- La Garde-Adhemar
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La Garde-Adhémar
Pour les articles homonymes, voir Lagarde.La Garde-Adhémar Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Drôme Arrondissement Nyons Canton Pierrelatte Code Insee abr. 26138 Code postal 26700 Maire
Mandat en coursChristian Andruejol
2008-2014Intercommunalité sans Démographie Population 1 128 hab. (2006) Densité 41 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 54 m — maxi. 232 m Superficie 27,73 km² La Garde-Adhémar est une commune française, située dans le département de la Drôme et la région Rhône-Alpes. Cette commune a été créée par la dynastie des Lagarde.
Sommaire
Géographie
Le village est construit sur une crête rocheuse dominant la vallée du Rhône au niveau de Pierrelatte. De là on y accède par la route départementale 458. La vue sur la plaine et sur les montagnes ardéchoises est superbe par beau temps.
Histoire
Son église perchée signale de loin ce vieux village du Tricastin. C’était, au Moyen Âge une importante place forte de la famille des Adhémar. Au XVIe siècle, un château Renaissance fut édifié par Antoine Escalin, baron de la Garde : il fut ambassadeur et général des galères de France.
Ce château, detruit à la Révolution, fut la demeure de Pauline de Grignan, marquise de Simiane, fille de Françoise de Sévigné, comtesse de Grignan et petite-fille de Mme de Sévigné. Le château faisait partie de la succession du marquis de La Garde, mort en 1713 dont Mme de Simiane fut la légataire universelle.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 Raymond Girbaud 2007 mars 2008 Christian Chabert mars 2008 en cours Christian Andruejol Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1860 1911 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 1260 807 510 550 880 1077 1108 1075 1128 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- L’église : édifice roman, pur joyau architectural du Tricastin. D'abord chapelle castrale (XIe ?), elle devint au début du XIIe siècle église paroissiale, dépendante de l’abbaye de Tournus jusqu'en 1540, époque où le pape Paul III la donna au chapitre de l’église collégiale de Grignan, qui en perçut les revenus jusqu’à la Révolution. Contrairement aux affirmations habituelles, les études historiques récentes ont montré que cette église paroissiale, dédiée à Saint-Michel, a été régulièrement entretenue par la communauté jusqu'à la Révolution française. Seul l'entretien du chœur et de la moitié du transept incombait au chapitre de Grignan, prieur de la paroisse. Grâce à l'intervention de Prosper Mérimée, elle fut restaurée en 1849-1850. Sa façade principale aux lignes harmonieuses et la baie occidentale qu’encadre un fronton sur pilastres, toutes ses ouvertures en plein cintre en font un véritable modèle de l’art roman provençal. Sa grande particularité est de posséder deux absides qui se font face l’une à l’autre aux deux extrémités de la nef centrale, ce qui lui a valu d’être comparée aux églises des bords du Rhin. Cet édifice de modestes dimensions étonne par la verticalité de ses lignes non interrompues par des corniches. Les deux collatéraux, voûtés en quarts de cercle, servent de contre forts. La dernière travée de la nef principale du côté de l’est est couverte d'une coupole à huit pans sur trompes coniques. L’abside contenant le sanctuaire s’ouvre devant cette travée. Elle est flanquée de deux absidioles. La chapelle latérale septentrionale abrite une statue romane très ancienne (XIIe siècle) qui au cours du XIXe siècle reçut le nom de Notre-Dame-du-Bon-Secours.
Cette église est surmontée d’un élégant clocher dont seul le premier étage conserve des éléments romans. Le second étage et la pyramide octogonale qui le surmonte sont des créations du XIXe siècle (architecte Questel). Le portail d'entrée, situé à l'ouest, est pratiqué dans une abside semblable à celle, aujourd'hui disparue, de l'église de Bourg-Saint-Andéol.
- Le Val des Nymphes : à l’est de la Garde-Adhémar, entre des collines calcaires et arides, s’étend comme une oasis, une verdoyante vallée couverte de prairies, de vergers et de chênes centenaires. Son nom viendrait du culte gallo-romain aux déesses nymphes installé près des sources qui l’arrosent. Un autel votif aux déesses nymphes retrouvé au début du XXe siècle près du site est conservé dans l'entrée de l'église paroissiale Saint-Michel de la Garde Adhémar.
Ce toponyme donne à ce site solitaire un caractère de grâce et de poésie.
L’église romane priorale :
Article détaillé : Prieuré du Val des Nymphes.- Le jardin des Herbes créé en 1990 par Danielle Arcucci présente de nombreuses plantes médicinales
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- Site officiel de la ville
- Site de l'office du tourisme
- La Garde-Adhémar sur le site de l'Institut géographique national
- Portail de la Drôme
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