- Deux-Siciles
-
Royaume des Deux-Siciles
Royaume des Deux-SicilesRegno delle Due Sicilie (it)
Regno d’’e Ddoje Sicilie (nap)
Regnu dî Dui Sicili (scn)
1816 — 1861
Drapeau Armoiries
Informations généralesStatut Monarchie Capitale Naples Langue(s) Napolitain, sicilien, italien Religion(s) {{{religion}}} PIB {{{pib}}} PIB/hab. {{{pib hab}}} Monnaie {{{monnaie}}} Fuseau horaire {{{fuseau horaire}}} Dom. internet {{{domaine internet}}} Ind. tél. {{{indicatif téléphonique}}} {{{infgen1 titre}}} {{{infgen1}}} {{{infgen2 titre}}} {{{infgen2}}} {{{infgen3 titre}}} {{{infgen3}}} {{{infgen4 titre}}} {{{infgen4}}} {{{infgen5 titre}}} {{{infgen5}}}
Population8 703 000 hab. (est. 1860) {{{population2}}} {{{population3}}} {{{population4}}} {{{population5}}}
Superficie111 900 km2 (1860) {{{superficie2}}} {{{superficie3}}} {{{superficie4}}} {{{superficie5}}}
Histoire et événements12 décembre 1816 Création 12 février 1861 Unification italienne {{{evt3}}} {{{evt4}}} {{{evt5}}} {{{evt6}}} {{{evt7}}} {{{evt8}}} {{{evt9}}} {{{evt10}}} {{{evt11}}} {{{evt12}}}
Pouvoir exécutif{{{titre leaderA}}} {{{leaderA1}}} {{{leaderA2}}} {{{leaderA3}}} {{{leaderA4}}} {{{leaderA5}}} {{{titre leaderB}}} {{{leaderB1}}} {{{leaderB2}}} {{{leaderB3}}} {{{leaderB4}}} {{{leaderB5}}} {{{titre leaderC}}} {{{leaderC1}}} {{{leaderC2}}} {{{leaderC3}}} {{{leaderC4}}} {{{leaderC5}}} {{{titre leaderD}}} {{{leaderD1}}} {{{leaderD2}}} {{{leaderD3}}} {{{leaderD4}}} {{{leaderD5}}} {{{titre leaderE}}} {{{leaderE1}}} {{{leaderE2}}} {{{leaderE3}}} {{{leaderE4}}} {{{leaderE5}}}
Pouvoir législatif{{{parlement}}} {{{parlement1}}} {{{parlement2}}} {{{parlement3}}} {{{parlement4}}} {{{parlement5}}}
Entités précédentes Entité suivante Royaume de Sicile Royaume de Naples Royaume d'Italie Le royaume des Deux-Siciles découlait de la réunification du royaume de Sicile - séparé depuis les Vêpres Siciliennes de 1282 - au royaume de Naples, dit royaume de Sicile péninsulaire, par le roi Alphonse V d'Aragon en 1442. À la mort de ce souverain en 1458, le royaume fut à nouveau divisé entre son frère Jean II d'Aragon, qui conserva la Sicile, et son fils bâtard Ferdinand qui devint roi de Naples.
En 1501, le roi Ferdinand II d'Aragon conquit Naples et réunifia les deux royaumes sous l'autorité de la monarchie espagnole naissante. Le titre de « roi de Sicile des deux côtés du détroit » fut alors porté par tous les monarques espagnols jusqu'à la Guerre de Succession d'Espagne. La fin de ce conflit avec le traité d'Utrecht de 1713 détermina l'abandon de la Sicile au duc de Savoie puis le traité de Rastatt de 1714 laissa Naples à l'empereur Charles VI. Celui-ci annexa la Sicile en 1720.
En 1738, il fut décidé de fonder un royaume des Deux-Siciles confié à une branche des Bourbons d'Espagne, royaume qui perdura jusqu'en 1860, avec un intermède sous Napoléon. En 1861, l'Expédition des Mille menée par Garibaldi rattacha les Deux-Siciles au nouveau royaume d'Italie. Les dernières villes à résister à l'expédition furent Messine (qui capitula le 13 mars 1861) et Civitella del Tronto (qui capitula le 20 mars 1861).
La chute de l'aristocratie sicilienne face à l'invasion de Garibaldi est racontée dans le roman Le Guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa et le film qui en est tiré; ainsi que dans Les Vice-rois de Federico De Roberto.
Après l'annexion du royaume au nouvel état Italien, l'économie florissante des Deux-Siciles fut anéantie au profit de l'Italie du nord, ce qui provoqua un désastre économique sans précédant dont les régions du sud ont encore du mal à en sortir actuellement. Il y eut une grande révolte du peuple contre les Piémontais, une « guerre civile » sévèrement réprimandée par les autorités. Les acteurs de cette révolte furent appelés injustement les « brigands » alors qu'il s'agissait de la résistance contre les Savoie (voir film de Pasquale Squitieri Li chiamarono Briganti, 1999). Les Bourbons conservent toujours quelques partisans dans le pays ; certains ont d'ailleurs manifesté à Naples en 2004 contre le retour des descendants des Savoie.
De tous les états « pré-unitaires » de la péninsule Italienne, le Royaume des Deux-Siciles était de loin le plus vaste, le plus riche et le plus avancé technologiquement :
- premier chemin de fer en Italie.
- premier pont suspendu en Italie.
- première illumination des villes au gaz.
- premier télégraphe sous marin d'Europe continentale.
- premiers bateaux à vapeur en Méditerranée.
- 3e prix du développement industriel (Exposition Universelle de Paris de 1856).
- etc.
Sommaire
Divisions
Le royaume comprenait douze provinces péninsulaires et une province insulaire. La capitale, Naples, était située dans la province de la Terre de Labour, et Palerme, « seconde ville » du royaume, jouissait d'un statut spécial, bénéficiant d'un prestige bien au-delà de celui de simple chef-lieu de province.
Provinces péninsulaires Chef-lieu 1 Terre de Labour Naples 2 Abruzze ultérieure L'Aquila 3 Abruzze citérieure Chieti 4 Comté de Molise Campobasso 5 Principauté citérieure Salerne 6 Capitanate Foggia 7 Terre de Bari Bari 8 Terre d'Otrante Lecce 9 Basilicate Potenza 10 Principauté ultérieure Bénévent 11 Calabre citérieure Cosenza 12 Calabre ultérieure Catanzaro Province insulaire Capitale 13 Sicile Palerme Drapeaux
Royaume de Deux Sicilie (1811-1815)
Grandes armes du royaume
- Parti de deux :
- au I, écartelé : 1 et 4, d'or aux six fleurs de lys d'azur posées 3, 2 et 1 , (qui est de Farnèse) ; 2 et 3, parti de gueules à la fasce d'argent (qui est d'Autriche) et bandé d'or et d'azur de six pièces à la bordure de gueules (qui est de Bourgogne ancien) ; sur-le-tout d'argent aux cinq écussons disposés en croix d'azur chargés de cinq besans d'argent en sautoir à la bordure de gueules chargée de huit châteaux d'or, donjonnés de trois tours, ouverts et ajourés d'azur (qui est de Portugal) ;
- au II, coupé de 3, au I parti d'écartelé au 1 et 4 de gueules au château d'or, donjonnés de trois tours, ouverts et ajourés d'azur (qui est de Castille) et au 2 et 3 d'argent au lion de pourpre (qui est de Léon); et contre-parti d'or aux quatre pals de gueules (qui est d'Aragon) et écartelé en sautoir d'or aux quatre pals de gueules et d'argent à l'aigle de sable (qui est de Sicile); enté en pointe d'argent à une pomme grenade de gueules tigée et feuillée de sinople (qui est de Grenade); au II parti de gueules à la fasce d'argent (qui est d'Autriche) et d'azur semé de lys d'or à la bordure componée de gueules et d'argent (qui est de Bourgogne), au III écartélé en 1 taillé d'argent de six pièces à la bordure de gueules (qui est de Bourgogne ancien) et d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules (qui est de Flandre) au II tranché de sable au lion d'or armé et lampassé de gueules (qui est de Brabant) et d'argent à l'aigle de gueules (qui est de Tyrol), au 3 semé de lys d'or au lambel de gueules (qui est de Naples) et au 4 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même (qui est de Jérusalem) ;
- au III, d'or à six tourteaux mis en orle, cinq de gueules, celui en chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or (qui est de Toscane) ;
sur-le-tout d'azur au trois fleurs de lys d'or posés 2 et 1 à la bordure de gueules (qui est d'Anjou).
Voir aussi
- Portail de l’histoire
- Portail de la politique
- Portail du XIXe siècle
- Portail de la Sicile
- Portail de l’Italie
Catégories : Ancien pays de la péninsule italienne | Histoire contemporaine de l'Italie | Histoire de la Campanie | Histoire de la Sicile | Royaume des Deux-Siciles | XIXe siècle
Wikimedia Foundation. 2010.