- Turbine à gaz spéciale
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TGS (SNCF) Identification Exploitant(s) : SNCF Désignation : X 4365 + X 2061
puis XBSD-4365 + XAS-2061
puis TA 101 + TAD 102 modernisationType : turbotrain Composition : Motrice diesel +
Motrice turbotrainTransformation : 1966-1967 Constructeur(s) : Turboméca - SNCF Atelier du Mans. Mise en service : 1967 Effectif : 0 (2005) Caractéristiques techniques Écartement : standard Carburant : gasoil[1]
kérosène[2]Moteur thermique : 1 moteur Poyaud 6 cylindres en ligne[1]
1 turbomoteur Turmo III C3[2]Puissance continue : 330[1] / 810[2] kW Transmission : mécanique[1]
hydrodynamique[2]Masse totale : 38,5[1] + 37,4 [2] t Longueur totale : 44,350 m Bogies : Y 214 Vitesse maximale : 160 / 250 km/h Places assises version expérimentale X 4365 X 2061 Salon 1re classe - 6 pl. 1re classe - 28 pl. 2e classe 60 pl. - Strap. 2 - Places assises version commerciale T 102 ex X4365 T 101 ex X 2061 Salon 1re classe équipement de restauration à la place 12 pl. 1re classe 35 pl. 16 pl. Autres Local de sonorisation - [3] Le TGS, sigle de « turbine à gaz spéciale », est le premier turbotrain expérimental construit par la SNCF en 1967 à partir de l'EAD (élément automoteur double) la motrice X 4365 et la remorque XR 8579.
Sommaire
Description
Le 3 octobre 1966, les ateliers du matériel du Mans vont opérer la transformation de l'autorail choisi. La motrice qui conservera son moteur diésel et dont l'avant étant modifié, sera dotée d'un carénage arrondi aérodynamique. La remorque recevra la turbine à gaz de 810 kW avec également le carénage aérodynamique pour une marche en réversibilité.
Historique
Ce prototype, qui fut appelé à l'origine « TGV » avant d'être rebaptisé « TGS », est à l'origine de la série des ETG (éléments à turbine à gaz) qui seront mis en service sur la relation Paris-Cherbourg au début des années 1970.
L'engin sortira des ateliers et commencera ses essais le 24 avril 1967 avec le seul moteur diésel puis le 25 avec utilisation du turbomoteur. Les essais se poursuivront ensuite par phases entre Orléans, Vierzon et Châteauroux dans un 1er temps avec retours en ateliers pour contrôles entre chaque sessions d'essais.
L'engin a permis au cours de divers essais d'atteindre des vitesses allant jusqu'à 250 km/h sur la ligne des Landes, et est venu en essais à Grenoble le 14/06/1969 où il a été hébergé au Centre autorails de Grenoble. Les essais étalés sur plus de 5 ans se termineront en novembre 1972. L'engin aura parcouru 277.670 km et réalisé 581 marches à des vitesses supérieures où égales à 200 km/h.
Il sera par la suite transformé par les ateliers du Mans pour assurer en service commercial des voyages spéciaux de groupes et associations pendant une année et sera ensuite mis en dépot et démoli.
Bibliographie
- Livre : "Le matériel moteur de la SNCF", par Jacques Defrance, Éditions N.M. à Paris, réédition de 1978.
- "Les turbotrains Français", par André Rasserie - préface de Guy Sénac - Éditions du Cabri. Breil-sur-Roya.(06) 2002.
Galerie photos
Notes et références
- X 4365
- X 2061
- Jacques Defrance, Le matériel moteur de la SNCF, N.M. La Vie du Rail, 1978
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Catégories :- Matériel moteur hors service de la SNCF
- Locomotive à turbine à gaz
- Turbotrain SNCF
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