- Chauny
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Chauny
DétailAdministration Pays France Région Picardie Département Aisne Arrondissement Laon Canton Chauny Code commune 02173 Code postal 02300 Maire
Mandat en coursMarcel Lalonde
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Chauny-Tergnier Démographie Population 12 146 hab. (2008) Densité 915 hab./km² Gentilé Chaunois, Chaunoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 42 m — maxi. 96 m Superficie 13,28 km2 Chauny est une ville de Picardie, du département de l’Aisne. Ses habitants sont les Chaunois et les Chaunoises. Chauny est jumelée avec Andenne (Belgique) et Bergheim (Allemagne).
Sommaire
Géographie
Bâtie sur les bords de l’Oise et du canal de Saint-Quentin, la ville conserve encore aujourd’hui son port. Chauny est à égale distance de Soissons (34 km), Laon (36 km) et Saint-Quentin (31 km) et elle est au cœur de la Picardie.
Chauny est parfaitement reliée au reste du territoire par route : proximité des autoroutes A26 et A29 qui passent par Saint-Quentin. Les aéroports nationaux de Paris sont à une heure de route.
La ville est desservie par un réseau routier important et le chemin de fer y passe depuis 1849. Chauny possède une gare située sur la ligne Paris - Saint-Quentin - Maubeuge, très bien desservie par des trains Corail et des TER vers Paris Compiègne, Creil et St-Quentin. Cette gare fut reconstruite après-guerre d'après les plans de Urbain Cassan.
Le canal de Saint-Quentin qui acheva la jonction de la Somme à l'Oise en 1738, voit passer de nombreuses péniches. Une voie verte pour les piétons et les cyclistes sera ouverte en 2012. Elle est incluse dans la véloroute TransEuropéenne Paris-Moscou.
Administration
La liste des maires depuis 1900Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1989 réélu mars 2008 Marcel Lalonde[1] PR . 1971 1989 Yves Brinon PS, puis UDF-PSD . 1968 1971 Lucien Quittelier . . 1963 1968 Charles Hamart . CD . 1947 1963 Alfred Leroux . . 1945 1947 Alphonse Maubant SFIO . 1929 1944 Lucien Lefevre . . 05/1929 09/1929 Edmond Staub . . 1925 1929 Lucien Lefevre . . 1905 1925 Eugène Descambres . . 1904 1905 Edmond Rigot . . 1900 1904 Albert Duval . . Toutes les données ne sont pas encore connues. Education
La ville compte compte aujourd'hui trois collèges et quatre lycées : le lycée d'enseignement scientifique, technologique et professionnel Jean Macé, le lycée général et technologique Gay-Lussac, l'Institution privée Saint-Charles, le lycée privé agricole Robert Schuman.
Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Chauny compte 12 518 habitants (soit une stagnation par rapport à 1999). La commune occupe le 732e rang au niveau national, alors qu'elle était au 709e en 1999, et le 6e au niveau départemental sur 816 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Chauny depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1975 avec 14 405 habitants.
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu tous les ans sur une partie de la population de la commune.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,2 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,3 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,9 %, 15 à 29 ans = 21,5 %, 30 à 44 ans = 18,4 %, 45 à 59 ans = 20,1 %, plus de 60 ans = 19,1 %) ;
- 53,3 % de femmes (0 à 14 ans = 16,6 %, 15 à 29 ans = 18,6 %, 30 à 44 ans = 17,4 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 27,7 %).
Histoire de la ville
L'histoire de Chauny remonte au XIIe siècle. Dans le chapitre XXIV de Gargantua, un paragraphe est consacré à Chauny: il y est fait état de l'activité de Gargantua et de son emploi du temps quand l'air était pluvieux.
"Allait voir les bateleurs, trajectaires (jongleurs), thiéracleurs (charlatans) et considérait leurs gestes, leurs ruses, leurs soubresauts et beau parler, singulièrement ceux de Chauny en Picardie, car ils sont de nature grands jaseurs et beaux bailleurs de balivernes en matière de singes verts."
C'est ainsi que les singes sont restés l'emblème semi-officieux de la Ville et qu'on les retrouve sur différents blasons. Au fil des années, cet emblème a évolué puisque désormais ils sont trois : l'un qui ne voit rien, l'autre qui ne dit rien et le troisième qui n'entend rien. La Ville a donc conservé l'appellation « Chauny-les-Singes ».
Lors des nombreuses guerres qui firent rage dans la région, La ville fut conquise de nombreuses fois : par les Bourguignons en 1411, les Anglais en 1418, les troupes royales en 1430, le duc de Bourgogne en 1471, Maximilien d'Autriche en 1478, les calvinistes en 1552 et les Espagnols en 1652.
La ville fut le siège de nombreuses institutions sous l'Ancien Régime et le resta par la suite en étant tribunal de première instance sous la Révolution.
En 1790, elle devient chef-lieu de district jusqu'en 1800.
Chauny, qui était une ville prospère pendant la Révolution industrielle, fut totalement dynamitée par les Allemands en 1917. Tous les monuments de la ville sont donc postérieurs à la première guerre mondiale.- 8 aout 1944 : L'aviation alliée bombarde et détruit la soudière de Chauny, une usine chimique fabriquant à cette époque de l'anhydride phtalique participant à l'effort de guerre nazi[9].
- 2 septembre 1944 : Libération de la ville par les troupes américaines
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de l'Aisne.Blasonnement D'azur à la tour donjonnée de trois pièces d'or, maçonnée de sable, accompagnée de huit fleurs de lys aussi d'or en orle.Lieux et monuments
- Hôtel de ville, église Notre-Dame, église Saint-Martin et palais de justice reconstruits après 1920.
- Cimetière militaire franco-anglo-allemand.
Personnalités liées à la commune
- Simone Michel-Lévy (1906-1945), une des 6 femmes Compagnon de la Libération, a débuté sa carrière dans les P.T.T. à Chauny.
- Pierre Alexis Francis Bobœuf, chimiste
- Henri-Jean Calsat, architecte né dans la ville
- Charles-Adrien Lesot de La Penneterie (1819 - 1893), dit Lacressonnière, acteur et dramaturge français qui fut une vedette de la scène de son époque.
- Jean-Baptiste Venet ouvrier charpentier, poète, chansonnier et goguettier[10].
- Antoine Fouquelin, orateur, auteur d'une Rhétorique Française (1555), mort en 1561.
- Général Marcel Guillot (1893-1960), né à Tergnier, fils d'instituteurs à Tergnier et à Chauny, sorti du rang devient officier puis pilote pendant la Première Guerre mondiale, enseigne à l'école militaire de l'aéronautique et de l'air et au centre tactique interarmes à Versailles, pendant les opérations 1939-1940, devient chef d'état-major des forces aériennes de la 1re Armée puis de la 10e armée, refuse de servir Vichy, participe à l'organisation des premiers groupes de maquisards dans les maquis du Ventoux et de Sault en 1942, passe des groupes de maquisards en revue le 14 juillet 1943, dans la forêt de Saint-Lambert au camp de l'Escamadou puis développe le réseau de renseignements Nestlé-Andromède dans le Vaucluse, est emprisonné et torturé par la Gestapo, n'ouvre la bouche que pour insulter ses bourreaux et au poteau d'exécution, est félicité pour son courage, s'évade, participe à la libération d'Aix-en-Provence et de Marseille, rétablit la sécurité et l'ordre républicain après la Libération en Provence et à Marseille en organisant les forces républicaines de sécurité, réintègre l'armée, est nommé général pour avoir renseigné Londres en 1943 sur les plans de défense des Alpes et de la région sud-est du maréchal Rommel, fait partie du cabinet du ministre de l'armement Charles Tillon.
- Bruno Bezard né en 1963 à Chauny : polytechnicien, haut fonctionnaire et administrateur de sociétés.
- Jean-Baptiste Hubert né en 1781 à Chauny, Architecte naval et Ingénieur de la Marine, commandeur de la Légion d'honneur, membre de l'Académie des sciences, Chevalier de Saint-Louis,
Martial Gayant (champion cycliste). Michel Krif (peintre), Vincent Faglin (peintre/sculpteur).
Activités associatives, culturelles, touristiques, festives et sportives
- Un Forum, très moderne, permet de nombreuses manifestations culturelles avec, à proximité, les forêts de Saint-Gobain et de Coucy Basse.
- Ville fleurie : 3 fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[11].
Bibliographie
- Maximilien Melleville, Histoire de la ville de Chauny - 1851 - archive de l'université d'Oxford - numérisé par Google Books en accès libre et complet [1] .
Notes et références
- Conseil général de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- Recensement de 1999 sur la population de Chauny
- [PDF] Recensement de la population de l'Aisne au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 31 décembre 2010
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 3 novembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Évolution et structure de la population à Chauny en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Résultats du recensement de la population de l'Aisne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Usine de Chauny
- Le Barde ouvrier ou le Nourrisson des Muses de Vassens Il a publié à Chauny en 1859-1865 une monographie :
- « Le palmarès des villes et villages fleuris », dans Le Courrier picard édition de l'Oise, 5 juillet 2008
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Commune de l'Aisne
- Ancien chef-lieu de district
- Ville décorée de la Croix de guerre 1914-1918
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