- Saint-Andéol-de-Berg
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Pour les articles homonymes, voir Berg.
Saint-Andéol-de-Berg
17 novembre 1997Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Ardèche Arrondissement Largentière Canton Villeneuve-de-Berg Code commune 07208 Code postal 07170 Maire
Mandat en coursRégis Ozil
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Berg et Coiron Site web saint-andeol-de-berg.fr Démographie Population 129 hab. (2008) Densité 8,3 hab./km² Gentilé Saint-andéolais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 262 m — maxi. 524 m Superficie 15,57 km2 Saint-Andéol-de-Berg est l'une des 339 communes de France situées dans le département de l’Ardèche et la région Rhône-Alpes.
Ses 129 habitants (recensement 2008)[1] sont appelés les Saint-andéolais.
Sommaire
Géographie
Localisation
Saint-Andéol-de-Berg est un petit village situé au sud de l'ancienne province du Vivarais, dans la Vallée du Rhône, entre l'extrémité est du Massif central (Cévennes) et les Alpes, dans la région Rhône-Alpes, le département de l’Ardèche, l'arrondissement de Largentière et le canton de Villeneuve-de-Berg[2].
Le Rhône coule à 13,4 km de Saint-Andéol-de-Berg et traverse 35 communes ardéchoises en 2011. Il borde toute la façade est du département de l'Ardèche et toute la façade ouest du département de la Drôme[3] et faisait office de frontière entre l'Empire (rive gauche) et le Royaume (rive droite) au Moyen-Âge[4].
Communes proches
Par la route, le village se trouve à cinq kilomètres et demi de Villeneuve-de-Berg[5], à 13 kilomètres de Saint-Maurice-d'Ibie[6], de Mirabel et du domaine du Pradel d'Olivier de Serres[7],[8], à 17 kilomètres d'Alba-la-Romaine[9], à 24 kilomètres de Valvignères[10] et d'Aubenas et à 28 kilomètres de Vals-les-Bains[11](Ardèche), à 34 kilomètres de Viviers[12], de l'Autoroute du Soleil (A7), de la route nationale 7 et de la gare de voyageurs (SNCF) de Montélimar[13](Drôme), à 45 kilomètres de Bourg-Saint-Andéol[14] et 57 kilomètres de la neige de La Croix de Bauzon[15](Ardèche)[16], à 86 kilomètres du Théâtre antique d'Orange (Vaucluse) et de ses Chorégies[17], à 170 kilomètres de Grenoble[18](Isère), à 180 kilomètres de Lyon[19](Rhône) et de la Mer Méditerranée au Grau-du-Roi[20](Gard), à 187 kilomètres de Montpellier[21](Hérault), à 200 kilomètres des Saintes-Maries-de-la-Mer[22] et de Marseille[23](Bouches-du-Rhône)... et aussi, par le T.G.V., au départ de Montélimar, à deux heures cinquante et une minutes de Paris et cinquante-quatre minutes de l'Aéroport Lyon-Saint-Exupéry... Un aérodrome civil ouvert au trafic international se trouve sur la commune de Lanas, à 10 kilomètres[24].
Aubenas (24 km)
• Villeneuve-de-BergLyon (180 km)
Mirabel (13 km)
• Villeneuve-de-Berg (5,5 km)• Alba-la-Romaine (17 km) • Villeneuve-de-Berg Montélimar (34 km)
• Valvignères• Saint-Maurice-d'Ibie (13 km) • Saint-Maurice-d'Ibie
Marseille (200 km)• Valvignères (24 km)
Bourg-Saint-Andéol (45 km)Voies de communication
La route nationale RN 102 relie Villeneuve-de-Berg à Montélimar et à l'autoroute A7 (Autoroute du soleil)[25]. La route départementale RD 259 relie Villeneuve-de-Berg à Saint-Andéol-de-Berg et ne va pas plus loin. Une fois le village traversé, on peut continuer jusqu'au hameau de Ladou, au sud-est (voir l'image au paragraphe Sports ci-dessous). La route se transforme ensuite en un chemin de terre qui permet de rejoindre Valvignères. Par ailleurs, un chemin goudronné très praticable commence à proximité du cimetière, en direction du nord-est, et permet d'atteindre Alba-la-Romaine.
Relief
Aux portes du Parc naturel régional des Monts d'Ardèche[26], Saint-Andéol-de-Berg se niche sur une crête, au cœur des montagnes de Berg et au milieu de forêts de chênes et de pins, près des deux tiers de la surface de la commune étant boisés[Na 1]. Le point le plus haut du territoire communal se trouve à 524 mètres[Na 2] et le plus bas à 262 mètres[27].
Le paysage est parcouru de murets en pierres sèches, appelés « clapas », abritant une dense faune de lézards et délimitant de nombreuses faysses (« terrasses qui rythment la chute des prés dans les vallons »)[28],[29].
Géologie
« Les montagnes de Berg sont caractérisées par une alternance de bancs marneux et de bancs calcaires, à débit en boules rappelant des miches de pain, d’où leur nom de " calcaires à miches ". On trouve dans ces calcaires de nombreux fossiles (huîtres, ammonites, oursins etc.), témoins de la présence de la mer qui occupait la région au Crétacé. L’érosion ronge peu à peu ces montagnes, de nombreux ravins s’y creusent et sont occupés par des ruisseaux plus ou moins pérennes[30]. »
Climat
Article connexe : Climat de l'Ardèche méridionale.Le climat de L'Ardèche méridionale (ou Bas-Vivarais), dont fait partie Saint-Andéol-de-Berg, est un climat méditerranéen, caractérisé par des hivers doux, une sécheresse estivale importante et de fortes précipitations aux équinoxes.
La plus proche station météorologique dont les relevés sont accessibles est celle de Montélimar.
Relevés météorologiques à Montélimar pour la période 1961-1990 mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 1,2 2,3 3,9 6,5 9,9 13,5 16,1 15,6 13,2 9,4 4,8 1,9 8,2 Température moyenne (°C) 4,5 6,0 8,6 11,6 15,5 19,3 22,5 21,7 18,6 14,0 8,3 4,9 13,0 Température maximale moyenne (°C) 7,7 9,8 13,3 16,7 21,1 25,1 28,9 27,9 24,1 18,5 11,9 7,8 17,7 Précipitations (mm) 67,4 74,7 71,4 73,3 88,7 56,3 35,3 69,6 107,8 121,8 79,9 67,1 913,3 Source : Infoclimat : Montélimar[31]Montélimar et les communes proches bénéficient d'une durée exceptionnelle d'ensoleillement, avec en moyenne 2 498 heures (environ 208 jours) de soleil par année (entre 1961 et 1990). Des épisodes extrêmes restent gravés dans les mémoires Saint-andéolaises : abondantes précipitations en été ou en automne, pluies d'eau propices à la chasse aux escargots puis à la baignade dans les ruisseaux, pluies de grêlons gros comme des oranges, cyclone dévastateur (lire le paragraphe Édifices religieux ci-dessous). Le thermomètre a atteint à Montélimar -15 °C le 10 février 1956 et + 39 6 °C le 6 juillet 1982.
Records climatiques de Montélimar (1952-2002) mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. Record de froid (°C)
(année du record)-14,4
(5/1/71)-15,0
(10/2/56)-7,2
(7/3/71)-3,1
(7/4/71)-0,2
(4/5/67)3,6
(3/6/75)7,5
(6/7/54)7,4
(18/8/63)2,6
(24/9/77)-1,5
(29/10/81)-5
(23/11/98)-12,2
(28/12/62)Record de chaleur (°C)
(année du record)18,4
(28/1/02)22,4
(23/2/90)26,4
(25/3/94)29,7
(8/4/61)33,4
(26/5/53)37,5
(30/6/52)39,6
(6/7/82)37,9
(5/8/90)36,2
(9/9/66)29,1
(4/10/86)22,8
(3/11/77)19,9
(4/12/61)Source : Infoclimat : Montélimar[31]Hydrographie
De nombreux ruisseaux presque toujours à sec (eaux temporaires) passent sur le territoire de la commune, dont quatre principaux : le ruisseau de Vazeille[32], qui fait office de frontière avec Saint-Maurice-d'Ibie, sur un quart de sa longueur, le Mézeyras[33] et le Merdaric[34], qui confluent près du hameau de Ladou, et le Rounel[35], qui rejoint l'Ibie[36] (affluent de l'Ardèche) après avoir constitué une limite communale entre Saint-Andéol-de-Berg, sur sa rive gauche, et Villeneuve-de Berg, sur sa rive droite, le long de la route qui relie les deux villages (Vazeille et Merdaric → Rounel → Ibie → Ardèche[37]).
Pendant l'été, la prudence et les autorités recommandent de limiter les arrosages au strict nécessaire et interdisent les feux de broussailles ou autres[Na 3].
Toponymie
La commune tire son nom d'un saint catholique et d'une montagne.
Saint-Andéol...
Article détaillé : Andéol du Vivarais.Saint Andéol (Sanctus Andeolus) naquit à Smyrne (actuellement Izmir, Turquie) au IIe siècle. Sous-diacre, il fut envoyé par un successeur de Saint Polycarpe (évêque de Smyrne, disciple de l'apôtre Jean, martyrisé en 155), évangéliser la Gaule, en l'an 166, à l'appel de Saint Irénée, évêque de Lyon (né à Smyrne)[38]. Il arriva ainsi dans le Vivarais (Ardèche actuelle). L'empereur Septime Sévère, de passage dans la région, le fit mettre à mort, la tête fendue par un glaive de bois, le 1er mai 208, à Bergoïata, ancienne cité celte devenue Bourg-Saint-Andéol au XVe siècle.
On fête saint Andéol, 1er apôtre du Vivarais, le 1er mai, jour de son martyre (selon le martyrologe romain et le site Infocatho de la Conférence des évêques de France), ou bien le 4 mai (selon le diocèse de Viviers[39]).
L'Ardèche est le département de France qui comprend le plus de communes portant le nom d'un saint (hagiotoponymie), soit 30,5% contre 12,3% de moyenne nationale, en 1902[40],[41],[Na 4].
...de-Berg
Article détaillé : Étymologies de Bergoïata et de Berg dans l'Ardèche.« Jusqu'au XIXe siècle, on disait « Berc ». Ce fut d'ailleurs le nom de la commune pendant la Terreur, quand furent supprimés les saints catholiques du calendrier républicain, en 1793[42]. »
Vocable emprunté à la langue celtique, dans laquelle le mot « Berg » (ou « Berc ») désigne une hauteur, un mont, le nom de « Berg » vient sans doute de la région montagneuse et boisée dans laquelle le village est situé et que l'on trouve désignée ainsi dans les plus anciens documents.
Lieux
Le territoire de Saint-Andéol-de-Berg comprend de nombreux lieux aux noms fleuris et d'origines plus ou moins mystérieuses[43], lieux autrefois appelés « quartiers » quand il s'agissait d'endroits habités[40],[44],[45].
En voici quelques-uns :
- Chabridières (des chèvres)
- Le Cros de Berg
- Serrecourt
- Mas-Giraud
- Abérouadoux
- La Piche
- Autignas (Autignac)
- Le Clut
- Les Chabannes
- Le Vallat
- Le pré de Landreau
- Mézeyras (misère)
- Patafla (onomatopée : patatras)
- Les Chossognes
- Les Rouvières (chênes rouvres)
- Le Cloron
Histoire
Néolithique
« Le territoire de Saint-Andéol-de-Berg était habité au Néolithique (6000 à 2500 avant J.-C.). On a trouvé des tombes de cette époque aux quartiers du Clut (" Clux " au Moyen Âge) et du Pouzet[42]. »
L’Arbre Ferrat et le culte de la Nature
« L’Arbre Ferrat, un chêne situé à 2,5 km au nord du village, à 475 mètres d’altitude, est un vestige du culte de la Nature. On plantait des clous dans son tronc à la suite d'un vœu ou en mémoire d'une grâce obtenue (ex-voto)[42]. »
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il n'a pas survécu à un élagage mal effectué (taille trop importante)[Na 5]. On dit que ses restes furent foudroyés dans les années 1960. Au cours de sa très longue vie, il fut le témoin d'actes judiciaires (voir XVe siècle)[46], mais aussi de rendez-vous amicaux ou galants. Pour beaucoup, il est encore aujourd'hui un but idéal de promenade en famille, à l'occasion d'une fête religieuse par exemple. En 1984, sa circonférence au niveau du sol mesurait 9,5 mètres[46]. Un écriteau citant des historiens locaux a été cloué sur son tronc, par un auteur anonyme, à une date inconnue[47].
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Écriteau anonyme cloué[47]
Dans son livre intitulé Guérisseurs et remèdes populaires dans la France ancienne (Éditions Horvath, 1983), Pierre Ribon nous offre une émouvante et belle photographie de l'Arbre Ferrat encore vivant, prise par son père Marius Ribon, le dimanche de Pâques 1938[48] (ci-dessous). « Le site est impressionnant, même de nos jours, pour qui sait voir, écouter, sentir, imaginer. On devine en ce lieu la présence d'un Grand Passé. » écrit-il[49].
Du Ve au IXe siècle
Aux Ve et Ve siècles, la région qui correspond à l'Ardèche d'aujourd'hui se trouve sous la domination des Burgondes, peuple d'origine germanique (cliquer sur la carte du Royaume burgonde au Ve siècle).
Pour Marius Ribon, « La date de la fondation de Saint-Andéol-de-Berg n’est pas très sûre. Cependant, il semble que la destruction d'Alba-la-Romaine, vers 411, ait provoqué la fuite d’un certain nombre de ses habitants dans les forêts qui couvraient alors entièrement la région de Berg, et que ces fuyards auraient alors constitué une première communauté, installée sur un territoire correspondant à celui du village d'aujourd'hui[42]. »
Pour Jean Volane (Auguste Bourret), « C’est sous Saint Avolus, le cinquième évêque d’Alba, que la capitale de l’Helvie (Alba-la-Romaine) fut pillée et incendiée par Chrocus, roi des Vandales, en 411, et totalement anéantie par les Goths et les Alains qui, pendant dix ans, ravagèrent la contrée. Après la destruction d’Alba, le siège de l’église helvienne fut transporté par l’évêque Auxonius à Vivaria (Viviers), qui donna son nom à notre province : " Rien n’a résisté à la fureur des barbares. Ils n’ont rien épargné, ni le sacré, ni le profane, ni la faiblesse du sexe, ni celle de l’âge : peuple, prêtres, vierges, évêques, tout a été frappé sans distinction, envoyé au supplice ou conduit en esclavage. Les moissons, les vignes, les oliviers ont péri dans les flammes. Les ronces et les épines effaceront bientôt la trace de tout ce qui a vécu. Quand tout l’Océan aurait inondé les Gaules, il n’aurait pas commis de si terribles ravages." (Saint Prosper (403-463), chroniqueur aquitain, prêtre de Marseille)[50]. »
Pour d'autres, « L'existence réelle de Chrocus n'est aucunement prouvée, bien que l'on lui ait prêté nombre de destructions de cités romaines (Alba...). Or, l'archéologie n'a pas apporté de traces de destructions rapides de ces cités. Il s'agit plutôt d'un chef mythique, non toutefois sans une certaine historicité (invasion des Alamans sous le règne de Valérien (253-260). »
Article connexe : Chrocus.Ainsi, pour Jean Moulin, « Les campagnes successives de fouilles du site d'Alba ont démontré que la cité n'a pas connu de destruction massive, mais au contraire un déclin très lent, qui s'est accentué avec le transfert du siège épiscopal d'Alba à Viviers[51]. »
Par contre, il est certain qu'« à la fin du VIIe siècle, la paroisse de Saint-Andéol-de-Berg était fondée[52] ».
« Il est aussi établi que le mas Deborne (maison de Patafla, aujourd'hui) existait déjà en l'an 877, comme l'atteste une charte de Charles le Chauve[42]. » (Charles le Chauve : roi de Francie occidentale de 843 à 877, et empereur d'Occident de 875 à 877).
XIIe et XIIIe siècles
Au XIIe siècle, les moines cisterciens de l'abbaye de Mazan fondèrent une grange dans la montagne de Berg (Grange cistercienne). Ils l’exploitèrent jusqu’à la Révolution française. « Au début du XIIIe siècle, à la suite de dons et d'acquisitions, ils possédaient tout le pourtour de Saint-Andéol-de-Berg. Les conflits pour l'usage des sources et des pâturages étaient fréquents entre les religieux et les habitants de Saint-Andéol-de-Berg qui vivaient surtout d'élevage. C’est ainsi qu’en 1280, ceux-ci tuèrent un moine et pillèrent la Grange[42] ».
Pour Marius Ribon, « Ce drame accéléra la fondation de la Bastide de Villeneuve-de-Berg[42] », en 1284, par le roi de France Philippe III le Hardi, fils de Saint Louis, et l’abbé de Mazan, propriétaire de la commune de Villeneuve-de-Berg et désireux de se mettre sous la protection de la Couronne, et valu à Saint-Andéol-de-Berg « de jouer un jour, un seul jour il est vrai, un rôle important dans l'histoire du Vivarais[42] ».
Pour Jean Moulin, « Il faut chercher la cause de cette fondation dans l'évolution interne des cisterciens et dans la politique expansionniste des Capétiens, suite à leur mainmise sur le Languedoc oriental, mais il reste vrai cependant que l'événement de 1280 contribua largement à précipiter le processus déjà engagé[51] ».
Selon le site internet de Villeneuve-de-Berg[53], « Villeneuve-de-Berg naquit par conséquent de la convergence des intérêts d'un pouvoir royal soucieux de faire pénétrer l'influence capétienne dans les principautés du Midi, et d'une communauté de moines déterminés à sauvegarder leurs ressources, fût-ce au prix d'un partage de souveraineté. C’est ainsi que le 12 et le 25 novembre 1284, l’abbé cistercien de Mazan et le Sénéchal de Beaucaire, représentant du roi, signèrent devant notaire une charte de paréage, concrétisant la fondation en pays de Berg d’une Ville Neuve, en co-seigneurerie ».
Héraldique
Au XIIIe siècle, Saint-Andéol-de-Berg fait partie de la baronnie d'Aps (Alba-la-Romaine)[42],[55].
Mariée[55] vers 1282 avec Giraud Adhémar VI[56], de l'illustre famille des Adhémar[Na 6],[57], Béatrix, dite « Blonde » de Verfeuil, alias « de Deux-Chiens[Na 7] », baronne d'Aps, était la suzeraine de Saint-Andéol-de-Berg, où elle possédait un petit château fort[Na 8] qu'elle légua à son fils, le 13 juin 1297[42] (Giraud Adhémar VII[56]), donation sur laquelle elle reviendra le 14 décembre 1296, en se réservant jusqu'à la fin de sa vie (1317) les revenus des biens qu'elle lui avait donnés[58].
La municipalité de Saint-Andéol-de-Berg n'a pas adopté de blason pour servir l'image de la commune. Toutefois, l'armorial du château d'Alba-la-Romaine est connu[58] et, au XIIIe siècle, les armes parlantes de la famille de Deux-Chiens étaient « De gueules à deux chiens affrontés d'argent[59],[54] », et les armoiries de la famille d'Adhémar étaient « D'or à trois bandes d'azur », « Lancea sacra » (Lance sacrée) étant son cri de guerre et « Plus d'honneur que d'honneurs » étant sa devise[Na 9],[57],[Na 10].
Investis par les Adhémar de fiefs à Saint-Andéol-de-Berg[Na 11], les seigneurs de Blou-Laval[60] y jouent un rôle important durant les XVIe et XVIIe siècles[42]. Leurs armes se blasonnaient d'argent au cyprès arraché[61] de sinople[62],[63] et figurent sur le blason de leur berceau familial de Thueyts (Château de Blou), où elles côtoient celles de la branche des Blou de Serrecourt (lire le paragraphe Personnalités historiques liées à la commune ci-dessous).
Il existe aujourd'hui un Palais d'Adhémar à Bayreuth, ville de Bavière où la Lance sacrée de Parsifal protège « l'abîme mystique[Na 12] » du Palais des festivals, duquel sourd en été la musique de Richard Wagner[64], non loin du château de Berg où s'est noyé Louis II, le 13 juin 1886.
Ce Palais[Na 13],[Na 14],[Na 15],[65] a été construit en 1759, juste à la droite de sa propre maison (Gontardhaus), par l'architecte Carl von Gontard (1731-1791), fils du maître de ballet de la maison du margrave de Bayreuth, arrière-petit-fils d'un huguenot du Dauphiné et descendant direct d'Hugues Gontard, coseigneur de Saint-Andéol-de-Berg quatre siècles avant sa naissance[Nb 1], pour son ami le marquis Antoine-Honneste d'Adhémar de Monteil de Brunier (1710-1785), familier de Voltaire depuis 1749, Grand maître à la cour de la margravine de Bayreuth, à partir de 1752[Na 16], et descendant direct de Béatrix, dite « Blonde » de Verfeuil, alias « de Deux-Chiens », suzeraine de Saint-Andéol-de-Berg quatre siècles avant sa naissance[Nb 2],[66].
Depuis 1718, on trouve une Sainte Lance à Smyrne (aujourd'hui Izmir en Turquie), ville où naquit saint Andéol au IIe siècle (La Sainte Lance de Smyrne).
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Blason des Adhémar
Armes primitives[57] -
Château des Adhémar Monteil
Montilium Adhemari
Montélimar -
Adhémar de Monteil chargeant les Sarrasins en brandissant
la Sainte Lance d’Antioche
XVe siècle
Le 3 mai 1467, un compulsoire fut signé par les autorités, au pied de l'Arbre Ferrat, pour « graver dans le marbre » les sentences arbitrales de 1265 et 1289 qui, au fil du temps et avec l'aide armée de la Couronne, avaient mis un terme aux conflits de voisinage entre les moines de la Grange de Berg et les habitants de Saint-Andéol-de-Berg[46].
Du XVIe au XXIe siècle
Au milieu du XVIe siècle, le protestantisme s'est développé dans le Vivarais[67],[68],[69] comme dans le reste de la France et, ceci expliquant sans doute cela, La Grange de Berg ne comptait plus un seul religieux et n’était plus un monastère. En 1573, les Réformés s’emparèrent de Villeneuve-de-Berg et de Saint-Andéol-de-Berg. Les luttes sanglantes entre catholiques et protestants ne cessèrent qu'en 1629, à la suite de la venue du roi Louis XIII à Villeneuve-de-Berg.
De 1720 à 1737, les sentences arbitrales de 1265 et 1289, confirmées en 1467, sont contestées par les laïcs qui, succédant aux religieux, exploitent le domaine de la Grange de Berg pour le compte de l'abbaye de Mazan. Plusieurs procès seront nécessaires pour déterminer les droits de pacage des uns et des autres. Un jugement rendu en 1737 donna finalement pleine propriété aux habitants de Saint-Andéol-de-Berg, sur les terrains et les bois des lieux encore appelés aujourd'hui, Mezeyras, Mas-Giraud et Cros-de-Berg.
En 1789, les Saint-andéolais présentèrent un cahier de doléances, conservé de nos jours dans les Archives départementales. Ce cahier soulignait la sécheresse et l'aridité du terroir de la commune, précisait que les biens de l'abbaye de Mazan étaient les meilleurs et les plus productifs et que le reste était majoritairement consacré au pacage de bêtes à laine. Il demandait par exemple, « l’établissement d’un impôt sur le luxe, basé sur les domestiques, les voitures et les chevaux d’agrément » et « l’augmentation du traitement des curés ».
La municipalité profita de la suppression des ordres religieux et de la nationalisation de leurs biens, en 1790, pour agrandir la superficie des terrains communaux.
Au cours du XIXe siècle, le très vaste domaine communal constitué par les Saint-andéolais subit des amputations, en particulier suite aux Révolutions de 1830 et 1848 (vente de certains biens à des propriétaires privés ou à l'État).
Au XXIe siècle, le domaine municipal boisé est encore très important - 962 ha sur les 1 557 ha de superficie de la commune (62%) - mais coûte plus à la commune qu'il ne lui rapporte[Na 1].
Administration
Jusqu'en 1790
Jusqu'au milieu du XVIe siècle, Saint-Andéol-de-Berg fut sous la tutelle seigneuriale. Puis, jusqu'en 1789, le village a été administré par un Conseil et des Consuls élus par lui. À partir de 1790, c'est un maire qui dirige la commune, le statut des municipalités étant ensuite officiellement fixé par la Constitution de l'An VIII (1799), qui dote Saint-Andéol-de-Berg d'un Conseil Municipal de dix membres, présidé par un maire, assisté d'un adjoint.
Municipalité
Le maire est aujourd'hui secondé par deux adjoints et six conseillers municipaux. L'ancienne cure jouxtant l'église est devenue « Mairie », le 11 novembre 1995, l'ancienne mairie devenant elle-même gîte d'étape, à partir du 22 juillet 2000.
Liste des maires
Article détaillé : Liste des maires de Saint-Andéol-de-Berg depuis 1790.Cinq habitants seulement ont été élus « Maire » depuis 1945, dont Jean Guigon, premier magistrat de la commune pendant 32 ans, et Maurice Bousquet, pendant 23 ans :
Liste des maires depuis la Libération Période Identité Étiquette Qualité 20 mai 1945 19 mars 1977 Jean Guigon sans Agriculteur 19 mars 1977 2 septembre 1981 Charles Chandanson sans Gérant d'Auto-école 2 septembre 1981 19 mars 1983 Maurice Bousquet sans Agriculteur 19 mars 1983 4 juin 1983 Michel Laurent sans Préparateur en pharmacie 4 juin 1983 24 mars 1989 Maurice Bousquet sans Agriculteur 24 mars 1989 15 avril 1993 Régis Ozil sans Instituteur 15 avril 1993 14 mars 2008 Maurice Bousquet sans Agriculteur 14 mars 2008 mandat en cours Régis Ozil sans Gérant d'un Gîte rural Fiscalité
L'imposition des ménages et des entreprises à Saint-Andéol-de-Berg en 2008[70] Taxe Taux appliqué (part communale) Recettes dégagées en 2008 et en € Taxe d'habitation (TH) 5,22 % 7 000 Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 5,96 % 6 000 Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 55,53 % 2 000 Taxe professionnelle (TP) 8,15 % 2 000 Si le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties peut sembler important, il est à mettre en relation avec la très faible valeur locative des terrains non bâtis en Ardèche qui en constitue l'assiette.
Sauf pour la taxe d'habitation, l'imposition par habitant en 2008 s'avérait légèrement inférieure à celle des communes de la strate de Saint-Andéol-de-Berg (communes de moins de 250 habitants)[71].
Budget
En 2008, le budget de la commune s'élevait à 164 000 € et son endettement à 113 000 €[72].
Les variations du montant du budget communal proviennent essentiellement de celles des investissements, car la partie fonctionnement du budget est relativement stable. Si les recettes de fonctionnement par habitant sont supérieures à la moyenne des communes de la catégorie, les charges de fonctionnement le sont aussi. Cela permet de dégager une capacité d'autofinancement par habitant double de celle des communes similaires. Pourtant l'endettement de 1 229 € par habitant en 2008 est plus du double de la moyenne des communes de cette strate (442 €/hab). Le montant d'investissement en équipement (531 €/hab) souvent double de celui des communes de cette strate expliquant sans doute cela[72].
Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[72] : Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€)[72]: Population et société
Démographie
Saint-Andéol-de-Berg comptait 129 habitants en 2008[1].
Environ 70% de la population résident au sein même du bourg, 20% au hameau de Ladou et 10% se répartissent entre plusieurs quartiers épars (Berg, Mas-Giraud, Cros de Berg et Chabridières).
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Andéol-de-Berg depuis cette date. Fortement touchée par l'exode rural, la commune a vu sa population chuter de 402 habitants en 1856 (pic démographique correspondant à l'âge d'or de la sériciculture[69], dans les Cévennes) à seulement 50 en 1975. Entre 1975 et 2008, la population a presque triplé.
Tableau de l'évolution démographique de 1793 à 2008 Histogramme de l'évolution démographique de 1793 à 2008
Depuis janvier 2004, le recensement de la population en France est annuel. Une nouvelle méthode de recensement remplace le comptage traditionnel organisé auparavant. À Saint-Andéol-de-Berg, comme dans toutes les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population a lieu tous les cinq ans, mais des chiffres sont néanmoins publiés chaque année, avec ceux du reste de la France. A Saint-Andéol-de-Berg, la première enquête annuelle a eu lieu en 2007 et la prochaine enquête annuelle aura lieu en 2012[75].Pyramide des âges
La population de Saint-Andéol-de-Berg est jeune : En 2007, environ 82% des habitants ont moins de soixante ans, 60% ont moins de quarante-cinq ans et 22% ont moins de quinze ans. La faiblesse de la tranche d'âge 15-29 ans s'explique sans doute par l'impossibilité de faire des études supérieures à proximité du village, et aussi, par la difficulté d'y trouver un emploi, étant donné la faiblesse du tissu économique local.
Santé
Les habitants de Saint-Andéol-de-Berg se font soigner dans les cabinets et établissements médicaux des communes voisines, principalement auprès des médecins généralistes et au sein de l'Hôpital Claude-Dejean de Villeneuve-de-Berg[78], ou bien au Centre hospitalier d'Ardèche méridionale[79] d'Aubenas ou au Centre hospitalier[80] de Montélimar. Ils peuvent effectuer une cure thermale aux Thermes de Vals-les-Bains[81],[11].
Enseignement
Pour se rendre à la Salle des fêtes communale depuis la place centrale du village, on longe en descendant, une maison blanche qui abrita l'école publique de 1950 jusqu'à sa fermeture en juin 1971 (l'observateur attentif peut encore deviner aujourd'hui l'emplacement de sa cour de récréation). On appelait « La Dame » sa dernière institutrice (professeur des écoles), Madame Irène Chandanson[Na 17].
La première mention de l'existence d'un enseignement à Saint-Andéol-de-Berg remonte à 1702. Précepteurs, régents de la jeunesse, maîtres d'école, instituteurs, institutrices se sont succédé. En 1850, l'école est confiée par le conseil municipal, à l'Ordre des sœurs de saint Joseph de Vesseaux. En 1887, une école laïque est inaugurée et cohabite avec l'école catholique, jusqu'à la fermeture de celle-ci, en 1914.
De nos jours, les enfants de 2 à 10 ans (depuis septembre 1971) et les jeunes de 11 à 17 ans (depuis toujours) étudient dans les établissements scolaires des communes voisines, principalement à Villeneuve-de-Berg (écoles publiques - maternelle Beaufort et élémentaire Jacques-Dupré - école primaire catholique du Coiron, collège public Laboissière, maison familiale rurale[82]) et à Aubenas (écoles, collèges et lycées publics et privés). Ils peuvent poursuivre leurs études universitaires à Valence ou à Grenoble[83].
Le lycée agricole public d'Aubenas[7] porte le nom d'Olivier de Serres[84], père de l’agronomie, né à Villeneuve-de-Berg[85], auteur en 1600 du « Théâtre d’agriculture et mesnage des champs, dans lequel est représenté tout ce qui est requis et nécessaire pour bien dresser, gouverner, enrichir et embellir la maison rustique[86] ».
Saint-Andéol-de-Berg fait partie de l'académie de Grenoble.
Services publics
La Mairie met à la disposition des habitants un gîte d'étape, une Salle des Fêtes (inaugurée le 10 mai 1986), une bibliothèque, un transport scolaire et un accès gratuit à Internet. Le bureau de poste public et la brigade de Gendarmerie les plus proches sont basés à Villeneuve-de-Berg.
Le département de l'Ardèche ayant la particularité d'être le seul département métropolitain à ne compter aucune gare ferroviaire de voyageurs sur son territoire, la gare SNCF la moins éloignée est la Gare de Montélimar (Drôme)[87].
Sports
Les jeux de cartes et de boules (pétanque et boule lyonnaise, parfois appelée indûment La Longue par confusion avec son jumeau, le Jeu provençal) sont très pratiqués (lire le paragraphe Festivités ci-dessous), de même que la chasse (lièvres, perdreaux, lapins, sangliers), l'équitation, le VTT, le quad, le canyoning, la spéléologie et l'escalade sur la commune ou dans les alentours[88], le parapente et le parachutisme à Lussas[89], le pilotage d'avion et d'U.L.M. à l'aérodrome de Lanas, le karting à Lavilledieu et la natation (nombreuses piscines privées, piscines publiques d'Alba-la-Romaine, la plus proche[90], de Vals-les-Bains et d'Aubenas).
Des sentiers de randonnée serpentent à travers les bois, à partir du village (circuit de six kilomètres). La Dent de Rez (719 m) est un traditionnel but de promenade des Saint-andéolais, situé à 11 km à vol d’oiseau et visible du village, comme le beau et difficile Rocher d'Abraham (1498 m), distant de 34 km[91],[92].
Un court de tennis public est à la disposition des habitants, à Ladou (hameau à l'écart du village), ce qui perpétue d'une certaine manière, l'ancienne tradition locale du jeu de paume, très en vogue jusqu'à la Première Guerre mondiale.
La pêche, le canoë-kayak (La descente des gorges)[93] et la baignade se pratiquent beaucoup dans l'Ardèche (à Vogüé, Balazuc, Vallon-Pont-d'Arc, Ruoms, Labeaume ou sous le Pont du Diable de Thueyts), dans l'Ibie (au Trou de la Lune[94]), ou bien dans le Rounel (cliquer sur Hydrographie), lorsqu'à la suite de précipitations très abondantes il lui arrive d'offrir quelques trous d'eau, ce qui est très rare[95],[96],[97].
En hiver, les Saint-andéolais peuvent atteindre en à peine trente minutes La Croix de Bauzon (Ardèche - 57 kilomètres) et profiter de ses pistes de ski[15],[16]. En été, ils peuvent rejoindre en moins d'une heure et demie le Grau-du-Roi (Gard - 187 kilomètres), et bénéficier de ses plages au bord de la Mer Méditerranée[20].
Festivités
Jusqu'en 1879, la vogue de Saint-Andéol-de-Berg se déroule le premier dimanche du mois de mai, correspondant ainsi avec la fête religieuse de saint Andéol (1er ou 4 mai), patron du village, et avec la récolte des vers à soie. En 1880, le conseil municipal, constatant que cette récolte est de ce fait compromise « par l'amour de l'amusement » et que d'autre part « la période est mal choisie pour favoriser les rapports que la commune a avec les localités voisines toutes occupées par la récolte de la soie », décide d'organiser la Fête du village « à une saison où toutes les récoltes sont ramassées » et où donc « aucune ne souffrira des temps perdus », et la transfère au dimanche qui suit le 16 août[Na 18](Délibération du 15 février 1880).
Depuis l'été 1979, année de la création d'un Comité des fêtes, une bombine est servie sur la place centrale par les habitants, le samedi et le dimanche soir de la Fête (Recette). D'abord concoctée dans l'ancien four public, près de l'ancienne mairie, elle l'est désormais dans le nouveau, construit sur la place et inauguré lors de la Fête du mois d'août 1998. Elle est dégustée par les convives, sur la place agrandie (suppression du lavoir public et du jardin de la cure) et sous la halle couverte, inaugurées à l'occasion de la Fête du mois d'août 1997[Na 19],[Na 20] ,[Na 21]. Maurice Bousquet, maire du village pendant 23 années, avait pour habitude de servir lui-même à chaque invité, un verre d'eau de vie qui terminait le repas et précédait le bal et la finale du concours de boule. En effet, chaque soir, un bal traditionnel (musette et moderne) et de la marquisette[Na 22] sont également au menu de la fête du village, de même qu'un concours de pétanque le samedi et un concours de boule lyonnaise le dimanche.
Cette dernière se pratique sur la place centrale du village, dont les trois terrains de jeu publics ont longtemps été complétés par des « Jeux » épiques, tracés la veille ou le matin du concours, à même la route, en différents endroits de la commune (jusqu'à Serrecourt certaines années !). Désormais, six nouveaux « Jeux » publics sont mis à la disposition des joueurs, dans un bel « amphithéâtre » situé en bas du village, achevé pour la Fête 2006[Na 23].
Activité économique
Emploi
Historiquement, Saint-Andéol-de-Berg fut un pays :
- d'élevage, surtout de moutons, mais aussi de porcs, de chèvres, de vaches, de bœufs, de poules, de lapins... et de vers à soie[69], le mûrier étant, après le châtaignier, « l'arbre d'or » des Cévennes voisines et de l'Ardèche,
- de bois (pins, chênes),
- d'arbres fruitiers (amandiers, noyers, pêchers, cerisiers),
- de céréales (blé), de vignes, de lavande,
- de truffes noires,
- de fromages au lait de chèvre (picodon).
Aucun commerce n'étant établi dans le village, les Saint-andéolais fréquentent les magasins des communes voisines (principalement, Villeneuve-de-Berg et Aubenas).
Au début du XXe siècle, subsistaient encore une épicerie (en bas du village, dans la maison Ribon) et un café (à côté de la mairie d'avant 1995, dans la maison Lasporte, qui fit également office de cabine téléphonique publique et de secrétariat de mairie jusqu'en 1983).
Dans les années 1960, deux épiciers de Villeneuve-de-Berg et un de Saint-Germain (à qui les enfants vendaient les kilos d'escargots ramassés les jours de pluie) venaient chaque semaine à Saint-Andéol-de-Berg proposer leurs marchandises de maison en maison, prévenant de leur arrivée en klaxonnant. Un poissonnier de Sampzon (près de Ruoms) faisait aussi régulièrement le déplacement, annonçant sa présence à l'aide d'un clairon. Quand le boulanger de Villeneuve-de-Berg cessa de venir deux fois par semaine, des villageois volontaires et bénévoles prirent le relais pendant quelques années et livrèrent en pain, à tour de rôle, chaque habitant qui le souhaitait[Na 5]. À cette époque aussi, les rares familles citadines en vacances estivales dans le village, appréciaient le privilège de goûter les produits fermiers que les paysans leur offraient (oeufs, poulets, lapins, légumes, fruits, laits, fromages, vins).
En 2007, environ 67% des actifs sont des salariés appartenant à la fonction publique ou titulaires d'un C.D.I. et 33% sont travailleurs indépendants ou employeurs. Le taux d'activité était de 75 % en 2007 (contre 72,9 % en 1999). Le taux de chômage s'élevait à 8,3 % des actifs en 2007 (contre 11,9 % en 1999)[Na 24]. Les retraités et les pré-retraités représentaient 11,9 % des 15-64 ans en 2007 (contre 10,2 % en 1999)[98].
Tourisme
Article connexe : Tourisme en Ardèche.Le tourisme est très développé à Saint-Andéol-de-Berg et dans les environs[99]. Le village compte 40%[98] de résidences secondaires[100], restaurées par des Français ou des Néerlandais. Les habitants et la commune ayant également rénové des maisons et transformé des granges et des étables, gîtes ruraux, meublés, chambres d'hôtes avec table et gîtes d'étape accueillent les touristes qui recherchent l'authentique, le calme, le soleil, la beauté de la nature, le parfum de la lavande, le chant des cigales et la richesse de la cuisine locale.
Ressources culturelles proches
De nombreux villages de charme et de caractère se trouvent à proximité de Saint-Andéol-de-Berg, comme Saint-Montan, Sceautres ou Antraigues-sur-Volane, le village de Jean Ferrat[101]. Un habitat troglodytique est bien conservé à Saint-Gineis-en-Coiron, sur le site des Balmes de Montbrun[102]. Le village féodal abandonné de Rochecolombe est en cours de restauration. Le caveau des vignerons des coteaux de Montfleury (d'où part le train touristique de l’Ardèche Méridionale[103]) se visite à Villeneuve-de-Berg, de même qu'un Petit musée du Bizarre à Lavilledieu[104],[105], un site archélogique à Alba-la-Romaine[106], un musée du vin à Ruoms[107], de la lavande à Saint-Remèze[108], de la soie à Lagorce[109], de la châtaigne à Joyeuse[110], de la Résistance au Teil[111] et d'Alphonse Daudet à Saint-Alban-Auriolles[112]... Un musée est aussi ouvert à Mirabel, dans l'ancien Domaine du Pradel d'Olivier de Serres[113], devenu une annexe du lycée agricole d'Aubenas. Un parc d'attractions aéronautiques est basé à Lanas (village où repose Henri Charrière, dit Papillon). A Lussas, on trouve l'oppidum de Jastres[114], l'un des 700 dolmens de l'Ardèche[115],[116] et les États Généraux du film documentaire d'Ardèche Images[117]. Près de Vallon-Pont-d'Arc, que l'on rejoint par la route de la sauvage et grandiose Vallée de l'Ibie ou par celle des panoramiques Gorges de l'Ardèche[118], se trouvent la grotte de l'Aven d'Orgnac et celle de Chauvet, non loin du Pont d'Arc[119]. Les rencontres de lutherie et de musique médiévales de Largentière durent tout le mois d'août[120] et Le festival en musiques de Labeaume se prolonge tout l'été[121]. Un château domine Vogüé, village classé parmi les plus beaux villages de France, comme Balazuc[122]. Le château d'Aubenas est classé au titre des monuments historiques. Bourg-Saint-Andéol est la deuxième ville parmi les communes de la région Rhône-Alpes (après Lyon) où l'on recense le plus de monuments classés et protégés[123].
Patrimoine
Édifices religieux
Saint-Andéol-de-Berg est un village de tradition catholique qui fait partie du diocèse de Viviers.
La première pierre de l'église actuelle (succédant à celle bâtie au XIIe ou au XIIIe siècle, quasiment au même endroit), visible à gauche du portail d’entrée, a été bénie le 24 juillet 1854. « Le gros-œuvre fut achevé en 1855 et l'édifice livré au culte. " Du style ogival de l’architecture primaire du XIIIe siècle ", suivant les termes mêmes de l’architecte (M. Reymondon), il est situé à une altitude de 375 mètres[42]. » (1856 : pic démographique de Saint-Andéol-de-Berg : 402 habitants).
Au-dessus du portail d'entrée de style gothique, les phrases latines suivantes sont gravées sur les arcs brisés : « Hæc domus dei et porta cæli vere domine est in locoisto / Salve regina matermisericordiæ / 1855" (Le Seigneur se trouve vraiment dans ce lieu qui est la maison de Dieu et la porte du Ciel / Salut, O Reine, Mère de miséricorde / 1855 »).
On peut lire sur les chapiteaux des deux premières colonnes de la nef, les inscriptions suivantes : à droite, « Anno Domini MDCCCLV » (Année du Seigneur 1855) et, à gauche, « Maire - Eti. Guigon / J.B. Vacher - Curé » (Étienne Guigon étant le maire de Saint-Andéol-de-Berg et Jean-Baptiste Vacher en étant le curé, en 1855).
1855 étant l’année de la promulgation du dogme de l’Immaculée Conception, la chapelle de gauche fut l’une des premières à être élevée en l’honneur de la Vierge Marie, qui prit la place de saint Léonard à qui une chapelle était dédiée dans l'ancienne église.
Un tableau - daté du XIXe siècle, sans titre, d'un auteur inconnu - exposé dans la chapelle située à droite du transept, représente l'élévation d'Andéol au rang de « saint Martyr », un ange lui tendant la palme symbole de son martyre, sous le parrainage de saint Joseph (tenant son traditionnel bâton fleuri), représenté par une statue en bois doré placée devant le tableau. Cette peinture à l'huile ressemble à celle qui se trouve dans l'église de Bourg-Saint-Andéol et qui s'intitule Le triomphe de saint Andéol. Deux statues en bois doré du XIXe siècle se font face en haut du choeur : celle de gauche représente saint Léonard (premier saint de la Couronne de France[124], Seigneur-Dieu de la vieille Bavière[125]), celle de droite représente saint Andéol tenant une palme dans sa main gauche (cliquer sur Représentations de saint Andéol : tableaux et statues).
« On dit que l'impératrice Eugénie, offrit l’ostensoir[42]. »
La chaire à prêcher est inscrite au titre des monuments historiques.
En 1913, à l’initiative de l’abbé Denis Barbe[Nb 3], une souscription publique permit l'installation d'une nouvelle cloche, sur laquelle on peut lire : « Burdin Aîné, fonderie 1913 - D. Barbe curé St-Andéol-de-Berg - SANCTA MARIA ORA PRO NOBIS » (Sainte Marie priez pour nous). « On dit que la cloche de l’ancienne église, fondue en 1744, fut provisoirement sauvée de la réquisition, pendant la Révolution française, grâce aux habitants qui l’enterrèrent dans une pièce de terre située au-dessus du pré de Landreau, avant de finalement la livrer au district du Coiron. Elle fut transportée ensuite à La Voulte-sur-Rhône, pour y être fondue et transformée en canon[42]. » Cet épisode est sans doute à l'origine de la légende encore vivante, d'un trésor enfoui dans le pré de Landreau.
De 1936 à 1990, c’est monsieur l'abbé Louis Debroas qui assura le service paroissial[Nb 4].
Le tableau représentant la Descente de la Croix, exposé dans la chapelle dédiée à la Vierge située à gauche du transept, a été peint en 1945 par Mme Rosette Clapier (1915-1977).
« Le 23 septembre 1953, à 23 heures, un cyclone balaya une partie du Bas-Vivarais, en particulier Saint-Andéol-de-Berg. Le clocher de l'église fut arraché et les vitraux cassés. L'abbé Debroas[Nb 4] ouvrit une souscription et commanda les travaux[42]. » Les vitraux furent remplacés par Jean-Marie Balayn[126], de Loriol, maître en vitraux d'art. Le clocher fut refait en béton par l'entreprise Comte de Villeneuve-de-Berg[127]. On en profita pour changer le Chemin de croix. Les quatorze stations furent sculptées sur bois, entre 1955 et 1957, par le lyonnais Maurice Tavernier (natif du Puy-en-Velay).
Le 6 novembre 1955, jour de la fête religieuse de Saint Léonard (selon le site Infocatho), le centenaire de l’église actuelle (dédiée à Saint Andéol bien sûr) et sa rénovation furent célébrés en présence de Mgr Couderc, évêque de Viviers. À cette occasion, une statue de la Sainte Vierge, venue de Lourdes, fut transportée très solennellement jusqu’à l’oratoire situé sur le chemin des Chabannes. Ce monument privé avait été édifié par Clément Comte et Léon Brioude, à son intention, à la demande de l'épouse du maire, Jean Guigon, lui-même arrière-petit-fils du maire de 1855, suite à l'exaucement d’un vœu qu'elle avait formulé pendant la Seconde Guerre mondiale (retour sains et saufs de ses six frères mobilisés).
À l'issue de la messe de Pâques célébrée par le Père Jean Ribon (Chancelier, économe[Na 25] et archiviste[128] de l'évêché de Viviers[Nb 5],[Na 26],[Na 27], le dimanche 11 avril 2004, Maurice Bousquet, maire de Saint-Andéol-de-Berg, a informé l'assistance de la réfection en cours du toit de l'église et lui a présenté la statue en bois de la Vierge Marie, installée jusqu'alors à l'extérieur, devant le vitrail situé au-dessus du portail d'entrée de l'église, et récemment déplacée à l'intérieur, à droite de la nef, à la croisée du transept. Sa complète restauration a été réalisée par Jean Javaillon (résident du village) et par Bernard Silhol (menuisier à Villeneuve-de-Berg), et financée par une paroissienne de la commune.
Depuis Noël 2006, un élégant parvis dallé, réalisé par l’entreprise Rieusset-Vital de Villeneuve-de-Berg et par Jean-Pierre Chandanson (employé communal), agrémente l'entrée de l'église et, en soirée, douze luminaires enterrés illuminent ses trois façades (rénovées en 1991 par Rieusset-Vital), la rosace et les abats-sons du clocher étant eux, éclairés de l'intérieur.
Certains lieux de Saint-Andéol-de Berg sont marqués par une croix monumentale : la croix du Clorond, à l'intersection de la route de Villeneuve-de-Berg et du chemin des Rouvières, la croix érigée sur la place centrale du village, pour rappeler l'emplacement de l'ancien cimetière et de l'ancienne église, la croix qui signale l'entrée du hameau de Ladou, la croix située à la jonction de la route de Villeneuve-de-Berg et du chemin de Serrecourt, la nouvelle croix du cimetière (1997), la croix des Pourrettes[Na 28], où l'abbé Debroas[Nb 4] conduisait parfois les fidèles catholiques en procession, dans les années 1960. Cette dernière protége le carrefour où se croisent, tout près de l'Hieyro dé Clastré[Na 29], la route de Ladou et le chemin qui naît derrière l'église et descend jusqu'à Patafla.
Selon Pierre Ribon[43], les croix qui sont situées aux endroits où routes et chemins se coupent ou bien se rejoignent, y ont peut-être remplacé des autels gallo-romains, censés « protéger des esprits malins, feux follets, lutins, fantômes, mauvais génies qui risquaient d'induire l'homme en erreur », en des lieux réputés dangereux.
Le Monument aux morts du village se trouve sur le bas-côté nord de l'église, tout de suite en entrant.
Le cimetière utilisé de nos jours a été béni le mercredi 15 décembre 1841, à 11 heures du matin, par Étienne Blache, curé de Saint-Pons délégué par l’évêque de Viviers, assisté de Jean-Baptiste Vacher, curé de Saint-Andéol-de-Berg. Il a remplacé l’ancien cimetière qui était situé entre la croix de la place centrale et l'église actuelles. La translation des restes de l'un à l'autre a été effectuée en 1842.
Personnalités historiques liées à la commune
Certains seigneurs et nobles de Saint-Andéol-de-Berg et des environs ont su défendre leurs vassaux, lors des récurrents conflits de territoires qui les ont opposés aux moines puis aux laïcs de la Grange de Berg. Quelques uns d'entre eux appartenaient à de grandes familles :
- Du XIIIe au XVIe siècle :
- Béatrix, dite « Blonde » de Verfeuil, alias « de Deux-Chiens », baronne d'Aps[Na 7], de la famille d'Adhémar (lire le paragraphe Héraldique ci-dessus)[56],[57],[129],[130],[131].
- Philippe et Joachim des Astars (coseigneurs de Saint-Andéol et de Mirabel)[67],[68].
- Du XVIIe au XIXe siècle :
- Le marquis Charles-Auguste de La Fare, baron de Balazuc et seigneur de Saint-Maurice-d'Ibie (° 1644 – † 1712) - Poète (famille de La Fare).
- La marquise Isabeau-Louise-Françoise de Blou (° 1665 – † 1732) : « conserva jusqu'à sa mort ses possessions à Saint-Andéol-de-Berg, qui échurent ensuite à son cousin le marquis de Bernis »[42] : nièce de Isabeau de Blou, mariée en 1657 à Jean-Louis de Pierre (Famille de Pierre) et grand-mère du Cardinal de Bernis.
- Jean-André de Malmazet (° 1706 – † 1796) - chevalier, baron de Saint-Andéol, Mercoiras, Ladou, Le Clu, etc., seigneur vicomte de Tournon et autres places, fait comte héréditaire du Saint-Empire par bulle du Pape Pie VI, capitaine, viguier d'épée, commandant pour le Roy à Villeneuve-de-Berg, coseigneur haut justicier du dit Villeneuve et de Vénasque et Saint-Didier (famille Malmazet de Saint-Andéol)[132],[133],[134],[135].
- Louis-Alexandre de Launay, comte d'Entraigues (° 1753 – † 1812) - Pamphlétaire, diplomate et agent secret.
Notices biographiques
- Carl von Gontard (° 1731 – † 1791) (de) : arrière-petit-fils d'Étienne Gontard (commerçant calviniste à Grenoble et conseiller au parlement du Dauphiné, dont les fils ont fui la France pour rejoindre Francfort-sur-le-Main (Frankfurt am Main), attirés en Allemagne par l’Édit de Potsdam, suite à la révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV, en 1685), lui-même descendant d'Eymard Gontard, vassal très catholique (en 1137, son ancêtre Loup Gontard favorisa par la donation d'un territoire, la fondation de l'Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle) du suzerain Giraud Adhémar VII, qui lui concéda en 1334 le fief de Granges (baronnie de la Garde-Adhémar), qui devint ensuite Les Granges-Gontardes, la famille ayant d'autre part cédé en 1332, les terres qu'elles possédaient à Saint-Andéol-de-Berg, dont Hugues Gontard était un coseigneur, vassal ayant fait hommage à Giraud Adhémar VII, suzerain de Saint-Andéol-de-Berg, fils de Béatrix, dite « Blonde » de Verfeuil, alias « de Deux-Chiens »
- Aps, ancienne baronnie de Saint-Andéol-de-Berg), lui-même DESCENDANT direct de Jacques de Brunier, marié le 9 juillet 1508, au Château de Grignan, à Catherine Adhémar de Monteil de Grignan, baronne d'Aps (la descendance prenant le surnom prestigieux d’Adhémar, voire d'Adhémar de Monteil, certains le plaçant même à la première place de leurs patronymes !), elle-même DESCENDANT direct de Giraud Adhémar VI et de Béatrix, dite « Blonde » de Verfeuil, alias « de Deux-Chiens », mariés en 1282, suzerains de Saint-Andéol-de-Berg. Antoine-Honneste d'Adhémar est parfois confondu avec son frère cadet Alexandre d’Adhémar de Monteil de Brunier (1714-vivant en 1791), marié à Anne Dorothée, Comtesse de Bouzey, tous les deux évoqués plusieurs fois dans l'article Dombrot-sur-Vair, parents de Jean Chistophe Alexandre de BRUNIER, marié avec la tante de Patrice de Mac Mahon, duc de Magenta, Président de la République de 1873 à 1879 (lire Une primitive oubliée de l'école des cœurs sensibles, par G. Noël (Plon-Nourrit / Paris 1913) où G. Noël confond les deux frères et fait de l'aîné le père du cadet !). Antoine-Honneste d'Adhémar de Monteil de Brunier (° 1710 – † 1785) : fils d'Omer de Brunier d'Adhémar, lui-même fils de Jean-Louis de Brunier d'Adhémar (qui renonça le 21 février 1670, moyennant 4 000 livres, à tous ses droits et prétentions sur
- curé résident de Saint-Andéol-de-Berg, pendant vingt-sept années, de 1907 à 1934, il est né le 9 octobre 1875 à Saint-Pierre-la-Roche et décédé le 20 novembre 1934 à Saint-Andéol-de-Berg, où il repose depuis dans le cimetière. Denis Barbe (° 1875 – † 1934) : dernier
- Valgorge, ordonné prêtre le 2 juillet 1932 à Viviers, aumônier de l'hôpital de Villeneuve-de-Berg à partir de 1934 et curé desservant la paroisse de Saint-Andéol-de-Berg à partir de 1936, jusqu'à sa retraite le 22 octobre 1990. Fait Chapelain d'honneur de la cathédrale de Viviers le 6 novembre 1935, puis Chanoine d'honneur le 30 mai 1962. Il est décédé le 20 janvier 1996 à Villeneuve-de-Berg. Il repose au cimetière de Saint-Andéol-de-Berg. Louis Debroas (° 1908 – † 1996) : né le 17 novembre 1908 à
- Villeneuve-de-Berg, descendant d'une famille présente pendant au moins 500 ans à Saint-Andéol-de-Berg (depuis le milieu du XVe siècle jusqu'en 1933). Prêtre, Conseiller épiscopal diocésain élu et réélu par ses pairs de 1977 à 1983, Chancelier et archiviste de l'évêché de Viviers pendant vingt-sept années (de 1983 à 2010), économe du diocèse de Viviers de 1983 à 2003, auprès de trois évêques : Mgr Jean Hermil, Mgr Jean Bonfils et Mgr François Blondel. Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences, Lettres et Arts de l'Ardèche de 2005 à 2010. Directeur de la Revue du Vivarais de 1981 à 1987 et Président de son Conseil d'administration de 1987 à 2010. Membre fondateur de l’Association des Amis de la Chapelle de Trachin d’Annonay, qui a restauré cette église. A conduit la restauration totale de l’église Saint-François d'Annonay en 1982. Responsable de la Commission diocésaine d’Art sacré de 1979 à 1993 (à ce titre, Membre de la Commission nationale d’Art sacré et Membre de la Commission du patrimoine historique, archéologique et ethnologique de la région Rhône-Alpes). Responsable de nombreux chantiers immobiliers diocésains dont en particulier, parmi les plus importants, la rénovation de la Maison Sainte-Marthe, maison de retraite des prêtres à Aubenas (1991), l'aménagement du nouvel évêché dans l'ancienne mairie de Viviers et la création de sa chapelle (1986-1988). A publié Reflets de l'Ardèche, aux Éditions E.& R. La Bouquinerie (Valence, 2007) et de nombreux articles d'histoire civile et religieuse, notamment dans la Revue du Vivarais, dans la Revue des enfants et amis de Villeneuve-de-Berg et dans les publications de l'association Mémoire d'Ardèche et temps présent. Coauteur en 1977, sous la direction de l'abbé Jean Charay, de la Petite Histoire de l'Église Diocésaine de Viviers. Président des enquêteurs, le Père Jean Ribon était auprès de Jean-Paul II, l’un des 40 concélébrants de la cérémonie solennelle de béatification de l'ardéchois Pierre Vigne, à l’issue de laquelle il a salué le Pape et lui a baisé la main, à Rome, le 3 octobre 2004. Il est décédé à Aubenas, le 18 août 2010. Il repose au cimetière de Saint-Andéol-de-Berg, près de sa mère et de son père Marius Ribon (cf. Bibliographie). Père Jean Ribon (° 1928 – † 2010) : né le 6 février 1928 à
Iconographie
Notes
- Le canton de Villeneuve-de-Berg sur le site France, le trésor des régions 962 ha sur 1557 ha de superficie (62%) :
- carte IGN. 524m d'altitude d'après l'Insee mais 523m au lieu-dit Trappe Loup sur la
- Dans les départements méditerranéens, les préfets déterminent chaque été les périodes où les feux sont autorisés, et peuvent également, à l'instar des maires, prendre des mesures de restriction des usages de l'eau, en cas de sécheresse.
- 3 927 portent un nom qui commence par « Saint », y compris Le Saint. Le saint le plus courant est Saint-Martin (222 communes), suivi de Saint-Jean (170 communes) et Saint-Pierre (155 communes). Saint-Montan est unique. 471 autres communes contiennent le terme « Saint » à l'intérieur de leur nom;
- 334 communes portent un nom qui commence par « Sainte », y compris Saintes. La sainte la plus courante est Sainte-Marie (40 communes, y compris Saintes-Maries-de-la-Mer), suivie de Sainte-Colombe (27 communes) et Sainte-Croix (25 communes). 62 autres communes contiennent le terme « Sainte » à l'intérieur de leur nom (Gentilés de France S - Portail : Communes de France).
. Au 1er mars 2007, sur 36 782 communes françaises,
- Dixit M. Maurice Bousquet (août 2009 et 2011), Maire du village pendant 23 ans.
- empereur Frédéric Barberousse, Seigneurs de Monteil, cité où se trouve leur château et qui devient définitivement Montélimar en 1328 (contraction de Montilium Adhemari / Monteil Adhémar). Famille des Adhémar : faits en 1164, par l'
- Bermond d'Anduze le fit en 1241, puis l'évêque Aimon de Genève en 1262, présents dûment constatés par des actes publics (Docteur Francus = Albin Mazon - 1828-1908, Voyage au pays helvien, Imprimerie du « Patriote », Privas, 1885). Aujourd'hui, on peut voir les armoiries de la famille de Deux-Chiens - deux chiens debout se faisant face - au-dessus de la cheminée de la chambre de l'évêque, dans la tour du Marin du château d'Alba-la-Romaine. L'évêque de Viviers étant tenu d'offrir deux chiens à la famille de Deux-Chiens (alias Douchanes ou Douchanet), en retour d'hommage à chaque changement de baron, l'évêque
- XIIe ou du XIIIe siècle et placée sous la protection de Saint Andéol et de Saint Léonard), et la maison qui borde les jeux de boules de la place. On en a retrouvé les fondations lors de fouilles entreprises en 1842 dans le jardin de l'ancienne cure, entre la croix qui marque sur la place centrale actuelle du village, l'emplacement de l'ancien cimetière et de l'ancienne église (datée du
- première croisade (1096-1099). La lance qui perça le côté de Notre-Seigneur, retrouvée miraculeusement, fut portée au milieu d'une escorte choisie, à presque toutes les batailles, probablement par Adhémar, l'illustre évêque du Puy, qui fut enseveli dans l'église Saint-Pierre d'Antioche, au lieu même où la sainte lance avait été découverte. » DEVISAIRE BRETON - par M. E. DE BOCERET - 1890 - Bibliothèque Nationale de France « La si belle devise « Plus d'honneur que d'honneurs » a pour corps les trois bandes que nous remarquons dans les armoiries d'Adhémar. La bande, dans les pièces honorables de l'écu, symbolise l'écharpe du chevalier. Or à Rome, comme plus tard dans les Gaules, le collier, la ceinture, l'écharpe et l'anneau étaient appelés « honneurs ». On en dépouillait les traîtres et les félons. Quant au cri « Lancea sacra », nous le croyons inspiré par un épisode de la
- XIIIe siècle, la branche de Grignan de la famille d'Adhémar régna sur Aps et Saint-Andéol-de-Berg pendant trois cents ans, du XIVe au XVIe siècle, leur règne se terminant avec Anne de Saint-Chamond († 1873) - femme de Louis Adhémar décédé vers 1559 sans postérité - les Brunier de Larnage descendant des Adhémar par Catherine d’Adhémar qui avait épousé en 1508 Jacques de Brunier, seigneur de Larnage, renonçant à la baronnie d'Aps en 1670. Après Pons I et Pons II de Deux-Chiens au
- Principe féodal : le seigneur le plus puissant, le suzerain, reçoit l'hommage du seigneur plus faible, qui devient alors son vassal. En échange de services essentiellement militaires, il l'investit d'un fief, dont il n'a que l'usufruit, et lui accorde sa protection.
- fosse d'orchestre selon le mot de Richard Wagner. La
- En 1940, le Palais d'Adhémar accueille le Schlosscafe Metropol
- Voir le Palais d'Adhémar : A droite du Vieux Château (vignette " Altes Schloss and Monument to King Maximilian II "), face à la tour de son église (vignette " Bayreuth Turm der Schlosskirche "), se trouvent le Palais d'Adhémar, et à sa droite (vue de derrière), la maison (Gontardhaus) de son architecte Carl von Gontard (toits gris). Pour les voir à partir de différents points de vue, cliquer sur la vignette "Altes Schloss" (en haut à gauche), puis sur la photo, puis sur chacune des vignettes. En 2010, il héberge un jardin d'enfants : Kindergarten St Vinzenz 10 MaximilianstraBe 95444 Bayreuth
- Altes Schloss sur la BurgenstraBe et et du Neues Schloss sur la route des châteaux : De 1603 à 1753, le Vieux Château du XIIIe siècle, fut la résidence du margrave de Bayreuth. Après le grand incendie du 26 janvier 1753, la Gontardhaus, le Palais d'Adhémar et l'église actuelle du château (dont la crypte royale abrite les sarcophages du margrave Friedrich et de la margravine Wilhelmine) ont été construits en lieu et place des ailes est et nord et un Nouveau Château (Neues Schloss) a été érigé plus au sud de la ville (LudwigstraBe). Cliquer sur le symbole du
- margravine (Wilhelmine, princesse de Prusse, sœur de Frédéric II le Grand de Prusse) ayant manifesté le désir d'avoir un seigneur français pour chambellan (appelé Grand maître comme le Grand maître de France !), Voltaire (lui-même chambellan et ami de Frédéric II de Prusse, très en cour également auprès de sa sœur Wilhelmine de Bayreuth et du Duc de Lorraine) lui recommanda le marquis Antoine-Honneste d'Adhémar de Monteil de Brunier (1710-1785), qui écrira un Éloge historique de Wilhelmine de Bayreuth après sa mort en 1758 (dans lequel il est question de l'opéra et de la «comédie française» mis à l'honneur à Bayreuth par la margravine et son mari Frédéric de Brandebourg-Bayreuth), membre (surnommé Le Saint) du cercle de Françoise de Graffigny (et de l'ami intime de celle-ci, François-Antoine Devaux (1712-1796), poète de cour surnommé Panpan, receveur des finances de Lorraine à Lunéville et lecteur du roi Stanislas Leszczyński, fils de Nicolas Devaux, chirurgien major des Suisses de la garde du duc Léopold Ier de Lorraine), fils de Charlotte-Gabrielle de Sublet d'Heudicourt et d’Omer de Brunier d'Adhémar (qui le déshéritera), comte de Marsanne, baron d'Apt et de Vabre, seigneur de Bonlieu et de Mirabel, établi en Lorraine après son mariage (lire Description de la Lorraine et du Barrois par M. Durival et Adhémar de Monteil (évêque de Metz)), chambellan puis premier maître d'hôtel du duc de Lorraine (Léopold Ier puis Stanislas Leszczyński). L'influence française et protestante était grande à Berlin et à la cour de Bayreuth. La
- Avant 1950, l'école occupait un bâtiment situé plus haut dans le bourg, sur un emplacement devenu parking public aujourd'hui. Délibération du Conseil Municipal du 29 mars 1955 : projet de démolition de l’ancienne école, menaçant ruine depuis 1939. Délibération du Conseil Municipal du 4 août 1957 : bâtiment dans lequel fonctionne la nouvelle école, acheté 150 000 Francs à Jean Guigon par la commune qui en est locataire gratuitement depuis le 29 janvier 1950. Délibération du Conseil Municipal du 21 septembre 1964 : décision de démolir les maisons menaçant ruines en dessous de la nouvelle école (aujourd’hui remplacées par la Salle des fêtes et un parking public).
- Saint Roch (selon le site Infocatho), saint que l'on invoque en particulier contre les épidémies et qui était très important pour les Saint-andéolais, puisque d'après le même Marius Ribon (cf. Bibliographie), ils avaient prononcé le voeu de « ne jamais faire travailler les animaux de trait dans la commune le jour de sa fête », sans doute en souvenir de la vingtaine d'habitants du village victimes de l'épidémie de 1628, dont on avait retrouvé les squelettes alignés en rangs serrés dans de la chaux vive, en 1842, lors de la translation des restes de l'ancien cimetière au nouveau, et sans doute aussi pour remercier le saint d'avoir épargné le village, lors de l'épidémie de choléra qui avait en 1854 ravagé la région (l'église de la proche commune de Saint-Germain est d'ailleurs surmontée d'une statue de la vierge, en mémoire de cette épidémie - St Roch, St Roch 2, St Roch 3). Le 16, et non le 15 comme beaucoup le disent à tort (dont Marius Ribon, dans sa Notice historique de 1938 !), pour que la fête du village n'ait jamais lieu le 16, jour réservé à la fête de
- cocotte minute, accompagnées d'olives noires et parfumées à la feuille de laurier. Bombine : En Ardèche, chaque village, chaque maison, chaque mère de famille a sa propre recette de ce plat qu'on appelle parfois « le plat du pauvre ». Voici celle de Marthe Ribon, sans doute assez proche de l'originale car sans viande : pommes de terre coupées en petits cubes, mijotées à la
- Bombine dérive du verbe bombiner = tasser (Source : “Dictionnaire du Parler ardéchois” par Claudine Fréchet, docteur en sciences du langage, maître de conférence à l’Université catholique de Lyon - Institut Pierre Gardette). Bombine (n.f.) : 1. Râgout de pommes de terre auquel on peut ajouter des carottes ou même des champignons. 2. loc.verb. (se) METTRE EN BOMBINE : (s') écraser. Phrases de référence : 1. On ne met surtout pas de viande dans la bombine ! 2. Je lui portais quelques pêches; elles se sont mises en bombine au fond de mon sac. Étymologie : F.E.W. 1, 419 a sous BOB- : Boumbino (s. f.) : pommes de terre écrasées dans du lait. Patois de Gilhog (Ardèche) par Léon Clugnet, Ernest Leroux éditeur, Paris 1883 (Source : Les régionalismes de Mariac. Regard sur le français parlé à Pont-de-Fromentières, Ardèche, par Fernande Maza-Pushpam. Éditions littéraires et linguistiques de l'Université de Grenoble 1992). Bombine, nom féminin 1. Pommes de terre cuites à l’eau avec des oignons et des herbes aromatiques. « Que mangez-vous pour avoir si bonne mine mademoiselle ? De la bombine, monsieur le Préfet ». 2. Locution verbale. Être en bombine = s’écraser. « Les poires williams sont vite en bombine, quand elles sont mûres ». Peu attesté à Buis-les-Baronnies, globalement connu ailleurs. Peut-être du latin « bombus » « bruit retentissant » (Source : Dictionnaire du parler de la Drôme de Claudine Fréchet, Éditions Empire et Royaume, La Bouquinerie, Valence, 1997). A l'origine, la Bombine était donc sans doute un plat composée uniquement de pommes de terre (tassées ? écrasées ? coupées en morceaux ?), celles-ci étant appelées boumbino dans le Languedoc (cf le chant ci-dessous).
- bourrée à deux temps : N'ia 'ncaro mai / De boumbino [bis) / N'ia 'ncaro mai / De boumbino din la mai. Lou vi,la boumbino, Fan bouono cousino; Lou pan de froumen / M'es avis que gasto rèn. En français : Il y en a encore / Des pommes de terre {bis) / Il y en a encore / Des pommes de terre dans la maie. Le vin, la pomme de terre, Font une bonne cuisine; Le pain de froment / (M'est avis que) lui aussi ne gâte rien. (Recueilli par le Dr Chaussinand de Coux - Chants et chansons populaires du Languedoc recueillis et publiés avec la musique notée et la traduction française, par Louis Lambert, Tome deuxième, Montpellier - Imprimerie centrale du midi 1905). Chant et
- Cocktails blancs) : Chaque village de l'Ardèche a sa propre recette de cette boisson un peu « traître ». En voici une parmi d'autres : limonade, mousseux ou champagne, vin blanc, sucre, liqueur de mandarine impériale, rhum blanc, sirop d'orange, citrons jaunes et oranges en morceaux. Marquisette (variante de la Marquise
- Avant l'ère de la télévision, pendant l'été, de longues et animées parties de Longue se déroulaient jusque tard dans la nuit, chaque samedi soir. Les jeunes estivants étaient très fiers d'être parfois admis à intégrer une quadrette d'adultes. En milieu de parties, ils vivaient comme une sorte de rite initiatique, l'honneur d'être associés à l'instant magique où Monsieur Paul Bousquet avait pour habitude d'offrir aux joueurs, un verre de vin local très apprécié.
- Il s'agit d'une baisse mécanique du chômage, car le nombre de chômeurs est exactement le même en 1999 et en 2007. C'est l'augmentation de 34 % du nombre d'habitants entre les deux années (de 94 en 1999 à 126 en 2007), et donc du nombre d'actifs (de 59 en 1999 à 84 en 2007, soit + 42 %), qui explique la diminution importante du pourcentage.
- Le mot économe vient du grec "οικονομος"- Oikonomos qui est formé de deux mots : "οικος" - oikos, c’est le ménage, la maisonnée, incluant tous les membres d’une maison particulière. "νομος" - nomos (du mot primaire ‘nemo'), c'est « partager de manière rationnelle de la nourriture ou du pâturage pour animaux ». La mission de l'Économe n'est donc pas axée sur l'action de capitaliser, mais sur l'action de procurer, de partager, de redistribuer des ressources aux différents individus appartenant à une même Maison, d'une façon juste et opportune
- Cimetière de St-Andéol-de-Berg, le samedi 21 août 2010 (Fête du village) : « Père Jean RIBON, N’ayant plus de responsabilités à St-Andéol-de-Berg, je tenais néanmoins à exprimer les sentiments d’amitié qui nous liaient et vous liaient avec St-Andéol. Pour moi, pour nous, vous étiez un homme de foi qui souvent a célébré la messe à St-Andéol et en particulier pour la fête de Toussaint lorsque le Père Louis DEBROAS ne pouvait plus assurer le service. Nous nous souvenons de cette Toussaint récente où vous aviez initié une rencontre, après la messe, à la salle des fêtes du village, avec apéritif et buffet. C'était l’occasion de retrouvailles chaleureuses pour toutes les familles dispersées par les situations personnelles ou professionnelles. Malheureusement, votre santé vous a empêché d'être présent à ce moment exceptionnel de communion de l’amitié. Vous étiez aussi un homme de bon sens, comme un homme de la terre, qui savait poser les bonnes questions lorsque nous parlions de l’agriculture ou de tout autre sujet. Vous étiez bien sûr un homme de culture, les écrits que vous laissez, fruits de vos recherches historiques, en témoignent. Enfin je voudrais dire combien j'apprécie votre volonté d’être inhumé au cimetière de St-Andéol-de-Berg parmi les vôtres. Vous nous montrez tout l’attachement que vous portez à notre village. Il va falloir que je surveille si ma lampe est restée allumée, comme le disent les écritures, pour être prêt le jour où nous logerons ensemble dans ce même lotissement. Alors, pour tout ce que vous nous avez apporté Père Jean RIBON, très simplement et très sincèrement, Merci. » Maurice Bousquet - Maire de Saint-Andéol-de-Berg pendant 23 années.
- Homélie prononcée par Mgr Blondel lors des funérailles du Père Jean Ribon concélébrées en la cathédrale Saint-Vincent de Viviers, par Mgr Blondel, Mgr Bonfils et quarante prêtres.
- Encyclopédie d'agriculture (Dr Alexandre Bixio) On donne le nom de pourrette au jeune plant provenu de la graine de mûrier :
- XVIIe siècle, qui appartient toujours au début du XXIe siècle à ses très lointains arrière-petits-neveux, de même que la maison qui l’occupe (Maison Barbe-Ribon). L'Hieyro ou L'Hière dé Clastré (de l'occitan claustra/clastre = presbytère) = l'Aire de la Cure (Aire = place que l'on a unie et préparée pour y battre les grains) : propriété de l'abbé Antoine Gascon, curé du village à la fin du
Références
- Population totale de Saint-Andéol-de-Berg en 2008 (Insee)
- Saint-Andéol-de-Berg dans la Vallée du Rhône sur Google Maps
- Carte du département de l'Ardèche
- « La frontière entre l'Empire et le Royaume », Le guichet du savoir, Bibliothèque municipale de Lyon, 23 octobre 2007
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Villeneuve-de-Berg sur Google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Saint-Maurice-d'Ibie sur Google Maps
- Domaine du Pradel - Olivier de Serres - Mirabel - Lycée agricole d'Aubenas
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Mirabel sur Google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Alba-la-Romaine sur Google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Valvignères sur Google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Aubenas - Vals-les-Bains sur Google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Viviers sur Google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Montélimar sur Google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Bourg-Saint-Andéol
- Stations de ski du Massif Central
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - La Croix de Bauzon sur Google Maps
- itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Orange sur Google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Grenoble sur Google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Lyon sur Google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Le Grau-du-Roi sur Google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Montpellier sur Google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Saintes-Maries-de-la-Mer sur google Maps
- Itinéraire Saint-Andéol-de-Berg - Marseille sur Google Maps
- L'Aérodrome d'Aubenas - Ardèche méridionale
- Voir le tracé de la RN 102 sur Google Maps
- Le Parc naturel régional des Monts d'Ardèche
- Voir Saint-Andéol-de-Berg sur Google Maps
- Les faysses d'Ailhon
- Mise au point terminologique
- Site de Saint-Andéol-de-Berg
- Relevés infoclimat de Montélimar
- Le Vazeille sur le site du Sandre
- Le Mézeyras sur le site du Sandre
- Le Merdaric sur le site du Sandre
- Le Rounel sur le site du Sandre
- L'Ibie sur le site du Sandre
- Carte des rivières d'Ardèche
- Jean Charay (Imprimerie Lienhart - 1977 - Aubenas-en-Vivarais) Petite histoire de l'église diocésaine de Viviers, travail d'équipe coordonné par l'Abbé
- Saintes et saints du vivarais - Diocèse de Viviers
- Encyclopédie BONNETON - Ardèche pages 184-186
- La religion dans la toponymie - I.G.N. - Académie de Reims
- Marius Ribon, Saint-Andéol-de-Berg - Notice historique, Aubenas, Habauzit, 1938
- Pierre Ribon, Voyage en Basse-Ardèche, Valence, La Bouquinerie, 1998
- Éléments de toponymie - @rdecol / Inspection Académique de l'Ardèche
- @rdecol / Éducation et patrimoine en Ardèche
- Arbres Admirables de L'Ardèche par Jacky Reyne (octobre 1999) pages 44-47
- Histoire d'un Arbre : Chêne sacré : l'Arbre Ferrat. Source de l'écriteau :
- La date de Pâques depuis 1900
- Pierre Ribon, Guérisseurs et Remèdes Populaires dans la France Ancienne, Cévennes, Vivarais, Horvath, 1983
- Jean Volane (Auguste Bourret), L. Gout, J. Roux, Histoire de l’Ardèche (Vivarais & Helvie), Editions E.& R., Valence, 1908
- Jean Moulin, Habitat et communications dans le pays de Berg, Valence, La Fontaine, 2000
- Jean Ribon, Reflets de l'Ardèche, Valence, Éditions E.& R. La Bouquinerie, 2007
- Site internet de Villeneuve-de-Berg
- Le château d'Alba-la-Romaine
- Ardèche, terre de châteaux, par Michel Riou - Baronnie d'Aps - Mariage Blonde de Deux-Chiens
- Descendance de Giraud Adhémar VI et Blonde de Deux-Chiens
- Devise, Cri de Guerre, Blasons, Généalogie de la famille d'Adhémar de Monteil
- Armorial du château d’Alba, par l'Abbé Pierre Arnaud, Imprimerie Lucien Volle, Privas, 1974
- Le chien dans l'héraldique
- Les seigneurs de Laval Saint Roman
- Glossaire héraldique illustré
- Nobiliaire universel de France, Volume 5, par Nicolas Viton de Saint-Allais
- Blason de la famille de Blou
- Festival de Bayreuth
- Schlosskirche : L'église du château
- Edgar Mass, Le marquis d'Adhémar : la correspondance inédite d'un ami des philosophes à la cour de Bayreuth, Banbury, Oxfordshire, Voltaire Foundation, Thorpe Mandeville House, coll. « Studies on Voltaire and the eighteenth century », 1973
- Protestantisme en Ardèche - Tour de Mirabel - Astars.
- Tour de Mirabel - Astars.
- Olivier de Serres
- Taxe.com
- Les comptes des communes sur le site dédié du Ministère des Finances
- Les comptes des communes sur le site dédié du Ministère des Finances
- Notice de Saint-Andéol-de-Berg sur Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui. Consulté le 29 novembre 2009
- Saint-Andéol-de-Berg : Population légale 2008 sur le site de l'INSEE. Consulté le 1er janvier 2011
- liste des années d'enquête de recensement de la population dans les communes de l'Ardèche, sur le site de l'Insee. Voir la
- INSEE - Population totale par sexe et âge à Saint-Andéol-de-Berg (2007)
- INSEE - Population totale par sexe et âge en Ardèche (2007)
- Hôpital local Claude-Dejean - Villeneuve-de-Berg
- Centre hospitalier d'Ardèche méridionale - Aubenas
- Centre hospitalier de Montélimar
- Cure thermale à Vals-les-Bains
- Maison familiale rurale de Villeneuve-de-Berg
- L'enseignement supérieur en Ardèche - Conseil Général
- Généalogie des Serres
- Institut Olivier de Serres
- Théâtre d’agriculture et mesnage des champs d'Olivier de Serres
- Sites des services publics - Saint-Andéol-de-Berg
- Escalade, Canyoning, VTT en Ardèche
- Le vol libre dans le sud de l'Ardèche
- Piscine publique d'Alba-la-Romaine
- Randonnées pédestres en Ardèche
- Randonnée au Rocher d'Abraham
- Circuit des gorges de l'ardèche
- Le Trou de la Lune
- Qualité des eaux de l'Ardèche et de ses affluents - Saison 2009 - Syndicat Mixte Ardèche Claire
- Qualité des eaux de baignade en Ardèche - Saison 2008 - Ddass
- Qualité des eaux de baignade en Ardèche - Préfecture
- Saint-Andéol-de-Berg sur le site de l'Insee (2007)
- Office de tourisme de Berg et Coiron
- Part des résidences secondaires par rapport à la totalité des logements (Insee)
- Saint-Montan, Cité médiévale
- Les Balmes de Montbrun
- Le train touristique de l’Ardèche Méridionale
- Le Petit musée du bizarre de Candide
- Le Petit musée du bizarre à la TV
- Site archéologique d'Alba-la-Romaine
- Musée du vin
- Musée de la lavande
- Musée de la soie
- Musée de la châtaigneraie
- Musée de la Résistance en Ardèche et de la Déportation
- Musée Alphonse Daudet
- Musée du Pradel
- L'oppidum de Jastres
- Le dolmen dit Les quatre pierres
- Les dolmens en Ardèche
- Les États Généraux du film documentaire de Lussas
- L'Ardèche en vidéo haute définition
- Les grottes de l'Ardèche
- Rencontres de lutherie et de musique médiévales de Largentière
- Le Festival de Labeaume en Musiques
- Site des plus beaux villages de France
- Patrimoine de Bourg-Saint-Andéol
- Culte de Saint Léonard
- Grand livre des saints : culte et iconographie en Occident, par Jacques Baudoin
- Atelier Balayn Vitraux
- Le clocher de l'église de Saint-Andéol-de-Berg
- Droit canonique : le Chancelier, l'Archiviste, Missions, Droit canonique : L'économe diocésain, Missions
- Ascendance de Giraud Adhémar VI
- Descendance 2 - Adhémar de Monteil = Monteil Adhémar = Montélimar / Château de Grignan.
- Descendance 3 - Marquise de Sévigné.
- Blason de la Famille Malmazet de Saint-Andéol.
- Arbre généalogique 1 de la Famille Malmazet de Saint-Andéol.
- Arbre généalogique 2 de la Famille Malmazet de Saint-Andéol.
- Arbre généalogique 3 de la Famille Malmazet de Saint-Andéol.
Compléments
Bibliographie
Ouvrage dédié
Il existe un seul ouvrage uniquement consacré à Saint-Andéol-de-Berg. Il a été écrit en 1938, par Marius Ribon, pharmacien à Villeneuve-de-Berg, né à Saint-Andéol-de-Berg, en 1889, fils d'Antonia Clary et d'Andéol Ribon, descendant d'une famille présente pendant au moins 500 ans à Saint-Andéol-de-Berg (depuis le milieu du XVe siècle jusqu'en 1933) :
- Marius Ribon, Saint-Andéol-de-Berg - Notice historique, éd. Habauzit, Aubenas, 1938
Autres ouvrages
De nombreux autres ouvrages évoquent Saint-Andéol-de-Berg, en particulier :
- Joannis Columbi, Opuscula Varia, p. 559 : territoire de Berg, Saint-Andéol-de-Berg, Villeneuve-de-Berg, Lyon, 1658
- Abbé Mollier, Recherches historiques sur Villeneuve-de-Berg, Aubanel frères, Avignon, 1866
- Abbé Onésime Mirabel, Saint Andéol et son culte, Éditions Victor Palmé, Paris, 1868
- Léon Clugnet, Patois de Gilhog (Ardèche), Ernest Leroux éditeur, Paris, 1883
- Docteur Francus (= Albin Mazon - 1828-1908), Voyage au pays helvien, Imprimerie du « Patriote », Privas, 1885
- Albin Mazon, Églises du Vivarais, tome II, p. 208, mas de Borne, et p. 239, prieuré de Saint-Andéol, Privas, 1893
- Louis Lambert, Chants et chansons populaires du Languedoc recueillis et publiés avec la musique notée et la traduction française, Tome deuxième, Montpellier - Imprimerie centrale du midi, 1905
- Albert Grimaud, Histoire de Villeneuve-de-Berg, Éditions Habauzit, Aubenas, 1942
- Abbé Pierre Arnaud, Valvignères en Helvie, Imprimerie Lucien Volle, Privas, 1963
- Abbé Pierre Arnaud, Armorial du château d’Alba, Imprimerie Lucien Volle, Privas, 1974
- Travail d'équipe coordonné par l'Abbé Jean Charay, Petite histoire de l'église diocésaine de Viviers, Imprimerie Lienhart, Aubenas-en-Vivarais, 1977
- Pierre Ribon, Guérisseurs et remèdes populaires dans la France ancienne. Cévennes, Vivarais, Éditions Horvath, 1983
- Fernande Maza-Pushpam, Les régionalismes de Mariac. Regard sur le français parlé à Pont-de-Fromentières, Ardèche, Éditions littéraires et linguistiques de l'Université de Grenoble, 1992
- Jean Volane (Auguste Bourret), L. Gout, J. Roux, Histoire de l'Ardèche (Vivarais & Helvie), texte original de 1908, Éditions E. & R. La Bouquinerie, Valence, 1997
- Claudine Fréchet, Dictionnaire du parler de la Drôme, Éditions Empire et Royaume, La Bouquinerie, Valence, 1997
- Pierre Ribon, Voyage en Basse-Ardèche, Éditions E. & R. La Bouquinerie, Valence, 1998
- Jean Moulin, Habitat et communications dans le pays de Berg, Éditions La Fontaine, Valence, 2000
- Jean Ribon, Reflets de l'Ardèche, Éditions E. & R. La Bouquinerie, Valence, 2007
- Revue de la Société des Enfants et Amis de Villeneuve-de-Berg (revue annuelle fondée en 1921, distinguée en 1973 par l'Académie des Sciences Morales et Politiques de l'Institut de France - rapport d'Edmond Giscard d'Estaing).
- Revue du Vivarais
- Association Mémoire d'Ardèche et temps présent
- Académie des Sciences, Lettres et Arts de l'Ardèche
- La Chapelle de Trachin d'Annonay par Jean Ribon et Maurice Frappa
- Béatification de Pierre Vigne le 3 octobre 2004 - Dossier constitué à partir des articles de Jean Ribon publiés dans Église de Viviers, revue bimensuelle de l'église catholique ardéchoise, organe officiel de l’évêché de Viviers.
Articles connexes
- Berg
- Villeneuve-de-Berg
- Bourg-Saint-Andéol
- Tourisme en Ardèche
- Cuisine ardéchoise
- Climat de l'Ardèche méridionale
- Liste des maires de Saint-Andéol-de-Berg depuis 1790
Liens externes
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