- Xocoalt
-
Chocolat
Pour les articles homonymes, voir Chocolat (homonymie).Le chocolat [ʃɔkɔla][1] est un aliment sucré produit à partir de la fève de cacao. Celle-ci est fermentée, torréfiée, broyée jusqu'à former une pâte de cacao liquide dont on extrait la matière grasse appelée beurre de cacao. Le chocolat est constitué du mélange, dans des proportions variables, de pâte de cacao, de beurre de cacao et de sucre ; on y ajoute éventuellement des épices, comme la vanille.
Consommé initialement sous forme de boisson épicée en Amérique centrale, il se démocratise avec la révolution industrielle. Au XXIe siècle, il est consommé sous forme solide (chocolat noir ou au lait) ou liquide (chocolat chaud). Le chocolat se retrouve dans de nombreux desserts tels que les confiseries, biscuits, gâteaux, glaces, tartes. Offrir du chocolat, moulé de différentes manières, est devenu traditionnel lors de certaines festivités : œufs, lapins et cloches à Pâques, pièces de monnaie pour Hanoucca et Noël et cœurs pour la Saint-Valentin.
Les effets du chocolat sur la santé sont ambigus. Il est très apprécié des gourmets et une publication démontrant un effet bénéfique en favoriserait les ventes ; pourtant les nombreuses études réalisées à ce sujet restent en majorité non probantes. Certaines personnes assimilent le chocolat à une drogue, on appelle alors cette addiction (non prouvée) le chocoholisme.
Sommaire
Étymologie
Le mot chocolat proviendrait du nahuatl xocolatl[2],[3], qui est une combinaison des mots xocolli (signifiant « acide ») et atl (qui veut dire « eau »)[3],[4],[5].
Les Aztèques associaient le chocolat avec Xochiquetzal, la déesse de la fertilité. Les mayas l'associaient également à leur dieu de la fertilité (voir la section Effets non prouvés).
Le philologue mexicain Ignacio Davila Garibi suggère que les Espagnols ont inventé ce mot en associant le terme chocol et en remplaçant le mot maya haa (signifiant eau) par le terme aztèque atl[6]. Cependant, il semble plus probable que les Aztèques eux-mêmes inventèrent le mot[7], ayant adopté depuis longtemps en Nahuatl le mot maya pour la fève de cacao. En effet, les Espagnols eurent peu de contact avec les Mayas avant que Cortés rapporte au roi d'Espagne une boisson chocolatée connue sous le nom de xocolatl[8]. Wiliam Bright relève que le mot xocoatl n'apparaît pas au début de la langue espagnole ou dans les sources coloniales Nahuatl[9].
Le verbe maya chokola'j , qui signifie « boire du chocolat ensemble », a aussi été proposé comme origine possible[10].Dans une étude controversée, les linguistes Karen Dakin et Søren Wichmann remarquent que dans de nombreux dialectes Nahuatl, le nom est plutôt chicolatl que chocolatl. De plus, de nombreuses langues parlées au Mexique (telles que le popoluca, le mixtèque, le zapotèque) et même aux Philippines, ont emprunté cette version du mot. Le mot chicol-li fait référence à des ustensiles de cuisine (toujours utilisés dans certaines régions). Depuis que le chocolat a été servi, à l'origine dans des cérémonies, avec des fouets individuels, Dakin et Wichmann considèrent qu'il semble assez probable que la forme d'origine du mot était chicolatl, ce qui pourrait signifier « boisson battue ». Dans plusieurs régions du Mexique, en effet chicolear signifie « battre, remuer »[11].
Histoire
Origines
Légende
Le livre de la Genèse Maya, le Popol Vuh, attribue la découverte du chocolat aux dieux. Dans la légende, la tête du héros Hun Hunaphu, décapité par les seigneurs de Xibalba, est pendue à un arbre mort qui donna miraculeusement des fruits en forme de calebasse appelés cabosses de cacao. La tête crache dans la main d'une jeune fille de Xibalba, l'inframonde maya, assurant ainsi sa fécondation magique. C'est pourquoi le peuple maya se sert du chocolat comme préliminaires au mariage. Le cacao permet aussi de purifier les jeunes enfants maya lors d'une cérémonie. De même, le défunt est accompagné de cacao pour son voyage vers l'au-delà[A 1].
Archéologie préclassique
Originaire des plaines tropicales d'Amérique du Sud et centrale, le cacaoyer, produisant les fèves de cacao, est cultivé depuis au moins trois millénaires dans cette région et dans l'actuel Mexique.
En novembre 2007, des archéologues affirment avoir trouvé la plus ancienne preuve de l'utilisation des fèves, la situant entre 1100 et 1400 av. J.-C.[12] : l'analyse chimique de résidus de récipients trouvés sur le site de fouilles de Puerto Escondido (Honduras) indique qu'à cette époque, le mucilage entourant les fèves servait à la fabrication d'une boisson fermentée. L'invention de la boisson chocolatée non alcoolisée fabriquée par la majorité des peuples mésoaméricains (y compris mayas et aztèques) fut postérieure ; cette boisson était vraisemblablement d'abord utilisée à des fins thérapeutiques ou lors de certains rituels.
Le chocolat est un produit de luxe dans toute la Mésoamérique durant la civilisation précolombienne et les fèves de cacao sont souvent utilisées comme monnaie d'échange[13] pour faire du troc, payer des impôts et acheter des esclaves et ce, dès 1 000 ans av. J.-C.. Par exemple, un Zontli est égal à 400 fèves, tandis que 8 000 fèves sont égales à un Xiquipilli. Dans les hiéroglyphes mexicains, un panier contenant 8 000 fèves symbolise le chiffre 8 000[14]. Plus tard, en 1576, il faut 1 200 fèves pour obtenir un peso mexicain[15]. Les Aztèques utilisent un système dans lequel une dinde coûte cent fèves de cacao et un avocat frais trois fèves[16].
Époque maya
Les Mayas cultivent des cacaoyers[17] et utilisent les fèves de cacao pour fabriquer une boisson mousseuse et amère[18], souvent aromatisée avec de la vanille, du piment et du roucou[19] nommée xocoatl. Une tombe maya du début de la période classique (460-480 av. J.-C.), retrouvée sur le site de Rio Azul (au Guatemala), contenait des récipients sur lesquels est représenté le caractère maya symbolisant le cacao et comportant des restes de boisson chocolatée[20]. Une poterie contenant des traces de cacao fut découverte au Belize, ce qui confirme l'existence d'une consommation de chocolat au VIe siècle[A 2]. Des documents rédigés en caractères Maya attestent que le chocolat est utilisé aussi bien pour des cérémonies que pour la vie quotidienne[21].
Époque aztèque
Les Aztèques associent le chocolat avec Xochiquetzal, la déesse de la fertilité. Ils pensaient que le Xocoatl permettait de lutter contre la fatigue et cette croyance découle probablement de la teneur en théobromine du produit.
D'autres boissons chocolatées l'associent avec des aliments tels que le gruau de maïs (qui joue le rôle d'émulsifiant) et le miel[A 3].
Durant plusieurs siècles, en Europe et en Amérique du Sud, on utilise les fèves de cacao pour soigner la diarrhée[22] (voir la section Autres bénéfices).
Tous les territoires conquis par les Aztèques où poussent des cacaoyers doivent leur verser les fèves de cacao comme taxe, ou, comme les Aztèques eux-mêmes le considéraient, comme un tribut[23].
Le chocolat traverse l'océan
Jusqu'au XVIe siècle, aucun Européen n'avait jamais entendu parlé de la boisson populaire des peuples d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud[24].
José de Acosta, un missionnaire jésuite espagnol qui vécut au Pérou puis au Mexique à la fin du XVIe siècle, écrit[25] :
« Détestable pour ceux qui n'ont pas l'habitude d'en consommer, tout en ayant une mousse ou une écume qui a très mauvais goût. Oui, c'est une boisson très estimée parmi les Indiens, dont ils régalent les nobles qui traversent leur pays. Les Espagnols, hommes et femmes, qui sont habitués au pays, sont très friands de ce chocolat. Ils disent qu'ils en font différents types, certains chauds, certains froids, certains tempérés, et mettent dedans beaucoup de ce « piment » ; ils en font une pâte, laquelle, disent-ils, est bonne pour l'estomac et pour lutter contre le rhume. »En 1494, Christophe Colomb jette par-dessus bord les fèves qu'il avait reçues des Amérindiens. Il les aurait prises pour des crottes de chèvre[26]. C'est donc plus tard, en juillet 1502 sur l'île de Guanaja, qu'il découvre pour la première fois la boisson chocolatée[27].
Ce n'est qu'à partir de la conquête des Aztèques par les Espagnols que le chocolat est importé en Europe où il devient rapidement très prisé à la cour d'Espagne[24]. Hernán Cortés découvre le breuvage chocolaté en 1519. Il est le premier (en 1528) à en rapporter en Europe, à ses maîtres d'Espagne. Dès le XVIIe siècle, le chocolat devient une ressource très appréciée de l'aristocratie et du clergé espagnol. Son commerce s'étend alors aux autres colonies espagnoles comme les Pays-Bas espagnols.
La première expédition commerciale pour l'Europe (entre Veracruz et Séville) daterait de 1585. Le chocolat est alors toujours servi comme boisson, mais les Européens ajoutent du sucre et du lait pour neutraliser l'amertume naturelle ; ils remplacent le piment par de la vanille.
Pour faire face à la forte demande pour cette nouvelle boisson, les armées espagnoles commencent à réduire en esclavage les Mésoaméricains pour produire le cacao[28], une activité économique à part entière se développe. Cependant ce produit d'importation reste très cher, seuls les membres de la famille royale et les initiés peuvent en boire[29].
En parallèle, dans le nouveau monde, la consommation de cacao est très répandue chez les missionnaires et conquistadores. Deux nouveautés permettent de réduire encore le prix. La découverte de la canne à sucre, qui en outre rend le chocolat moins amer, et l'utilisation de main-d'œuvre africaine[30] par les Espagnols pour la culture des cacaoyers.
À la même époque, la situation est différente en Angleterre où n'importe qui, avec suffisamment d'argent, peut en acheter[31]. À Londres, la première chocolaterie ouvre en 1657[26],[31]. En 1689, l'éminent médecin et collectionneur Hans Sloane développe une boisson lactée au chocolat en Jamaïque qui est dans un premier temps utilisée par les apothicaires, mais vendue plus tard aux frères Cadbury[32].
En 1615, la France découvre le chocolat à Bayonne à l'occasion du mariage d'Anne d'Autriche, fille du roi d'Espagne Philippe III avec le roi de France Louis XIII[26]. Mais c'est Louis XIV et son épouse Marie-Thérèse d'Autriche qui font entrer le chocolat dans les habitudes de la cour du château de Versailles[A 4]. La marquise de Sévigné dit du chocolat, dans ses Lettres, qu’« il vous flatte pour un temps, et puis il vous allume tout d'un coup une fièvre continue »[A 5]. Le chocolat est alors consommé chaud sous forme de boisson comme le café. Seule la cour du roi avait accès à cette boisson[A 5].
En 1662, la consommation du chocolat est devenue suffisamment importante pour justifier une bulle papale expliquant que boire du chocolat liquide ne rompt pas le jeûne[33].
Développement de l'industrie chocolatière
Durant plusieurs siècles, le mode de fabrication du chocolat reste inchangé. Dans les années 1700, les moulins mécaniques servent à extraire le beurre de cacao ce qui aide à créer du chocolat qui reste dur[34]. Il faut attendre l'arrivée de la révolution industrielle pour que ces moulins soient utilisés à plus grande échelle. Après que la révolution s'est essoufflée, peu à peu, des entreprises promeuvent cette nouvelle invention pour vendre le chocolat sous les formes que l'on connaît aujourd'hui[35].
Lorsque les nouvelles machines sont produites, la population commence à tester et consommer du chocolat partout dans le monde[36].
À Bristol, en 1780, Joseph Storrs Fry père ouvre une manufacture de pâte de chocolat : J.S.Fry & Sons. L'essentiel de sa production est vendu aux drogueries et aux pharmacies de la ville. En 1795, son fils (Joseph Storrs II Fry) se met à utiliser une machine à vapeur pour broyer les fèves de cacao. Cela permet de produire en grande quantité la pâte de chocolat pour fabriquer des boissons chocolatées, des pastilles, des gâteaux, des bonbons ainsi que des préparations médicales. En plus d'être vendu aux apothicaires et aux pharmaciens, le chocolat de la manufacture Fry approvisionne les confiseurs, les gérants de chocolate house et les cuisiniers réputés[26].
Au début du XIXe siècle, les premières fabriques de chocolat apparaissent en Europe ; avec les futurs grands noms de ce qui va devenir, au milieu du siècle, l'industrie chocolatière[A 6]. Le chocolat est de moins en moins consommé pour ses vertus médicinales supposées, et de plus en plus par plaisir[26]. Les manufactures de chocolat se multiplient[26], puis les chocolateries industrielles, principalement en France, en Suisse et aux Pays-Bas[A 6].
Une usine de fabrication de chocolat est ouverte aux États-Unis en 1780, par un apothicaire nommé James Baker[26]. La première fabrique suisse de chocolat est créée par François-Louis Cailler en 1819[26]. Il est suivi six ans plus tard par Philippe Suchard, puis par Charles-Amédée Kohler en 1830[26]. La première fabrique de France est fondée par le chocolatier Jules Pares, en 1814, près de Perpignan (dans les Pyrénées-Orientales)[37]. En 1815, le Hollandais Coenraad Johannes van Houten crée une première usine[38]. De nouvelles manufactures apparaissent aussi en Angleterre. C'est par exemple le cas de Cadbury en 1824[26].
À l'origine, les fabricants de chocolat sont spécialisés dans la fabrication de la pâte de chocolat. Ils vont peu à peu diversifier leurs productions avec les confiseries et les gâteaux. La mécanisation ainsi que la concurrence des producteurs de chocolats vont entraîner une baisse continue du prix du chocolat[26].
En 1821, l’Anglais Cadbury produit le premier chocolat noir à croquer[39]. Pour répondre aux besoins de l'industrie, les cacaoyers sont introduits en Afrique et les premières plantations créées[40].
En 1828, Coenraad Johannes van Houten découvre comment fabriquer de la poudre de cacao. Grâce à une presse hydraulique qu'il a inventée, il réussit à durcir le beurre de cacao sous forme de pain qui peut ensuite être réduit en poudre[26]. Van Houten est le premier à inventer un procédé pour séparer le cacao maigre (ou tourteau) et le beurre de cacao, permettant aux industriels de doser les quantités relatives de cacao maigre et de beurre de cacao dans la pâte de cacao[A 7]. Le chocolat entre alors dans l'âge industriel. La mécanisation entraîne une baisse des prix, ce qui permet de conquérir un public plus large. Van Houten, à partir de sa fabrique de chocolat d'Amsterdam, vendra ses boîtes de chocolat en poudre dans toute l'Europe[26].
L'année 1830 voit l'apparition du chocolat aux noisettes inventé par Kohler[26].
Joseph, Richard et Francis Fry, qui dirigent la maison Fry & Sons depuis la mort de leur père (en 1835), découvrent en 1847 qu'un mélange « sucre, beurre de cacao, chocolat en poudre » permet d'obtenir une pâte molle que l'on peut verser dans des moules. Cette invention permet de consommer le chocolat d'une nouvelle manière : en plaque. Ce produit est officiellement présenté lors d'une exposition à Birmingham en 1849 sous le nom de « Chocolat délicieux à manger », en français dans le texte[N 1],[26].
Vers 1860, la maison Fry & Sons devient une des principales chocolateries d'Angleterre. Francis Fry (1803-1886), resté seul à la tête de l'entreprise après la mort de ses frères en 1878 et 1879, est désigné fournisseur exclusif de chocolats pour la Royal Navy. Cela contribuera à la prospérité de la maison Fry & Sons qui devient, vers 1880, la première chocolaterie du monde. Elle emploie alors 1 500 salariés[26].
Vers 1870, Émile Menier fait construire une usine moderne de production de chocolat à Noisiel en Seine-et-Marne. Cette usine fait fortement baisser le coût du chocolat en France[A 6]. Elle est aujourd'hui en partie classée monument historique avec la cité ouvrière attenante[41].
Plusieurs innovations (notamment en Suisse) vont bouleverser l'industrie du chocolat.
En 1876, Daniel Peter crée dans sa fabrique de Vevey (Suisse) le premier chocolat au lait en utilisant du lait en poudre[A 8],[26]. En 1879, Daniel Peter s'associe avec Henri Nestlé (l'inventeur du lait concentré) pour fonder la firme Nestlé[26].
En 1879, Rodolphe Lindt met au point le conchage. Ce nouveau procédé d'affinage permet de fabriquer des chocolats fondants[26]. Sa technique consiste à laisser tourner le broyeur contenant le chocolat pendant longtemps afin de rendre la pâte de cacao plus onctueuse. Son secret ne fut rendu public qu'en 1901[A 6] .
Après la mort de Francis Fry en 1886, son fils Francis J. Fry lui succède. En 1919, il fusionne la maison Fry & Sons avec l'entreprise Cadbury Brothers[26].
Le Suisse Jean Tobler lance la barre triangulaire Toblerone en 1899[26]. Philippe Suchard se met à commercialiser la tablette Milka[26].
Au début des années 1900 apparaissent les premières barres chocolatées[A 9] : le hollandais Kwatta invente les premières barres de chocolat de 30 grammes[42]. L'américain Mars lance le Milky Way[43] et le hollandais Nuts, sa barre aux noisettes éponyme[44].
Dernière grande innovation de l'industrie, le chocolat blanc est produit pour la première fois en Suisse dans les années 1930 par Nestlé, dans le but d'utiliser les surplus de beurre de cacao. La compagnie ne précise pas qui est à la source de cette invention exactement[45].
La domination de l'industrie chocolatière suisse, à la pointe de la technologie et du marketing, ne durera que la première moitié du XXe siècle jusqu'à l'arrivée des entreprises américaines Hershey's et Mars[26].
Vocabulaire spécifiques des métiers du chocolat
Les chocolateries sont des boutiques spécialisées dans la fabrication ou la vente de chocolats. Les personnes travaillant dans les chocolateries sont appelés chocolatiers. Il s'agit de son fabricant, éventuellement uniquement revendeur. À distinguer du couverturier qui fabrique du chocolat dit de couverture.
La chocolatière est un récipient équipé d'un fouet utilisé pour servir le chocolat chaud.
Article connexe : Pâtissier.Fabrication
Le chocolat est produit à partir de la fève de l'arbre appelé cacaoyer. On en trouve différentes espèces réparties dans les régions chaudes du monde. Sa culture est assez exigeante et le fruit produit, appelé cabosse, est récolté deux fois par an lorsqu'il est à maturité. Le cacaoyer existe sous différentes variétés comme les criollos, les forasteros et les trinitarios qui produisent des cacaos de différentes saveurs et arômes[A 10]. Le cupuaçu, une espèce proche du cacaoyer, permet également de produire un chocolat appelé cupulate au Brésil[46].
Écabossage, fermentation et séchage
Juste après la récolte, la cabosse est fendue avec une machette et vidée de ses fèves et sa pulpe, le plus souvent à quelques mètres du lieu de récolte[47]. Les fèves sont égrainées de l'axe central, triées[A 11] et placées dans des bacs et recouvertes de feuilles de bananier[48]. D'autres plantations laissent les graines en tas ou utilisent des paniers suivant les moyens qu'elles ont[A 11]. La température varie de 40 °C à 50 °C[49]. On les laisse reposer environ une semaine en les brassant régulièrement[A 11]. La fermentation débarrasse les fèves de leur pulpe, réduit le goût amer et développe les précurseurs d’arôme[47].
Une première fermentation se déroule de façon anaérobie sous les feuilles de bananiers. La pulpe acide et sucrée des cabosses se transforme en alcool durant cette phase. C'est la même fermentation que pour le moût de raisin. Une seconde fermentation, dite fermentation lactique, se déroule très rapidement. Puis, les jus s'écoulent et l'air pénètre dans les tas de fèves favorisant une troisième fermentation, la fermentation acétique. La température élevée tue le germe de la fève de cacao. Durant cette phase, les fèves changent de couleur : pendant la récolte, elles sont blanches ou violettes et virent après la fermentation au brun chocolat[A 12].
À ce stade, elles contiennent encore 60 % d’humidité qu’il faut réduire à 7 % pour assurer une conservation et un transport optimaux. Les fèves sont alors séchées au soleil ou dans des séchoirs pendant 15 jours[A 13] et parfois lavées (Madagascar)[50]. Elles sont retournées de façon régulière afin d'assurer un séchage homogène[47]. Le séchage comme la fermentation joue sur les arômes du cacao[A 13]. Elles sont ensuite expédiées et le reste du traitement se déroule en chocolaterie[A 14].
Torréfaction, concassage et broyage
Comme pour le café, les fèves sont torréfiées afin d'augmenter leur arôme. Cette phase se déroule après nettoyage des graines dans un torréfacteur. Les fèves sont cuites à cœur avec leur coque puis elles sont décortiquées. Elles sont ensuite broyées à l'aide d'une meule et transformées en éclats, que l'on appelle nibs ou grué. La torréfaction dure en général 40 minutes à 140 °C. Mais elle diffère suivant les variétés et les arômes que l'on désire obtenir. La torréfaction permet aussi de réduire l'humidité des fèves de 7 % à 2 %[A 14].
Les grains de cacao sont transformés en pâte liquide : la masse de cacao. Le beurre de cacao est alors séparé de la masse par pression. Cette étape se déroule dans une broyeuse constituée de plusieurs cylindres de plus en plus serrés et permettant d'affiner le broyage. Un affinage permet de réduire la fève en grains très fins (20 μm) non décelables sur le palais de la bouche[A 14].
Ajout d'ingrédients et conchage
Les étapes précédentes ont permis d'obtenir une masse de cacao auquel on va ajouter différents ingrédients suivant le chocolat que l'on désire. Le chocolat noir est fabriqué en mélangeant beurre de cacao pour le fondant, cacao solide - également nommé « tourteau » - pour le goût, et sucre. Plus il y aura de sucre, moins le pourcentage de cacao sera élevé. Du lait en poudre est ajouté si on désire du chocolat au lait.
- Pour obtenir du chocolat noir, on ajoute à la pâte de cacao du sucre et éventuellement du beurre de cacao pour le fondant (ou une autre graisse végétale).
- Pour obtenir du chocolat au lait, on ajoute à la pâte de cacao du beurre de cacao (ou une autre graisse végétale), du lait en poudre et du sucre.
- Pour obtenir du chocolat blanc, on ne garde que le beurre de cacao, et on ajoute du lait en poudre et du sucre. Le chocolat blanc ne contient pas de cacao.
- Pour tous les chocolats, on ajoute souvent des arômes ou épices : très fréquemment de la vanille, mais aussi d'autres épices[N 2].
Le conchage est le fait de chauffer le cacao afin d'augmenter l'homogénéité, l'arôme et l'onctuosité du futur chocolat. Elle dure environ 12 heures et se déroule à environ 70 °C dans une mélangeuse qui brasse lentement le mélange de chocolat. Durant cette étape, on peut ajouter des émulsifiants. Les chocolats industriels contiennent presque tous un émulsifiant sous forme de lécithine de soja, qui prolonge l'homogénéité du mélange[A 15].
Gravures de 1904 représentant des machines utilisées dans la fabrication du chocolat[51] : Depuis le 23 juin 2000, une directive européenne[52] permet d'utiliser d'autres matières grasses végétales (MGV), moins chères que le beurre de cacao pour la fabrication du chocolat, dans la limite de 5 % du poids total du produit fini[53]. Sont considérés comme MGV : l'illipé, l'huile de palme, le sal, le beurre de karité, le kogum gurgi et les noyaux de mangue[A 16]. Cette directive a été adoptée dans un souci d'harmonisation européenne pour ne pas déséquilibrer la concurrence d'une part, et d'encadrer certaines pratiques d'autre part[54]. En effet, sous la pression des industriels du chocolat, plusieurs pays autorisaient déjà des matières végétales en proportion plus ou moins variable[55]. Pour satisfaire la demande de certains consommateurs connaisseurs, des marques ont créés leur label « 100 % beurre de cacao » pour signaler sur certains chocolats que c'est un chocolat de dégustation qui respecte la composition traditionnelle du cacao[A 16].
Tempérage et moulage
Le conchage terminé, le chocolat est stocké dans des tanks à 40 °C avant de passer dans une tempéreuse. Le tempérage du chocolat consiste à amener le beurre de cacao dans sa forme cristalline la plus stable. Le beurre de cacao est composé de cinq molécules grasses différentes fondant chacune à des températures distinctes (comprises en 26 et 31 °C), et ce mélange donne au chocolat un haut degré de cristallinité : il peut cristalliser en six formes différentes. Parmi ces six états, le tempérage amène au plus stable : la forme dite bêta du beurre de cacao[56].
Le tempérage donne au chocolat (une fois qu'il a été refroidi) un aspect brillant et lisse, une dureté et un fondant caractéristiques ainsi qu'une plus longue durée de conservation.
Courbe de cristallisation
Le chocolat fond à partir de 36 °C. La courbe de cristallisation varie selon la proportion du beurre de cacao : pour du chocolat noir, une fois que tout le chocolat est fondu il faut le refroidir jusqu'à environ 28 °C puis le réchauffer à 32 °C sans jamais dépasser cette température. Pour finir, il faut le refroidir le plus rapidement possible autour de 20 °C.
Le chocolat est amené à l'état liquide au-delà de 36 °C. Il est ensuite ramené à l'état solide mais instable (température basse), stabilisé à la température haute et enfin, fixé lorsqu'il est complètement refroidi.
La température basse permet d'amorcer la cristallisation, celle de travail permet aux cristaux de s'ordonner dans leur forme stable. Si le chocolat descend en dessous de la température basse ou dépasse celle de travail, il n'atteindra pas la forme bêta du beurre de cacao et des marbrures se formeront, il aura une texture pâteuse. Il suffit alors de refondre le chocolat et de recommencer autant de fois que nécessaire jusqu'à la réussite du tempérage, le chocolat ne perdant pas ses propriétés lors de l'opération[57]. C'est le principe du cycle des tempéreuses.
Techniques
Même si le chocolat fond à 36 °C, on le chauffe à une plus haute température pour aller plus vite car c'est un mauvais conducteur de chaleur : à partir de 40 °C pour le chocolat blanc et jusqu'à 55 °C pour le chocolat noir ; au-delà il risque de brûler. Jusqu'à la dernière étape de chauffage, il est nécessaire de toujours remuer le chocolat afin que la température soit uniforme. Il faut le maintenir à la température haute exactement pendant toute la durée du travail. Il ne faut jamais faire tomber de l'eau dans le mélange, il ne pourra être tempéré[58].
Dans la méthode industrielle, faire fondre le chocolat puis le refroidir jusqu'à la température basse : des cristaux se forment, il épaissit. Mélanger pour répartir les cristaux et réchauffer à 32 °C. Travailler et faire refroidir à 20 °C.
Dans la méthode du marbre, faire fondre le chocolat, en étaler 2⁄3 sur un marbre et travailler à la spatule jusqu'à ce qu'il épaississe légèrement. Rajouter le 1⁄3 restant qui le fera remonter à 32 °C.
La méthode dite d’ensemencement consiste à faire fondre 2⁄3 du chocolat, rajouter le tiers restant hors du feu et remuer jusqu'à la fonte complète. Pour une meilleure répartition de la chaleur, il est conseillé d'ajouter le chocolat solide sous forme de petits éclats, la semence. Attendre qu'il descende à la température basse et réchauffer à 32 °C[56].
Il existe des machines qui chauffent et refroidissent le chocolat en respectant les courbes de cristallisation. Ces machines, appelées tempéreuses le mélangent en permanence et le maintiennent à la bonne température pendant toute la durée du travail.
Moulage
Pour obtenir la forme ou le motif désiré, le chocolat est directement versé dans des moules. Il s'agit du moulage du chocolat. Des ingrédients supplémentaires comme des noisettes, du riz soufflé ou des raisins peuvent être ajoutés selon la friandise que l'on désire. Les moules et le chocolat passent dans une machine appelée tapoteuse qui répartit le chocolat dans le moule. Enfin, il passe dans un tunnel réfrigéré qui le refroidit instantanément.
Blanchiment
Il existe deux types de blanchiment. Le blanchiment gras est dû à une décristallisation qui fait ressortir en surface une fine couche de matière grasse. Cette décristallisation se produit lors de variations brutales de température ou lorsque le chocolat vieillit[59],[60]. Le blanchiment gras peut aussi provenir d'une sudation du fourrage. La graisse d'un fruit confit ou d'un praliné peut migrer vers la surface du chocolat. Pour éviter cette migration, les chocolatiers font un double enrobage. Une tablette de chocolat blanchie peut dans une certaine mesure être refondue pour être consommée quand même. En effet, en théorie les cycles de cristallisation du chocolat sont infinis.
Le second type de blanchiment est une cristallisation du sucre en surface, le plus souvent à cause de l'humidité[61].
Afin d'éviter ces désagréments le chocolat doit être stocké à une température constante d'environ 16 °C et ne pas dépasser 19 °C et un taux d'humidité de 65 %. Une armoire à chocolat permet de mieux contrôler ces éléments[62].
Types
Le chocolat noir, aussi appelé chocolat fondant ou chocolat amer, est le chocolat à proprement parler. C'est un mélange de cacao et de sucre[63] qui doit contenir au minimum 35 % de cacao. En dessous, les grandes marques utilisent « confiserie chocolatée » à défaut de terme légal[64]. La quantité de sucre utilisée dépend de l'amertume de la variété de cacao utilisée.
Le chocolat au lait est du chocolat qui est obtenu en ajoutant du lait en poudre ou du lait concentré. La loi américaine exige une concentration minimum de 10 % de cacao[65]. Les réglementations européennes et suisse indiquent un minimum de 25 % de cacao[66]. Il est aussi calorique que le chocolat noir - moins gras mais plus sucré. Typiquement, il contient un peu moins de 40 % de cacao[N 3]. Cependant on peut trouver chez certaines enseignes de luxe des chocolats au lait à 45 % de cacao ou plus[67],[N 4],[68].
Le chocolat blanc est une préparation à base de beurre de cacao, additionné de sucre, de lait et d'arôme. Bien qu'il soit reconnu comme chocolat il n'est pas composé de cacao. Il est utilisé en confiserie pour jouer sur le contraste des couleurs, ou sous forme de plaques[N 5].
Le chocolat de couverture est un chocolat de très bonne qualité utilisé par les chocolatiers et les pâtissiers comme matière première. Il peut être noir ou au lait, mais contient au moins 32 % de beurre de cacao, ce qui le rend très fluide pour réaliser un enrobage plus fin qu'un enrobage classique.
Article détaillé : Chocolat de couverture.Le chocolat sans sucre ajouté a connu une croissance de 30 % en volume par an entre 2002 et 2006. On le fabrique soit en supprimant le sucre, on obtient alors un chocolat à 99 % de cacao, soit en substituant le saccharose par du maltitol[69].
Appellations spécifiques
L'organisme mondial du commerce du cacao (International Cocoa Organization ou ICCO) a mis en place depuis 1994 une liste des pays producteurs de cacaos fins ou cacaos à saveurs remarquables par leur arôme et leur couleur[A 17].
En France, l'Institut national de l'origine et de la qualité classifie les chocolats de qualité de la manière suivante[A 17] :
- les « chocolats d'origine » doivent être produits à partir de cacao provenant d'un seul pays ;
- les « chocolats de crus » sont issus de cacao d'une région géographique identifiée voire d'une plantation unique ;
- les « chocolats grands crus » caractérisent les chocolats dont le cacao a un caractère particulier identifiable de façon unique ce qui justifie un prix élevé.
Principaux crus de cacao
- Côte d'ivoire
- Ghana
- Nigeria
- Cameroun
- Fernando Po
- Congo
- São Tomé
- Madagascar
- Ceylan
- Java
- République Dominicaine
- Jamaïque
- Haïti
- Grenade
- Trinité
- Mexique
- Costa Rica
- Venezuela
- Puerto Cabello de Venezuela
- Chuao de Venezuela (cru très réputé et recherché).
- Equateur
- Brésil
- Colombie
- Samoa
Consommation
Le chocolat se consomme à une température d'environ 20 °C. C'est un produit qui supporte mal les écarts de température car ils provoquent sa fonte ou son blanchissement (dû à l'accumulation de sucre ou de beurre de cacao en surface). Il faut également le conserver à l'abri des odeurs en raison de sa forte teneur en graisses[A 18].
Formes
Il peut être consommé en boisson (en général avec du lait), en tablettes, en bouchées (telles que les Coussins de Lyon) et sous de nombreuses autres formes. Il se marie très bien avec les alcools, en particulier avec la Chartreuse[N 6] et les fruits secs.
Tablettes
Depuis la découverte des frères Fry en 1847, le mélange « sucre-beurre de cacao-chocolat en poudre » est toujours en vente.
Les formats couramment rencontrés sont les tablettes (de 100 g, 70 g et 30 g pour les tablettes de dégustations) et les carrés en accompagnement de café, d'environ 5 g. Les limites sont souvent d'ordre marketing.
Confiseries et préparations
On appelle « bonbons de chocolat » des bonbons d'une dizaine de grammes composés de chocolat. Parmi ceux-ci figurent les pralines, les bonbons enrobés dont l'intérieur peut être composé de ganache ou de praliné et les dragées. Il peut être consommé sous forme de barre chocolatée qu'on appelle bouchée, selon le fourrage et la forme.
Pour fabriquer une dragée, on met en rotation dans la turbine un noyau solide (noisette, riz soufflé ou autre), on ajoute progressivement du chocolat liquide qui enrobe le noyau. On appelle cette opération charger en chocolat. Quand le poids de chocolat est atteint, on réalise un enrobage avec du sucre ou du glucose pour constituer une croûte cassante, et un agent brillant ou de glaçage peut-être ajouté[70].
Article détaillé : Dragée.Il existe bien d'autres formes de confiseries, les sucettes par exemple[71].
Le chocolat est utilisé dans la fabrication de nombreux autres produits tels que la ganache, le gianduja ou le praliné.
Sculpture
De nombreux chocolatiers présentent leur talent en réalisant des sculptures[72]. La réalisation de la plus belle sculpture ou « pièce en chocolat » est à la base de tout concours : une réalisation en chocolat avec un thème imposé, dans un délai imparti et parfois avec les matériaux imposés, en particulier dans le cas de concours parrainés par un fabricant. La chocolaterie est une des discipline du concours du meilleur ouvrier de France[73].
Dégustation
Le chocolat comporte, selon les sources, jusqu'à 500 molécules identifiées[74] ou 300 composants[33]. Les arômes sont liés à l'histoire et la transformation de la fève de cacao en cacao, puis en chocolat. En effet, les agents précurseurs des arômes se forment lors de la fermentation et le séchage de la fève de cacao[75],[76].
Sept critères sont pris en compte lors de la dégustation du chocolat[A 19] :
- l'aspect du chocolat avec sa couleur, ses défauts et sa brillance ;
- la casse du chocolat, nette ou souple ;
- les odeurs au nez ;
- la texture en bouche, lisse ou granuleuse, fondante, collante;
- le goût avec acidité, amertume, sucré et astringence ;
- les flaveurs en bouche et en rétronasal ;
- la longueur en bouche.
Consommation mondiale
La consommation mondiale en 2003/2004 de cacao (c’est-à-dire le cacao contenu dans tous les produits de chocolat) a été d'environ 0,57 kg/personne ou 1,03 kg/personne si l'on exclut la Chine, l'Inde et l'Indonésie dont les grandes populations ont une influence disproportionnée sur les statistiques. Il existe toutefois de grandes variations régionales : la consommation moyenne par personne était d'environ 1,99 kg en Europe, 1,30 kg en Amérique, 0,12 kg en Asie/Océanie et 0,14 kg en Afrique[77].
En Europe, la consommation est plus forte dans les pays du Nord et alpins et plus faible dans les pays du Sud. Le premier pays consommateur est la Suisse (bien qu'une partie substantielle, estimée à 20 %, soit liée au tourisme[78]) avec 10,05 kg par an et par habitant, suivi du Royaume-Uni, de l'Allemagne, et de la Belgique. L'Espagne, le Portugal, la Slovénie et la Pologne (avec 840 g par an et par habitant) sont les plus faibles consommateurs. À titre de comparaison, la Chine consomme 120 g de chocolat par an et par habitant et les États-Unis 5,45 kg[79].
Consommation mondiale de cacao et de chocolat en 2004-2005Pays Cacao
en 2004-2005 (kg/hab./an)Chocolat
en 2005 (kg/hab./an)Afrique du sud 0,334 Allemagne 3,360 11,12 Arabie saoudite 0,643 Argentine 0,597 Australie 2,568 5,31 Autriche 3,654 9,43 Belgique 4,986 11,03 Brésil 0,481 1,94 Canada 1,959 3,90 Chili 0,847 Chine 0,026 0,12 Colombie 0,651 Côte d'Ivoire 0,491 Danemark 7,74 Égypte 0,123 Équateur 0,437 Espagne 2,098 3,14 États-Unis 2,630 5,58 Finlande 6,77 France 4,073 6,78 Ghana 0,473 Grèce 2,211 3,15 Hongrie 3,21 Indonésie 0,056 Israël 2,558 Italie 1,891 4,26 Japon 1,193 2,23 Luxembourg 4,986 Malaisie 0,577 Mexique 0,561 Nigéria 0,110 Norvège 3,754 8,53 Pays-Bas 2,143 2,94 Philippines 0,329 Pologne 1,656 3,67 Portugal 2,81 République de Corée 0,331 République tchèque 2,050 Royaume-Uni 3,648 10,22 Suède 2,134 6,76 Suisse 5,108 10,74 Russie 1,277 2 Ukraine 0,422 Turquie 0,292 Vénézuela 0,555 Occasions
La consommation de chocolat varie dans l'année avec deux pics de consommation à Noël et à Pâques. De manière générale, trois grands facteurs influent sur la consommation de chocolat :
- les habitudes alimentaires ;
- l'environnement économique ;
- le climat.
Au Japon, par exemple, les femmes offrent à leurs connaissances (collègues, famille) des chocolats à l'occasion de la Saint-Valentin.
Chimie
Le chocolat contient une grande quantité de substances chimiques antioxydantes (flavonoïdes, de la famille des polyphénols ou « tanins ») découvertes dans les fèves de cacao qui seraient à l'origine de ses qualités[80]. Ces substances possèdent de nombreuses propriétés.
Manger régulièrement du chocolat peut avoir des effets positifs sur la santé ; le cacao ou le chocolat noir, en particulier, sont bénéfiques pour le système circulatoire[81]. D'autres effets bénéfiques ont été suggérés, tels qu'un effet anticancer, nootropique (stimulation cérébrale), de prévention de la toux ou antidiarrhéique[82]. L'effet aphrodisiaque n'a pas pu être prouvé pour le moment.
D'un autre côté, la consommation excessive d'aliments riches en énergie, tels que le chocolat, est suspecté d'augmenter le risque d'obésité sans une augmentation correspondante de l'activité. Le chocolat brut est riche en beurre de cacao, une graisse qui est enlevée durant le raffinage du chocolat, puis ré-ajoutée en proportion variables lors de la fabrication. Les fabricants peuvent également ajouter d'autres graisses, des sucres et du lait, qui augmentent le contenu calorique du chocolat.
Il existe également une préoccupation quant à un léger empoisonnement au plomb pour certains types de chocolat (voir la section Métaux lourds).
La BBC rapporte une étude indiquant que la fonte du chocolat dans la bouche provoque une augmentation de l'activité cérébrale et des pulsations cardiaques plus intense qu'un baiser passionné, et durant quatre fois plus longtemps après l'arrêt de l'activité[83].
Composition
Le chocolat est composé de :
- glucide, forte teneur en sucre dans sa composition ;
- lipide, en particulier l'acide stéarique dans le beurre de cacao ;
- théobromine (2–2,2 % du poids à sec), alcaloïde amer de la famille des méthylxanthines, (famille qui comprend aussi la caféine ou la théophylline) ;
- flavonoïdes (catéchine et épicatéchine) (cf. antioxydant);
- phényléthylamine (PEA), 0,4 à 6,6 microgramme par gramme de chocolat. C'est un alcaloïde endogène parfois décrit comme composé d'amour[84] qui est rapidement métabolisé par la monoamine oxydase-B et n'atteint pas le cerveau dans des quantités significatives ;
- vitamine A, B12, D, E[85] ;
- théobromine, le principal alcaloïde contenu dans le cacao et le chocolat[86] ;
- tryptophane[87], un des acide aminé essentiel précurseur de la sérotonine ;
- caféine (0,6–0,8 %)[88],[86];
- et la théophylline, présente seulement en très petites quantités.
Le chocolat est un stimulant doux pour les humains, principalement en raison de la présence de théobromine[89]. Il contient en outre du magnésium, du phosphore, du potassium et du fer[90] ; 100 grammes de chocolat au lait fournissent un tiers des apports journaliers recommandés de magnésium[N 7].
Dans 100 g de chocolat100g de chocolat noir contiennent Élément nutritif Quantité
en grammeGlucides 54 Lipides 27 Fibres 9 Protéines 6 Eau 1 Minéraux sous forme d'ions pour 100g de chocolat Minéraux Quantité Besoin
journalierPotassium 400 mg 2–3 g Magnésium 300 mg 300–400 mg Phosphore 280 mg 1 g Chlore 100 mg 3–5 g Calcium 100 mg 1 g Sodium 12 mg 2–3 g Fer 3 mg 15 mg Cuivre 1 mg 1,5 mg Nickel 0,26 mg 0,2–0,5 mg Zinc 0,2 mg 15 mg Fluor 0,05 mg 1 mg Iode 0,005 mg 0,2 mg Système circulatoire
Des études récentes ont suggéré que le cacao ou le chocolat noir pouvaient avoir des effets bénéfiques sur la santé humaine. Cela est principalement dû à une substance particulière présente dans le chocolat : l'épicatéchine[91].
Les flavonoïdes du cacao ont des effets anti-inflammatoires[92] limitant l'hypertension[93]. Certaines études ont observé une légère réduction de la pression artérielle et un meilleur contrôle de la taille des vaisseaux après avoir consommé quotidiennement du chocolat noir[94],[95],[96],[97].
Il existe même un régime hyperlipidique, appelé « régime gras »[98] qui met en avant la consommation de chocolat et de cacao en poudre en capsules. Cependant, la consommation simultanée de lait (séparément ou incorporé comme chocolat au lait) en diminue fortement le bénéfice[99]. La poudre de cacao traitée à l'alcali (appelée « chocolat hollandais » du fait de l'inventeur de la méthode : Van Houten) réduit fortement les capacités antioxydantes par rapport à la poudre de cacao brute[100] car ce processus détruit la plus grande partie des flavonoïdes[101].
Un tiers des graisses du chocolat sont constitués par l'acide stéarique, un acide gras saturé, et par l'acide oléique, un acide gras insaturé. Cependant, au contraire des autres graisses saturées, l'acide stéarique n'augmente pas le niveau de lipoprotéine de basse densité (LDL), intimement lié au taux de cholestérol dans la circulation sanguine[102],[103]. Ainsi, malgré le degré de saturation du beurre de cacao, celui-ci ne semble pas induire d'athérosclérose[104]. Autrement dit, la consommation de relativement grandes quantités de chocolat noir et de cacao n'augmente vraisemblablement pas le niveau de « mauvais cholestérol » (ou LDL). Certaines études ont même montré, au contraire, que cela pourrait diminuer la quantité de LDL produite par le foie[105].
Métaux lourds
Parmi les produits du régime alimentaire occidental typique, le chocolat possède l'une des plus fortes concentrations de plomb, et peut potentiellement provoquer une légère intoxication au plomb (saturnisme). Des études récentes ont montré que, bien que les grains eux-mêmes absorbent peu de plomb, il a tendance à se lier au cacao et une contamination peut se produire pendant le processus de fabrication.
Une étude scientifique de 2005 a trouvé des quantités significatives de plomb dans le chocolat[106]. Cependant, les données sont rares et contradictoires. Dans une étude de l'USDA en 2004, des niveaux moyens de 0,0010 à 0 0 965 µg de plomb par gramme de chocolat ont été observés dans les échantillons testés, mais en 2002, une étude suisse avait trouvé un taux de 0,769 µg dans un gramme de chocolat, ce qui est proche de la limite internationale fixée à 1 µg de plomb par gramme de chocolat. En 2006, la FDA américaine a diminué d'un cinquième la quantité de plomb admissible dans les sucreries, mais le respect de cette règle est purement volontaire[107]. Alors que des études montrent que le plomb consommé dans du chocolat n'est peut-être pas complètement absorbé par le corps humain, il n'y a pas de niveau limite connue pour obtenir un effet sur la fonction cérébrale des enfants, et de petites quantités de plomb peuvent provoquer des déficits de développement neurologique permanents, y compris une réduction du QI[108].
Selon une étude de Öko-Test certains chocolats amers provoquent une augmentation de la teneur en cadmium, ce qui peut également entraîner un risque pour la santé.
Risque d'obésité
Le chocolat est particulièrement énergétique car il contient beaucoup de glucides et de lipides : 500 kcal pour 100 g (550 kcal dans le chocolat au lait). 100 grammes de chocolat noir apportent un quart des besoins quotidiens moyens d'une femme qui sont de l'ordre de 1 800 à 2 000 kcal/jour[109].
Le chocolat est composé en grande partie de graisse et de sucre. Le chocolat contient, en plus d'autres ingrédients, du saccharose (sucre de table, un disaccharide) qui, selon de nombreuses études, n'a pas d'influence sur les excès de glucose de sang. L'index glycémique (IG) du chocolat est comparable avec le pain de seigle. Avec un IG de 65, il est dans la moyenne.
La principale préoccupation des nutritionnistes est que bien que la consommation de chocolat n'affecte pas négativement le taux de cholestérol sanguin, la pression artérielle ou l'oxydation du LDL, il n'est pas évident que les biomarqueurs des maladies cardiovasculaires le soient également. De plus, la quantité nécessaire pour provoquer cet effet irait de pair avec une grande quantité de calories qui, sans réduction par ailleurs, provoquerait un gain de poids. En conséquence, la consommation de grandes quantités de chocolat noir dans le but de se protéger des maladies cardiovasculaires a été décrite comme « scier la branche sur la laquelle on est assis »[110].
Psychostimulation
Jusqu'au début du XIXe siècle siècle, le chocolat était vendu en pharmacie en tant que fortifiant[111]. En effet, la poudre de cacao contient 1 à 3 % de théobromine, produit voisin de la caféine ; mais il a clairement un effet différent sur l'organisme, car il est doux et stimulant de manière permanente, et affecte l'humeur. Pour les hommes, ce pourcentage est sans danger.
D'autres composants affectent l'humeur, entre autres : l'amphétamine ; la phényléthylamine, précurseur de la sérotonine ; le tryptophane, un antidépresseur naturel ; l'anandamide, un cannabinoïde[112]. Ce dernier est un dérivé de l'acide arachidonique, comme le THC présent dans le cannabis. Ses effets sur les récepteurs nerveux sont voisins mais beaucoup plus rapides en raison de la réduction des anandamides. Il faudrait cependant plusieurs kilos de chocolat pour un effet sensible[113],[114].
Autres bénéfices
Plusieurs études sur des populations ont observé une augmentation du risque de certains cancers chez les personnes consommant fréquemment des aliments de type malbouffe tels que le chocolat[115]. Cependant il n'y a pas de preuves d'une influence du chocolat noir, riche en flavonoïdes, sur le risque de cancer. Certaines études laissent penser que les flavonoïdes contenus dans le cacao pourraient posséder des propriétés anticarcinogènes[115], mais ce n'est pas démontré.
D'autres études suggèrent qu'un type de cacao spécialement formulé pourrait être nootropique et retarder le déclin lié à l'âge des fonctions cérébrales[116].
Mars Incorporated, une compagnie produisant des barres chocolatées, étudie depuis les années 1990 les flavonols[117]. La compagnie est en relation avec l'industrie pharmaceutique pour produire des médicaments basés sur les molécules de flavanol du cacao, qui pourraient notamment aider à traiter le diabète ou certaines démences[118].
D'autres recherches indiquent que le chocolat pourrait prévenir les toux persistantes. La théobromine a été montrée comme étant un tiers plus efficace que la codéine, le principal médicament contre la toux[119].
Les flavonoïdes peuvent inhiber le développement de la diarrhée, suggérant un effet antidiarrhéique du cacao[120].
Les tanins, le fluor et les phosphates contenus dans le cacao ont des propriétés anti-carie qui compensent sa forte teneur en glucides[121],[122],[123].
Le cacao contient de l'acide phénylpropanoïdique, qui a un impact sur la croissance des cellules de la peau[124]. Ainsi, le chocolat pourrait améliorer la cicatrisation, réduire les dommages cutanés et les rides, et prévenir le risque d'ulcère gastrique. La vitamine E et surtout les flavonoïdes (catéchine et épicatéchine) permettent également d'améliorer la densité et l'hydratation de la peau ainsi que la photoprotection en augmentant la circulation sanguine au niveau cutané[125].
Le chocolat peut aussi donner lieu à des allergies, que ce soit en raison du cacao[126] ou des substances ajoutées (soja, lait, noisettes...)[127]
Effets non prouvés
Aphrodisiaque
Les traditions romantiques identifient fréquemment le chocolat à un aphrodisiaque. Les qualités réputées aphrodisiaques du chocolat sont le plus souvent associées avec le simple plaisirs sensuel de sa consommation. Bien qu'il n'y ait aucune preuve que le chocolat soit réellement un aphrodisiaque, offrir du chocolat reste un comportement chargé de connotations[128],[129].
Acné
Une croyance populaire dit que le chocolat peut causer l'acné. Cependant, aucune étude scientifique n'a pu l'étayer[130],[131],[132]. Diverses études pointent plutôt la nature hautement glycémique de certains aliments tels que le sucre, le sirop de maïs et d'autres simples hydrates de carbone comme cause de l'acné[133],[134],[135],[136],[137]. Le chocolat en lui-même a un indice glycémique bas[138].
De plus, il a été suggéré que puisque le chocolat augmente le niveau de sérotonine dans le cerveau, il pourrait au contraire diminuer le stress et aider à réduire l'acné[139]. D'autres causes alimentaires de l'acné ne peuvent être exclues, mais nécessitent des recherches plus rigoureuses[140].
Addiction
Il existe plusieurs études concernant l'hypothèse selon laquelle le chocolat serait addictif[141]. La dépendance physique n'entre pas en ligne de compte.
Plusieurs molécules peuvent jouer un rôle dans cette supposée addiction :
- Les alcaloïdes ont un effet psychostimulant par augmentation de la sécrétion d'adrénaline[90]. La théobromine, présente en plus grande quantité, n’a presque aucun effet sur le système nerveux central, contrairement à la caféine[N 8] ;
- la molécule de PEA stimule les neurones dopaminergiques et noradrenergiques. Cependant, elle est présente en plus grande quantité dans d'autres aliments tels que certains fromages ou charcuteries sans provoquer d'effet[90] ;
- l'anandamide, dont les effets peuvent être comparés à ceux du cannabis, peut expliquer les effets euphorisants du chocolat. Mais cette molécule n'est présente qu'en infime quantité[142].
Animaux de compagnie
Le chocolat est dangereux pour les animaux de compagnie. Il peut être mortel, en particulier pour les chiens, les chats, les rats, les perroquets ou les chevaux. En effet, il contient de la théobromine, un produit chimique semblable à la caféine, qui stimule le système nerveux et que leur métabolisme ne permet pas d'éliminer.
Ainsi, si un chien mange du chocolat dans des quantités non négligeables (150 g est une dose potentiellement létale pour un petit chien[143]), la théobromine, qui reste pendant vingt heures dans sa circulation sanguine, peut causer des convulsions épileptiques, un infarctus, des hémorragies internes et finalement la mort. En cas d'ingestion, il faut administrer un vomitif dans un délai de deux heures ou l'amener chez le vétérinaire. Celui-ci tentera à l'aide d'un traitement de limiter l'absorption de la théobromine par l'organisme[144],[145],[146].
Notes et références
- Notes
- ↑ « La référence française n'est évidemment pas innocente. À une époque où Paris donne le ton en matière de mode, de bon goût, d'art de vivre et de gastronomie, elle vise d'emblée à conquérir une clientèle d'amateurs éprise de produits de qualité » Tristan Gaston-Breton, « Joseph Fry et le chocolat en tablette », Les Echos, 17 juillet 2008, consulté le 28 février 2009.
- ↑ Chocolaterie Nestlé de Broc (Fribourg), Suisse.
- ↑ Le Chocolat Poulain Lait volupté contient 33 % de cacao
- ↑ Pralus MELISSA - CRIOLLO 45 % cacao 45 %
- ↑ galak de Nestlé
- ↑ Green-Chaud
- ↑ L'apport journalier recommandé en magnésium est de 300 à 400mg par jour voir article sur chocolat au lait.
- ↑ Cela dépend de la quantité et de la nature du chocolat ; il faudrait consommer plus d'un gramme de théobromine pour ressentir des effets, selon le site Biam2.fr
- Références
- ↑ (fr) Définitions lexicographiques et étymologiques de Chocolat du CNRTL.
- ↑ (en)« Guide to Chocolate », Whole Foods Market
- ↑ a et b (es) Brigita Leander, Herencia cultural del mundo nahuatl, SepSetentas, Mexique, 1972, poche
- ↑ (en) « Dictionnaire nahuatl », consulté le 10 février 2009.
- ↑ (en) « Online Etymological Dictionary », consulté le 10 février 2009.
- ↑ (en)Coe, pp. 118-119
- ↑ (en)« History of Coffee », The Clever House, consulté le 17 mai 2008.
- ↑ (en) « Theobroma... "Food of the gods" », Saco Foods, consulté le 17 septembre 2006.
- ↑ (en)Quichean Linguistic Prehistory, Lyle Campbell, pp. 107, University of California Publications in Linguistics No. 81, University of California Press, Berkeley. 1977
- ↑ (en) Exploratorium Magazine, « The Sweet Lure of Chocolate ». Consulté le 11 janvier 2009
- ↑ (en) Résumé « Cacao And Chocolate Ancient Mesoamerica », Dakin, Karen and Søren Wichmann (2000). 11: 55-75. Cambridge University Press
- ↑ (en) « New Chemical Analyses Take Confirmation Back 500 Years and Reveal that the Impetus for Cacao Cultivation was an Alcoholic Beverage », Penn Museum, consulté le 13 novembre 2007.
- ↑ (en) « THE LORE & HISTORY OF CHOCOLATE in Latin Americq », consulté le 10 juillet 2009.
- ↑ (en) History sur Chocolat.ch
- ↑ (en) Annie Perrier-Robert (trad. Translate-A-Book, Oxford), Book of Chocolate, Hachette Illustrated, 2005, 128 p. (ISBN 9781844301423), p. 14
- ↑ (en) Bill Buford, « Notes of a Gastronome: Extreme Chocolate: Reporting & Essays: The New Yorke », dans The New Yorker, 29 octobre 2007, p. 68 [texte intégral (page consultée le 29 juin 2009)]
- ↑ (en) « Chocolate: A Mesoamerican Luxury 250-900 C.E. (A.D.) - Obtaining Cacao », Field Museum, consulté le 2 juin 2008.
- ↑ (en) « Chocolate: A Mesoamerican Luxury 250-900 C.E. (A.D.) - Making Chocolate », Field Museum, consulté le 2 juin 2008.
- ↑ (en)« Achiote (Annatto) Cooking », Las Culturas, consulté le 21 mai 2008.
- ↑ (en) « Achiote (Annatto) Cooking », Las Culturas, consulté le 21 mai 2008.
- ↑ (en)« Chocolate: A Mesoamerican Luxury 250-900 C.E. (A.D.) Using Chocolate », Field Museum, consulté le 2 juin 2008
- ↑ (en)« Dark chocolate helps diarrhea », Children's Hospital & Research Center at Oakland, consulté le 2 mai 2007.
- ↑ (en) « Chocolate: A Mesoamerican Luxury 1200—1521 - Obtaining Cocoa », Field Museum, consulté le 2 juin 2008.
- ↑ a et b (en) Justin Kerr, « Chocolate: A European Sweet », Field Museum, consulté le 2 juin 2008.
- ↑ (en) « History of Chocolate »
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m , n , o , p , q , r , s , t , u , v et w Tristan Gaston-Breton, « Joseph Fry et le chocolat en tablette », Les Échos, 17 juillet 2008, consulté le 28 février 2009.
- ↑ « L'histoire du chocolat », Les chocolats personnalisés, consulté le 28 février 2009.
- ↑ (en) « Chocolate: A European Sweet - 1521—1600 - Obtaining Cacao », Field Museum, consulté le 2 juin 2008.
- ↑ (en) « Chocolate: A European Sweet 1521-1600 - Using Chocolate », Field Museum, consulté le 2 juin 2008.
- ↑ (en) Chocolate: A European Sweet - 1600-1750 - Obtaining Cacao sur Field Museum. Consulté le 29 juin 2009
- ↑ a et b (en)Justin Kerr, « Chocolate: A European Sweet - 1600-1750 - Using Chocolate », Field Museum, consulté le 2 juin 2008.
- ↑ (en) « About Hans Sloane », National History Museum, consulté le 8 juin 2008.
- ↑ a et b (fr) Le Chocolat - Pour la petite histoire sur meileurduchef.com
- ↑ (en) « Chocolate: A Contemporary Confection 1750—1910 - Making Chocolate », Field Museum, consulté le 2 juin 2008.
- ↑ (en) « Chocolate: A Contemporary Confection 1750—1910 - Using Chocolate », Field Museum, consulté le 2 juin 2008.
- ↑ (en) « Chocolate: A Contemporary Confection 1910—Today - Today's Global Treat », Field Museum, consulté le 2 juin 2008.
- ↑ Gwenaëlle Moulins, « Cémoi, le savoir-faire français du chocolat », La Croix, 2 mars 2009, p.15.
- ↑ (en) History sur barry-callebaut.com
- ↑ (fr) L'histoire du chocolat sur etudiant.univ-mlv.fr
- ↑ Louis Burle, Le cacaoyer, p. 12
- ↑ En savoir plus sur Noisiel sur la-seine-et-marne.com
- ↑ Kwatta sur le site de heinz.be
- ↑ Milkyway est lancé en 1923
- ↑ Didier Sutter, Victoria. Biscuits-chocolat. p.60 La barre Big Nuts est créée en 1909.
- ↑ (en) The Nibble, « The History Of White Chocolate ». Consulté le 3 mars 2009
- ↑ (en) NWFP Digest-L sur fao.org
- ↑ a , b et c (en) Xocoatl.org
- ↑ Annie Perrier-Robert, op. cit., p. 52
- ↑ (en) The microbial ecology of cocoa bean fermentations in Indonesia sur worldcocoafoundation.org
- ↑ (fr) Offre export fèves de cacao de Madagascar sur export-forum.com
- ↑ Dictionnaire encyclopédique de l'épicerie et des industries annexes
- ↑ [pdf] Directive européenne 2000/36/CE du 23 juin 2000
- ↑ Les autorités fédérales de la Confédération suisse, « Art. 51 de l'ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao ». Consulté le 16 décembre 2008
- ↑ Le chocolat divise l'Europe
- ↑ Dossier chocolat du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie
- ↑ a et b (en) How To Temper Chocolate sur candy.about.com
- ↑ (fr) Tempérage du chocolat sur chocoholic.fr
- ↑ (en) Chocolate Tempering Alternatives sur candy.about.com
- ↑ (fr) Comment conserver le chocolat et pourquoi devient-il blanc pendant le stockage? sur food-info.net
- ↑ Maître Queux
- ↑ Chocolatier Legast
- ↑ Bernard Deschamp et Jean Claude Deschaintre, Le livre du pâtissier, Jacques Lanore, 1998
- ↑ Norme selon l'OMS
- ↑ Catalogue en ligne d'Auchan
- ↑ Food and Drug Administration
- ↑ Les autorités fédérales de la Confédération suisse, « Annexe 5 de l'ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao ». Consulté le 16 décembre 2008
- ↑ Grand lait 45 %
- ↑ (en) Beschle Grand Cru Criollo Maracaibo (49 %)
- ↑ [pdf] Revue de presse ISIPCA, avril 2008
- ↑ Fabrication et classes des dragées sur dragees-martial.com
- ↑ Gamme de sucettes sur Michel Cluizel. Consulté le 24 avril 2009
- ↑ (fr) La sculpture du chocolat sur chocolat-hirsinger.com
- ↑ (fr) Le concours du Meilleur Ouvrier de France sur chocolat-hirsinger.com
- ↑ (it) Domori, « Codice di degustazione ». Consulté le 1er février 2009
- ↑ Voir les études d'Émile Cros au CIRAD
- ↑ [pdf] Christina Rohsius, Maike Andersson, Nicolas Niemenak, Darin Sukha, Reinhard Lieberei, « La fermentation et ses rapports avec la structure de la testa et les processus de transport ». Consulté le 10 janvier 2009
- ↑ (en) ICCO, « Assessment of the movement of global supply and demand », 2006, p. 32
- ↑ (fr) Chocosuisse, « Brochures Chocologie,PDF en plusieurs langues »
- ↑ (en) CAOBISCO, « Ranking of Consumption,Chocolate Confectionery ». Consulté le 2 mars 2009
- ↑ (en) Dark chocolate helps diarrhea
- ↑ (en) Dark Chocolate Is Healthy Chocolate
- ↑ (en) Chocolate can do good things for your heart, skin and brain
- ↑ (en) BBC NEWS Chocolate better than kissing
- ↑ (en) Liebowitz, Michael R., The chemistry of love, Little, Brown, Boston, 1983 (ISBN 0316524301)
- ↑ (en) Chocolate and health sur barry-callebaut.com, Barry Callebaut. Consulté le 16 mai 2009
- ↑ a et b (en) R Matissek, « Evaluation of xanthine derivatives in chocolate: nutritional and chemical aspects », dans European Food Research and Technology, vol. 205, no 3, 21 Apr 1997, p. 175–184 [texte intégral]
- ↑ (en) Vitamins & health supplements guide sur vitamins-supplements.org
- ↑ (en) Hiroshi Ashihara, Hiroshi Sano et Alan Crozier, « Caffeine and related purine alkaloids: Biosynthesis, catabolism, function and genetic engineering », dans Phytochemistry, vol. 69, no 4, 2008, p. 841-856 (ISSN 0031-9422) [texte intégral lien DOI]
- ↑ (en) Smit HJ, Gaffan EA, Rogers PJ, « Methylxanthines are the psycho-pharmacologically active constituents of chocolate », dans Psychopharmacology, vol. 176, no 3-4, 2004, p. 412–9 [lien PMID lien DOI]
- ↑ a , b et c (en) Kristen Bruinsma et Douglas L. Taren, « Chocolate: Food or Drug? », dans Journal of the American Dietetic Association, vol. 99, no 10, 1999, p. 1249-1256 (ISSN 0002-8223) [texte intégral lien DOI]
- ↑ (en) Epicatechin
- ↑ (en) Carlo Selmi, Tin K. Mao, Carl L. Keen, Harold H. Schmitz et M. Eric Gershwin, « The anti-inflammatory properties of cocoa flavanols. », dans Journal of Cardiovascular Pharmacology, vol. 47, no Suppl 2, 2006, p. A163–S171 [résumé (page consultée le 12 janvier 2009)]
- ↑ (en) Norman K. Hollenberg, « Vascular action of cocoa flavanols in humans: the roots of the story. », dans Journal of Cardiovascular Pharmacology, vol. 47, no Suppl 2, 2006, p. S99–S102 [résumé (page consultée le 12 janvier 2009)]
- ↑ (en) Dark Chocolate May Lower Blood Pressure, WebMD. Mis en ligne le 11 mars 2005, consulté le 30 juin 2009
- ↑ Le Figaro, « Le chocolat noir est bon, aussi pour les artères »
- ↑ (en) Dirk Taubert, Renate Roesen et Edgar Schömig, « Effect of Cocoa and Tea Intake on Blood Pressure », dans Archives of Internal Medicine, vol. 167, no 7, 2007, p. 626-634 [texte intégral (page consultée le 10 janvier 2009)]
- ↑ (en) Emma Ross, « Dark Chocolate Could Help Hearts », CBS News. Mis en ligne le 30 août 2004, consulté le 30 juin 2009
- ↑ Le régime gras augmente l’endotoxémie et contrôle le déclenchement de l’obésité et de l’insulinorésistance. Consulté le 30 juin 2009
- ↑ (en) Mauro Serafini, Rossana Bugianesi, Giuseppe Maiani, Silvia Valtuena, Simone De Santis et Alan Crozier, « Plasma antioxidants from chocolate », dans Nature, vol. 424, 2003, p. 1013 [résumé lien DOI]
- ↑ De la graine au paquet. Consulté le 30 juin 2009
- ↑ (en) Fiona Haynes, « Chocolate as a Health Food? », Low Fat Cooking. Consulté le 30 juin 2009
- ↑ (en) Margo A. Denke, « Dietary fats, fatty acids, and their effects on lipoproteins », dans Current Atherosclerosis Reports, vol. 8, no 6, 2006, p. 466–471 [résumé]
- ↑ Chocolate: Food of the Gods., Yale-New Haven Hospital. Consulté le 30 juin 2009
- ↑ (en) David Kritchevsky, « Dietary fat and experimental atherosclerosis », dans International journal of tissue reactions, vol. 13, no 2, 1991, p. 59–65 [résumé]
- ↑ (en) Kondo K, Hirano R, Matsumoto A, Igarashi O, Itakura H., Inhibition of LDL oxidation by cocoa, Lancet, novembre 1996; 348(2):1514.
- ↑ (en) Rankin CW, Nriagu JO, Aggarwal JK, Arowolo TA, Adebayo K, Flegal AR. (2005) Lead contamination in cocoa and cocoa products: isotopic evidence of global contamination. Environmental Health Perspectives Oct;113(10):1344-8. Résumé)
- ↑ (en) Lorraine Heller, , FoodNavigator.com FDA issues new guidance on lead in candy, 29 novembre 2006 (consulté le 15 février 2007)
- ↑ (en) Canfield RL, Henderson CR Jr, Cory-Slechta DA, Cox C, Jusko TA, Lanphear BP. (2003) Intellectual impairment in children with blood lead concentrations below 10 microg per deciliter. New England Journal of Medicine Apr;348(16):1517-26. Résumé
- ↑ [pdf] FEVIA, « Étiquetage nutritionnel : mieux comprendre l’information - GDA » sur www.alimentationinfo.org, FEVIA, p. 1-2. Consulté le 4 août 2008.
- ↑ (en) Stuart J. Adams, « A Critical Look at the Effects of Cocoa on Human Health. », 2004, Pabulum no 61
- ↑ (de) Kraft Foods: Der junge Philippe Suchard
- ↑ (en) Emmanuelle di Tomaso, Massimiliano Beltramo & Daniele Piomelli, Brain cannabinoids in chocolate, Nature 382, 677 - 678 (22. August 1996); doi:10.1038/382677a0
- ↑ (de) Anandamid - macht Schokolade high?
- ↑ (en) Massimiliano Beltramo, Daniele Piomelli, Reply: Trick or treat from food endocannabinoids?, Nature 396, 636-637 (17 décembre 1998); doi:10.1038/25270
- ↑ a et b [1] notamment le docteur Beliveau dans son livre Les aliments contre le cancer
- ↑ (en) New Benefits Found in Chocolate
- ↑ (en) Cocoa flavonols emerging as functional food ingredients
- ↑ (en) The Standard - Mars talks up cocoa's medicinal potential - World Section
- ↑ (en)Omar S. Usmani, « Theobromine inhibits sensory nerve activation and cough », dans FASEB Journal, vol. 19, no 2, February 2005, p. 231–233 [[pdf] texte intégral lien PMID lien DOI (pages consultées le 2006-06-27)]
- ↑ (en)Maximilian Schuier, « Cocoa-Related Flavonoids Inhibit CFTR-Mediated Chloride Transport across T84 Human Colon Epithelia », dans Journal of Nutrition, vol. 135, no 10, 1er October 2005, p. 2320–2325 [[pdf] texte intégral (page consultée le 2007-05-02)]
- ↑ Chocolat : croquer, c'est la santé…, Doctissimo
- ↑ (en) V. J. Paolino: The effect of cocoa on dextransucrose activity in Strep. Mutans. Vortrag vor der Int. Assoc. for Dental Research. 1978
- ↑ (de) W. Krämer et G. Trenkler: Lexikon der populären Irrtümer. Piper Verlag
- ↑ Le chocolat est-il bon pour la santé ? ...Quelques mises au point
- ↑ (en) Ulrike Heinrich, Karin Neukam, Hagen Tronnier, Helmut Sies et Wilhelm Stahl, « Long-Term Ingestion of High Flavanol Cocoa Provides Photoprotection against UV-Induced Erythema and Improves Skin Condition in Women », dans The Journal of Nutrition, vol. 136, no 6, 2006, p. 1565–1569 [texte intégral (page consultée le 10 janvier 2009)]
- ↑ (en) L. Perfetti, S. B. Lehrer, M. McCants et J.-L. Malo, « Occupational asthma caused by cacao », dans Allergy, vol. 52, no 7, 2007, p. 778–780 [lien DOI (page consultée le 15 janvier 2009)]
- ↑ Voir l'émission À bon entendeur diffusée sur la chaîne TSR1 le 30 janvier 2007 [consulter le compte rendu de l'émission (page consultée le 15 janvier 2009)]
- ↑ Le chocolat, aphrodisiaque féminin
- ↑ Food-Info : Le chocolat est-il réellement aphrodisiaque ?
- ↑ (en) Kruszelnicki, Karl S. (June 8, 2004), (Chocolate-Flavoured Acne). ABC Science.
- ↑ (en) Porter,Leah L. (June 2006) Benefits of Cocoa Polyphenols The Manufacturing Confectioner, p. 52.
- ↑ (de) „Pizza und Schokolade sind bei Akne erlaubt“ - Ärztezeitung
- ↑ (en) Smith, Robyn N., Mann, Neil J., Braue, Anna, Maekelaeinen, Henna, Varigos, George A. (July 2007). A low-glycemic-load diet improves symptoms in acne vulgaris patients: A randomized controlled trial (Résumé). American Journal of Clinical Nutrition 86(1), pp. 107-115.
- ↑ (en) Smith, Robyn N., Mann, Neil J., Braue, Anna, Maekelaeinen, Henna, Varigos, George A. (August 2007). “The effect of a high protein, low glycemic-load diet versus a conventional, high glycemic-load diet on biochemical parameters associated with acne vulgaris: A randomized, investigator-masked, controlled trial” Résumé). Journal of the American Academy of Dermatology 57(2), pp. 247-256.
- ↑ (en) O’Connor, Anahad (February 23, 2009). The Claim: Sugar in the Diet Can Lead to Acne New York Times.
- ↑ (en) “Chocolate” (Better Health Channel. Consulté le 3 avril 2009.
- ↑ (en) Cordain, Loren, Lindeberg, Staffan, Hurtado, Magdalena, Hill, Kim, Eaton, S. Boyd, Brand-Miller, Jennie (December 2002), Acne Vulgaris: A Disease of Western Civilization Archives of Dermatology 138 (12), pp. 1584-1590.
- ↑ (en) Sweet News for Managing Blood Sugar. Consulté le 3 avril 2009.
- ↑ (en) The Chocolate and Acne Myth The Acne Resource Center Online. Consulté le 3 avril 2009.
- ↑ (en) Magin P, Pond D, Smith W, Watson A, « A systematic review of the evidence for 'myths and misconceptions' in acne management: diet, face-washing and sunlight », dans Fam Pract, vol. 22, no 1, 2005, p. 62–70 [lien PMID lien DOI]
- ↑ (en) Fulton J. (u. a.): Effect of chocolate on Acne Vulgaris. Am. Med. Assoc., Vol. 210, S. 2071–2074 und M. Schuman (u. a.): Sweets, chocolate, and atypical depressive traits. nervous & mentals disease, Vol. 175, S. 491–495
- ↑ Vincenzo Di Marzo, Nunzio Sepe, Luciano De Petrocellis, Alvin Berger, Gayle Crozier, Ester Fride et Raphael Mechoulam, « Trick or treat from food endocannabinoids », dans Nature, vol. 396, 1998, p. 636 [texte intégral lien DOI (pages consultées le 12 janvier 2009)]
- ↑ Alison Snyder, « Le chocolat est-il toxique pour les chiens ? », dans Pour La Science, no 372, octobre 2008, p. 26 [texte intégral (page consultée le 29 juin 2009)]
- ↑ (en) A Pet Owners Guide to Poisons sur avma.org. Consulté le 29 juin 2009
- ↑ R. Drolet, T. D. Arendt et C. M. Stowe, « Cacao bean shell poisoning in a dog », dans Journal of the American Veterinary Medical Association, vol. 185, no 8, 1984, p. 902 (ISSN 0003-1488) [résumé]
- ↑ F. Blakemore et G. D. Shearer, « The poisoning of livestock by cacao products », dans Vet Record, vol. 55, no 15, 1943 [résumé]
- Pierre Hermé, Le grand livre du chocolat : 380 recettes, Mondo, Vevey, 2007, 367 p. (ISBN 978-2-88900-003-6) :
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Schokolade ».
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Chocolate ».
Voir aussi
Articles connexes
- Contrôle des principales marques du secteur : Chocolat.
- Cacao
- Beurre de cacao
- Fève de cacao
- Cacaoyer
- Recettes de gâteau au chocolat
- Chocolat belge
- Café
- Thé
- Vanille
Bibliographie
- Maurice et Jean-Jacques Bernachon, La Passion du chocolat, Flammarion, 1985 (réimpr. janvier 1993), 160 p. (ISBN 9782082000635)
- (en) Sophie et Michael D.Coe, The True History of Chocolate, Thames & Hudson, octobre 2000 (réimpr. 2007), 280 p. (ISBN 978-0500282298)
- Sophie et Michael Coe, Généalogie du chocolat, Abbeville Press, coll. « tempo », 20 juillet 1998 (réimpr. 2000), 199 p. (ISBN 978-2879461434)
- Alain J. Bougard, Ch comme Chocolat : l'incroyable destin des pionniers suisses du chocolat, 1819-1919, Slatkine, coll. « helvetica », 2001 (ISBN 9782051018616)
- Pierre Hermé (ill. Nicolas Bertherat), Larousse du chocolat, Larousse, coll. « Larousse de », 30 novembre 2005, 367 p. (ISBN 978-2035603722)
- Nicoletta Negri et Denis Buosi (ill. Roberto Sammartini), Le Livre du chocolat, Artémis, novembre 2005, 192 p. (ISBN 9782844164056)
- Paule Cuvelier (ill. Natacha Nikouline), Chocolat, Flammarion, coll. « Cuisine », octobre 2007, 190 p. (ISBN 978-2082015769)
- Katherine Khodorowsky et Hervé Robert, L'ABCdaire du chocolat, Flammarion, coll. « Les Abcdaires », 3 janvier 2008, 119 p. (ISBN 978-2080124791)
- Portail du chocolat
- Portail de l’alimentation et de la gastronomie
Catégories : Bon article | Chocolat
Wikimedia Foundation. 2010.