Jean Ferrat

Jean Ferrat
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Jean Ferrat
Jean Ferrat (1980) by Erling Mandelmann.jpg
Jean Ferrat en 1980 (photo Erling Mandelmann)

Surnom Jean Ferrat
Nom Jean Tenenbaum
Naissance 26 décembre 1930
Vaucresson, Seine-et-Oise
Pays d’origine Drapeau de France France
Décès 13 mars 2010 (à 79 ans)
Aubenas, Ardèche
Activité principale Auteur-compositeur-interprète
Genre musical Poésie, chanson française à texte
Années d'activité 1950-2010
Labels Decca (1960-1962)
Barclay (1963-1976)
Temey (1968-)
Site officiel jean-ferrat.com

Entourage Christine Sèvres, Gérard Meys, Alain Goraguer, Henri Gougaud, Georges Coulonges, Guy Thomas, Francesca Solleville, Isabelle Aubret, Michel Drucker

Jean Ferrat, de son vrai nom Jean Tenenbaum, est un parolier, musicien, compositeur et chanteur français, né le 26 décembre 1930 à Vaucresson (Seine-et-Oise) et mort le 13 mars 2010 à Aubenas[1] (Ardèche).

À la fois chanteur engagé et poète, auteur de chansons à textes, il est aussi compositeur, et met notamment en musique de nombreux poèmes de Louis Aragon. Jean Ferrat est voisin des idées communistes et reste, à ce titre, proche du Parti communiste français durant toute sa vie. Cependant, ce fut un compagnon de route critique, particulièrement vis-à-vis des positions du parti sur l'URSS. Bien que peu présent dans les médias et malgré un retrait de la scène à quarante-deux ans, il connaît un grand succès aussi bien critique que populaire et commercial, fondé tant sur la qualité de ses compositions (textes et mélodies) et de sa signature vocale[2], que sur ses prises de positions sociales et politiques.

Sommaire

Biographie

Sa jeunesse

Le père de Jean Ferrat, Mnacha (dit Michel) Tenenbaum[3], est un artisan joaillier qui composait pièces et parures pour des commanditaires parisiens. Né en 1886 à Ekaterinodar (aujourd'hui Krasnodar)[4], il émigre de Russie en France en 1905, y obtenant sa naturalisation en 1928. Entre-temps, il épouse Antoinette Malon, originaire du Puy-de-Dôme[5], ouvrière dans une entreprise de fleurs artificielles. Après son mariage, celle-ci quitte son emploi pour élever les quatre enfants qu'aura le couple : Raymonde, Pierre, André et Jean, le cadet, d'une vingtaine d'années plus jeune que Raymonde, l'aînée[6]. En 1935, la famille s’installe à Versailles.

Le chanteur est fortement marqué par l'occupation allemande. Il a onze ans lorsque son père, juif non pratiquant, est enlevé aux siens, séquestré au camp de Drancy, puis déporté (le 30 septembre 1942) à Auschwitz[7], dans le cadre de la Solution finale[8] — Ferrat évoque cet enlèvement dans la chanson Nul ne guérit de son enfance. L'enfant est caché un moment par des militants communistes, puis la famille (Jean, sa mère, sa sœur et ses frères) se réfugie en zone libre, à Font-Romeu[9]. Il y reste deux ans, et y suit sa sixième et sa cinquième. Jean retourne ensuite vivre à Versailles avec sa tante. Il y poursuit ses études au collège Jules-Ferry (aujourd’hui lycée Jules-Ferry). En juin 1944, la famille décide de les faire retourner en Cerdagne afin d'éviter les affrontements qui s'annoncent, liés à la Libération. Mais, arrivés à Perpignan, ils reçoivent l'instruction de ne pas terminer le trajet : sa sœur est retenue par la Gestapo à la citadelle de Perpignan, tandis que l'un de ses frères se cache dans la montagne et que sa mère est interrogée par la Gestapo. Jean et sa tante logent alors à l'hôtel pendant un peu plus d'un mois, jusqu'à ce que sa sœur soit libérée[5]. La famille gagne alors Toulouse, où elle est logée un temps par les parents de la belle-sœur de Jean, puis chez une famille de paysans dans l'Ariège, grâce aux réseaux de résistants dont fait partie le beau-père de Pierre Tenenbaum, Marcel Bureau[10],[5].

À seize ans, il doit quitter le collège pour aider financièrement sa famille. Sans diplômes ni expérience, il est embauché comme aide-chimiste[11]. De manière à progresser, il prend des cours du soir puis poursuit pendant plusieurs années un cursus au Conservatoire national des arts et métiers en vue de devenir ingénieur chimiste, tout en s'intéressant sérieusement au théâtre, en prenant des cours, et en expérimentant l'interprétation et l'écriture musicale. Pour pouvoir se consacrer pleinement à la vie artistique, il quitte définitivement en 1954 le métier de chimiste et le milieu de l'industrie pour la vie de bohème et, principalement, des cabarets de la Rive droite.

Carrière

Les débuts - Périodes Vogue, RCA & Decca

Attiré par la musique, le théâtre et le classique, il entre dans une troupe de comédiens au début des années 1950, compose quelques chansons et joue de la guitare dans un orchestre de jazz. Il passe sans grand succès quelques auditions, fait des apparitions au cabaret sous le nom de Jean Laroche, et, ne se décourageant pas, décide de se consacrer exclusivement à la musique.

En 1956, il met en musique Les yeux d’Elsa, poème de Louis Aragon dont il sera toute sa vie l'admirateur[12]. C’est André Claveau, alors fort en vogue, qui interprète la chanson et apporte un début de notoriété à Jean, qui se produit au cabaret parisien La Colombe de Michel Valette, en première partie de Guy Béart.

Jean Ferrat (à droite) et son ami Guy Thomas.

En 1958, il sort chez Vogue son premier 45 tours EP, qui ne rencontre guère de succès. Une jeune chanteuse, Christine Sèvres, qu'il rencontre en 1956, reprend quelques-unes de ses chansons. Il l’épouse fin 1960, après 3 ans de concubinage.

C’est la rencontre en 1959 de Gérard Meys, qui devient son éditeur et son ami, qui lance sa carrière. Il signe chez Decca avec Daniel Filipacchi et, l’année suivante, sort son second 45 tours EP avec la chanson Ma Môme, son premier succès, et passe sur toutes les ondes. Pratiquement en même temps, RCA publie un 45 tours EP des 4 chansons qu'il a enregistrées sous le pseudo de Noël Frank, qui n'aura aucun succès[13]. C'est après avoir vu sur une carte de France la ville de Saint-Jean-Cap-Ferrat, qu'il décide de s'appeler Jean Ferrat[14], plutôt qu'encore Jean Laroche (un nom alors utilisé par un autre artiste sur scène).

Une autre rencontre décisive aura lieu avec Alain Goraguer, qui signe ses premiers arrangements sous le pseudonyme de Milton Lewis et qui deviendra l'arrangeur des chansons de tous ses albums.

Le photographe Alain Marouani, rencontré chez Eddie Barclay, suivra Ferrat durant toute sa carrière en signant la très grande majorité de ses photos.

Son premier 33 tours sort en 1961 et reçoit le prix de la SACEM.

Commence alors sa longue carrière, émaillée de difficultés avec la censure exercée par les dirigeants de la radio et de la télévision[15]. En effet, Jean Ferrat a toujours été un chanteur engagé à l’esprit libre. Il écrit ses propres textes et met en musique ceux de ses paroliers ou amis poètes, dont notamment Henri Gougaud, Georges Coulonges ou Guy Thomas (voir la section discographie pour la suite).

En 1962, il fait la connaissance d’Isabelle Aubret : un véritable coup de foudre amical a lieu entre les deux artistes. Il lui propose la première partie de la tournée qu’il commence, elle y chantera notamment Deux enfants au soleil, chanson écrite par Claude Delécluse et dont Ferrat avait composé la musique en pensant à Isabelle Aubret. Il l'avait enregistrée à contre-cœur dans un des deux 45 tours pour DECCA qui venaient de sortir : « Cette chanson, c'est de la soupe et ne me correspond pas », dira-t-il. Elle n'en fut pas moins un grand succès qui contribua à le faire connaître. En 1970, il compose une chanson sur des paroles écrites par Philippe Pauletto et intitulée Tout ce que j’aime. Quelques mois plus tard, elle sera interprétée aussi par Isabelle Aubret.

Au début des années 1960, il compose, sur des paroles de Michelle Senlis pour Jacques Boyer et Jean-Louis Stain, une chanson qui, réécrite partiellement dans les années 1970, devient Mon vieux, interprétée par Daniel Guichard. Le succès de cette chanson n’a jamais cessé.

Reconnaissance - Les années Barclay

En 1963, il rejoint le label créé par Eddie Barclay. Ce dernier dira de lui en 1988 : « C’est un artiste, un grand, capable de tout chanter, la politique, l’amour, les femmes, la vie. Il n’y a guère que cela pour m’intéresser : les capacités de l’Artiste. » ("Que la fête continue", Eddie Barclay, Robert Laffont, 1988).

La même année, il produit Nuit et brouillard, une chanson en mémoire des victimes des camps de concentration nazis de la Seconde Guerre mondiale, et en particulier en mémoire de son père, Juif émigré de Russie mort à Auschwitz[16], qui lui vaut un grand succès auprès du public, malgré une censure non avouée des autorités qui "déconseillent" son passage sur les ondes, et pour laquelle il reçoit le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros.

En 1964, il confirme son succès naissant auprès du public avec La Montagne qui demeure l'un de ses plus grand succès. Il chante dans La Montagne l’Ardèche, région chère à son cœur, et fait de cet hommage à la France paysanne un de ses plus grands succès. En 1973, il s’installe définitivement à Antraigues-sur-Volane, où il possède une maison depuis 1964, et qu’il ne quittera plus, y devenant même, en 1977, conseiller municipal et adjoint au maire durant deux mandats.

En 1972, il fait, au Palais des Sports de Paris, ses adieux à la scène, qu'il juge devenue trop complexe techniquement et « trop dure physiquement »[17].

L'artiste engagé

Compagnon de route du PCF sans jamais en avoir été membre[18], il garde ses distances avec Moscou et, en 1968 avec la chanson Camarade il dénonce l’invasion de Prague en 1968[19] par les troupes du Pacte de Varsovie. Avec son ami Georges Coulonges, il y préfère la révolte des humbles, des simples gens. Opposé à l’orientation pro-soviétique prise à l’issue du vingt-troisième congrès du Parti communiste en 1979, il fustige dans la chanson Le bilan, la déclaration de Georges Marchais, secrétaire général du PCF, qui évoque alors - en 1979 - un bilan globalement positif[20] des régimes dits socialistes. Il apporte néanmoins son soutien à Georges Marchais lors des élections présidentielles de 1981, expliquant quelques années plus tard, dans la chanson Les cerisiers (1985), les raisons pour lesquelles il est demeuré fidèle à la mouvance communiste[21].

Il accuse le système commercial qui fait passer les considérations financières avant l’art des artistes créatifs. Publiant des lettres ouvertes aux différents acteurs de la vie culturelle, présidents de chaînes, ministres, il dénonce une programmation qui selon lui privilégie les chansons « commerciales » plutôt que les créations musicales et poétiques[22].

Il était membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie internationale de la promotion d’une culture de non-violence et de paix[23] ainsi que du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples[24].

Jean Ferrat, dès ses débuts, oriente son inspiration dans deux directions : l’engagement social (il est proche du PSU puis du Parti communiste français) et la poésie. « Je ne chante pas pour passer le temps ». Ferrat a mis en musique de nombreux poèmes de Louis Aragon, et a tout au long de sa carrière cherché à donner à ses chansons une signification militante derrière le texte populaire.

La SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) a dans son hommage tenté de rendre compte du foisonnement de son inspiration et de la diversité des personnages croisés dans son répertoire : « … C’était le temps où les chansons parlaient de bourgeois, de croquants, d’anars et de blousons noirs, et Jean y fit entrer des ouvriers, des paysans, des déportés, des mutinés, des guérilleros, des communards, des étudiants, des profs, des peintres, des maçons, des nomades, des demoiselles de magasin et autres minorités émouvantes – on ne parlait pas encore de "foules sentimentales" … ».

Censures à la télévision et à la radio

Il évoque la déportation par les Nazis, à une époque où la diplomatie préfère occulter ce passé récent (la France et l'Allemagne étaient en pleine phase, stratégique, de réconciliation). Le passage de sa chanson Nuit et brouillard est « déconseillé » par le directeur de l'ORTF[15], mais le public suit, et l’album Nuit et brouillard obtient le prix de l’Académie Charles-Cros.

À la sortie de l'album Potemkine, les problèmes de censure recommencent de plus belle. Georges Coulonges, le parolier de la chanson-titre a pourtant pris des gants, il écrit « M'en voudrez vous beaucoup... ». Dans son autobiographie[25], il indique « Pourquoi demander au public s'il m'en voudrait d'écrire ma chanson? On l'a compris : ce n'était pas à lui que la question était posée. C'était aux antennes vigilantes de la radio, de la télévision gaullienne. J'avais des raisons de me méfier d'elles ».

En 1966, il est interdit de petit écran, sous le prétexte de sa candidature sur la liste PCF aux élections municipales d’Antraigues (Ardèche)[17].

Après un voyage à Cuba qui le marque profondément et d’où il rapporte tout un album et ses célèbres moustaches[26], c’est Mai 68 et ses « événements » qu’il vit intensément. Jean Ferrat retourne à sa passion pour la poésie ; il met en musique Louis Aragon d’une façon magistrale.

Le 16 mars 1969, Jean Ferrat est invité à l'émission de Jean-Pierre Chabrol, L'invité du dimanche, ainsi que Georges Brassens et Jacques Brel. En plein débat d'idées, le chef de plateau arrive avec une ardoise où il est écrit à la craie : « Ordre de la direction, que Jean Ferrat chante, mais qu'il ne parle plus ». Un tollé général s'ensuit et toute l'équipe est renvoyée. Jean Ferrat ne fera plus de télévision pendant près de 3 ans à la suite de cet événement[27].

Les années ardéchoises

Antraigues-sur-Volane

Jean Ferrat est venu habiter dans la commune d’Antraigues-sur-Volane (près de Vals-les-Bains) en Ardèche, où il connaissait le maire communiste et peintre Jean Saussac, dont il devint l'adjoint au maire à la culture. Ce lieu lui a inspiré la chanson La Montagne, enregistrée le 12 novembre 1964 à 9 heures du matin.

Son épouse, Christine Sèvres, née Jacqueline Christine Boissonnet, meurt en 1981, à l’âge de 50 ans. Elle avait eu, née en 1953 de son premier mariage, une fille, Véronique Estel[28], qu'il a connue à l'âge de 3 ans et qu'il considère comme sa fille[29]. Christine et lui avaient chanté ensemble le seul duo de la carrière de Ferrat : La Matinée. Il se remariera en 1992, avec Colette, qui l'accompagnera jusqu'à la fin.

Dans les années 1970, Jean Ferrat se fait plus rare. Chaque nouvel album est un véritable événement et ses chansons sont commentées comme de véritables prises de position intellectuelles. Il affectionne les chansons qui font passer des messages forts tout en reposant sur un texte subtil et imagé au point d’en devenir parfois allégorique, comme la chanson Et pour l'exemple, signée par Philippe Pauletto.

Durant ces années-là, Ferrat fustige les guerres coloniales, dans Un air de liberté (1975)[30], attaquant nommément un article de Jean d’Ormesson, éditorialiste et directeur au Figaro, et suscite encore ainsi la polémique.

Dans la chanson Un jeune, un an après l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la Présidence de la République, Ferrat se moque de la création du mouvement des jeunes Républicains indépendants, proche du parti politique présidentiel.

Il est encore une fois en phase avec son temps, rappelant, dans La femme est l’avenir de l’homme, la proximité entre deux importants combats révolutionnaires : la lutte sociale et la lutte féministe en plein essor[31].

Polygram rachète à Barclay son catalogue à la fin des années 1970. Désireux alors de ne pas dépendre de la major, Ferrat entreprend le travail monumental de réenregistrer tous ses titres, avec l'aide de l'arrangeur et chef d'orchestre Jean Goraguer, ce qui lui permet de sortir sous son label propre, TEMEY, avec l'éditeur Gérard Meys, une nouvelle édition de 11 volumes en 1980. En même temps, son album de nouvelles chansons « Ferrat 80 » fait sensation. Avec son engagement social et politique jamais démenti, celui-ci reflète aussi le recul de plus en plus grand qu’il prend vis-à-vis de l’URSS et sa dénonciation du stalinisme, notamment par la chanson Le bilan (1980).

Il est candidat sur la liste PCF de Robert Hue aux élections européennes de 1999, inscrit Jean Tenenbaum dit Jean Ferrat. En 2007, il soutient José Bové pour l'élection présidentielle. En 2010, il apporte son soutien à la liste présentée par le Front de gauche en Ardèche aux élections régionales[19].

Isabelle Aubret, Pierre Tenenbaum (frère de Jean Ferrat) et Michel Pesenti (maire d'Antraigues), lors de l'adieu public au chanteur, le 16 mars 2010.

Ses apparitions télévisées sont très rares. En 1991 sort un nouvel album, qui lance la chanson « À la une », fustigeant une certaine forme de télévision. Avec l'aide de son ami Michel Drucker, cet album lui vaut un spécial Stars 90, en novembre 1991, sur TF1. Ses dernières apparitions télé sont à l'émission Vivement Dimanche, début janvier 2003, sur France 2, présentée par Michel Drucker et fin 2003, sur TV5 Monde, à l'émission L'invité, présenté par Patrick Simonin : un entretien de 45 minutes qui restera sa dernière interview télévisée. En octobre 2003, il répond à Hélène Hazera sur France culture au cours d'un entretien de plus de 2 heures, qui sera diffusé en février 2004 et rediffusé du 15 au 19 mars 2010, sous le titre de « Jean Ferrat, le léger et le grave »[5].

Jean Ferrat meurt le 13 mars 2010 à l’hôpital d’Aubenas, des suites d'un cancer[32]. De nombreuses personnalités rendent hommage à celui qui « a su lier la poésie, le peuple et ses idéaux »[33]. Il est inhumé le 16 mars au cimetière communal d'Antraigues-sur-Volane près de son frère André. Lors de la cérémonie d'hommage qui précède, sur la place centrale du village, Francesca Solleville interprète "Ma France" et Isabelle Aubret "C'est beau la vie", avant de faire chanter La Montagne par la foule rassemblée, constituée de plus de 5 000 personnes[34]. La veille, plus de quatre millions de téléspectateurs avaient suivi en France l'hommage télédiffusé en son honneur[35].

Hommage posthume: en janvier 2011, lors de la Révolution tunisienne, sa chanson "Un air de liberté" passe en boucle sur les ondes de Radio 6 dès l´instant où les révolutionnaires en prennent le contrôle (en alternance avec "Ma Liberté" chantée par Georges Moustaki et une sélection de chansons engagées francophones et arabophones)[36].

Discographie

Article détaillé : Liste des chansons de Jean Ferrat.

Jean Ferrat a composé et interprété quelque 200 chansons, mêlant mises en musique de beaux textes et poèmes, comme ceux de Louis Aragon[12] (environ 30 chansons sur les 200 de son répertoire), de Guillaume Apollinaire, de Guy Thomas ou de lui-même, textes engagés (dont plusieurs de son cru), déclarations d'amour et hommages multiples, comme à l'Ardèche, sa région d'adoption[19] ou à différentes personnalités, corps de métiers ou peuples, historiques ou contemporains, d'Europe ou d'Amérique Latine...

Albums

Principaux 45 tours

  • Sept. 1958 : Les Mercenaires
  • Déc. 1960 : (sous le pseudo de Noël Frank) C’était Noël / Notre concerto / Près de la rivière enchantée / Quand la valse est là[13]
  • Déc. 1960 : Ma môme
  • Déc. 1961 : Eh ! l’amour
  • Déc. 1963 : Les Enfants terribles
  • Mars 1965 : B.O.F. La Vieille Dame indigne de René Allio (3 titres : On ne voit pas le temps passer, Loin, Tu ne m'as jamais quitté)
  • Mai 1965 : B.O.F. Le Coup de grâce (1 seul morceau chanté : Les beaux jours)
  • Janv. 1970 : Camarade, Les lilas, Tout ce que j'aime, 17 ans (réf. : 71.406)
  • Fév. 1970 : Sacré Félicien, intox, La Cavale, Les Demoiselles de magasin (réf. : 71.424)
  • Sept. 1972 : Mon palais

Principales compilations

  • 1968 : 10 Grandes Chansons de Jean Ferrat (En réalité, il ne s'agit pas d'une compilation mais du réengistrement pour Barclay de titres de la période Decca. Ces nouveaux enregistrements, effectués en 1964, ne seront édités qu'en 1968).
  • 1992 : Les Années Barclay : Best of Jean Ferrat
  • 1992 : Coffret Les Années Barclay (5 CD)
  • 1995 : Ses 24 premières chansons (rééd. 1998 Deux enfants au soleil), Magic records. Intégrale 1960-1962 sauf l’EP Noël Frank
  • 2000 : Coffret Ferrat 2000 (11 CD Temey, avec un livre des textes des chansons ; il ne s'agit pas, en réalité, d'une compilation mais bien du réengistrement complet, pour Temey, des albums et leurs titres de la période Barclay).
  • 2000 : Coffret long box C’est toujours la première fois (3 CD Barclay, 53 chansons)
  • 2001 : Ma France
  • 2003 : Jean Ferrat 1969-1970-1971-1972
  • 2003 : Coffret Jean Ferrat (6 CD Barclay, 130 chansons)
  • 2007 : Jean Ferrat 1970-1971
  • 2008 : Les 50 plus belles chansons (3 CD Barclay)
  • 2009 : Les no 1 de Jean Ferrat
  • 2009 : Best of 3 CD (57 chansons Sony Music)

Morceaux isolés

  • Nov. 1972 : Chanson Prière du vieux Paris sur l’album collectif Première partie du spectacle de Jean Ferrat au Palais des Sports 1972 (33 tours 30 cm Temey, enregistré en studio)

Voir aussi

  • Jean Ferrat apparaît dans le film Vivre sa vie, de Jean-Luc Godard, pendant qu’on entend Ma môme.
  • On le voit monter dans une rame de métro dans le film Un témoin dans la ville, d’Edouard Molinaro.
  • Didier Caesar (alias Dieter Kaiser) du duo Stéphane et Didier (Kernen, RFA) a transposé en allemand une vingtaine de chansons de Ferrat (surtout les textes de Louis Aragon), tout en restant le plus près possible des textes de départ, néanmoins rimés et chantables sur la musique originale. Il les interprète en allemand et en français. Il s’agit de Tu peux m’ouvrir cent fois les bras (Öffne die Arme hundert Mal), La Montagne (Die Bergwelt), Que serais-je sans toi ? (Was wär ich ohne dich) de Louis Aragon, Le sabre et le goupillon (Der Weihwasserwedel und das Schwert), Potemkin, C’est beau la vie (Das Leben ist schön), Nous dormirons ensemble (Wir werden zusammen schlafen) (L. Aragon), Aimer à perdre la raison (Zu lieben, dass man den Verstand verliert) (L. Aragon), C’est si peu dire que je t’aime, Je ne chante pas pour passer le temps, Nuit et brouillard, La femme est l’avenir de l’homme.
  • Het Dorp (nl) (littéralement Le village, évoquant Deurne, adapté de La Montagne), interprété par Wim Sonneveld[37] en 1974, a connu un important succès aux Pays-Bas et en région flamande. En 2008, la chanson arriva première au classement Top 100 des chansons néerlandaises, organisé par Radio 5[38].
  • Pia Colombo : leurs carrières se sont croisées dans les années 1960.
  • Dans le titre Réveille Le Punk le groupe rap-punk Svinkels utilise son nom dans une rime.
  • La médiathèque d'Aubenas en Ardèche porte son nom[39].

Bibliographie

  • Robert Belleret, Jean Ferrat. Le Chant d'un révolté, l'Archipel, mars 2011, 460 p. , (ISBN 978-2-8098-0470-6)
  • Jean-Dominique Brierre, Jean Ferrat, une vie (ISBN 2-8418-7450-8), l’Archipel, Paris, 2003, réédition augmentée en mars 2010, 279 p. , (ISBN 978-2-8098-0359-4)
  • Sandro Cassati, Jean Ferrat, une vraie vie, City Edition, 2011, (ISBN 978-2-35288-528-3)
  • Colette Ferrat, Jean Ferrat, photographies d’Alain Marouani, Michel Lafon, octobre 2011, 160 p.  , (ISBN 978-2-7499-1293-6)
  • Bruno Joubrel, Jean Ferrat : de la fabrique aux cimes, Les Belles Lettres, Paris ; Presses universitaires de Valenciennes, Valenciennes, 2008 (rééd.), 238 p. , (ISBN 978-2-251-44347-8) (texte remanié d’une thèse de doctorat de musicologie de l’auteur, soutenue à l’université Paris 4, en 1996, sous le titre : Jean Ferrat. L'œuvre enregistrée d'un témoin de son temps).
  • Daniel Pantchenko, Jean Ferrat. Je ne chante pas pour passer le temps, Fayard, coll. Chorus, 2010, 500 p. 
  • Michel Valette, Jean Ferrat tout simplement, Guy Trédaniel Éditeur, Paris, juin 2010, 232 p. , (ISBN 9782813 201836).
  • Notre Jean Ferrat, Envol, mensuel de la Fédération des œuvres laïques de l'Ardèche, supplément au n° 600, mai 2010, 16 p. (collection de témoignages et d'articles)

Notes et références

  1. « Le chanteur Jean Ferrat est décédé samedi en Ardèche à l’âge de 79 ans », dans Google Actualités, texte de l'AFP, 13 mars 2010 [texte intégral (page consultée le 13 mars 2010)] .
  2. « Dans un style très particulier, lyrique et littéraire, porté par une voix profonde de baryton d'une grande force émotionnelle, Ferrat y révèle toutes les nuances d'un univers marqué à la fois par l'engagement politique et social ([…]), et l'amour fou de la poésie (notamment d'Aragon dont il est sans doute l'un des meilleurs adaptateurs et interprètes) », (extrait) Vidéo Ina - Jean Ferrat "Que serais-je sans toi", Archives vidéos Divertissement Chansons : Ina.fr (par l'onglet « Éclairage »). Voir le texte intégral, page consultée le 26 mars 2010.
  3. Pierre B., « Son enfance et ses débuts dans la chanson : Les Yeux d'Elsa (1956) », dans un blog consacré à Jean Ferrat, à son œuvre et à l'Ardèche, blog vu en 2010 [texte intégral (page consultée le 21 mars 2010)] .
  4. Voir : « Question-réponses no 5799 », dans le blog du Cercle de généalogie juive, question parue en 2010 [texte intégral (page consultée le 21 mars 2010)] . Il y a un doute sur le lieu de naissance de son père. Un membre du Cercle avait correspondu avec Jean Ferrat à ce sujet : l’hypothèse était alors formulée que l’ancien Ekaterinoslav (aujourd'hui Dniepropetrovsk) était le plus probable, mais l'acte de naissance de Jean Tenenbaum porte la mention « Ekaterinodar » (aujourd'hui Krasnodar).
  5. a, b, c et d « Jean Ferrat, le léger et le grave [interviewé en octobre 2003 par Hélène Hazera] — Rediffusion des émissions du 23 au 27 février 2004 », dans la série « À voix nue », sur France-Culture, du 15 au 19 mars 2010 [texte intégral (page consultée le 21 mars 2010)] .
  6. Ghislain Debailleul, « Biographie de Jean Ferrat », dans ces 2 revues furent extraites les données : (a) Je chante !, no 16 (hiver 1994-1995); (b) Paroles et Musique, no 7 (février 1981), texte Putain de chanson (par Fred Hidalgo), page repérée en 2010 [texte intégral (page consultée le 21 mars 2010)] .
  7. Serge Klarsfeld, Mémorial de la Déportation des Juifs de France : listes alphabétiques par convois des Juifs déportés de France, historique des convois de déportation, statistiques de la déportation des Juifs de France…,
    Paris,
    édité et publié par l'association FFDJF :
    « Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France », 2006-2008, édition revue et augmentée (1re éd. 1978)
    en 8 tomes, concernant environ 80 000 Juifs déportés;
    le 8e tome est l'index alphabétique général.
     
  8. Des 210 déportés du convoi no 39, dont fait partie Mnacha Tenenbaum (ainsi que le sénateur Pierre Masse), 154 sont gazés à leur arrivée à Auschwitz, et aucun ne survivra à la déportation — voir : Dominique Natanson, « Liste des convois de déportation partis de France », dans le site Mémoire juive et éducation, site vu en 2010 [texte intégral (page consultée le 21 mars 2010)]
    — le tableau fut établi par Serge Klarsfeld (op. cit. : Mémorial…).
     

    Le 19 avril 1966, Mnacha Tenenbaum est reconnu officiellement « décédée [sic] le 5 octobre 1942 à Auschwitz (Pologne) »
    — voir : « Arrêté du 19 avril 1996 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès (NOR: ACVM9640007A) », dans Le Journal Officiel de la République Française (JORF), no 199, 27 août 1996, p. 12844 [texte intégral (page consultée le 22 mars 2010)] .
    Concernant, d'une part, les principes à appliquer (selon la loi no 85-528 du 15 mai 1985), pour déterminer un lieu et une date de décès aux déportés « disparus » (environ 108 000 personnes), afin de modifier (quand il existe) le « jugement déclaratif de décès tenant lieu d’acte de décès », et, d'autre part, concernant l'explication des erreurs qui parsèment encore le JORF dans ces « Arrêtés » modifiant les jugements déclaratifs existants et, donc, les actes de décès inhérents, voir :

    • le texte de la page « Question-réponses no  5799 » indiquée en note (ci-haut), ainsi que
    • le texte « Recherches généalogiques concernant les Juifs déportés de France », dans le blog du Cercle de généalogie juive, mise à jour le 14 janvier 2009 [texte intégral (page consultée le 22 mars 2010)] .
  9. Laure Moysset, « Jean Ferrat, l'enfant de Font-Romeu », dans L'indépendant, 16 mars 2010 [texte intégral (page consultée le 21 mars 2010)]  : en 1942, Raymonde a 30 ans, Pierre 18, André […?], Jean 11 ans.
  10. Le beau-père de Pierre Tenenbaum (frère aîné de Jean) est Marcel Bureau, qui est notamment président du COJASOR (Comité juif d’action sociale et de reconstruction) — voir : Emmanuel de Luget, « L’affaire du Comité de Nice », dans le site sur Le Centre d'hébergement oublié, à Masseube (Gers), en 1943 [texte intégral (page consultée le 21 mars 2010)] .
  11. « Jean Ferrat évoque ses débuts dans le monde du travail, et l'apprentissage de la conscience de classe. Il parle de ses parents, amoureux de l'opéra, de la perte de son père en 1941 », Paris, Antenne 2, interview du 2 nov. 1985 (3 min 35 s) — Vidéo Ina - Jean Ferrat, la jeunesse et la famille - Archives vidéos  : Ina.fr. Document intégral, consulté le 27 mars 2010.
  12. a et b […] « Aragon est le seul poète connu que j'ai mis souvent en musique. Je trouve que sa poésie correspond à une sorte d'idéal d'écriture dans le domaine de la chanson. Le sens des images, la force de son expression, la concision extrême de ses vers ce sont des choses qui, à mon avis, sont essentielles dans l'écriture d'une chanson. »
    […]
    « Pour moi, Aragon reste un des grands poètes de notre temps et de tous les temps. Il a une richesse d'expression, une concision, une densité d'écriture, une imagination prodigieuse. Dans les textes que j'ai mis en musique, il y a essentiellement des poèmes d'amour. Je n'ai pas mis en musique de [ses] textes proprement politiques. » […]
    — voir : « Jean Ferrat évoque Louis Aragon », dans Je chante !, no 9, (aut. 1992) [texte intégral (page consultée le 21 mars 2010)]
    — propos recueillis par Raoul Bellaîche; texte retranscrit sur le site de Jean Ferrat.
     
  13. a et b Frank Noël et sa discographie, échange sur le forum spécialisé encyclopedisque.fr
  14. Jean Ferrat, chanteur populaire et engagé, Le Monde, 15 mars 2010
  15. a et b Jean Ferrat, chanteur engagé et censuré, Le Nouvel Observateur, le 13 mars 2010.
  16. Toujours en colère, interview de Jean Ferrat, l'Express, 9 janvier 2003.
  17. a et b Jean Ferrat, le « dernier des grands », s'est éteint, L'Alsace-Le Pays, le 14 mars 2010.
  18. Jean Ferrat est mort, Le Monde, le 13 mars 2010.
  19. a, b et c Disparition de Jean Ferrat, par L'Express, avec AFP, le 13 mars 2010.
  20. Selon les termes adoptés : la résolution du Congrès ; cf. Cahiers du Communisme, juin-juillet 1979, p. 372, cité par Sudhir Hazareesingh.
  21. (en) Sudhir Hazareesingh, Intellectuals and the French communist party : disillusion and decline, éd. Oxford University Press, 1991, p. 236 passage en ligne : « Je n'ai pas voulu retourner ma veste / Ni me résigner comme un homme aigri / Je resterai fidèle à l'esprit / Qu'on a vu paraître avec la Commune / Et qui souffle encore au cœur de Paris ».
  22. Voir par exemple cette Lettre ouverte à Michelle Cotta, Président de France 2.
  23. Site de la Coordination française pour la Décennie.
  24. Lettre de Jean Ferrat écrite au Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples concernant la libération de Maurice Papon (du 6 février 2001).
  25. Georges Coulonges, Ma communale avait raison (autobiographie), Presses de la Cité, 1998 (ISBN 9782258047754), p. 185-190.
  26. Biographie sur le site RFI-musique.
  27. Interview de Jean Ferrat le 1er septembre 2004.
  28. Biographie de Christine Sèvres.
    Sources invoquées : Je chante ! no 16, hiver 1994/1995; Paroles et musique no 23, octobre 1982, repris dans : Putain de Chanson, Fred Hidalgo, Éditions du Petit Véhicule, 1991.
  29. Photo intitulée « "La Famille" Véronique sa fille », sur son site (consulté le 18 mars 2010) : on les voit (en plongée) se promenant ensemble sur une route de campagne, d'où l'on aperçoit des cultures en terrasses; probablement vers 1964 à Antraigues. Ils sont également tous les trois en photo à l'intérieur de l'album "Maria" Barclay 80338 standard.
  30. Hommage à Jean Ferrat (audio).
  31. Lutte sociale et lutte féministe, analyse reprise du site Asso-chr.net.
  32. « Jean Ferrat est mort au cœur de cette Ardèche qu’il a tant aimée », Midi libre, le 13 mars 2010.
  33. « De Nicolas Sarkozy à Isabelle Aubret, hommage à Jean Ferrat », dépêche AFP.
  34. La cérémonie a été retransmise notamment en direct sur France 3. « 5 000 personnes aux obsèques de Jean Ferrat », Le Nouvel Observateur, avec AFP, le 16 mars 2010.
    Obsèques de Jean Ferrat : « On t'entendra encore longtemps », Le Post, 16 mars 2010 (reportage détaillé) — sources déclarées : 20 minutes, Le Post, France 3, images: Fred-Lille.
  35. « Audiences TV : L'hommage à Ferrat bien suivi sur France 3 », Journal Du Dimanche, 16 mars 2010, article en ligne.
  36. Source: Lafi (Nora), Chronique de la Révolution tunisienne de 2011, Berlin, Zentrum Moderner Orient, 2011
  37. (nl) Wim Sonneveld : Het Dorp sur YouTube [vidéo]
  38. (nl) Top 100 van het Nederlandse Lied - 2008
  39. Site de la médiathèque Jean Ferrat à Aubenas

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