Château-Thierry

Château-Thierry
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49° 02′ N 3° 24′ E / 49.04, 3.40

Château-Thierry
Mairie de Château-Thierry et les remparts
Mairie de Château-Thierry et les remparts
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Picardie
Département Aisne
Arrondissement Château-Thierry (chef-lieu)
Canton Château-Thierry (chef-lieu)
Code commune 02168
Code postal 02400
Maire
Mandat en cours
Jacques Krabal
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Château-Thierry
Site web www.ville-chateau-thierry.fr
Démographie
Population 14 831 hab. (2008[1])
Densité 896 hab./km²
Gentilé Castrothéodoricien ou Castelthéodoricien
Géographie
Coordonnées 49° 02′ Nord
       3° 24′ Est
/ 49.04, 3.40
Altitudes mini. 59 m — maxi. 222 m
Superficie 16,55 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Château-Thierry est une commune française, située dans le département de l'Aisne et la région Picardie.
Ses habitants sont des Castrothéodoriciens, Castrothéodoriciennes ou Castelthéodoriciens, Castelthéodoriciennes.
Pendant la Terreur (23 oct 1793), la ville fut appelée Égalité sur Marne.

La ville doit son nom à Thierry IV, avant-dernier roi mérovingien, qui y fut enfermé par Charles Martel, marquant ainsi l'avènement de la dynastie Carolingienne. Château-Thierry est le lieu de naissance de Jean de La Fontaine et est située dans la région des batailles de la Marne.

La région de Château-Thierry (l'arrondissement plus exactement) est appelée le pays de l'Omois.

Château-Thierry est l'une des très rares villes françaises à avoir reçu la légion d'honneur (64 villes françaises au total).

Sommaire

Géographie

Situation géographique et distances

Bords de Marne

Château-Thierry se situe dans un vallon de la vallée de la Marne. Dans ce secteur, l'urbanisation s'étale sur toute la vallée depuis le lit de la rivière, jusqu'en haut des coteaux.

La ville est donc en dénivelé, son altitude étant de 59 mètres au-dessus du niveau de la mer pour son point le plus bas, et de 222 mètres pour son point le plus haut.

La ville se situe aux confins de trois régions qui sont :

Située administrativement dans le département de l'Aisne donc dans la région Picardie, Château-Thierry appartenait à la Champagne jusqu'à la Révolution française. Il est vrai que le paysage de la ville fait vraiment penser à une ville champenoise, avec ses coteaux et ses vignes. Sa situation dans la vallée de la Marne comme son réseau de transports (autoroute et voie ferrée de Paris à Strasbourg) font de Château-Thierry une ville de l'est de la France, dans la grande banlieue parisienne.

Voici quelques distances avec des villes voisines :

La gare de Château-Thierry est le terminus d'une ligne de Transilien - le Transilien Paris Est, mais est aussi une des gares de la ligne inter-régionale (Lorraine, Picardie, Champagne) de la ligne TER Vallée de la Marne. La gare est l'une des plus fréquentées du département. Ceci est dû à la proximité de Paris, qui engendre d'importants flux journaliers entre le sud de l'Aisne et la capitale.

Communes limitrophes

Agglomération et aire urbaine

La ville de Château-Thierry regroupe 15 239 habitants en 2008. Mais la ville est entourée d'une agglomération de de 27 000 habitants et une aire urbaine de 32 200 habitants. L'aire urbaine est composée des communes suivantes :

L'ensemble de ces communes forme le périmètre de la Communauté de communes de la Région de Château-Thierry, ou CCRCT, quatrième agglomération du département après celles de Saint-Quentin, Soissons, et Laon.

Histoire

Évolution du nom de la commune

Le premier nom connu de la ville est Otmus, datant du Ve siècle. Ce nom vient sans doute du nom donné au pays sud de l'Aisne : « le Pays de l'Omois ». En 718, la ville se développe autour du château et prend alors le nom de Castrum Tiderici ou Castrum Theodorici avant de prendre le nom de Château-Thierry. Pendant la période de la terreur (29 octobre 1793), son nom fut changé et devint Égalité-sur-Marne. Après cette période, Château-Thierry reprit son nom.

Héraldique

Blason de Château-Thierry

D'azur au château de cinq tours couvertes d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable, accompagné de trois fleurs de lys d'or.
Le blason de la ville est de fond azur. On peut y voir trois fleurs de lys de couleur or, représentant la royauté et les seigneurs de la ville. Au centre se trouve un château composé de cinq tours et de murailles, représentant aussi la seigneurie et la puissance que de la ville dans le passé.
Nul ne si frotte est la devise de la ville. Traditionnellement, la devise est affichée avec le blason de la ville .

Faits historiques

Joueuse de flûte traversière en costume traditionnel aux fêtes Jean de la Fontaine 2008 à Château-Thierry

Les premières traces de civilisation datent de l'Âge du Fer avec des traces de sépultures. A l'époque romaine, une agglomération secondaire est venue s'y implanter profitant de son emplacement sur le croisement de la Marne et de la route Soissons-Troyes.

Un comté de l'Empire carolingien

Vers le VIIIe siècle, Charles Martel, celui qui allait vaincre les Berbères à la bataille de Poitiers (732), vint s'installer sur la montagne des Chesneaux qui domine la vallée. Il s'y fit construire un palais et une métairie. En 721, il imagina de faire bâtir un château fort dans la dépendance immédiate du sien, sur une importante position qui dominait une chaussée romaine réparée par la reine Brunehilde. Il alla chercher dans l'abbaye de Chelles un jeune prince, fils de Dagobert III, qui portait le nom de Thierry. Couronné, ce fut Thierry IV. Voulant que ce jeune prince reste étranger au gouvernement du royaume, il le confina dans la forteresse. Ce fut l'origine de la ville qui s'étendit sur l'emplacement actuel des Vaucrises. Thierry IV mourut en 737, à l'âge de 23 ans.

Ayant succédé à son père Charles Martel, mort en 741 à Quierzy-sur-Oise, Pépin le Bref fut oint en 754 par le pape Étienne II, dans la basilique de Saint-Denis. Le pape, qui avait besoin d'un appui militaire contre ses voisins, accepta de légitimer alors un changement de dynastie : aux Mérovingiens succédèrent alors les Carolingiens. En 877, le comté de Château-Thierry, créé sous Charlemagne, est donné par Louis le Bègue à Herbert de Vermandois. Entre 923 et 927, Herbert II de Vermandois y retient captif le roi Charles le simple. Après la mort de ce dernier à Péronne la ville est prise et reprise successivement par Raoul et Herbert II qui en obtient la possession définitive en 938.

Un fief des comtes de Champagne

Au milieu du Xe siècle le comte de Troyes attribue le fief de Château-Thierry à un certain Thierry qui s'applique, avec ses descendants qui gardent ce fief jusqu'à la fin du XIe siècle, à restaurer la forteresse. Au XIIe siècle celui-ci passe dans le domaine des comtes de Champagne. Thibault le Grand y fait reculer le cours de la Marne, entoure la ville de murailles et assure sa défense par la construction du fort Saint-Jacques. Il serait aussi le fondateur de l'église paroissiale de saint Martin. La guerre qui l'oppose au roi Louis VII cause la dévastation des campagnes autour de la ville par les troupes royales. En 1210, Blanche de Navarre, veuve de Thibault III de Champagne y fonde l'hôpital de la Barre qui devient très vite un abbaye cistercienne féminine.

Thibault VI fixe dans la ville sa résidence habituelle mais surtout lui octroie en 1231 sa première charte de commune.

En 1544, la ville est prise et pillée par Charles Quint[2]. Jusqu'à la Révolution française, elle appartient à la Champagne.

Elle devient chef-lieu de district en 1790. En 1800, elle devient chef-lieu d'arrondissement qui est supprimé en 1926 et restauré en 1942[3].

Château-Thierry a été le site d'une importante bataille en 1814. Le 12 février, les armées russes et prussiennes qui ont été repoussées par Napoléon à Montmirail, effectuent leur retraite vers le nord, tentent d'empêcher les troupes françaises de franchir le pont sur la Marne. Les combats se déroulent dans les rues de la ville, les Russes et les Prussiens sont repoussés vers Soissons. Au matin du 13 février, Napoléon établit son logement à l'auberge de la poste qu'il quitte dans la nuit[4].

Champ de bataille de Château-Thierry, vu en 1920.

Château-Thierry a été l'un des points clés durant les batailles de la Première Guerre mondiale en 1918, entre les troupes américaines et les troupes allemandes. La ville était située sur le front de 1918, matérialisé par les bornes Vauthier. Le peintre officiel de armées françaises François Flameng y a réalisé de nombreux croquis et dessins sur ces douloureux événements qui seront publiés dans la revue L'Illustration.

La ville a aussi été le théâtre de combats lors de la campagne de France (1940) durant la Seconde Guerre mondiale. Le pont principal de Château-Thierry a été défendu par les hommes de l'Aspirant de Rougé. Le nouveau pont construit à la place porte son nom.

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Château-Thierry compte 14 794 habitants (soit une stagnation par rapport à 1999). La commune occupe le 625e rang au niveau national, alors qu'elle était au 599e en 1999, et le 4e au niveau départemental sur 816 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Château-Thierry depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1990 avec 15 312 habitants.

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu tous les ans sur une partie de la population de la commune.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 4 080 4 160 4 730 4 422 4 697 4 761 4 995 5 413 5 629
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 5 381 5 761 6 519 6 623 6 902 7 015 7 296 6 863 7 063
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 7 083 7 347 7 771 7 751 8 266 8 154 7 928 8 094 8 841
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 10 006 11 049 13 491 14 557 15 312 14 966[5] 14 622 14 831[6] -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[7], base Insee à partir de 1962 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[8],[9]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,2 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,2 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 21,4 %, 30 à 44 ans = 18,5 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 19,4 %) ;
  • 53,2 % de femmes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 17,8 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 25,3 %).
Pyramide des âges à Château-Thierry en 2007 en pourcentage[10]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,6 
90  ans ou +
1,7 
6,7 
75 à 89 ans
10,6 
12,1 
60 à 74 ans
13,0 
20,2 
45 à 59 ans
19,2 
18,5 
30 à 44 ans
17,8 
21,4 
15 à 29 ans
20,4 
20,4 
0 à 14 ans
17,3 
Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2007 en pourcentage[11]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
6,0 
75 à 89 ans
9,6 
12,2 
60 à 74 ans
13,3 
21,8 
45 à 59 ans
20,6 
20,4 
30 à 44 ans
19,7 
18,7 
15 à 29 ans
17,2 
20,7 
0 à 14 ans
18,6 

Les quartiers de Château-Thierry

Depuis toujours, la ville est divisée en différents quartiers, dont la création est plus ou moins récente. Nous avons fait un classement des différents quartiers, du nord au sud de la ville :

  • Le quartier de Blanchards :

C'est un des quartiers les plus récents de la ville, qui s'est véritablement développé à l'aube des années 1960. Il se situe à l'extrême nord de la ville, en haut de coteaux de la Marne. Ce quartier est une réelle porte d'entrée de la ville car il est installé près de l'échangeur de l'autoroute A4 et est traversé par l'une des principales voies de communication du département, la D1 qui relie le nord du département au sud. Blanchards est constitué d'immeubles et de lotissements construits dans les années 1960 et 1970. C'est dans ce quartier que se trouve l'une des principales salles de spectacle de la ville, le palais des rencontres. Mais le quartier est assez isolé du reste de la ville, en raison de sa situation (en haut des coteaux). Deux petit bois y sont enclavés, ainsi qu'un coteau planté de vignes. Il abrite le nouveau cimetière de la ville.

  • Le quartier des Chesneaux/Chopinettes :
La nécropole nationale Chesnaux (cimetière militaire)

Ce quartier se situe au nord-est de la ville. Il est constitué des Chesnaux, de la Charité (où se situe le pôle santé) et des Chopinettes (enclavé entre Château-Thierry et Brasles). Il est en partie installé sur les coteaux de la vallée. C'est l'un des quartiers les plus calmes de la ville, excentré du centre-ville, constitué de vieilles demeures en pierres meulières, de résidences HLM et de pavillons récents. Le vieux cimetière de la ville, qui inclut la Nécropole Nationale "Chesnaux", y est installé.

  • Le quartier de Vincelles/le Buisson :

C'est un quartier constitué d'anciens hameaux de caractère qui ont été rejoints par la ville avec l'urbanisation croissante. C'est le quartier où l'on trouve les vignes de la ville, et la maison de Champagne la plus célèbre de la ville, la maison Champagne Pannier, maison créée en 1889 et abritant les caves médiévales de la ville. Le Buisson a su se moderniser en accueillant l'un des lycées de la ville.

  • Le quartier du centre-ville :

C'est bien sûr le quartier le plus animé de la ville, lui-même constitué de sous-quartiers :

  • la Madeleine,
  • le Faubourg de la Barre,
  • la vieille ville,
  • les Garats.

C'est le cœur historique et touristique de la ville, abritant presque tous les musées et monuments de la ville. C'est aussi un vaste espace commerçant. Ce quartier fut partiellement détruit lors de la Première Guerre mondiale.
Au nord du quartier de la Madeleine, se trouve le centre pénitentiaire de Château-Thierry.

  • Le quartier des Vaucrises :

Malgré son apparence, le quartier des Vaucrises est le quartier le plus ancien de la ville, c'est le berceau de Château-Thierry. Ce quartier était une ville à l'époque gallo-romaine. Ce site est appelé le site d'Otmus, on y a par exemple retrouvé les restes d'un théâtre. Mais ce quartier s'est vraiment développé en 1967, date de la construction de grands ensembles immobiliers et de lotissements. C'est l'un des quartiers les plus denses de la ville.

  • Le quartier de Saint-Martin :

C'est l'un des plus pittoresque de la ville ; c'est un vrai village dans la ville. Sa place et ses petites rues lui donnent vraiment un caractère campagnard. Mais ce village est en pleine restructuration avec de nombreuses constructions de lotissements.

  • Le quartier de la Mare-Aubry/Courteau :

Ce quartier est très apprécié pour son calme et ses conditions de vie. Il est exclusivement constitué de maisons et de lotissements. Courteau a été divisé en deux (Courteau et Bas-Courteau) lors de la construction de la Voie Express et la Mare-Aubry s'est modernisée en accueillant l'hypermarché Carrefour. Ce quartier est aussi composé de deux grandes avenues : l'avenue d'Essômes et l'avenue de Paris.

  • Le quartier de l'Île :

Un passage obligé pour la ville qui est divisée en trois parties :

  • la rue Carnot,
  • la Vignotte,
  • Les Filoirs.

L'Île a été créée au XVIIIe siècle, avec le creusement de la Fausse Marne. L'Île est constituée de constructions anciennes, de constructions datant de l'après-guerre (la rue Carnot), de pavillons et d'immeubles. C'est un haut-lieu du commerce castel qui jouit d'une jeunesse due à de nombreux infrastructures scolaires. C'est le passage obligé pour passer de la rive droite de la Marne à la rive gauche.

  • Le quartier de la Gare/Paul Doumer :

Datant du XIXe siècle, ce quartier s'est construit autour de deux axes : l'avenue de la République, une large avenue qui était auparavant la route principale de Paris à Epernay (ex-nationale 3), et l'avenue de la gare, aujourd'hui avenue Wilson, qui relie la gare à la ville. On y rencontre à la fois des grandes demeures bourgeoises en pierres-meulières, dont on peut voir un exemple dans le film Tatie Danielle[réf. nécessaire], et des habitations plus récentes (barres d'immeubles et immeubles récents).

  • Le quartier de la Prairie/Europe :

C'est le quartier le plus récent de la ville, il s'agit exclusivement d'une zone industrielle et commerciale.

Administration

La liste de Jacques Krabal (PRG, divers-gauche) est arrivée première aux municipales de 2008 à Château-Thierry, avec près de 52% des voix, devançant la liste du PS, menée par le maire sortant Dominique Jourdain (près de 34% des voix) et celle de l'UMP, dirigée par Robert Djellal (sous-préfet de Château-Thierry en 2006 qui entre ensuite au cabinet ministériel d'Azouz Begag puis d'Eric Besson), qui n'obtenait que 11,94% des voix[12].

Liste des maires successifs

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008 en cours Jacques Krabal[13] PRG Conseiller général
1989 2008 Dominique Jourdain PS  
1971 1989 André Rossi UDF-RAD député/ministre
1965 1971 Pierre Lemret PCF Conseiller général (1973-1985)
1959 1965 André Pichard    
1947 1959 Paul Dascque    
1945 1949 Édouard Delarbre    
1944 1945 Henri Couzinet    
1937 1944 Ernest Couvrecelle    
1935 1937 Eugène Moreau PRS  
1932 1935 Édgard Lescarselle Parti républicain-socialiste  
1919 1932 Louis Flamant Parti républicain-socialiste  
1914 1919 Albert Bethancourt    
1912 1914 Gustave Chartier    
1910 1912 Léon Lelarge    
1908 1910 Émile Sale    
1907 1908 Eugène Caboche    
1907 1907 Auguste Mousse    
1901 1907 Albert Rep    
1896 1901 Félix Gueuriot    
1883 1896 François-Félix Deville Républicain député
1881 1883 M. Lacaze    
1848 1877 Félix-Philippe de Gerbrois    
1830 1834 Jean-Baptiste Louis Poan de Sapincourt    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Monuments et lieux touristiques

La porte Saint Pierre, ancienne entrée de la ville, qui fait partie des remparts

Liste des monuments de Château-Thierry classés aux monuments historiques :

Ville fleurie : 3 fleurs attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[14].

De plus, le nouveau rond-point construit en 2007 à l'entrée nord de la ville a gagné en 2008 le titre de plus beau rond-point de France Ce rond-point est composé au milieu d'une reproduction miniature du vieux-château avec autour des pieds de vignes représentant les coteaux alentours.

Le château

Article détaillé : Château de Château-Thierry.

Point d'origine de la ville moderne, le château domine la vallée de la Marne. Construit à partir du IXe siècle, il a été profondément remanié au fil du temps. Aujourd'hui, le vieux château est un lieu de promenade et héberge un spectacle de fauconnerie.

Église Saint-Crépin

L'église Saint Crépin

L'église Saint-Crépin est la seule église de Château-Thierry, qui en comptait pourtant trois sous l'Ancien Régime (détruites après la vente des biens nationaux, en 1793). Elle était initialement (au XVe siècle) implantée hors des murs de l'enceinte, mais est maintenant située un peu à l'est du centre-ville. La tour du clocher, haute de 36 m, reste visible depuis les rives de la Marne.

Tour Balhan

La tour Balhan

La tour Balhan est un vestige d'un hôtel urbain : l'hôtel du mouton d'or (construit par Jean Balhan en 1480). Elle est classée monument historique depuis 1926. La tour renferme une cage d'escalier à vis, une ancienne chapelle et une salle de guet.

Ce qui reste, ou ce qui a été restauré du Fort Saint-Jacques, résidence des comtes de Champagne qui le préféraient au château lorsqu'ils venaient, de Provins, passer quelques jours chez nous.

Une tour carrée de 33 mètres de haut, surmontée d'un toit en forme de flèche octogonale couvert d'ardoises. À l'est, deux tourelles rondes, pourvues de toits hexagonaux. À l'ouest, deux petites pyramides triangulaires fixées sur la tour.

Un escalier intérieur bien conservé conduit à une chapelle gothique puis à l'ancienne chambre du guet et enfin, au pied de l'échelle qui permet d'accéder à la plate-forme du campanile.

On célébra la messe dans la chapelle jusqu'à la Révolution. La tour Balhan, qui tient son nom de Balchan ou Balhan, maître du grenier à sel de Château-Thierry à la fin du XVe siècle et sans doute, donateur d'une cloche, a joué dans l'histoire de la ville bien plus le rôle d'un beffroi que celui d'un poste de défense.

Depuis 1874, deux cadrans extérieurs complètent bien l'ensemble « horloge communale » dont la tour s'est acquise le privilège au cours des siècles.

Hôtel-Dieu

Facade et ancienne entrée principale de l'Hôtel-Dieu.
Aile nord et vue sur la chapelle.

L’hôpital de Château-Thierry a été fondé en 1304 par Jeanne de Navarre, épouse du roi Philippe IV le Bel.

L'établissement fut très modeste jusqu'en 1698, date à laquelle le roi Louis XIV lui rattacha vingt huit maladreries (petits hôpitaux soignant les lépreux) de la région environnante.

« Les localités intéressées par ce rattachement durent faire à l'hôpital l'abandon de leurs biens fonds, en compensation elles eurent le droit à un certain nombre de journées de maladie proportionnées à l'importance des biens abandonnés. »
(H. Chaloin - Informateur XI.59).

Au cours des siècles, les bâtiments furent agrandis jusqu'à leur démolition (après 1870). Un nouvel hôpital fut construit dès 1876 et inauguré en 1879. Durant les travaux, les malades étaient soignés à La Charité (aujourd'hui Bellevue).

En 1890, les vieilles murailles de la ville qui clôturaient l'hôpital au midi, furent démolies à l'exception de la tour d'angle qui sert de tombeau aux religieuses de l'établissement (la tour des Augustines).

Il n'est guère possible de parler de l'Hôtel-Dieu sans évoquer la mémoire de Madame de la Bretonière qui à la fin du XVIIe siècle fit adopter l'ordre de Saint Augustin, et dont les oncle et tante, Monsieur et Madame de Stoppa, furent les bienfaiteurs et restaurateurs de l'hôpital. On voit leur mausolée dans la chapelle de l'Hôtel-Dieu.

L'institution de Jeanne de Navarre, reine de France, semble avoir fait son temps. Elle ne répond plus aux exigences de la vie moderne. Un autre établissement hospitalier a vu le jour sur les hauteurs.

Seul subsiste le souvenir d'un dévouement huit fois séculaire, ainsi qu'un trésor constitué des dons et legs accumulés au cours du temps. En 2010, ce trésor, préservé par une association locale (association Arts et Histoire), a permis l'ouverture d'un musée dédié[15].

Mémorial américain Aisne-Marne

Construit en 1933 sur la Cote 204, à 3 km à l'ouest de Château-Thierry, ce monument domine la ville et la vallée, et offre une vue étendue de celle-ci.

Maison « Jean de La Fontaine »

Jean de La Fontaine
Article détaillé : musée Jean de La Fontaine.

Le musée Jean de La Fontaine est consacré au fabuliste et situé dans sa maison natale. L'auteur de La cigale et la fourmi y naquit en 1621.

Hôtel de ville et sa place

Construit par l'architecte Jean Bréasson, il fut achevé en 1893 et inauguré le 15 mars 1893 par Raymond Poincaré, qui était ministre de l'Instruction Publique. Architecture d'inspiration Renaissance, il remplace une bâtisse beaucoup plus petite, qui était partagé entre l'autorité publique et judiciaire. Il se situe sur la Place de l'Hôtel de Ville, là où se trouvent le cinéma-théatre, le marché couvert, le temple protestant, les imposants escaliers montant jusqu'au vieux château. C'est aussi sur cette place que se rejoignent la Grand Rue, allant vers la maison natale de jean de la Fontaine, et la Rue du Château, se dirigeant vers la Porte Saint-Pierre.

Temple protestant

Pendant la Première Guerre mondiale, une Église méthodiste américaine a créé un fonds pour le soutien moral des soldats engagés sous la bannière étoilée. Le solde des sommes récoltées a servi à construire ce temple inauguré en 1924. L'un des vitraux du temple représente la Fayette, Foch, Joffre, Pétain et Nivelle[16].

Porte Saint-Pierre

Cette porte construite dans la première moitié du XIIIe siècle est la seule rescapée d'une série de quatre qui était incluses dans les fortifications de la ville. Les autres furent détruites pendant la Révolution.

Médiathèque Jean Macé

La médiathèque est située dans l'ancien Couvent des Cordeliers. Construit en 1496 le monastère est consacré par l'évêque de Soissons. A la révolution, les moines sont chassés et le couvent est ensuite réquisitionné en 1792 par les autorités révolutionnaires : il devient le tribunal du district de Château-Thierry.

En 1804, la municipalité y ouvre une école d'enseignement secondaire. Dans les années 1980, l'école est fermée, et devient le centre culturel Jean Macé.

Inaugurée le 24 janvier 2004, la Médiathèque Jean Macé a pris le relais de la bibliothèque municipale.

Autres lieux

  • Une statue de Jean de la Fontaine se trouve place Jean de la Fontaine, œuvre du sculpteur Laitié, en 1824.
  • De nombreux hôtels particuliers datant du XVIIe et XVIIIe siècle, dans la Grande Rue.
  • La villa d'Églantine datant de la fin du XIXe siècle.
  • L'actuel collège Jean Racine se trouve dans les bâtiments de l'ancien couvent des Capucins (avec son église) datant du XVIIIe siècle.
  • Son hôtel de ville construit dans les années 1890.
  • Au 18 rue du Faubourg-de-la-Barre, nous pouvons remarquer quelques fragments de l'ancienne église Notre-Dame du Châtel, qui fut démolie pendant la Révolution.
  • Le monument aux morts réalisé par le sculpteur Achille Jacopin[17].

lieux touristiques à proximité

  • Bords de Marne
Vue de Château-Thierry, depuis le haut des coteaux de la Marne. On remarque à droite le Monument Américain.
Vue de Château-Thierry, depuis le Monument Américain.
Le Château de Condé (15km au sud-est de Château-Thierry)

vallée de la Marne reliant Chateau-Thierry à Épernay. Ce circuit à une distance de 90 km.

La vallée de la Marne et ses plantations de champagne.

Économie

Le cinéma-théâtre sur la place de l'Hôtel de Ville.

Nous retrouvons à Château-Thierry la présence des trois secteurs d'activités :

  • le secteur primaire regroupe 6% de la population active
  • le secteur secondaire regroupe 33% de la population active
  • et le secteur tertiaire regroupe 61% de la population active de Château-Thierry.

Son bassin d'emplois regroupe 135 entreprises de plus de 10 salariés dont 25 de plus de 100 salariés. De plus, la ville compte 220 commerçants et artisans. La ville possède 4 zones d'activités, ce qui représente 150 ha aménageables, 60 entreprises et plus de 2000 emplois. Aujourd'hui la ville se développe dans la logistique (dans la ZID de l'Omois, à la sortie de la A4) avec l'arrivée du groupe FM logistics.

La ville a créée 2 grandes associations:

  • les boutiques de Château-Thierry, une association de commerçants ;
  • la VAZI, qui a pour objectifs de valoriser les zones d'activités.

Château-Thierry compte parmi ses entreprises célèbres :

  • L'usine de fabrication des instruments de musique en cuivre Couesnon, toujours en activité.
  • La fabrique de biscuits anciennement Belin, aujourd'hui LU, dont il ne reste maintenant qu'une petite activité.
  • Les Coopérateurs de Champagne, avec ses magasins Coop présents notamment dans toutes les bourgades du sud de l'Aisne et dans la Marne, et dont les magasins ambulants sillonnaient aussi la campagne. Les magasins Coop ont fermé, et Les Coopérateurs de Champagne ont choisi les magasins de type Hard-discount.

Elle comprend un centre consulaire de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aisne au 1, Avenue de l'Europe.

Éducation

Château-Thierry dépend de l'académie d'Amiens.

secteur primaire et secondaire

Au premier degré d'éducation, la ville dispose de neuf écoles maternelles (dont une privée) et également de neuf écoles élémentaires (même remarque). Pour le secteur secondaire, la ville possède deux collèges publics (collège Jean Rostand au nord de la ville et Jean Racine sur l'Ile) et un collège privé (également sur l'Ile). La ville dispose aussi de deux lycées publics (lycée polyvalent Jean de la Fontaine et la cité technique Jules Verne) ainsi qu'un lycée privé (lycée général et hôtelier Saint Joseph) et un lycée agricole et viticole (à Crézancy).

Autres, centres de formations et enseignement supérieur

Cinq Brevets de Technicien Supérieur (BTS) sont présents à Château-Thierry :

La ville dispose aussi d'un institut de formation de soins infirmiers, d'un Centre de Formation des Apprentis (CFA) et d'un Centre de Formation Professionnelle de Promotion Agricole.

Enfin, la ville dispose d'une inspection primaire de l'Éducation Nationale, d'un Centre de Formation et d'Information et d'un relais information de l'INSEE.

Santé

L’hôpital de Château-Thierry a été fondé en 1304 par Jeanne de Navarre, qui est actuellement l'Hôtel-Dieu (pour voir l'histoire de l'Hôtel-Dieu, cf. supra).

Aujourd'hui, la ville est équipée d'un centre hospitalier général qui se situe dans un pôle santé. Ledit pôle est constitué du centre hospitalier, des urgences, d'une maternité, d'une maison de retraite ainsi que d'une halte-garderie actuellement en construction. Un centre de secours ainsi que d'autres infrastructures devrait compléter ce pôle santé. L'hôpital de Château-Thierry, selon l'hebdomadaire l'Express, est l'un des meilleurs établissements de soins français inférieurs à 300 lits. Sur le classement, il se situe en effet à la 59e place, sur 326. De plus, l'hôpital de Château-Thierry est de très loin le mieux placé dans l'Aisne pour les établissements inférieurs à 300 lits.

Un autre hôpital se situe à proximité de Château-Thierry, il s'agit de l'hôpital de Villiers-Saint-Denis, la Renaissance Sanitaire. Cet hôpital fut créé en 1930 par Almire Breteau et avait à l'époque une capacité de 742 lits, réservés aux hommes. Aujourd'hui sa capacité est de 405 lits. Cet hôpital est spécialisé dans la réadaptation cardiaque, la réhabilitation pneumologique (étude du sommeil), les soins palliatifs, accidents vasculaire et problèmes liés au diabète, la médecine physique et réadaptation, les consultations anti-douleur et anti-tabac et les hospitalisations de jour.

Aujourd'hui, il existe une vraie coopération entre le centre hospitalier général et la Renaissance Sanitaire.

La ville dispose également d'une clinique.

Sports

Description et grands clubs

La ville de Château-Thierry possède un service et un office municipal des sports ainsi que plusieurs stades municipaux, quatre grands gymnases, un palais des sports situé près du mémorial Jean Moulin, un centre d'activités, une piscine (datant de 1970, une autre est à prévoir), un skatepark, un gymnase nautique et un centre d'activités.

De nombreux clubs de sports sont présents à Château-Thierry (une cinquantaine) qui regroupent environ cinq mille licenciés.

Voici quelques clubs castels :

  • le Château-Thierry Football Club (joue en ligue de Picardie).
  • la Coop Sports Loisirs de Château-Thierry spécialisée dans le judo (classée dans les dix meilleurs en France).
  • les Vikings de l'Omois, club d'aviron, très bien classé au classement national.
  • le club de rugby, qui évolue dans le championnat d'Île-de-France.
  • L'Etoile Cycliste de Château-Thierry, club formateur affilié à la Fédération Française de Cyclisme, qui a compté dans ses rangs d'anciens professionnels, dont Cyril Saugrain, vainqueur d'étape et porteur du maillot du meilleur grimpeur sur le Tour de France.

Les grandes dates

  • Château-Thierry fut ville-arrivée lors du Tour de France 2002, lors de l'étape n°3 entre Épernay et Château-Thierry, le 10 juillet.

Transports

Transports routiers

Hiérarchie du transport

La ville de Château-Thierry possède de bonnes infrastructures routières :

  • L'autoroute A4 passe sur la commune et a une sortie Château-Thierry/Soissons. Cette autoroute permet les liaisons entre la ville et Reims et plus généralement les liaisons est-ouest.
  • La départementale D1 traverse Château-Thierry du nord au sud. Elle permet les liaisons entre Château-Thierry avec le nord du département via Soissons et entre Château-Thierry et des villes comme Troyes ou même Provins.
  • La voie express : c'est une voie rapide de contournement de la ville par son flanc ouest. Cette route est en 1*2 voies, ce qui cause à certains moments de la journée des embouteillages. Actuellement la voie express prend fin au niveau carrefour avec la départementale 1, dans le secteur de la gare, au sud de la ville.
  • de nombreuses avenues traversent la ville, que se soit d'est en ouest ou du nord au sud. Les plus grandes avenues et rues principales sont :
    • Avenue de Paris,
    • Avenue Jules-Lefebvre,
    • Quai de la Poterne,
    • Avenue de Soissons,
    • Avenue d'Essômes,
    • Avenue de la République,
    • et Avenue de Montmirail.

Problèmes liés à la circulation

La circulation routière est proche de la saturation à Château-Thierry. Voici les problèmes de transport dans la ville :

  • Le passage de la Marne. La traversée de la rivière est très contraignante car la ville n'est équipée que de deux ponts : l'un en centre-ville, l'autre sur la voie expresse. Cette situation occasionne d'importants embouteillages pendant les heures de pointe, et est accentuée par la présence de plusieurs établissements scolaires sur l'île et la proximité de la gare SNCF. Un projet de troisième pont est à l'étude : il s'insèrerait dans une rocade de contournement à l'est de la ville. Ce projet, évoqué depuis très longtemps par les autorités locales, est devenu une arlésienne locale.
  • La voie expresse, sous-dimensionnée, est insérée dans la ville et dans l'agglomération dans plusieurs secteurs. Elle manque en outre d'infrastructures de régulation efficace du trafic (nombreux carrefours à feux, au lieu de ronds-points). Elle ne facilite pas suffisamment, de ce fait, le contournement de l'agglomération.

Transport ferroviaire

La ville de Château-Thierry possède une gare. La gare de Château-Thierry est le terminus d'une ligne de Transilien - Transilien Paris-Est -, mais c'est aussi une des gares de la ligne inter-régionale (Lorraine, Picardie, Champagne) de la ligne TER Vallée de la Marne. C'est l'une des gares les plus importantes du département par son trafic voyageurs. Ceci est dû à la proximité de Paris, ce qui engendre d'importants flux journaliers entre le sud de l'Aisne et la capitale.

Liaisons aériennes

Un petit aérodrome, situé à 4 km au nord-ouest du centre ville, dessert la ville. Cependant, le trafic de cet aérodrome est restreint aux appareils de tourisme en provenance des aérodromes et aéroports voisins. Il est possible de se rendre en avion taxi de Reims à Château-Thierry[réf. nécessaire]

Personnalités liées à la ville

Château-Thierry est le lieu de naissance de Jean de La Fontaine.

Autres personnalités :

Jumelages

La ville de Château-Thierry est jumelée avec [18]:

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Château-Thierry sur le site de l'Insee
  2. Aristide Guilbert, histoire des villes de France, volume 3, p.90 Paris, Fume & Cie, 1853
  3. Historique de l'Aisne
  4. « Manuscrit de Mil Huit Cent Quatorze » Par Agathon-Jean-François Fain, publié dans Mémoires des contemporains pour servir à l'histoire de la République et de l'Empire, Paris, 1830, p. 90 et sq
  5. Recensement de 1999 sur la population de Château-Thierry
  6. [PDF] Recensement de la population de l'Aisne au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 31 décembre 2010
  7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 20 novembre 2010
  8. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 20 novembre 2010
  9. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 20 novembre 2010
  10. Évolution et structure de la population à Château-Thierry en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 novembre 2010
  11. Résultats du recensement de la population de l'Aisne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 novembre 2010
  12. Résultats municipales de 2008 à Château-Thierry, Le Figaro
  13. Conseil général de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  14. « Le palmarès des villes et villages fleuris », dans Le Courrier picard édition de l'Oise, 5 juillet 2008 
  15. Musée du Trésor de l'Hôtel-Dieu de Château-Thierry
  16. Le temple-mémorial de Château-Thierry : approche monographique - In Situ n°6 - septembre 2005 - Ministère de la Culture
  17. Chemin de mémoire
  18. associations jumelage international

Liens externes

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