Langon) ;
- Hedwige Marie Renée (10 mars 1881 - Pau † 19 novembre 1944 - Camp de concentration de Ravensbrück), mariée, le date17septembre1910 à Biarritz, avec Louis d'Ax dit « de Vaudricourt » (date20mai1879 - Château Vaudricourt † janvier 1945 - Camp de concentration de Dachau)
- Wanda (née le 24 décembre 1883 - Pau) ;
- Roger (1850 † 28 juin 1878 - Paris), sans alliance ;
- Gustave Olivier (4 décembre 1804 - Paris † 29 août 1875 - Château de Blosseville, Pennedepie), baron de Montebello et de l'Empire, dit le « comte de Montebello », marié, le 18 janvier 1847 à Paris, Adrienne de(30 octobre 1826 - Nantes † 8 juin 1870 - Paris), fille d'Alban de Villeneuve-Bargemont (1784-1850), préfet, député du Var puis député du Nord, dont :
- Jean Alban (28 février 1848 - Paris † 29 avril 1915 - Paris VIIe), 2e baron de Montebello , marié, le 2 juillet 1874 à Paris VIIe, avec Albertine de Briey (19 avril 1855 - Château de La Roche-Gençay, Magné (Vienne) † 19 octobre 1930 - Paris XVIe), comtesse du Saint-Empire, fille de Charles Louis Marie Anatole (1824-1902), comte de Briey, dont :
- Marie Berthe Roselyne Suzanne Adrienne (5 mai 1875 - Paris † 1961), mariée, le 17 novembre 1961 à Paris, avec Amédée Manca-Amat (1880-1968), comte de Vallombrosa, dont postérité ;
- Marie Roselyne (23 novembre 1880 - Paris † 29 mai 1942 - Paris), mariée, le 22 novembre 1919 à Paris, avec Henri (1884-1937), comte de Villeneuve-Flayosc, aviateur pendant la première Guerre mondiale ;
- Louise Marie Eugénie (1854 † 5 février 1859) ;
- Jean Alban (28 février 1848 - Paris † 29 avril 1915 - Paris VIIe), 2e baron de Montebello , marié, le 2 juillet 1874 à Paris VIIe, avec Albertine de Briey (19 avril 1855 - Château de La Roche-Gençay, Magné (Vienne) † 19 octobre 1930 - Paris XVIe), comtesse du Saint-Empire, fille de Charles Louis Marie Anatole (1824-1902), comte de Briey, dont :
- Joséphine Louise (4 mars 1806 - Paris † 8 novembre 1889 - Paris), mariée en 1823 (ou mariés en 1825) avec Hippolyte Boissel, baron de Monville (1794-1863), dont postérité.
- Louis Napoléon (30 juillet 1801 - Paris † 18 juillet 1874 - château de Mareuil-sur-Ay (Marne)), 2e duc de Montebello, marié, le 10 juillet 1830 à Londres, avec Eleonor (7 février 1810 - Londres † 14 octobre 1863 - Saint-Pétersbourg (Russie), fille de Sir Charles Jenkinson (en) (1779-1855), 10e baronet Jenkinson de Walcot et Hawkesbury (en), député de Douvres au parlement britannique (1806–1818). Ensemble, ils eurent:
Annexes
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- La Famille Guéhéneuc : origines et anciennes alliances, vol. In-8°, 16 p., Paris, Impr. de Heymann, 1909 [lire en ligne] ;
- André Doyon et Yves Parc, Amitiés parisiennes de Stendhal : lettres et documents inédits, Librairie Droz (ISBN 9782600043328) [lire en ligne] ;
- Marie-Anne Adélaïde Lenormand, Mémoires historiques et secrets de l'impératrice Joséphine : Marie-Rose Tascher-de-Pagerie, première épouse de Napoléon Bonaparte, vol. 2, L'auteur, 1820 [lire en ligne] ;
- Biographie des contemporains : d'après Napoléon Ier, Chez Ponthieu, 1824, 363 p. [lire en ligne] ;
Notes et références
- Correspondence de Napoléon Ier : publiée par ordre de l'empereur Napoléon III, H. Plon, J. Dumaine, 1866 [lire en ligne]
- Emmanuel-Auguste-Dieudonné de Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène, vol. 1, E. Bourdin, 1842
- Constant Wairy, Mémoires de Constant, premier valet de chambre de l'Empereur : sur la vie privée de Napoléon, sa famille et sa cour..., Ladvocat, 1830 [lire en ligne]
- Laure Laure Junot, duchesse d'Abrantès, Mémoires historiques sur Napoléon Ier, la Révolution, le Directoire, l’Empire et la Restauration, vol. 3, Société belge de librairie, 1837 [lire en ligne]
- (de)Die Namen der Rosen, Gallicarose Duchesse de Montebello. Consulté le 16 juin 2011
- gallique, hybride de noisette) :
- Arbuste : 1m 30, drageonnant
- Fleurs : très doubles, petites, rose carné
- Ensoleillement : plus de 5 heures de soleil par jour
- Floraison : unique
- Parfum :
- Sol : tolère un sol pauvre
- Zones : 5-9
- Résistance aux maladies : bonne
- Source
- Duchesse de Montebello, Gallique, Hybride de Noisette. Consulté le 16 juin 2011
Duchesse de Montebello ( -
Napoléon Camille Charles Jean Lannes (30 octobre 1835 - Pau † 30 novembre 1876 30 novembre 1876 - Pau), 3e duc de Montebello (1874), officier de marine, lieutenant de vaisseau (vers 1860), chevalier de la Légion d'honneur(Notice no LH/1472/45, sur la base Léonore, ministère de la Culture).
Neveu du comte de Montebello, général de division commandant le Corps d'Armée de Rome, ce dernier l'a pris comme officier attaché à son état major.
Avec une ascendance aussi prestigieuse, il n'est pas étonnant qu'il quitte le service actif. En effet, il démissionera de la marine en décembre 1866.
À la mort de son père, il héritera du titre de duc de Montebello, mais pour peu de temps puisqu'il décède le 30 novembre 1876 (à 41 ans), laissant à son fils posthume l'héritage du titre.
Ci-contre, l'état major du Corps d'armée : le lieutenant de vaisseau de Montebello est le 4e en partant de la droite (visage à moitié caché).
- Source
- Le corps d'occupation en Italie (1863), Napoléon Camille Charles Jean Lannes de Montebello sur www.military-photos.com. Consulté le 11 juin 2011
- Notice no LH/1472/45, sur la base Léonore, ministère de la Culture
- « The title of prince of Sievers, used since the 5th duke, is derived from an estate in the land endowment of Jean Lannes »
- Source
- (en)François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers sur www.heraldica.org, 27 septembre 2005. Consulté le 25 mai 2011
- Notice no LH/1472/37, sur la base Léonore, ministère de la Culture
- Notice no LH/1472/43, sur la base Léonore, ministère de la Culture
- Notice no 19800035/1366/57969, sur la base Léonore, ministère de la Culture
- Gustave Lannes 1804-1875, baron de Montebello, Charles Lannes (1836-1922), duc de Montebello, Alfred de Mieulle (1805-1900), Maurice de Mieulle (1842-1915). Témoins :
- Notice no LH/1472/40, sur la base Léonore, ministère de la Culture
- Notice no LH/1472/41, sur la base Léonore, ministère de la Culture
- Jean de Montebello, L'Artiste sur www.portait-montebello.com. Consulté le 16 juin 2011
- Jean JHF LANNES DE MONTEBELLO sur gw1.geneanet.org. Consulté le 16 juin 2011
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Louise Antoinette Lannes, Duchess of Montebello » (voir la liste des auteurs)
- Données généalogiques sur :
- Louise Guéheneuc sur roglo.eu. Consulté le 23 mai 2011 ;
- Louise-Antoinette GUEHENEUC sur gw0.geneanet.org. Consulté le 11 juin 2011 ;
- Louise Antoinette GUÉHENEUC sur gw1.geneanet.org. Consulté le 23 mai 2011 ;
- (en)LANNES de MONTEBELLO sur www.angelfire.com. Consulté le 29 mai 2011
Catégories :- Famille de Guéhéneuc
- Famille Lannes de Montebello
- Personnalité féminine du Premier Empire
- Naissance en 1782
- Naissance à Paris
- Décès en 1856
- Lectoure
- Personnalité féminine du XIXe siècle
- De son mariage, le 15 septembre 1800 à Dornes (Nièvre), avec Jean Lannes (1769-1809), elle avait eu :
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