Duacum

Duacum

Douai

Douai

La Scarpe à Douai, quai du Petit Bail
La Scarpe à Douai, quai du Petit Bail

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord (sous-préfecture)
Arrondissement Douai (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 4 cantons
Code Insee abr. 59178
Code postal 59500
Maire
Mandat en cours
Jacques Vernier
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Douaisis
Démographie
Population 42 766 hab. (2006)
Densité 2 531 hab./km²
Géographie
Coordonnées 50° 22′ 17″ Nord
       3° 04′ 48″ Est
/ 50.3713888889, 3.08
Altitudes mini. 16 m — maxi. 38 m
Superficie 16,90 km²

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Douai est une commune française du département du Nord et de la région Nord-Pas-de-Calais, située dans le sud de la Flandre romane.

Les habitants de Douai sont les Douaisiens. La région s'appelle le Douaisis

Le nom jeté des habitants est les « ventres d'osier » (vint' d'osier en chti) en raison de la matière dont sont faits les géants locaux (la famille Gayant).

Sommaire

Géographie

Situation

La ville de Douai,située à environ 30 km de Lille (37 minutes de trajet), est très proche de grandes capitales européennes comme Bruxelles (à 105 km et à 1h20 min de trajet), Paris (à 176 km, reliée en 2h05 min) ou Londres (à 258 km).

L'agglomération de Douai est traversée par la Scarpe, un affluent rive gauche de l'Escaut, à 40 km au sud de Lille, entre Arras, Cambrai et Valenciennes. Les communes limitrophes sont : Lambres-lez-Douai, Waziers, Sin-le-Noble, Guesnain, Cuincy, Auby, Lauwin-Planque, Flers-en-Escrebieux. Douai est la ville la plus méridionale de Flandre, à la limite avec l'Artois.

La ville de Douai est une commune entièrement urbanisée. Elle est composée de zones résidentielles de différentes époques. On voit cohabiter des quartiers nobles et bourgeois du XVIIIe siècle avec des quartiers populaires de l'époque des charbonnages. Son centre politique se situe dans la partie ancienne. L'hôtel de ville et son beffroi le symbolisent. Depuis la création de la communauté d'agglomération du Douaisis (CAD) un certain nombre de décisions sont partagées avec les 35 autres communes de l'agglomération. Les axes de communication sont nombreux à Douai et font d'elle une ville carrefour. La gare occupe une place importante dans cette organisation. Elle est le lieu d'interconnexion avec le tramway et le réseau de transport urbain (SMTD). Les voies navigables jouent un rôle également. Le quartier de Dorignies possède un port pour la batellerie.

Voies de communication

Article détaillé : Voies de Douai.


Transports ferroviaires

Article détaillé : Gare de Douai.

La ville de Douai dispose d'une gare SNCF permettant de relier Paris en une heure seulement grâce au TGV (8 allers-retours origine Valenciennes) mais aussi des liaisons directes vers Lyon, Marseille, Bordeaux, Rennes, Nantes, Toulouse (sens Toulouse-Douai), Perpignan, Montpellier (sens Perpignan/Montpellier-Douai), Quimper (sens Quimper-Douai) Brest (sens Brest-Douai), La Rochelle (uniquement les samedis estivaux) Strasbourg, Bruxelles, Hendaye, Irun en Espagne. Et pendant la saison hivernale vers les Alpes à savoir la Tarentaise (Bourg-Saint-Maurice), la vallée de l'Arve (Saint-Gervais-les-Bains) et le Briançonnais (Briançon) Lille est à une demi-heure en TER.

Le projet de "tramway" Douai-Guesnain

Article détaillé : Tramway de Douai.

Le Syndicat mixte des transports du Douaisis (SMTD) réalise un projet d'autobus à guidage magnétique au sol, entre Douai (Cité technique) et Guesnain qui sera inauguré et mis en service à une date encore inconnue, pour cause de retard dans la délivrance des homologations de la part de l'État.

Le SMTD a préféré prendre de l'avance et a donc déjà mis en place des nouvelles infrastructures, comme la distribution des nouveaux tickets (et la fin des anciens), les nouveaux tarifs ainsi que les nouvelles cartes à puce et magnétiques qui remplaceront tout le réseau actuel TAD'Evéole.

Il circulera sur une voie réservée en béton dans laquelle ont été implantés, tous les 4 mètres, des plots magnétiques protégés par de la résine qui émettent des signaux « lus » par le véhicule au moyen d'un système informatique embarqué.

La ligne A, longue de 12 kilomètres, desservira 21 stations distantes d'environ 400 mètres les unes des autres. Avec une fréquence de 10 minutes en heure de pointe, il pourra transporter 900 voyageurs par heure.

10 rames de 18 mètres et 2 rames de 24 mètres ont été commandées. Elles seront accessibles aux personnes à mobilité réduite, grâce au plancher bas intégral et aux stations ajustées à leur hauteur, mais aussi aux personnes dont la vue est déficiente.

Ces rames seront propulsées par un moteur à gaz ou un système hybride. Le système fonctionnera sans caténaires.

Le montant de l'investissement s'élève à 110 millions d'euro hors taxes. Il est aussi prévu la construction de la ligne B pour 2011 et des lignes C et D vers 2020.

L'extension de la ligne A (phase 2) est prévue, et les communes de Masny, Ecaillon et Auberchicourt devraient connaître des périodes de chantiers semblables à celles des villes prochainement desservies par Evéole. Enfin, la phase 3 étendra la ligne A à son maximum : jusqu'à Aniche (lycée Edmond-Laudeau) d'une part, d'autre part jusqu'à la cité des Blocs Jaunes à Douai. La ligne A sera la plus grande ligne de transports en commun du Tub du Douaisis, s'étalant sur près de 20 kilomètres.

Son nom : Evéole[1].

Toponymie

Douai (en néerlandais : Dowaai, en latin : Duacum) était le nom d'une villa gallo-romaine. Comme l'indique son ancien nom latin, Duacum, et comme l'ont confirmé des fouilles archéologiques dans le centre historique de la ville (place Saint-Amé, place du Marché au Poisson), Douai a pour origine la réunion de deux villages situés de part et d'autre de la Scarpe, en une forteresse gallo-romaine vers le IVe siècle.[réf. nécessaire]



Histoire

Héraldique

Blason Vide Moderne 3D.svg

Les armes de Douai se blasonnent ainsi : « De gueules plain. »

3 anciens « collèges » de Douai, dont celui de l’abbaye d'Anchin qui abrite aujourd'hui l'"Institut d'Anchin"

Des origines à la guerre de Cent Ans

La première mention de Douai (Castellum Duacum, propriété des comtes de Flandre) date de 930.

Le comte Arnoul Ier de Flandre érige vers 950 le premier lieu de culte : la collégiale Saint-Amé.

Après la conquête normande de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, la ville de Bridgwater en Angleterre était nommée du prince Walter (Gautier, ou Walscin) Douai.

La ville reçut sa première charte avant 1188. Elle a été dirigée par un conseil d'échevins jusqu'en 1789.

Au fil des siècles suivants, la ville fut disputée entre le roi de France et le comte de Flandre jusqu'en 1369 où elle devint définitivement flamande et suivit les destinées du comté de Flandre sous les ducs de Bourgogne.

Douai espagnole: du XVe au XVIIe siècle

En 1562, le roi d'Espagne Philippe II fonde à Douai une université afin de combattre la Réforme, et Douai devint une forteresse de la foi catholique. La bible de Douai y a été traduite en anglais dans le cadre de la Contre-Réforme. C'est sur un exemplaire de cette bible dite de Douai que John F. Kennedy a prêté serment lors de son investiture présidentielle.

Douai française : de Louis XIV à nos jours

Douai était alors une cité très riche et réputée pour son industrie lainière. En 1667, le roi de France Louis XIV envahit la Flandre. Douai fut assiégée et prise en trois jours, du 23 au 26 juillet 1667 par Vauban[2], qui assiège simultanément Lille[3]. Le traité d'Aix-la-Chapelle (1668) annexa la Flandre à la France, et, mis à part durant les deux guerres mondiales, Douai est restée française depuis. En 1716, le Parlement de Flandre, dont les pouvoirs étaient essentiellement judiciaires, fut installé à Douai.

En 1718, un règlement d'urbanisme homologué par le Parlement de Flandre fixe des règles de constructions des demeures douaisiennes, alors que la ville est en reconstruction après avoir subi deux sièges. La hauteur des maisons est limitée, l'aspect de leur façade homogène, la ville comporte donc un important ensemble immobilier en goût français.

Entre 1790 et 1794, Douai a absorbé Wagnonville aujourd'hui dont une partie est mise en Réserve naturelle du Marais de Wagnonville.

Après la Révolution, le Parlement et l'université furent supprimés. Le chef-lieu du nouveau département du Nord fut établi à Douai en 1790 mais déplacé en 1803 à Lille.

En 1802, le Consulat décide la création du lycée de Douai, actuellement lycée Albert-Châtelet, un des sept lycées de première génération avec les lycées de Bordeaux, Marseille, Lyon, Moulins, Bruxelles et Mayence.

En 1804 La préfecture du département du Nord établie à Douai est transférée à Lille.

La révolution industrielle démarra avec la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Lille (1846), sur laquelle Douai était une gare importante. En 1878, l'école des maîtres ouvriers mineurs, future École des Mines de Douai est implantée à Douai.

Le démentellement des remparts de la ville est décidé en 1891. Il donne lieue à d'important amménagement urbain dont la création de la Place du Barlet sur l'ancienne place du marché aux bêtes. Avec l'implantation de l'hippodrome (ISMH) régissant les axes de composition de ce nouvel espace qui sera bordé à l'Est du Parc Charles Bertin s'étendant dans les fossées et ouvrages défensifs extérieurs. En 1895, le canal de la Scarpe est ouvert, et Douai devient le second nœud fluvial français après Conflans-Sainte-Honorine.

Douai subit d'importants dommages pendant les deux guerres mondiales. La gare et son quartier furent entièrement détruits en mai 1940.

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Alexandre Miniac ;Urbaniste; est mandaté par le secrétariat d'état à la reconstruction en 1948, avec Petit, la ville de Douai lui est redevable de son plan d'aménagement et de reconstruction après les dommages de la seconde guerre mondiale. Son plan est conservé aux archives municipales de Douai, [4], exposé au musée de la Chartreuse en 1999.

Après la Seconde Guerre mondiale, les mines de charbon furent nationalisées, et Douai devint le siège des Houillères du bassin de Nord-Pas-de-Calais, et le resta jusqu’à la fin de l'activité houillère dans les années 1980. Douai a profité du développement de l'industrie liée au charbon, mais subit ses séquelles, et en particulier les affaissements miniers qui nécessitent des pompages continuels afin que la ville ne soit pas noyée.

Douai, en 1985, a inauguré la nouvelle place aux jets d'eau.

Culture et patrimoine

Patrimoine architectural

La Scarpe à Douai
Carillon Douai.jpg

Douai est classée ville d'art et d'histoire.

Douai conserve des vestiges de son passé militaire, par ses fortifications (porte de Valenciennes, porte d'Arras, tour des Dames), mais aussi son arsenal, sa fonderie de canons, ses casernes.

Le beffroi de Douai, édifice de 54 m, commencé au XIVe siècle, cache en son clocher un impressionnant carillon de 62 cloches. En 2005, avec 22 autres beffrois du Nord-Pas-de-Calais, il a intégré le Patrimoine mondial de l'UNESCO au sein du groupe des Beffrois de Belgique et de France. À noter qu'au même moment étaient classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO les géants de Douai, la famille Gayant.

Le beffroi

Gravure du XIXe siècle

La construction du beffroi de Douai a été entreprise en 1380, sur l'emplacement d'une précédente tour en bois, afin de servir de tour de guet. Un bâtiment également de style gothique fut érigé sur le côté ouest de la tour ainsi qu'une chapelle sur le flan sud. L'ensemble fut terminé en 1475 et un carillon fut installé dès 1391 dans le beffroi et rythme depuis la vie des Douaisiens.

Au XIXe siècle, d'importants travaux de restauration furent entrepris et un nouveau bâtiment, identique à celui du XVe siècle lui fut ajouté à l'est afin de donner à l'hôtel de ville son actuel aspect symétrique. Ce nouvel édifice comporte notamment une salle des fête de style second empire. À cette occasion, la structure du beffroi, initialement construit en grès des Flandres fut renforcée de l'intérieur par une forte épaisseur de briques et les édifices du XVe siècle furent restaurés selon la mode du XIXe siècle. Les cloches furent fondues par l'occupant allemand en 1917, elles furent remplacées en 1924 par la société Wauthy de Douai mais, en 1953, la ville, afin de lui donner un meilleur son, les remplaça par des cloches de la fonderie Paccard à Annecy-le-Vieux et installa en 1954, 47 cloches qui complètent les deux plus grosses datant de 1471 (fonderie Moer), endommagées en 1917 mais restaurées par la maison Wauthy en 1924 : «Joyeuse», un sol de 5 500 kg et «La disnée», un si bémol de 2 400 kg. La plus lourde des cloches de 1954, «La Nouvelle Victoire», un ré, ne pèse que 1 600 kg. Le carillon fut enfin complété en 1974, à l'occasion du congrès mondial des carillonneurs et comporte maintenant 62 cloches s'étendant sur 5 octaves chromatiques. Il est doté d'un mécanisme qui lui permet de sonner chaque quart d'heure une ritournelle mais possède aussi un clavier dit "à coup de poing" qui permet des concerts chaque samedi de 10h45 à 11h30 ainsi que chaque jour férié à 11h30 et certains dimanches à 18h de juin à septembre.

Victor Hugo de passage à Douai en 1837 : « II y a là le plus joli beffroi que j'aie encore vu. Figure-toi une tour gothique coiffée d'un toit d'ardoise, qui se compose d'une multitude de petites fenêtres coniques superposées ; sur chaque fenêtre une girouette, aux quatre coins, une tourelle ; sur la pointe du beffroi, un lion qui tourne avec un drapeau entre les pattes ; et de tout cet ensemble si amusant, si fou, si vivant, il sort un carillon. Dans chaque petite lucarne, on voit se démener une petite cloche qui fait rage comme une langue dans une gueule. J'ai dessiné cette tour, et quand je regarde mon dessin, il me semble encore entendre ce joyeux carillon qui s'en échappait comme la vapeur naturelle de cet amas de clochetons. » Le dessin de Victor Hugo est conservé aujourd'hui dans son musée de la place des Vosges à Paris.

Ce beffroi a été classé avec 22 autres du Nord-Pas-de-Calais-Picardie au Patrimoine Mondial de l'Humanité de l'Unesco le 15 juillet 2005.

les fortifications

L'état général est à découvrir sur le plan relief du XVII° exposé au musée de la Chartreuse. Seuls quelques vestiges ont échappés au démentellement des remparts de la ville décidé en 1891.

  • La Porte de Valenciennes

Cette porte autrefois appelée porte Notre-Dame a été construite en 1453 en grès. Comme le Palais de Justice, la porte de Valenciennes s'inscrit dans le style gothique pour l'une de ses faces et dans le style classique (XVIe siècle) pour l'autre très courant à l'époque.

  • La Porte d'Arras
La porte d'Arras

Généralement datée du début du XIVe siècle, elle est constituée d'un châtelet à deux tours rondes en grès flanquant le passage d'entrée. Un corps de batiment était autrefois acosté à sa gorge. D'abord édifiée en bois, elle fut la première porte réédifiée en maçonnerie. A quelques mètres à droite en sortant de la ville on aperçoit les restes (XVIIIème siècle) de l'avant-porte.

  • La Tour des Dames

Tour ronde faisant partie de l'enceinte XIII°. Elle date de 1425 et est bâtie en grès. Elle se trouve dans un parc du même nom agrémenté d'un plan d'eau.

  • Les ouvrages disparus
  • La porte Saint-Eloy ou de Paris
  • La porte d'Esquerchin ou porte de Béthune
  • La porte d'Ocre ou d'Ocq
  • La porte de Lille ou porte Morel
  • L'ouvrage d'entrée et celui de la sortie des eaux de la Scarpe

les édifices religieux

Collégiale Saint-Pierre

Article détaillé : Collégiale Saint-Pierre de Douai.

Collégiale Saint-Amé

Article détaillé : Collégiale Saint-Amé.

Couvent des Franciscains

Lors du creusement d'une tranchée (décaissement de 60 cm) le jeudi 1er mars 2007, un squelette a été mis au jour Place du Général de Gaulle. Cette découverte corrobore des plans conservées aux archives et les fondations retrouvées du couvent des Franciscains Ordre des frères mineurs détruit à la Révolution. Des centaines d'autres squelettes reposent sous le couvent. Pour ne pas bloquer les travaux du tramway l'ensemble est protégé par un revêtement textile particulier afin de laisser ces vestiges aux générations futures d'archéologues.

Église Saint-Jacques

Construite en architecture gothique entre 1240 et 1250, son nom fait référence à un bourgeois de la ville Jacques Painmouillé. Elle fut vendue à la Révolution puis rasée en 1798. En 1845-1847, les pierres des fondations ont été prélevées lors de la création des chantiers nationaux. Des sépultures se situent à proximité dans un cimetière utilisé du XIIIe siècle à la Révolution d'environ 1000 tombes . Des fouilles sont entreprises Place Carnot en 2007, lors des travaux du tramway. L'église et le cimetière paroissial ont été retrouvés.1892 sépultures ont été dégagées. Le 9 novembre 2007 fut découvert le reliquaire d'Anne de Lens contenant un cœur embaumé portant les mentions « Ci-dedans repose le cœur de noble dame Anne de Lens,femme de messire Adrien de Dion..du dit lieu Wandosme...laquelle trépassa le Xe de novembre 1580 » (source Voix du Nord 25 mai 2008)

Église Notre-Dame

L'église Notre-Dame dont l'existence est attestée dès 1175 a été constituée en paroisse en 1257. Adossée au rempart, elle a été mêlée à toute l'histoire douaisienne : confrérie des Clercs Parisiens, création de l'université, procession de Gayant, bombardements de 1944. La nef en grès et briques de la fin du XIIe siècle est couverte d'une voûte en bois du XVe siècle. Le chœur est du XVIe siècle (vitraux modernes de J. Schreiter). Le transept date du XVe siècle (vitraux modernes de Hermet et Gaudin). Le clocher a été refait en 1971 lors de la restauration de l'église très endommagée en 1944. Les orgues sont de facture classique moderne (maison Mühleisen). On peut aussi y voir une pierre tombale du XIIIe siècle et quelques fragments de fresques.

Bâtiments de Justice

Palais de Justice

Construit à l'emplacement du refuge de l'abbaye de Marchiennes (appelée aussi Grand Constantin) dont il occupe encore certains bâtiments, le palais de justice abrite la Cour d'appel de Douai, la Cour d'assises du Nord ainsi que le Tribunal de grande instance. Refuge de l'abbaye de Marchiennes et, par la suite, siège du Parlement de Flandres (1714), le monument a subi de nombreux remaniements de 1715 à 1790. La façade donnant sur la Scarpe est un héritage de l'art gothique où l'on peut encore admirer les ogives. La cour intérieure date du XVIIIe siècle (néo-classicisme). Le principal témoignage de la naissance de la ville judiciaire est la Grand'Chambre aménagée à partir de 1762.

Hôtel d'Aoust

situé 50 rue de la comédie ,derriére sa façade de style Louis XV siége depuis 1999 la cour admnistrative d'appel. La façade sur cour est ornée de statues allégoriques évoquant les quatre saisons[5].

Hôtels particuliers

Hôtel du Dauphin

Situé sur la place d'Armes, il est maintenant le siège de l'office de tourisme de Douai.


Hôtel de la Tramerie

daté de 1649 au 20 rue des Foulons ancien hôtel de Goy, des seigneurs d'Auby puis de la Tramerie, des seigneurs du Forest et d'Auby [6] [7]

Fonderie de canons

En 1667, Douai devient ville française. Louis XIV décide d'en faire un centre militaire important. Il y installe des casernes, un arsenal, l’École d’Artillerie et une fonderie de canons. Cette dernière est édifiée sur l'emplacement de l'ancien château des comtes de Flandre. Louis XIV en confie l’exploitation aux frères Keller, fondeurs suisses très réputés. En 1696, elle passe à la famille Bérenger et sera gérée par elle jusqu’en 1819. À partir de cette date et jusqu’à sa fermeture en 1867, elle sera dirigée par des officiers d’artillerie. Des bâtiments de la fonderie de Louis XIV, il ne reste aujourd’hui que le mur circulaire et le portail d’entrée. De nombreux canons en bronze sont sortis de la fonderie de Douai. Certains sont visibles en France (Hôtel des Invalides), en Angleterre (tour de Londres), en Autriche, Espagne, Portugal, et même aux États-Unis (musée de l’école de West Point). Chaque canon est une pièce unique ayant une carte d’identité avec l’inscription de son calibre, son poids, son nom, celui du fondeur, les armes de France. "La Furibonde", (dépôt du musée de l’Armée - Paris) est placée dans les jardins de la fonderie afin de rappeler cette production importante. Ce canon a été fondu à Douai en 1744 par Jean-François Bérenger, directeur de la fonderie. Il pèse 2 050 kg et porte les armes de Louis-Charles de Bourbon et un soleil, emblème du roi.


Champ d'aviation de la Brayelle

Monument aux morts

Patrimoine environnemental

parcs et jardins publics

Parc Charles Bertin

  • 1892 : la ville de Douai décide du projet de jardin sur les terrains rendus libres par le démantèlement des fortifications à l'Est de la Place du Barlet.
  • Monsieur Pépe, architecte de la ville, et Armand Morlet paysagiste lillois participent au projet.
  • 22 octobre 1894 : les travaux sont attribués et Victor Bérat, paysagiste, dirige et coordonne les travaux à partir de 1895.
  • 6 juillet 1899 : réception des travaux.

Le parc porte le nom de Charles Bertin qui fut maire de Douai de 1896 à 1919.

Le parc fait six hectares et est planté de 13 747 arbustes, de 1 176 arbres de 50 espèces dont 27 grands arbres (Ginkgo biloba Pterocarya du Caucase). Un lac est alimenté en eau par forage et pompage alors qu'avant les bombardements de la guerre, l'eau était prélevée directement dans la Scarpe

Parc du Rivage Gayant

L'ancien port charbonnier des HBNPC a été transformé en parc de 21 hectares dont 5 de plan d'eau. Il est ouvert au public depuis l'été 2000. C'est une zone naturelle comportant plus de 7 300 végétaux ainsi que des oiseaux rares.

Parc de la Tour des Dames

C'est un parc paysagé établi autour des vestiges des fortifications dont une tour de ronde en grès construite vers 1425. Il est composé d'un plan d'eau de 4 300 m².

Parc Charles-Fenain

Les lieux étaient autrefois occupés par des bénédictins anglais. Le parc fait quinze hectares dont 9 000 m² de plan d'eau. Il comporte plus de 3 000 arbres et arbustes.

Domaine de La Chaumière

70 hectares de forêt pour la protection des eaux souterraines de la vallée de l'Escrebieux.

Réserve naturelle du Marais de Wagnonville

Aquarium

Patrimoine culturel

La Bibliothèque de Douai

www.bm-douai.fr

La bibliothèque municipale de Douai a été fondée en 1767 par Louis XV. La bibliothèque au XVIIIe et XIXe siècles était destinée aux chercheurs et aux étudiants. Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle a été brulée lors des bombardements. Elle était dans le temps située tout prés de la gare. Et après ceci elle a été déplacée en 1955 rue de la Fonderie.

La réserve patrimoniale est un magasin contenant des manuscrits rares, il existe plusieurs magasins dans la bibliothèque.De nombreux manuscrits anciens sont des confiscations. Les manuscrits douaisiens peuvent être regardées sur Internet, sur le site http://www.enluminures.culture.fr/. La Bibliothèque acceuille aussi des expositions. Une exposition sur l'archéologie de la microinformatique a été presentée à la bibliothèque en mars 2009. Voici les differentes expositions qu'elle a acceuilli. http://www.ville-douai.fr/douai.asp?k=exposition&appel=rechv7

Musée de la Chartreuse

Édifié par Jacques d'Abancourt en style renaissance, pierre et brique, sur l'emplacement de la maison du "Colombier", l'hôtel d'Abancourt (1559) avec sa tour ronde fut agrandi en 1608 par Jean de Montmorency qui construisit en équerre un bâtiment dans le même style avec une tour carrée. Acquis en 1623 par les Prémontés de Furnes, il fut complété lors de l'installation des Chartreux au milieu du XVIIe siècle par la construction de la salle capitulaire et du petit cloître (1663), du réfectoire (1687), du bâtiment dit du prieur (1690), enfin, après le grand cloître et les cellules qui ont été démolis au XIXe siècle, de la chapelle en style jésuite non encore restaurée. Devenue bâtiment militaire à la Révolution, endommagée par les bombardements de 1944, la Chartreuse fut rachetée en 1951 par la ville pour y installer à partir de 1958 le musée des Beaux-Arts dont les bâtiments anciens avaient été détruits par la guerre en même temps que le lycée de garçons dont ils étaient voisins. Ce musée regroupe plusieurs bâtiments datant du XVIIe siècle et XVIIIe siècles. Sur la gauche se trouve l'hôtel d'Abancourt-Montmorency construit entre 1559 et 1608 et de style Renaissance flamande. Construite dans le style classique au début du XVIIIe siècle, l'église des Chartreux se compose d'une vaste nef et de 5 chapelles latérales. Après une campagne de restauration qui aura duré six ans, l'église des Chartreux vous ouvre ses portes pour y découvrir ses collections de sculptures et objets d'art. La nef abrite la collection de sculptures du XIXe siècle. Les cinq chapelles latérales sont consacrées à la présentation des objets d'art dont l'orfèvrerie médiévale, une série de bronzes et de terres cuites de Jean de Bologne, originaire de Douai. Le musée de la Chartreuse organise des expositions temporaires, telle celle de Douai, d'un siècle à l'autre en 1999 qui présenta le plan d'aménagement de la ville de Douai dressé en 1948 par les architectes Alexandre Miniac (1885-1963) et Petit, à l'initiative du secrétariat d'État à la Reconstruction.

Le théâtre

L'hippodrome de Douai

Ce bâtiment autrefois appelé Cirque Municipal à été entrepris en 1903 sur la place du Barlet lors du démentellement des fortifications de la ville. L’inauguration du bâtiment pour les fêtes de Gayant en 1904 l’inscrit de fait dans la lignée des lieux symboliques de la culture douaisienne. À partir des années 1970, il prend sa vocation purement artistique avec la création d’une association nommée « Maison de la culture sans murs », rebaptisée Centre d’Animation Culturelle de Douai en 1974. Sa consécration arrivera en 1992, où il prend alors le statut de Scène Nationale. Le bâtiment est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques en 1981.

Détails

Conservatoire de musique à rayonnement régional de Douai

Divers

  • La borne aux clous objet d'une légende concernant le controle de la fidelité des seigneurs de Douai. On y apperçoit des pointes de clous mais aussi une étoile à 6 branches et divers gravure à la pointe.
La borne aux clous à l'angle de la Rue des Fransures et de la Rue du pont du Rivage

Douaisiens illustres et célèbres, de naissance ou d'adoption


Gastronomie




Économie

Usine d'assemblage Renault Douai , spécialisée dans la production intégrale du Scénic 3 , le site a perdu l'assemblage de la mégane maintenant assemblée en Espagne .

Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
17 855 18 230 18 461 18 854 18 793 19 173 23 203 20 483 31 397
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
22 819 24 486 24 105 23 841 26 999 29 172 30 030 29 909 43 380
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
33 649 33 247 36 314 34 131 38 627 41 598 42 021 37 258 43 380
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
47 639 49 187 45 239 42 576 42 175 42 796 42 766 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Graphique de l'évolution de la population 1794-1999

grandes entreprises présentes sur la commune

Autrefois siège des Houillères du Nord-Pas-de-Calais (HBNPC), Douai a dû se reconvertir dans les années 1980, notamment avec l'implantation d'une usine Renault et de l'Imprimerie nationale.

Douai possède une antenne terriotriale de la Chambre de commerce et d'industrie du Grand Lille. Elle gère le port fluvial de Douai.

En septembre 2006, l'implantation d'un centre d'appels téléphonique près de Gayant Expo (duacom - groupe allemand Bertelsmann), employant plus de 300 salariés, permet à Douai de s'ouvrir au monde des services. Cette implantation s'inscrit dans le cadre d'un projet politique engageant le groupe Vivendi (propriétaire de SFR dont est géré une partie du service clients à Douai) à créer 300 emplois dans cette ville moyennant un crédit d'impôts de 2 milliards d'euros (accord conclu entre Vivendi et Nicolas Sarkozy, alors ministre des finances). Nicolas Sarkozy a d'ailleurs visité cette société lors de sa campagne présidentielle en 2007.

Vie militaire

Unités militaires ayant été en garnison à Douai :

Centre mobilisateur 215 a la caserne Caux Unité militaire actuellement stationnée à Douai

Vivre à Douai

Dans le cadre du SCOT du Grand Douaisis et du PLH (Programme Local de l’Habitat), la Communauté d’Agglomération prépare sur le territoire des communes de Sin-le-Noble et de Douai, un projet d'écoquartier. Ce dernier est prévu sur 166 hectares et il devrait accueillir environ 4 000 logements.

Les fêtes de Gayant

Géants de Douai - Monsieur et Madame Gayant

Les fêtes de Gayant se déroulent traditionnellement à Douai le premier week-end suivant le 5 juillet, du samedi au lundi. Les fêtes de Gayant correspondent à la sortie annuelle des géants de la ville : Monsieur Gayant, Madame Gayant (aussi connue sous le nom de Marie Cagenon) ainsi que leurs trois enfants Jacquot, Fillon et Binbin. Monsieur Gayant mesure 8,50 m et pèse 370 kg, il est porté par 6 hommes. Marie Cagenon mesure 6,25 m et pèse 250 kg, elle est, elle aussi, portée par 6 hommes. Jacquot mesure dans les 3 mètres et est porté par un homme, Fillon 2,80 m et Binbin 2,20 m. La procession de la famille Gayant est accompagnée d'une fête populaire où se produisent régulièrement des groupes de musique, des fanfares et des artistes de rue. Pour cette occasion, une fête foraine à lieue depuis une centaine d'année sur la Place du Barlet. Dans de nombreuses entreprises du Douaisis le lundi, dit «lundi de Gayant», est chômé.

Gayant est un des plus anciens géants puisque son existence remonte à 1530. Les enfants apparaissent au début du XVIIIe siècle. Mais, interdite par l'Église en 1770, la famille ne réapparaîtra qu'en 1801.

Un peu d'histoire sur ces Géants

C'est à l'occasion d'une procession en l'honneur de saint Maurand, patron de Douai, que Gayant ("géant" en patois picard) vit le jour en 1530, son corps avait été fabriqué en osier par la corporation des manneliers (fabricants de paniers d'osier). L'année suivante, la corporation des fruitiers fit construire une géante, Madame Gayant.

En 1720 naquirent leurs enfants, Jacquot, Fillon et Binbin (une fille et deux garçons).

En 1770, l'évêque d'Arras interdit cette procession, car elle commémorait la victoire de la Ville de Douai sur les Français, le 16 juin 1479. Il en institua une nouvelle qui célèbrerait l'anniversaire de l'entrée des Français à Douai en 1667. Cependant, la famille Gayant considérée comme profane ne devait plus y paraître.

Gayant et sa famille ne reparurent qu'en 1801. En 1821, ils reçurent les costumes que nous leur connaissons. Ils souffriront pendant les deux guerres mondiales mais ressusciteront à nouveau.

Administration

Situation administrative

Petite enfance

Enseignement

Maternelles

Primaires

Collèges

  • Le Collège Ste Clotilde
  • Le Collège Albert Châtelet
  • Le Collège André Streinger
  • Le Collège St Jean
  • Le Collège Jules Ferry
  • Le Collège Gayant
  • Le Collège André Canivez

Lycées

Enseignement supérieur

  • L'École nationale supérieure des techniques industrielles et des Mines de Douai depuis 1878 : École des mines de Douai.
  • L'Université d'Artois a son pôle de sciences juridiques et politiques situé à Douai depuis septembre 1993.
  • L'IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) du Nord-Pas-de-Calais a l'un de ses centres à Douai, dans les locaux des anciennes Écoles normales d'instituteurs (filles et garçons)
  • DBS - Douai Business School, École supérieure de vente industrielle internationale. Créée en 1991 par la Chambre de commerce et d'industrie de Douai. L'école répond aux besoins des entreprises locales, régionales et internationales d’embaucher des commerciaux avec de réelles compétences techniques. Elle est actuellement gérée par la Chambre de commerce et d'industrie du Grand Lille.

Formation continue

CFA préparateurs en pharmacie au lycée Edmond Labbé

Santé

Liste des Anciens maires

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 1983 - Jacques Vernier RPR/UMP Conseiller régional, député européen (1984-1993), député du Nord (1993-1997)
mars 1965 mars 1983 Charles Fenain PSF Résistant
1959 mars 1965 Georges Sarazin UNR ingénieur, élu de 1958 a 1962 a l'Assemblée Nationale
1950 1959 André Canivez PSF instituteur, ancien sénateur de la 4eme République
1944 1950 Paul Phalempin
1940 1944 Henry Mathurin
1934 1940 Fleury Proust
1925 1934 Léon Escoffier
1919 1925 Francis Godin
1896 1919 Charles Bertin
1892 1896 Casimir Giroud
1891 1892 Jean Baptiste Joseph Cavroy
1888 1891 Charles Mention
1876 1888 Charles Merlin
1874 1876 Augustin Vasse
1870 1874 Charles Merlin
1863 1870 Alfred Asselin
1860 1863 Emmanuel Choque
1852 1860 Jules Maurice
1849 1852 Emile Leroy
1848 1849 Isodore David
1847 1848 Prosper Chartier
1843 1847 Auguste Evain
1840 1841 Adrien Aimé Honoré
1837 1840 Ignace Delecroix
1830 1837 Auguste Malotau de Guerne
1828 1830 Louis Philippe François de Warenghien
1816 1828 Becquet de Mégille
1815 1816 Piat Alexandre Desmoutiers
1811 1815 Philippe-Alexandre-Louis Bommart [8]
1804 Antoine-Joseph Mellez Médecin
1790 1791 Louis-Désiré-Joseph Bonnaire[9]
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Services publics

Jumelage

Voir aussi

Liens internes

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Bibliographie

  • Guy-Gosselin, L'Âge d'or de la vie musicale à Douai. 1800-1850. Liège, [1994]
  • Les beffrois de Belgique et de France inscrits au Patrimone Mondial de l'Humanité de l'Unesco; Éditions J. et L. Denière ISBN:978-2-911327-26-1

Notes et références

  1. Source : transferer/dossier de presse.pdf Dossier de presse
  2. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant. Vauban - L’intelligence du territoire. Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, Paris, 2006. Préface de Jean Nouvel. 175 p, ISBN 2-35039-028-4, p 166
  3. Barros et alii, p 45
  4. Catalogue de l'exposition "Douai, d'une commune à l'autre, XIIe-XXe siècles" au musée de la Chartreuse (Douai) du 23 janvier au 22 mars 1999, par Jean-Yves Clisant et Vincent Doom.
  5. Page 231- Nord Pas-de-Calais Picardie par Sophie Féréet, Martin Balédent, Edition Guide vert Michelin- numérisé par Google Books
  6. Page 475-De Paris à Boulogne, à Saint-Valery, au Tréport, à Calais,à Dunkerque, à Lille, à Valenciennes et à Beauvais par Eugène Penel Publié par Hachette en 1866 - archivé à l'université de Harvard - numérisé par Google Books
  7. Page 541 Statistique archéologique du département du Nord. Seconde partie-1867-archivé au Harvard College Library numérisé par Google Books
  8. Page 40- Galerie douaisienne ou Biographie de la Ville de Douai par H. Duthillœul -imprimé par Adam Aubers à Douai en 1884 -archivé à la Bibliotheca Bodletana numérisé par Google Books
  9. Page 42- Galerie Douaisienne ou Biographie de la Ville de Douai par H. Duthillœul -imprimé par Adam Aubers à Douai en 1884 -archivé à la Bibliotheca Bodletana numérisé par Google Books

Liens externes

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