Guatemala

Guatemala
Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne le pays. Pour le département, voir Département de Guatemala. Pour la capitale, voir Guatemala (ville).
República de Guatemala (es)
Guatémala (fr)
Drapeau du Guatemala Armoiries du Guatemala
(Drapeau du Guatemala) (Armoiries du Guatemala)
Devise nationale : Libertad
carte
Langue officielle Espagnol
Capitale Guatemala
14°37′N 90°31′W / 14.617, -90.51714°37′N 90°31′W / 14.617, -90.517
Plus grande ville Guatemala
Forme de l’État République
 - Président Álvaro Colom Caballeros[1], centre-gauche
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 104e
108 890 km2
0,4%
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 68e
13 824 463[2] hab.
125,6 hab./km2
Indépendance
 - Date
De l'Espagne
15 septembre 1821
Gentilé Guatémaltèque
IDH (2004) 0,673 (moyen) (117e)
Monnaie Quetzal[3] (GTQ)
Fuseau horaire UTC -6
Hymne national Guatemala Feliz
Code ISO 3166-1 GTM, GT
Domaine internet .gt
Indicatif
téléphonique
+502


Le Guatemala ou Guatémala[4], en forme longue la République du Guatemala ou la République du Guatémala, en espagnol República de Guatemala, est un pays d'Amérique centrale entouré par le Mexique, le Belize, la mer des Caraïbes, le Honduras, le Salvador et l'océan Pacifique. Il fait partie de l'Amérique latine (la langue officielle est l'espagnol). Son nom viendrait du mot nahuatl Coactlmoctl-lan, qui signifie « le pays de l’oiseau qui mange des serpents » ou même du mot Quauhtlemallan, aussi du nahuatl, qui signifie « endroit avec beaucoup d'arbres[5]». Sa monnaie nationale est le quetzal, faisant référence à l’oiseau sacré dont les Mayas utilisaient les longues plumes de la queue comme objets de luxe.

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Histoire du Guatemala.

La civilisation maya est apparue environ 1 000 ans avant l'ère chrétienne. Elle s'est développée dans presque tout le Guatemala actuel. Pedro de Alvarado, un conquistador espagnol, détruisit et soumit brutalement les peuples mayas d'Amérique centrale entre 1523 et 1527.

Le Guatemala s'émancipa de l'autorité espagnole en 1821, faisant alors partie du Mexique. Très vite, il se sépara du Mexique pour former avec d'autres régions les provinces unies d'Amérique centrale. Une guerre éclata en 1838 et s'acheva en 1840, par laquelle le Guatemala acquit son territoire actuel.

Durant près d'un siècle, nombre de dictateurs se succédèrent et favorisèrent les immigrants européens et les intérêts nord-américains. Les Amérindiens se virent spoliés de leurs exploitations et durent se réfugier vers les terres arides du nord.

Le Guatemala était le premier producteur de bananes et de fruits tropicaux des Caraïbes, son unique ressource, mais toutes ses terres, toute son économie, furent aux mains de la United Fruit Company qui s'intalla en 1901 dans le pays.[réf. nécessaire]

En 1945, Juan José Arévalo, le président nouvellement élu, instaure une nouvelle ère d'investissements sociaux, ainsi qu'un code du travail et le droit de grève. En juin 1954, son successeur Jacobo Arbenz Guzmán instaure une taxe sur les exportations et décide une réforme agraire (le Décret 900) qui oblige entre autres la United Fruit Company à céder une partie importante de ses terres en friche.

Un coup d'État est mis sur pied lors d’une réunion entre le Président Eisenhower et les frères Dulles. Allen Dulles est le numéro un de la CIA, son frère John Foster Dulles dirige le Département d'Etat. Par ailleurs, les frères Dulles sont actionnaires de United Fruit et ont travaillé pour un cabinet qui représentait les intérêts de cette société. Ainsi, la CIA renverse Arbenz Guzman et installe à sa place une junte militaire dirigée par le Général Carlos Castillo Armas.

Durant les années suivantes, la résistance paysanne tentera tant bien que mal de s'organiser. Dans les années 1960, un mouvement de guérilla s'organise, regroupant idéologues de gauche, plusieurs officiers rebelles ainsi que de nombreux paysans.

En 1982, le général Efraín Ríos Montt fait un coup d'État. Peu de temps après son arrivée au pouvoir, il met en place les patrouilles d'autodéfense civiles (PAC), miliciens recrutés de force par l'armée et ayant comme objectif d'éradiquer la guérilla. Le général met en action sa politique de la « terre brûlée » : ainsi, 440 villages seront complètement rasés, près de 200 000 Mayas seront massacrés ou encore jetés par hélicoptère dans l'Océan Pacifique. 40 000 réfugiés fuient vers le Mexique. La guérilla réagit en fondant un mouvement armé, l'URNG (Union révolutionnaire nationale guatémaltèque). Le conflit prend alors des allures de guerre civile (voir conflit armé guatémaltèque). Il est renversé par un autre militaire, Óscar Humberto Mejía Victores en 1983.

Le lac Atitlán, dans le département de Sololá au Guatemala, considéré comme l'un des plus beaux au monde.

En 1985, l'élection du président démocrate-chrétien Vinicio Cerezo Arévalo remet le pouvoir aux mains des citoyens. Son successeur, Jorge Serrano, fomente un nouveau coup d'État mais est finalement destitué peu de temps après et remplacé par Ramiro de León Carpio, qui à ce moment-là occupait la charge d'ombudsman et qui est nommé par le Parlement pour compléter la période présidentielle de M. Serrano. Cette procédure n'était pas parfaitement constitutionnelle, mais le pays était tombé dans un vide juridique car la Constitution ne prévoyait pas la situation dans laquelle ni le président ni le vice-président (tous les deux s'étant enfuis du pays après l'échec du coup en démissionnant de leur postes) n'était en mesure de prendre en charge la présidence.

Le 29 décembre 1996, un accord historique est signé avec la guérilla et le conflit prend fin. Alvaro Arzu devient président en 1996. Des élections démocratiques sont organisées en 1999. Le mandat présidentiel d'Alfonso Portillo débute le 14 janvier 2000. Óscar Rafael Berger Perdomo accède au pouvoir dès 2004, à la tête d'un parti conservateur.

En 2008, Álvaro Colom prend la tête de l'État face au général Oto Pérez Molina qui sera finalement élu le 7 novembre 2010 avec 53,76% des voix.

Politique

Article détaillé : Politique du Guatemala.

Le Guatemala est une République présidentielle démocratique[6]. Les élections législatives et présidentielles ont lieu tous les 4 ans en même temps. Le président est à la fois le chef de l'État et le chef du gouvernement. Le président et les ministres qu'il nomme sont à la tête du pouvoir exécutif. Le législatif n'est composé que d'une seule chambre comptant 113 députés.

Subdivisions

Article détaillé : Département du Guatemala.

Le Guatemala est divisé en 22 départements :

  1. Alta Verapaz
  2. Baja Verapaz
  3. Chimaltenango
  4. Chiquimula
  5. El Petén
  6. El Progreso
  7. Quiché
  8. Escuintla
  9. Guatemala
  10. Huehuetenango
  11. Izabal
  12. Jalapa
  13. Jutiapa
  14. Quetzaltenango
  15. Retalhuleu
  16. Sacatepéquez
  17. San Marcos
  18. Santa Rosa
  19. Sololá
  20. Suchitepéquez
  21. Totonicapán
  22. Zacapa

Géographie

Article détaillé : Géographie du Guatemala.
Carte du Guatemala

Le Guatemala est un pays montagneux, sauf le long de côtes où l'on trouve des plaines. Le climat est tropical, quoique plus tempéré en altitude. La plupart des grandes villes sont situées dans le sud du pays. Parmi celles-ci, citons les villes de Guatemala, Antigua, Quetzaltenango et Escuintla. Le grand lac Izabal est situé près de la côte donnant sur la mer des Caraïbes.

  • Données géographiques :
    • Superficie : 108 890 km²
    • Densité : 125,6 hab./km²
    • Littoral : 400 km
    • Altitude minimale : 0 m (océans Atlantique et Pacifique)
    • Altitude maximale : 4 211 m (volcan Tajumulco)

Frontières terrestres et maritimes [7]

Le Guatemala possède 1 687 km de frontières (classé 95e), dont :

  • À l'ouest et au nord: 962 km avec le Mexique
  • À l'est: 266 km avec le Belize
  • Au sud-est: 256 km avec le Honduras
  • Au sud-est: 203 km avec le Salvador
  • À l'est: Mer des Caraïbes
  • Au sud: Océan pacifique

Villes principales

Article détaillé : Villes du Guatemala.

Climat

Situé entre les 16e et 13e parallèles nord, le Guatemala a un régime tropical dans le Petén (à l'ouest de Belize) et dans les plaines côtières, plus larges en bordure de l'Atlantique que le long du Pacifique. Les régions montagneuses couvrent environ la moitié du territoire et bénéficient d'un climat tempéré, variant en fonction de l'altitude.
La pluviosité est variable due à la proximité de deux océans, avec une saison sèche bien marquée de novembre à avril. De mai à novembre, des pluies torrentielles s'abattent sur le pays.

Démographie

Article détaillé : Démographie du Guatemala.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
  • Population : 13,824,463 (habitants (en 2011)[8]
    • 0-14 ans : 42,4% (2005)
    • 15-64 ans : 54,2% (2005)
    • 65 ans et + : 3,3% (2005)
  • Espérance de vie :
    • Hommes : 67,37 ans (en 2005)
    • Femmes : 70,84 ans (en 2005)
  • Taux de croissance : 2,6% (en 2001)
  • Taux de natalité : 34,61 ‰ (en 2001)
  • Taux de mortalité : 6,79 ‰ (en 2001)
  • Taux de mortalité infantile : 45,79 ‰ (en 2001)
  • Taux de fécondité : 4,53 enfants/femme (en 2005)
  • Taux de migration : - 1,63 ‰ (en 2005)

Près de la moitié (de 40% à 55%) des habitants sont d'ascendance maya. On appelle en espagnol ladinos les autochtones et les métis (de sang européen et autochtone) occidentalisés. La majorité des Guatémaltèques vit dans des zones rurales, même si l'urbanisation s'intensifie depuis plusieurs années. Les Garifunas représentent 2% de la population. La principale religion est le catholicisme (les catholiques représentent entre 50 et 60 % de la population), mais de nombreux éléments des traditions locales y ont été introduits pour former ce que l'on appelle maintenant un syncrétisme maya. Environ 40% des Guatémaltèques sont protestants et près de 1% pratique toujours la religion ancestrale maya.

Langues

Tissage traditionnel guatémaltèque

Voir aussi Langues mayas

L'espagnol est la seule langue officielle ; cependant, tous les Amérindiens ne la comprennent pas.

Langues mayas

Depuis les accords de paix de décembre 1996, la Constitution est disponible dans les quatre langues les plus parlées après l'espagnol, soit le quiché, le mam, le cakchiquel et le kekchi. De plus, des documents officiels sont traduits dans certains des 23 dialectes :

  • Achi - 85 552 locuteurs (1990 & 2000)
  • Awakateko - 18 000 locuteurs (1998)
  • Cakchiquel - 452 900 locuteurs (1990, 1991, 1993, 1997, 1998 & 2000)
  • Ch'orti' - 30 000 locuteurs (2000)
  • Chuj - 22 130 locuteurs (1991)
  • Itzá - 1 800 locuteurs (2001)
  • Ixil - 69 000 locuteurs (1986, 1991 & 1998)
  • Jacalteco - 88 700 locuteurs (1998)
  • K'iche' - 2 083 026 locuteurs (1991, 1994 & 2000)
  • Q'eqchi' - 400 000 locuteurs (1998)
  • Mam - 360 279 locuteurs (1992, 1998 & 2000)
  • Nebajixil
  • Poqomam - 49 010 locuteurs (1990)
  • Poqomchi' - 50 000 locuteurs (1998)
  • Q'anjob'al - 77 700 locuteurs (1998)
  • Sakapulteko - 36 823 locuteurs (1991)
  • Sipakapense - 8 000 locuteurs (2000)
  • Tacaneco - 20 000 locuteurs (1991)
  • Tektiteko - 1 265 locuteurs (2000)
  • Tzutujil - 83 800 locuteurs (1998)
  • Uspanteko - 3 000 locuteurs (1998)
  • Yucatec - 2 600 locuteurs (1990)

Langues disparues

  • Chicomuceltec - 100 locuteurs (1982)
  • Xinca

Langue caraïbe

Les garifuna, qui descendent d'esclaves importés d'Afrique noire au moment de la colonisation sont présents le long de la côte atlantique depuis le sud de la Péninsule du Yucatan au Mexique jusqu'au Honduras, en passant par le Guatemala et le Belize.

Économie

Article détaillé : Économie du Guatemala.

L'agriculture représente un quart du PIB, deux tiers des exportations. Ce secteur occupe aussi la moitié de la population active. Le café, le sucre et les bananes sont les principales exportations du pays. Les biens manufacturés et la construction représentent 20% du PIB. La fin de la guerre civile fit disparaitre le plus grand obstacle aux investissements étrangers. Le président Alvaro Arzu mena une politique de modernisation de l'économie et de libéralisation.

Mais l'agriculture dans le pays est avant tout vivrière notamment chez les mayas. Dans les zones rurales moyennes, chaque famille souvent est contrainte d'envoyer un ou plusieurs de ses membres dans les fincas (grandes exploitation agricole comme la United Fruit Company) principalement situés sur les côtes où les terres sont plus fertiles afin de faire survivre la communauté. L'augmentation du prix du pétrole n'a fait qu'augmenter la crise économique que traverse la grande majorité de la population qui est à 60% amérindienne.

L'ouragan Mitch, qui frappa le pays en 1998, causa des dégâts, toutefois moins graves que dans les pays voisins.

Le Guatemala est cosignataire, depuis mai 2004, de l'Accord de libre-échange d'Amérique centrale.Ses principaux fournisseurs sont les États-Unis, loin devant le Mexique et la Chine. Côté exportations, les premiers partenaires sont les États-Unis, le Salvador et le Honduras.

Culture

Article détaillé : Culture du Guatemala.

La culture maya est toujours très présente au Guatemala, tout comme l'influence de la culture des colons espagnols. Ainsi, de nombreuses femmes portent toujours l'habit traditionnel, la corte la jupe traditionnelle, et le ouipil, la chemise. Plusieurs ruines mayas sont toujours visibles dans le pays à travers divers sites archéologiques, dont le temple du grand jaguar dans la célèbre cité de Tikal. L'architecture de nombreux bâtiments fut fortement influencée par les Espagnols, notamment dans les villes coloniales telles Antigua. La cuisine guatémaltèque, principalement à base de maïs, est très diversifiée, comprenant des mets tels les frijoles ou les tamales.

La découverte et diffusion de la musique guatémaltèque de la Renaissance et du Baroque par le compositeur et musicologue Dieter Lehnhoff est très importante pour la culture du Guatemala.

L'une des nombreuses églises baroques construites par les Espagnols dans l'ancienne capitale du Guatemala, Antigua
Fêtes et jours fériés
Date Nom Remarques
1er janvier Nouvel An
1er mai Fête du travail
10 mai Fête des mères
17 juin Fête des pères
30 juin Jour de l'armée
15 août Jour de la Vierge de l'Assomption Seulement dans la capitale
15 septembre Jour de l'indépendance
20 octobre Jour de la révolution
1er novembre Toussaint
7 décembre Quema del Diablo
24 décembre Nochebuena
25 décembre Noël
31 décembre Nochevieja

Statistiques

  • Lignes de téléphone : 1 450 000 (en 2005)
  • Téléphones portables : 4 640 000 (en 2005)
  • Postes de radio : 1 835 000 (en 2003)
  • Postes de télévision : 2,3 millions (en 2003)
  • Utilisateurs d'Internet : 165 000 (en 2003)
  • Nombre de fournisseurs d'accès internet : 9 (en 2003)
  • Routes : 13 856 km (dont 4 370 km goudronnés) (en 1998)
  • Voies ferrées : 884 km
  • Voies navigables : 990 km
  • Nombre d'aéroports : 477 (dont 11 avec des pistes goudronnées) (en 2000)
  • Nombre d'homicides :
    • 14 000 sous la présidence d'Alfonso Portillo (2000-2004)[9] ;
    • 21 509 en 2004-2007, soit une dizaine par jour, essentiellement par arme à feu[9].

Codes

Guatemala a pour codes :

et aussi

  • LG, préfixe maintenant inusité, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Références

  1. ABC-LATINA. Histoire-Guatemala, En ligne, http://www.abc-latina.com/guatemala/histoire.htm
  2. Université de Sherbrook. Perspective Monde, Guatemala, En ligne
  3. Le dollar américain a également valeur légale.
  4. Terme recommandé par la Commission générale de terminologie et de néologie, et publié au Journal officiel de la République française le 24 septembre 2008. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019509867&dateTexte=
  5. (es)Etimología de GUATEMALA
  6. Université Laval. www.tlfq.ulaval.ca/axl/amsudant/guatemala.htm
  7. http://www.google.ca/imgres?imgurl=http://www.dordogne-perigord- export.com/commun/images/atlas/cartes/carte_guatemala_fr.gif&imgrefurl=http://www.dordogne-perigord-export.com/fr/fiches-pays/guatemala/carte&h=542&w=460&sz=60&tbnid=PEMRoSTRIL8ojM:&tbnh=132&tbnw=112&prev=/search%3Fq%3Dcarte%2Bguatemala%26tbm%3Disch%26tbo%3Du&zoom=1&q=carte+guatemala&hl=fr&usg=__9t5MPoC-0ijhwe44ALmtvrnkUqo=&sa=X&ei=rn-5TbTMMKbx0gGD7-TBDQ&ved=0CB8Q9QEwAQ
  8. THE WORLD FACTBOOK.https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/gt.html/
  9. a et b Paulo A. Paranagua, « L'ONU s'implique dans la lutte contre l'insécurité au Guatemala », dans Le Monde du 24-01-2008

Liens externes

Catégorie Guatemala de l’annuaire dmoz

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