- Ressons-le-Long
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Ressons-le-Long
DétailAdministration Pays France Région Picardie Département Aisne Arrondissement Soissons Canton Vic-sur-Aisne Code commune 02643 Code postal 02290 Maire
Mandat en coursNicolas Rébérot
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de la Vallée de l'Aisne Démographie Population 762 hab. (2008) Densité 72 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 37 m — maxi. 150 m Superficie 10,55 km2 Ressons-le-Long est une commune française, située dans le département de l'Aisne et la région Picardie.
Sommaire
Géographie
À la limite du Soissonnais et du Valois, le terroir descend d’un coteau escarpé avec ses soubassements crayeux recouverts de forêt pour s’ouvrir sur la vallée de l’Aisne et ses sols variés, emblavés de cultures, à proximité du pôle agro-alimentaire de Vic-sur-Aisne.
Le village avec ses rues aérées et ses maisons en pierre calcaire et à enduit s'éparpille en neuf quartiers et s’étire sur six kilomètres.
À l’Est, venant de Soissons:
- Pontarcher, avec son ancien moulin à papier sur le Ru de Retz et son ancienne maladrerie sur le lieu du camp romain[réf. nécessaire] qui défendait un pont sur l’Aisne.
- Gorgny, après la Croix du Jubilé, avec le lavoir et la Tour Blanchard.
- Mainville et le château du XVIIIe siècle
- Le centre-bourg, et l'église entourée de la Mairie-école, du café-tabac et du Marais Saint-Georges.
- Poulandon et le manoir datant du XVe siècle près de la motte féodale.
- La Montagne, avec la ferme d’abbaye et le lavoir.
- Le Cheneux, sur un petit promontoire.
- Le Montois, et son château du XIXe siècle.
Et à l’Ouest vers Compiègne,
- La Vache Noire, avec sa gare qui ne sert plus et ses industries et commerces. (A préciser)
Toponymie
Attestations anciennes : Ressontius. 872 (CH2, II, 642) ; Reisons 1192 (PH2, 490)[1].
Un rapprochement s'impose avec le nom de deux autres communes situées également en Picardie : Ressons-l'Abbaye (Oise, de Resons vers 1170, Ressons 1184, Reisons 1191, Roisuns 1198, de Ressons XIIe siècle, Raissons 1206, de Ressuns 1212) et Ressons-sur-Matz (Oise, Ressonto 587, Rosonto vers 679, Ressontum, Rossontus VIIe siècle, Resontium 658, Rossontum Xe siècle, Resons 1165)[2], plus riches en formes anciennes. À cette série, on peut ajouter Resson (Aube, Rosuntum avant 854) et Rançon (Seine-Maritime, Rosontio 829, Resentio 1025 - 1026)[3].
Origine du nom : *Rosontio ou *Resontio.
Le second élément s'explique par le suffixe gaulois -ontio, que l'on observe dans d'autres formations toponymiques comme, par exemple, Lihons (Somme, Leontium 1100).
Le premier élément est plus difficile à déterminer :
- Ernest Nègre[4] ne tient pas compte des formes en Ros- qui apparaissent conjointement avec les formes en Res- et explique cet élément par le nom de personne gaulois Ressius (GPN 250).
- François de Beaurepaire[5] compare avec le type toponymique *Rosbakiz, issu du germanique, et signifiant « ruisseau aux roseaux ». Le terme raus > ros étant, par ailleurs, à l'origine du français ros-el > roseau. En effet, *Rosbakiz a indifféremment abouti à Robecq, Rebets, Rebecq, etc.
On note la même évolution phonétique Ros- > Res-, sans doute liée au déplacement de l'accent, d'où [o] > [œ]. Ce terme serait donc similaire et représenterait donc un gallo-germanique *ros[6]. *Rosontio serait « un endroit où se trouv(ai)ent des roseaux ».
Cette hypothèse présente l'avantage d'expliquer les mentions anciennes en Ros- et de relier entre eux plusieurs éléments, ainsi ce type toponymique n'est-il attesté qu'au nord de la France, de même que le terme rosel > roseau, qui n'est propre qu'à la langue d'oïl (comparer par exemple avec l'occitan canavèra « roseau » et canaveral « endroit couvert de roseau »)
Histoire
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- Les Municipalités à partir du XVIIIe siècle
Les Municipalités créées par l'Edit de Juin 1787 tinrent leurs premières réunions dans les premiers mois de l'année 1788. Le premier registre commence ainsi : "Registre concernant les actes de délibérations et procès-verbaux de la Municipalité de Ressons du 4 mars 1788".
Dès les premiers jours de l'année 1790 de nouvelles municipalités sont constituées. Dimanche 14 février 1790 les citoyens actifs de la communauté de Ressons le Long sont convoqués pour la composition de la Municipalité. Pierre Ignieux, laboureur, est élu Maire avec 26 voix sur 46 votants : c'est le premier Maire de la Commune.
Liste des maires de la commune
- 14/02/1790 IGNIEUX Pierre - 11/04/1795 LUCOT Philippe
- 13/11/1791 GUERIN Charles - 08/11/1795 MANSIER Louis
- 07/10/1792 TOUPET Claude - 02/04/1797 AMORY Simon
La Constitution de l'An III indiquait que dans chaque commune de moins de 5 000 habitants, il n'y avait plus qu'un agent communal à Ressons : Mansier puis Amory et un adjoint, ceux-ci formant la municipalité du canton dont le Président était choisi par tout le canton.
Cet état de choses dura jusqu'à la Constitution de l'An IV : à la fête de la commune, il y eut de nouveau un Maire ; la commune retrouvait son autonomie.
- 23/09/1800 Amory Simon
- 19/02/1803 Toupet Claude
- 10/05/1815 Serval Pierre (pendant les cent jours ; n'a jamais été installé)
- Juillet 1815 Toupet Claude
- 1817 Lucot Philippe
- 1821 Eudelinne Pierre (nommé par le Préfet ; révoqué par Charles X)
- 1825 Violet Jean
- 1826 Véroudart Henri
- 1844 Juge Louis
- 1848 Moutailler François
- 1854 Igneux Pierre
- 1855 Véroudart Louis (décédé en 1876 au cours de son mandat)
- 1876 Danre Prince
- 1878 Le Cornier Pierre
- 1888 Amory Maxime
- 1900 Baraquin Auguste
- 1908 Ferte Henri
- 1935 Jolly Alphonse
- 1941 Thévenin Paul
- 1953 Ferte Marc
- 1983 Meyssirel Pierre
- 1989 Ménard Henri
- 1990 Brin Françoise
- 1995 Lefranc Michel
- 2001 Debosque Eric
- 2008 Reberot Nicolas
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
Coupé, au 1 : de sinople à la crosse d'or accostée de deux tentes du même ; au 2 : d'argent au dragon de gueules.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1995 mars 2001 Michel Lefranc Parti socialiste mars 2001 mars 2008 Eric Debosque mars 2008 Nicolas Rébérot[7] sans étiquette Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)Tourisme
- Monument du massacre du Bois des châssis sur RN31
- Tombe en granit sur le plateau
- Église St. Georges du XIe siècle
- Chateau de Montois (non visitable)
- Chateau de Mainville (non visitable)
- Ferme de la montagne (non visitable)
- Manoir de Poulandon (non visitable)
- Les nombreux lavoirs dont celui de la Grue
Personnalités liées à la commune
Constant Huret, coureur cycliste
Associations
- Comité des Fêtes de Ressons le Long
- Association Croq livres
- Club Saint Georges
- Association culturelle et sportive de canton de Vic-sur-Aisne
- Entente cycliste de la vallée de l'Aisne
- Association des parents d'élèves Montigny - Ressons
- Association cantonale loisirs et culture
- Association Ressons-le-Long Environnement
Voir aussi
Notes et références
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 1, Librairie Droz 1991. p. 222.
- Ernest Nègre, Op. cité.
- Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1) (OCLC 6403150). p. 127. François de Beaurepaire (préf.
- Op. cité.
- Op. cité.
- François de Beaurepaire, Op. cité.
- Conseil général de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- Recensement de 1999 sur la population de Ressons-le-Long
- [PDF] Recensement de 2006 des communes de l'Aisne
- Recensement de la population de 2007 des communes de l'Aisne
- [PDF] Recensement de la population de l'Aisne au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 2 janvier 2011
- Ressons-le-Long sur le site de l'INSEE lors du recensement de 2007
- Notice de Ressons-le-Long sur Cassini
Liens externes
- Site officiel
- Ressons-le-Long sur le site de l'Institut géographique national
- Ressons-le-Long sur le site de l'Insee
Catégories :- Commune de l'Aisne
- Ville décorée de la Croix de guerre 1914-1918
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