- Lourdes (Hautes-Pyrenees)
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Lourdes
Pour les articles homonymes, voir Lourdes (homonymie).Lourdes
Pèlerinage de Lourdes en été avec vue des sanctuaires à droite, du château fort en fond et du gave de Pau.Administration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Hautes-Pyrénées Arrondissement Argelès-Gazost Canton Chef-lieu de 2 cantons Code Insee abr. 65286 Code postal 65100 Maire
Mandat en coursJean-Pierre Artiganave (UMP)
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Lourdes Site internet http://www.lourdes.fr Démographie Population 16 150 hab. (2009) Densité 437 hab./km² Gentilé Lourdais, Lourdaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 343 m m — maxi. 960 m m Superficie 36,94 km² Lourdes (Lorda en occitan gascon) est une commune française d'environ 16 000 habitants située dans le département des Hautes-Pyrénées en la région Midi-Pyrénées.
Centre de pèlerinage catholique depuis 1858, elle accueille chaque année 6 millions de pèlerins ou visiteurs venus du monde entier selon le secrétariat général des sanctuaires[1], dont environ 60 000 malades et invalides. C'est le deuxième lieu de pèlerinage catholique en termes de fréquentation après la basilique Notre-Dame de Guadalupe de Mexico.
Sommaire
Géographie
Topographie
Lourdes se situe au pied des Pyrénées, dans la région historique de Bigorre, sur le gave de Pau, au sud-ouest de Tarbes. Le sanctuaire se situe à la sortie de la ville en suivant le gave de Pau.
La ville s'est bâtie autour d'un piton rocheux sur lequel a été construit le château et dans une cuvette glaciaire issue du creusement opéré par le glacier dit d'Argeles ou du gave de Pau, lors de la dernière phase de la glaciation de Wurm (30 000 à 12 000 BP), puis par le gave lui-même après la fonte du glacier. Le sud de la cuvette est dominé par les massifs calcaires karstiques, à dolines et cavités, du Pic du Jer et du Béout, séparés par la vallée du gave. Le centre-ville, dominé par le château fort, est lui-même karstikié (grottes des Sarrazins, 800 m de développement). Au nord, on trouve des traces de l'expansion maximale de ce glacier qui divergea en plusieurs langues autour du site de Lourdes après s'être heurté à des reliefs préglaciaires[2] : le lac de Lourdes en particulier avec sa zone humide classée Natura 2000[3] mais aussi la tourbière dite de Biscaye ou de Poueyferré et celle du Monge, ainsi que des arcs morainiques périphériques qui offrent des dépôts rocheux visibles, vers Peyrouse à l'ouest, Bartrès au nord ouest, et au-dessus de la lande de Sarsan qui domine la ville au nord est, vers Bourréac, face à la chaîne de montagne.
Cet ancien bassin glaciaire est aujourd'hui très largement occupé par la ville tout en constituant un carrefour de communication entre les différentes vallées qui y débouchent. Par son creusement, le gave a contribué au partage de cet espace en deux étages, celui de la ville basse qui est celle des sanctuaires, des hôtels et des commerces qui les entourent, et celui de la ville haute dont la vie est celle d'une ville moyenne, la deuxième en nombre d'habitants au niveau départemental, marquée par un flux touristique et de passage important.
Accès et circulation
Lourdes est à la fois un important centre de destination et la porte d'entrée qui donne l'accès aux sept vallées du Lavedan et, en particulier, aux grands pôles touristiques pyrénéens de Cauterets-Pont d'Espagne, Luz-Saint-Sauveur-Gavarnie, Argelès-Gazost-Val d'Azun.
La ville est desservie par des TGV (vers Paris et vers Tarbes), des trains Corail et TER, et reçoit également de nombreux trains de pèlerins.
L'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées (anciennement « aéroport d'Ossun ») est situé à peu près à mi-chemin entre Tarbes et Lourdes et offre, entre autres, des vols vers Paris (aéroport d'Orly) et Londres.
Pour ce qui est de la desserte routière, une route express à deux fois deux voies assure la liaison vers le sud avec Argelès-Gazost (ancienne route nationale 21, maintenant RD 821). Au nord, la RN 21 est en cours de mise à deux fois deux voies entre Tarbes et Lourdes, distants de vingt kilomètres ; les travaux devraient être achevés dans quelques années. De fait un enjeu du développement dans le futur résidera dans l'élargissement de la rocade (boulevard du Centenaire et boulevard d'Espagne qui contourne la ville par l'est sur l'axe nord-sud)[4]
Certains logiciels de gestion d'itinéraire font sortir au péage de Soumoulou les véhicules venant de Toulouse et désirant se rendre à la Grotte. La fermeture en juillet 2009, sur décision préfectorale, de la traversée de la voie ferrée (passage à niveau PN 181), à l'entrée de la ville, à la hauteur du point de rencontre des deux routes menant à Lourdes par Bétharram (route de Pau) et par Soumoulou (avenue Antoine Béguère), conduit à déconseiller fortement cet itinéraire. On retiendra donc la sortie normale au péage de Tarbes ouest.
Certaines voies du centre de Lourdes sont à sens unique alterné, en particulier la rue de la Grotte et le boulevard de la Grotte : le sens de circulation dans ces voies change tous les quinze jours.
Lourdes et le carré du Pays de Lourdes bénéficient d'une excellente définition en photographie aérienne[5].
Toponymie
Origine légendaire du nom
Lourdes tirerait son nom ainsi que son blason du temps de Charlemagne : un sarrasin du nom de Mirat aurait pris la ville puis y aurait subits un siège de la part de l’empereur 778. Un jour un aigle volant au-dessus du château et tenant dans ses serres une énorme truite argentée, la fit soudain tomber au milieu des maures assiégés. Mirat jeta la truite par dessus les remparts. Charlemagne crut alors que les sarrasins avait assez de vivre pour soutenir encore longtemps le siège et décida de lever le camp. Toutefois Turpin, l'évêque du Puy-en-Velay, proposa alors un marché à Mirat : il pourrait garder la ville à condition de rendre les armes à la vierge. Mirat accepta et en posant les armes devant la vierge noire du Puy en Velay, il décida de prendre le nom de Louerda ("la rose" en Arabe), en l'honneur de la vierge aux roses[6].
Étymologie
Le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[7] livre des informations détaillées dont certaines sont reproduites ci-après.
Les auteurs Dauzat et Rostaing envisagent une origine latine possible dans Lurida (villa) rattachée au cognomen latin Luridus[8], toutefois pour Grosclaude et Le Nail le toponyme est d'origine inconnue, vraisemblablement prélatin.
La forme Lourde, sans s, est la forme courante jusqu'au début du XIXe siècle puisque sur une carte de Cassini établie sous le premier Empire[9] le nom de la ville figure sous cette forme (de même que Tarbes sous la forme Tarbe). Voir l'image ci-contre. L'adjonction du s final est donc récente.
Dénominations historiques de la ville :
- tertiam partem mercati Lurdensis,, latin (entre 1022-1036, Cartulaire de Saint Pé)
- Lorda, Lorde (XIIe s., Cartulaire de Bigorre)
- Lorde, la biela de Lorda (Vers 1200-1230, ibid.)
- Lurdum, latin, (1259, procès Bigorre)
- apud Lordam, latin, (1284, procès Bigorre)
- Lorde (1338, Livre vert Bénac)
- De Lurda, (1342, Pouillé Tarbes ; 1379, Procuration Tarbes)
- Lorda, (1429, Censier de Bigorre)
- Lourde, (De 1770 à 1815, Carte de Cassini)
La prononciation locale figurée est ['lourdo].
À noter l'existence d'un village dénommé Lourde, sans s final, dans le département de la Haute-Garonne.Saints patrons
- Saint Pierre, le 29 juin à Lourdes ville,
- Saint Martin, le 11 novembre pour le hameau de Saux[10],
- Tous les saints, le 1er novembre, pour le hameau d'Anclades[10].
Sobriquet
Le surnom des lourdais était Ets peirers (les tailleurs de pierre)[11], à cause des nombreuses carrières qui s'y trouvaient et qui donnaient une forme particulière de marbre gris appelée pierre de Lourdes.
Histoire
Article détaillé : Histoire de Lourdes.Préhistoire
Favorablement situé entre plusieurs vallées, le site de Lourdes est habité depuis la préhistoire : des traces d'occupation (dont des outils, des bijoux, des tessons de céramique et des sépultures) ont été découvertes, entre autres, dans la grotte des Espélugues[12]. Le musée d'archéologie nationale date le « cheval de Lourdes », une figurine de 7,3 cm de long taillée dans de l'ivoire de mammouth, de 13 000 ans avant notre ère, soit la période du Magdalénien au Paléolithique supérieur[13].
Dans les grottes Arrouza, les traces d'occupation sont datées du Néolithique et de l'Âge du Bronze[14].
Des fouilles plus importantes permettraient probablement de mettre à jour des traces conséquentes de l'habitat protohistorique sur le territoire de Lourdes[15].
Antiquité et Haut Moyen Âge
L'histoire ancienne de Lourdes reste peu connue en raison du faible nombre de fouilles entreprises sur le site de la ville jusqu'à récemment. En effet, les travaux d'urbanisme déclenchés par le pèlerinage n'ont pas toujours été précédés de fouilles préventives, ce qui a probablement causé la destruction de nombreux vestiges[16].
L'oppidum du château est vraisemblablement occupé dès le Ier siècle av. J.-C.[17]. Des pans de murailles romaines ont d'ailleurs été découverts lors des travaux effectués par le génie militaire au château au XIXe siècle. À cette occasion, plusieurs fragments lapidaires (morceaux de statue, fragments d'autel) ont été mis au jour[16]. De même, à l'est de l'oppidum, la place Peyramale a livré des vestiges antiques à deux occasions.
Entre 1904 et 1907, lors de la démolition de l'ancienne église paroissiale Saint-Pierre, des substructions appartenant à un temple dédié aux Tutelles (divinités des eaux) ont été découvertes, accompagnées de fragments de céramiques et de trois autels votifs remployés dans les fondations de l'ancienne abside[18]. Cet édifice avait été ensuite remplacé par une église paléochrétienne (au Ve siècle) détruite par un incendie, comme l'atteste la calcination des pièces découvertes[19]. Une nécropole, dont l'étendue n'a pas pu être mesurée, entourait le lieu de culte. Des traces de celle-ci ont été dégagées au pied du château, ce qui fait penser qu'elle s'étendait jusqu'au pied de l'oppidum[19]. Les sarcophages, dont la datation et la chronologie est délicate à établir, ont pour partie été entreposés à l'entrée du château[20].
En 1990, l'aménagement du parking de la place a de nouveau nécessité des fouilles préventives. Une voie urbaine datée du Ier siècle av. J.-C. ou du début du Ier siècle (as de Nîmes découvert sur place) et orientée nord-sud a été dégagée. Des traces d'ornières croisant cette trajectoire ont été mises au jour, laissant penser à la présence d'une autre voie, perpendiculaire (est-ouest), ce qui a amené les spécialistes à se demander si Lourdes ne s'était pas développée au croisement de deux itinéraires antiques. Certains attribuent d'ailleurs Lourdes à l'Oppidum Novum mentionné dans l'Itinéraire d'Antonin, mais les preuves archéologiques manquent. De plus, les données toponymiques accusant la présence de deux axes respectivement est-ouest et nord-sud, de même que la découverte de ce temple des Tutelles, montrent bien que Lourdes s'est développée autour d'un carrefour routier[21].
Le Moyen Âge
Au Moyen Âge, Lourdes et son château sont le siège du comte de Bigorre[22]. Avec la Croisade des Albigeois, le château, considéré comme un des verrous de la province, est disputé entre différentes factions. Il passe sous la domination des comtes de Champagne, également rois de Navarre, puis entre les mains des rois de France sous Philippe le Bel, pour être ensuite livré aux Anglais en 1360 pendant la Guerre de Cent Ans, et ce jusqu'au début du XVe siècle. Ils surent d'ailleurs profiter de la situation stratégique de la ville et de son marché[23].
En effet, située au carrefour de deux axes de communication majeurs (vers l'Espagne au sud, vers Toulouse à l'est et l'Atlantique à l'ouest), la ville abrite un marché d'assez grande importance protégé par le comte (première mention au début du XIe siècle portant sur les revenus du sel). Ce marché fait encore référence au XIVe siècle, et reste donc une source de revenus importante pour celui qui se rend maître du château[24].
Pendant la guerre de cent ans, Pierre Arnaud de Béarn tient le château de Lourdes, ainsi que toute la Bigorre et le Lavedan, pour le roi d'Angleterre. Après 1374 son frère en devient le capitaine, mais son territoire est réduit à la zone montagneuse. Jean tiendra le château de Lourdes jusqu'en octobre 1407, où, après un dur siège du parti du roi de France et en l'absence de secours anglais, il vendra cher sa reddition et disparaîtra. Jean de Béarn fut un chef routier de grande réputation; à partir de Lourdes il écumait le sud ouest[25].
La ville médiévale se dresse à l'est du château et est ceinte de murailles (dont il ne reste que la Tour de Garnavie). Elle compte environ 150 feux vers le XIIIe siècle, et 243 au début du XVe siècle[24].
De la Renaissance à la Révolution
La ville va traverser les crises des XVIe siècle et XVIIe siècle. L'église paroissiale est détruite lors des Guerres de Religion[26], comme l'abbaye de Saint-Pé-de-Bigorre toute proche[27].
Cependant, Lourdes sait tirer profit de sa situation. Elle est, entre autres, une étape sur la "route des bains" de Barèges, dont les sources servent à soigner les soldats blessés et malades[28]. Le château reste un important lieu stratégique, "verrou du Lavedan"[29].
La population est en augmentation au XVIIIe siècle, malgré les famines et épidémies[30]. 2315 habitants en 1696[30], 1189 habitants en plus entre 1730 et 1772 par le plus grand nombre de naissances par rapport aux décès[31]. Mais les crises ramènent la population à 2300 environ à l'aube de la Révolution[32].
Vers 1755, la population est composée d'environ 40% d'agriculteurs, de 40% d'artisans (secteur dominé par le textile) et 8.5% de carriers (ardoise et tailleurs de pierres) et d'ouvriers du bâtiment, plus environ 13% de services (marchands, santé...)[33]. Dans les années qui suivent, l'agriculture va perdre de l'importance face aux "fonctions urbaines", dont bénéficie surtout l'artisanat dont l'effectif augmente[34].
La paix signée avec l'Espagne entraîne la perte de l'intérêt stratégique du château, qui devient prison. En 1788 il est d'ailleurs question de supprimer la garnison du château, formée par des invalides, et qui sera défendue par une supplique envoyée à Louis XVI[29].
Durant la Révolution, la ville est tenue de fournir du matériel et des vivres à l'armée révolutionnaire du fait de sa position stratégique. Elle compte alors 2741 habitants. Avec la création du département des Hautes-Pyrénées en 1790, Lourdes demande à être le siège du chef-lieu du nouveau district du gave, l'un des cinq que compte le département. Cependant, Argelès-Gazost lui est préférée de par sa position stratégique à l'intérieur du Lavedan. Le reste des fonctions (dont le tribunal) sont installées à Lourdes[35]. La ville fournit ensuite de nombreux volontaires aux armées lors des guerres révolutionnaires[36]. Le danger est important en 1793 lors de la guerre avec l'Espagne et la menace d'invasion par le Lavedan, non avérée[37]. La paix est signée en 1795 et entraîne la démilitarisation du château, qui abrite de nouveau une garnison d'invalides à partir de 1797[38].
De la Révolution à nos jours
Durant la première moitié du XIXe siècle, la ville est un bourg agricole où se pratique l'élevage des porcs. Des carrières de pierre y sont exploitées. La population est évaluée à 4000 habitants en 1843[39].
Lourdes, ville mariale
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Article détaillé : Pèlerinage de Lourdes.En 1858, Bernadette Soubirous dit que la Vierge lui serait apparue à plusieurs reprises dans la petite grotte de Massabielle, en bordure du gave de Pau à l'ouest de la ville[40]. Une ferveur de plus en plus grande s'empare des habitants des environs qui viennent se recueillir devant la grotte, qui peu à peu prend l'allure d'une chapelle, mais seule Bernadette dit « voir » la Vierge[41]. Devant l'afflux massif de fidèles et de curieux, les autorités municipales interdisent provisoirement l'accès à la grotte en la fermant par une barrière en bois, retirée début octobre 1858 sous la pression populaire et l'intervention d'Eugénie de Montijo, femme de Napoléon III et fervente catholique. En 1862, les « apparitions » sont reconnues officiellement par Mgr Laurence, évêque de Tarbes[42]. Les travaux des sanctuaires débutent la même année. Une première chapelle est remplacée par la basilique Notre-Dame-du-Rosaire, surmontée d'une deuxième église appelée la basilique de l'Immaculée-Conception[43]. Elles sont toutes deux situées au-dessus de la grotte. Une partie de la ville est déclarée « cité mariale » par l'Église, entre le gave, les sanctuaires et le château[44]. La municipalité de Lourdes, sous la pression des autorités religieuses et malgré l'opposition locale, élargit les rues de la ville médiévale et trace le boulevard de la Grotte (1879-1881) menant aux sanctuaires en contournant le château par le nord. Les terrains sont alors lotis, avec construction de boutiques et d'hôtels pour accueillir les pèlerins[45].
À la fin du XIXe siècle, Lourdes se dote d'une nouvelle église paroissiale. L'ancienne, dédiée à saint Pierre, est rasée en 1904. Son mobilier est transféré au château[46].
Aujourd'hui, Lourdes est l'un des plus grands pèlerinages catholiques du monde au même titre que Fátima, Rome, Czestochowa et Guadalupe. Le pape Jean-Paul II est venu deux fois en pèlerinage à Lourdes (en 1983 et 2004). Du 8 décembre 2007 au 8 décembre 2008, plus de 9 millions de pèlerins se sont rendus à Lourdes pour célébrer le jubilé du "150e Anniversaire des Apparitions". À cette occasion, le pape Benoît XVI s'est rendu dans les sanctuaires en septembre 2008.
Lourdes, ville administrative
Après la révolution française de 1789, le comté de Bigorre est incorporé dans le nouveau département des Hautes-Pyrénées, Lourdes devient donc chef-lieu de canton en 1790 mais pas sous-préfecture qui échouera à la commune d'Argelès-Gazost située plus en profondeur dans la vallée. Ce canton est ensuite partagé en 1973 entre les deux cantons de Lourdes-Est de Lourdes-Ouest dont la ville est le siège administratif.
En octobre 2007, la fermeture du tribunal de Lourdes est annoncée par la garde des sceaux[47].
Administration
La Mairie
Liste des maires de Lourdes sous la Révolution, au moment des Apparitions, et de 1900 à nos jours[48]Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité février 2000 2014 Jean-Pierre Artiganave UMP Commerçant mars 1989 février 2000 (démission) Philippe Douste-Blazy UDF Cardiologue 14 mars 1971 mars 1989 François Abadie PRG Mécanicien automobile 14 mars 1965 Justin Lacaze Commerçant 12 décembre 1960 Noël Viron 30 décembre 1952 23 octobre 1960 (décès) Antoine Beguere Entrepreneur du bâtiment janvier 1945 11 décembre 1952 (décès) Georges Dupierris Ancien enseignant août 1944 Albert Borde juillet 1941 Auguste Brenjot mai 1929 Lucien Gazagne octobre 1926 Lucien Latapie Avocat mai 1925 Justin Lacaze 1919 Laurent Bouriot 1904 Justin Lacaze février 1901 Cazaux-Moutou 1900 Nestor Lapeyre février 1848 1866 Anselme Lacadé 14 septembre 1830 Jean-Marie Latapie février 1820 Martin Latour 5 mai 1816 Bernard Joanas 21 juin 1815 Pascal Davezac 15 octobre 1813 Martin Latour février 1808 Pascal Davezac 1803 Jean Baptiste Francez 16 mai 1800 Martin Latour 28 novembre 1795 Lacay 1794 Dufo 1790 Normande 1789 Abadie Toutes les données ne sont pas encore connues. Un volumineux ouvrage "Les maires de Lourdes de 1694 à 1989", remarquablement documenté et très riche en photographies, a été publié par Les Archives Municipales de la Ville de Lourdes en 2006. C'est aussi une base pour la connaissance de l'histoire de la ville.[49]
Le site de la ville de Lourdes permet d'accéder à un éventail large d'informations et à des formulaires en ligne[50].
Démographie
Économie
Activité hôtelière
L'essentiel de l'économie lourdaise repose sur l'activité touristique liée aux pèlerinages. L'affluence atteint son maximum en août, pour l'Assomption.
Chiffres Clés 2009 fournis par l'Office du Tourisme de la Ville de Lourdes[53] :
- Nombre de visiteurs par an :
Lourdes accueille chaque année plus de 5 millions de visiteurs venus du monde entier dont 3 millions d’excursionnistes. En 2008, année exceptionnelle (150ème anniversaire des Apparitions), on a dénombré environ 9 millions de visiteurs.
- Saisonnalité : de Pâques à fin octobre
- Hébergements
- La capacité totale d’accueil (hôtels, résidences, campings, hébergements collectifs etc.) est d'environ 33 700 lits, ce qui la place au 2ème rang national
- On dénombre 208 hôtels, du 4 étoiles luxe au sans étoile, soit 26 000 lits (2ème rang national)
- Lourdes représente 60 % des chambres 3 étoiles et 40 % des chambres 4 étoiles de l’hôtellerie de la région Midi-Pyrénées
- 5 résidences de tourisme soit 360 appartements (environ 1 400 lits)
- 11 campings (2 407 lits)
- 335 lits en meublés et gîtes
- 3 549 lits en hébergements collectifs et hébergements spécifiques (maisons religieuses)- Fréquentation durant l'année 2008 en nombre de nuitées :
- 4 060 823 nuitées
- taux d’occupation à l’année : 67 %
- 83 % de la fréquentation totale de l’hôtellerie du département
- 39 % de la fréquentation de l’hôtellerie régionale.- Fréquentation durant l'année 2008 d'origine étrangère
- 2 789 573 nuitées étrangères dans l’hôtellerie
- 69 % de la fréquentation de l’hôtellerie lourdaise
- 96 % de la fréquentation étrangère de l’hôtellerie du département des Hautes-Pyrénées
- 71 % de la fréquentation étrangère de l’hôtellerie de la région Midi-Pyrénées.- Poids de Lourdes dans la fréquentation hôtelière régionale de visiteurs étrangers par pays d'origine en 2008 :
- Royaume-Uni : 44 %
- Suisse : 72 %
- Italie : 95 %
- Amériques : 52 %
- Pays-Bas : 58 %
- Belgique/Luxembourg : 59 %
- Allemagne : 53 %
- Espagne : 55 %- Durée de séjour : environ 3 jours
Commerce des objets et souvenirs religieux
Absent à l'intérieur du domaine clos de la Grotte où se trouvent les sanctuaires, le commerce de souvenirs religieux est très développé à l'extérieur, le long de la rue de la Grotte et du boulevard de la Grotte en particulier.
On dénombre 220 magasins de souvenirs soit un magasin pour 30 000 visiteurs (ce taux est inférieur à la moyenne de certains grands sites français comme Notre-Dame de Paris, le Mont Saint-Michel, la Cité de Carcassonne). [54]Restauration
On compte environ une centaine de restaurants de cuisine locale et internationale.
Autres activités commerciales et services
Industries
Lourdes est le site d'une des usines du Groupe SEB.
Vie culturelle, sportive et associative
Culture
- La Médiathèque[55] de la Communauté de communes du Pays de Lourdes : aménagée dans une moitié du bâtiment des Halles dont l'architecture métallique et les verrières du 19e siècle ont été très bien mises en valeur, elle offre des conditions très agréables de découverte et de lecture d'ouvrages. Cet endroit est devenu un lieu incontournable du Lourdes de la ville haute. Il est à découvrir, place du Champ Commun, malgré la discrétion de sa signalisation. Il y a deux entrées, la principale sur la façade nord des Halles, l'autre sur la façade sud.
- La Cyberbase, dépendant elle aussi de la Communauté de communes du Pays de Lourdes, est attenante à la précédente. Elle dispense une formation aux activités sur ordinateur et Internet[56].
- Expositions photographiques thématiques, tout au long de l'année, salle d'exposition de la Médiathèque.
- Le Festival de Musique sacrée de Lourdes : ce festival annuel a lieu en avril. Il est organisé par l’Association pour le Rayonnement Artistique de Lourdes (A.R.A.L.)[57].
Vie sportive
Vie associative
Enseignement - Formation
Écoles maternelles
- École Maternelle Darrespouey, 10, rue Darrespouey
- École Maternelle Lannedarré, 43 a, chemin Lannedarré
- École Maternelle du Lapacca, 48, rue de Langelle
- École Maternelle Ophite, Cité de l'Ophite, 2, bd d'Espagne
- École Maternelle Privée Monseigneur Méricq, 14, rue Rouy
Écoles primaires
- Écoles primaires privées :
- École Immaculée de Soum, 2, rue des 3 croix
- École Massabielle, 7, rue de Langelle
- Écoles primaires publiques
- École d'Anclades :
- École primaire du Lapacca, 2, rue des Martyrs de la Déportation
- École publique Honoré Auzon, 17, rue de Langelle
Lycées et collèges d'enseignement général, professionnel et technologique
- Lycée-Collège privé Peyramale-Saint Joseph, 13, av. Joffre.
- Lycée-Collège public de Lourdes, à La Serre de Sarsan, 6, rue Saint Exupery.
- Lycée professionnel de tourisme, hôtellerie, restauration de l'Arrouza, 28 bd Roger Cazenave [58].
Centre d'étude des langues
Centre d'Étude des Langues International et Laboratoire de Langues, 4, chaussée du Bourg. Ce centre dépend de la CCI de Tarbes et des Hautes Pyrénées[59].
Santé
Le centre hospitalier de Lourdes.
Sites et monuments
Les Musées
Lourdes compte de nombreux musées, du secteur privé pour la plupart :
- Musée Pyrénéen établi dans les murs du château
- Musée de la Nativité : crèches animées par un son et lumière
- Musée de Lourdes : évoquant l'histoire de Lourdes depuis 1858 à nos jours
- Musée de cire : 18 scènes et 100 personnages en cire
- Musée du Petit Lourdes : promenade en pleine nature autour d'un Lourdes miniature en l'année 1858.
- Maison de Bernadette et sites familiaux des Soubirous.
- L'Aquarium : plus récent, il abrite les espèces aquatiques pouvant être rencontrées du massif du Pic du Midi de Bigorre à l’embouchure de l’Adour.
- Avant 1956 existait, sur le site actuel des hôtels du Panorama et Saint Sauveur, le dernier panorama Français peint par Pierre Carrier Belleuse, le panorama de Notre Dame de Lourdes.
Le vieux Lourdes et le château
Article détaillé : Château fort de Lourdes.Le château fort de Lourdes, tour à tour résidence principale du comte de Bigorre aux XIe siècle et XIIe siècle, passant de mains en mains aux XIIIe siècle et XIVe siècle siècles, prison royale aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle puis Musée pyrénéen (arts et traditions populaires des Pyrénées) à partir de 1921.
Le vieux Lourdes se situe entre la Rue Saint-Pierre et le château. Les petites ruelles et placettes ont été rénovées ou sont en cours de rénovation. Les façades ont pour la plupart été joliment restaurées.
Vestige des fortifications, la tour de Garnavie (déformation de Gavarnie) se dresse sur une petite placette au sud est du château. Il s'agit d'une tour quadrangulaire surmontée d'une bretèche. Elle est généralement datée du XIVe siècle et constitue le dernier vestige visible de l'enceinte de la ville (inscription à l'inventaire des Monuments Historiques en 1946).
On pourra également voir les différents bâtiments qui constituaient le patrimoine de la famille de Bernadette Soubirous : sa maison et le Moulin de Boly propriété des Soubirous jusqu'en 1854, transformés en musées.
Les sanctuaires et la ville basse
Le site des sanctuaires a pour centre névralgique la grotte de Massabielle et la basilique Notre-Dame-du-Rosaire que surplombe la basilique de l'Immaculée-Conception. L'impressionnante basilique Saint-Pie X, œuvre toute en béton de l’architecte Pierre Vago, s’étend encore plus à l'écart sous terre. Le pèlerinage de Lourdes accueille chaque année plusieurs millions de pèlerins.
L'église de la Dormition-de-la-Vierge est une Église grecque-catholique ukrainienne qui dépend de l'Exarchat apostolique de France des Ukrainiens de la Sainte Croix.La ville haute
Les principaux monuments et bâtiments publics de l'époque moderne se situent le long de l'axe qui traverse la ville, du rond point nord à l'entrée de la ville vers Tarbes, au rond point sud à la sortie vers Argelès, (avenue Alexandre Marqui, avenue Maransin, rue Saint Pierre et place Peyramale, place du Marcadal, rue Laffite, Place du Champ Commun, avenue du Maréchal Foch, avenue Francis Lagardère) :
- La vaste Place Peyramale surplombe le parking du même nom. On y trouve l'office du tourisme[60] et un imposant monument aux morts.
- La petite Place du Marcadal, à l'entrée de la rue de la Grotte et au cœur de la ville est toujours animée, elle est marquée par la présence d'une fontaine monumentale.
- L'église paroissiale est celle du Sacré-Cœur. Construite à la fin du XIXe siècle, elle a remplacé l'ancienne église Saint Pierre et a été consacrée en 1903.
- Le long de l'avenue Maréchal Foch, s'alignent plusieurs bâtiments publics aux murs rouges, ou rose vif, couleur traditionnelle de beaucoup d'anciennes maisons de Lourdes. Cette couleur reproduite sur les bâtiments restaurés contribue à créer une unité architecturale et constitue une marque de la ville.
- Les halles et le marché couvert construits au centre de la vaste place du Champ Commun constituent l'autre centre d'animation de la ville haute.
- Le cinéma Le Palais et le palais des congrès comprenant une salle d'exposition donnent directement sur ce jardin. Ils ont été aménagés dans ce qui fut le premier tribunal de Lourdes construit pour cet usage avant qu'il ne soit transféré au château de Soum, ce qui explique son architecture néoclassique mettant en valeur la pierre de taille de Lourdes. Un jardin ombragé doté d'un kiosque à musique fait la liaison avec les bâtiments municipaux qui lui font suite.
- L'Hôtel de Ville aménagé dans une ancienne villa privée est l'élément le plus remarquable par son allure de petit château de fin du 19e siècle (voir photos supra, paragraphe administration). Le rattachement d'anciennes villas voisines en tant que bâtiments municipaux et leur traitement architectural dans le même style ont accru l'importance et l'harmonie de cet espace public.
- Plus éloignée, la belle construction 1900 du château de Soum, où se tenait le tribunal récemment fermé, complète l'ensemble en rappelant dans son style celui de l'hôtel de ville.
Patrimoine naturel
- Les « grottes du Loup ».
- Le lac de Lourdes et son site Natura 2000[61]
Environs
- Le Pic du Jer, au pied duquel s'étend la ville, est accessible par le funiculaire qui porte son nom. Reconnaissable à sa grande croix illuminée la nuit, il offre un magnifique panorama.
- Le golf de Lourdes, golf 18 trous, aménagé dans un site remarquable dominant le lac et entouré d'arbres.
- Les ruines de l'ancienne abbaye bénédictine l'abbaye de Saint-Pé-de-Bigorre.
Lourdes et la création littéraire et artistique
Lourdes dans la littérature
Le Lourdes des sanctuaires
Le Lourdes des sanctuaires, l'atmosphère religieuse, voire, pour certains, selon les cas, le mysticisme qui imprègne les lieux ou son contraire, les commerces qui s'y trouvent, n'ont pas manqué de susciter l'intérêt d'écrivains. On citera en particulier ceux de deux grands représentants du naturalisme, Émile Zola et Joris-Karl Huysmans.
De passage à Lourdes en 1891, Émile Zola est saisi par la ferveur qui règne dans la cité mariale. L'année suivante, il revient à Lourdes et poursuit son reportage. De son enquête critique naîtra un livre, Lourdes,[62]accessible en version électronique,[63] qui s'inscrit dans la série des Trois Villes avec Rome et Paris.
À l'ouvrage de Zola, roman traditionnel dans sa forme, rationaliste et scientiste sur le fond, s'oppose en 1906 Les Foules de Lourdes de Joris-Karl Huysmans[64] qui, sur le même sujet, soutient une thèse adverse. Déjà malade, Joris-Karl Huysmans, converti à la foi catholique en 1895, tourne le dos au naturalisme et rédige un texte inclassable, une profession de foi, un journal, une hagiographie de Bernadette Soubirous, ainsi qu'une fervente défense du miracle et de l’idée d’intervention surnaturelle dans les guérisons miraculeuses de Lourdes. Ce livre est un mélange de ferveur ressentie dans cet « endroit inégalable » et de rejet violent de ceux qu’il appelle « les églisiers »[65].
Toujours dans le registre de l'expression romanesque autour du thème Lourdes et Bernadette, on citera aussi Le Chant de Bernadette de Franz Werfel, roman d'un écrivain juif autrichien, ami de Kafka, réfugié à Lourdes en 1940, et, de François Mauriac, Pèlerins de Lourdes qui est un dialogue entre un croyant et un incroyant.
Dans l'abondante historiographie consacrée à Lourdes et à Bernadette Soubirous, ainsi qu'au culte marial dans la religion catholique, dominent tout particulièrement les ouvrages de l'abbé René Laurentin qui font référence.
On peut retrouver groupées les œuvres citées de Franz Werfel, Émile Zola et François Mauriac, plus un texte de René Laurentin, Sens de Lourdes, dans un même ouvrage, Lourdes[66], paru en 1998.
Le Lourdes rural
Avant d'être le Lourdes que nous connaissons aujourd'hui, et longtemps après les transformations imposées par l'afflux de pèlerins venus du monde entier, Lourdes a été une bourgade rurale aux traditions paysannes. Lucien Latapie, ancien maire de Lourdes, est l'auteur d'un roman rural paru en 1927, Tu t'en vas ô mon pays[67], roman à thèse comme nombre de romans d'inspiration rurale. Aujourd'hui oublié, il fut en son temps un livre culte pour nombre de familles paysannes du pays rural lourdais. Au-delà des personnages, le sujet principal du roman est une "maison", "ua maïsoù" au sens pyrénéen. "Ribaroles", c'est son nom, est une ferme fictive située dans le hameau de Sarsan. L'auteur relate son déclin provoqué par une crise familiale surgie de la transformation de la société après la 1re guerre mondiale, une crise qui est celle de la famille souche et du système familial pyrénéen traditionnel.
Le cinéma et Lourdes
- 1924 : Credo ou la tragédie de Lourdes, de Julien Duvivier
- 1933 : La Vierge du rocher, de Georges Pallu
- 1944 : Le chant de Bernadette, de Henry King
- 1955 : Lourdes et ses miracles, de Georges Rouquier
- 1958 : Lourdes, de Ken Russel
- 1961 : Il suffit d'aimer, de Robert Darène
- 1986 : Le Miraculé, de Jean-Pierre Mocky
- 1987 : Bernadette, par Jean Delannoy
- 1989 : La Passion de Bernadette, par Jean Delannoy
On peut ajouter trois courts métrages : Lourdes l'hiver par Marie-Claire Treilhou (1982), Bernard ou les apparitions(1992) réalisé par deux Lourdais, les frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu et 1858, le film des Apparitions par Philippe Cabidoche (2008).
Lourdes dans les gravures pyrénéistes de l'époque romantique
- La collection du Musée Pyrénéen
Lourdes en photographies de l'époque de Bernadette à nos jours
- Jean Dieuzaide, Lourdes, le pays rural lourdais et la Bigorre
Personnalités liées à la commune
- François Abadie, ancien ministre et maire de la ville, y est né en 1930.
- Antoine Béguère, ancien maire, entrepreneur et joueur de rugby à XV, a son nom associé au renom de la ville à sa haute époque rugbystique.
- Philippe Douste-Blazy, petit fils du précédent, ancien maire de Lourdes puis de Toulouse, ancien ministre, y est né.
- Sophie Lacaze, compositrice française née à Lourdes en 1963.
- Arnaud et Jean-Marie Larrieu, réalisateurs et producteurs de cinéma respectivement nés à Lourdes en 1965 & 1966.
- Lucien Latapie, ancien maire de Lourdes, auteur d'un roman, Tu t'en vas, o mon Pays.
- Louis Le Bondidier et son épouse Margalide, fondateurs et conservateurs du Musée pyrénéen de Lourdes.
- Jean-Pierre Maransin, né à Lourdes, soldat de la Révolution puis général et baron sous Napoléon 1er
- Jean Prat, Monsieur Rugby, joueur international de rugby à XV mondialement connu.
- Bernadette Soubirous, qui a déclaré avoir vu à Lourdes, dans la grotte de Massabielle, une dame qui lui a dit être l'Immaculée Conception.
- Pierre-Marie Théas, évêque de Montauban puis de Tarbes Lourdes, résistant, à l'initiative de la construction de la Basilique Saint-Pie X.
- Antoine Tisné, compositeur français et lauréat du Prix de Rome y est né en 1932.
Particularités
La circulation des rues commerçantes près des sanctuaires change de sens tous les 15 jours.
Le métier de « feutier » n'existe qu'à Lourdes[réf. nécessaire] : ils sont chargés de nettoyer les brûle-cierges tous les soirs. L'été, on manque de place pour brûler tous les cierges. Ils évacuent ainsi les déchets des 600 tonnes de cierges brûlés chaque année.
Annexes
Bibliographie
- Agnès Lussault, Les Hautes-Pyrénées (Carte archéologique de la Gaule), Fondation Maison des Sciences de l'Homme, 1997. ISBN : 2-87754-052-9. Pages 176-184.
- Collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987.
- Laurence Catinot-Crost, Autrefois Lourdes, Éditions Atlantica, 2005.
Notes et références
- ↑ secrétariat général des sanctuaires
- ↑ J. Hazera, Les moraines frontales glaciaires [pdf]
- ↑ La tourbière du lac de Lourdes
- ↑ Plan de la ville de Lourdes. Consulté le 25 août 2009
- ↑ Plan et photo satellite de la ville de Lourdes
- ↑ Légende d'après le site web : http://www.lourdesfrance.fr/
- ↑ Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000 ISBN : 2-9514810-1-2
- ↑ Dauzat Albert et Rostaing Charles, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Guenegaud ed., 1863.
- ↑ Cartes de France de Cassini en ligne
- ↑ a et b Note : ces deux hameaux ont été rattachés à Lourdes entre 1791 et 1801.
- ↑ Rosapelly Norbert, Traditions et coutumes des Hautes Pyrénées, Société académique des H. P. 1910
- ↑ Lussault Agnès, Les Hautes Pyrénées (Carte archéologique de la Gaule), Fondation Maison des Sciences de l'Homme, 1997, pages 176-177, paragraphe 3
- ↑ http://www.musee-antiquitesnationales.fr/pages/page_id18163_u1l2.htm
- ↑ Lussault Agnès, Les Hautes Pyrénées (Carte archéologique de la Gaule), Fondation Maison des Sciences de l'Homme, 1997, page 176, paragraphe 1
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 59
- ↑ a et b Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 61
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 63
- ↑ Lussault Agnès, Les Hautes Pyrénées (Carte archéologique de la Gaule), Fondation Maison des Sciences de l'Homme, 1997, page 181, paragraphe 16
- ↑ a et b Lussault Agnès, Les Hautes Pyrénées (Carte archéologique de la Gaule), Fondation Maison des Sciences de l'Homme, 1997, page 182, paragraphe 17
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 83
- ↑ Lussault Agnès, Les Hautes Pyrénées (Carte archéologique de la Gaule), Fondation Maison des Sciences de l'Homme, 1997, page 183, paragraphe 19
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, pages 101-102
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, pages 102-103
- ↑ a et b Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 103
- ↑ [1]
- ↑ Ouvrage Collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 70
- ↑ Durliat Marcel, Pyrénées Romanes, Ed. Zodiaque, 1978, page 226
- ↑ Ouvrage Collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 130
- ↑ a et b Ouvrage Collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 131
- ↑ a et b Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 109
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 110
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 129
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 119
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 120
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, pages 131-132
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 132
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, pages 133-134
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 136
- ↑ Philippe Le Bas, Le Maître, Augustin François Lemaitre, L'Univers, Histoire et description de tous les peuples, dictionnaire encyclopédique de la France, tome 10e, 1843, p.428
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 149
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, pages 150-151
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, pages 152-153
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, pages 154-155
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, page 170
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, pages 172-173
- ↑ Ouvrage collectif, Lourdes de la Préhistoire à nos jours, Musée Pyrénéen, 1987, pages 67-68
- ↑ Rachida Dati Présentation aux acteurs du monde judiciaire du projet de schéma d’organisation des Cours d’appel de Pau et de Bordeaux, Cour d’appel de Pau – Vendredi 19 octobre 2007
- ↑ Source : Liste des maires de Lourdes sur http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/ MairesGenWeb - Recensement des Maires de France à travers l'Histoire
- ↑ Jean LABOURIE et Roger MÉZAILLE, Les Maires de Lourdes de 1694 à 1989, Archives Municipales de la Ville de Lourdes, 2006, ISBN : 2-84394-901-7, disponible à la Médiathèque de la CCPL
- ↑ Site de la Ville de Lourdes http://www.lourdes.fr/
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Données fournies par l'Office de Tourisme de la Ville de Lourdes, en 2009
- ↑ Données fournies par l'Office du Tourisme de la Ville de Lourdes, 2009
- ↑ Site de la médiathèque de Lourdes
- ↑ Un site de la Médiathèque et de la Cyberbase
- ↑ Festival de musique sacrée de Lourdes
- ↑ Lycée professionnel de l'Arrouza
- ↑ Centre d'étude des langues de la CCI de Tarbes et des Hautes Pyrénées
- ↑ Office de tourisme de Lourdes
- ↑ lac de Lourdes
- ↑ Emile Zola, Lourdes, édition de Jacques Noiray, 1995, ÉD Gallimard, collection Folioclassique
- ↑ [2]
- ↑ J. K.Huysmans, Les foules de Lourdes, 1993, Éd. Jérôme Milon, 272 pages, 13 x 20cm
- ↑ François Angelier, « Joris-Karl Huysmans, de Là-bas aux Foules de Lourdes, histoire d’une conversion » sur http://radiofrance.fr, 5 janvier 2008
- ↑ Ouvrage Lourdes incluant les texte de Franz Werfel, Le chant de Bernadette, de François Mauriac, Pèlerins de Lourdes, d'Émile Zola, Lourdes, et de René Laurentin Sens de Lourdes, mars 1998, Éd. Omnibus
- ↑ Lucien Latapie, Tu t'en vas ô mon pays, 1927, 215 p., ÉD Bloud et Gay, Paris
Voir aussi
Articles connexes
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