- Pernant
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Pernant Administration Pays France Région Picardie Département Aisne Arrondissement Soissons Canton Vic-sur-Aisne Code commune 02598 Code postal 02200 Maire
Mandat en coursDidier Fell
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de la Vallée de l'Aisne Démographie Population 696 hab. (2008) Densité 71 hab./km² Gentilé Pernantais, Pernantaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 37 m — maxi. 151 m Superficie 9,83 km2 Pernant est une commune française, située dans le département de l'Aisne et la région Picardie.
Sommaire
Géographie
Petit village situé entre la ville de Soissons et le village d'Ambleny
Nom donné aux habitants : Pernantais/Pernantaise
Pernant a pour coordonnées 49° 22' 60" 3° 13' 60".
Histoire
Au XIIe siècle, Pernant s'appelait « Parnant ».
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1983 mars 1989 André Lempereur mars 1989 mars 2001 Patrick Pichelin mars 2001 mars 2005 Jean Lahaye mars 2005 mars 2008 Genevieve Prevot mars 2008 Didier Fell Démographie
Lieux et monuments
L'église Saint-Léger
Ce bâtiment religieux du XIIe siècle a été plusieurs fois remodelé. À l'origine, l'église était complètement romane, puis, a successivement été complétée par des parties gothiques. Avant la guerre, l'église était coiffée d'une flèche qui fut détruite pendant la Première Guerre mondiale. Les vitraux furent, pendant les batailles, entreposés au musée de Soissons. Le site du Roc Pottier, grande plaine surmontant le village, ayant été le lieu de la bataille de Pernant (nom donné à cette bataille par les villageois), l'église fut de nombreuses fois touchée par des projectiles (balles, etc.).
L'église de Pernant est un édifice assez sobre (aucune statuaire) placé sur une colline aménagée au-dessus du village, et est accessible par une rampe de pierre. Le bâtiment est composé d'une nef et de deux bas-côtés, suivis par deux transepts (croix latine) dont un est prolongé par une petite salle réservée à l'abbé, eux mêmes surmontés par une imposante tour-clocher. Les transepts précédent le chœur. La façade (orientée vers l'ouest), est composée d'une lourde porte en bois ne servant qu'aux grandes cérémonies. L'entrée se fait par une petite porte sur le côté. (voir photos)
Au début des années 2000, la toiture de l'édifice a été changée sur la nef et les bas-côtés, pour remplacer l'ancienne toiture inchangée depuis la dernière guerre, afin d'éviter les infiltrations d'eau. Les murs sont percés de quelques fenêtres donnant un taux d'éclairage suffisant dans le bâtiment.
L'intérieur de l'église est simple, il ne comporte aucune statuaire, sauf une statue de la Vierge au-dessus du baptistère. Dès son entrée, le visiteur remarque le plafond en bois à la place d'une voûte, bois devenu très fragile avec le temps. Au-dessus de ce plafond se trouve un grenier maintenant dangereux et désaffecté. La nef est assez spacieuse, et peut accueillir la majorité des habitants du village. Sur sa droite et sa gauche se trouvent deux petits bas-côtés aux plafond de bois (sur leur mur est accroché le parcours du Christ) et percés de fenêtres en verre transparent donnant beaucoup de lumière en cas de soleil. Au fond de la nef se trouve une grille en fer forgé datant des alentours de 1710, reliant deux des quatre piliers soutenant la tour. Sous cette dernière se trouve l'autel, simple table recouverte d'une nappe. On remarque que le plafond de la croisée du transept est une voûte dont la clef est peinte (on remarque une fleur légèrement effacée). Les transepts sont vides mais composés d'un petit autel pour chacun d'eux, et le transept sud est rattaché à une petite salle réservée à l'abbé. Au delà de la voûte de la croisée du transept se trouve le chœur, qui est assez petit, ayant une voûte en pierre lui servant de toit et des vitraux colorés datant d'avant 1914. On y trouve aussi un autel désaffecte, mais sculpté.
Un trésor caché de l'église est la cloche, nommée Marie-Joseph. Peu de renseignements sur cette dernière ont été retrouvés, sauf sa date de fonte (avant 1800). Sa sonnerie est encore manuelle, et ce système a été réparé il y a peu, pour remettre une poulie et une corde en bon état (seule quelques sonneries ont lieu dans l'année). Elle est soutenue par une très vieille charpente en bois, dont l'état est encore bon. On accède aux hauteurs de l'église par un petit et très raide escalier à vis logé dans un pilier de la tour. L'escalier, comportant moins de 20 marches, permet d'accéder à un couloir long d'environ 6 mètres donnant sur un grenier situé au-dessus de la nef, puis à la chambre de la cloche. Celle salle permet l'accès aux transepts, aménagés à l'époque (on remarque une cheminée dans le transept Nord).
Le donjon
Pernant est un village occupant une cuvette en longueur, et se rétrécie au fur et à mesure. Si l'on avance dans le fond du village, en empruntant la route principale, en dépassant l'église, la route tourne légèrement pour masquer cette dernière. L'on arrive ensuite à une rue permettant de monter au petit quartier de Poussemy et, niché sur sa colline, au donjon. Le donjon de Pernant est édifice construit au XIIème siècle et faisait partie d'un grand ensemble architectural malheuresement détruit aujourd'hui. Le donjon est un bâtiment construit en pierre de taille dont la plupart viennent des carrières qui font maintenant son sous-sol et ses caves. Il fut habité par plusieurs membres de la famille des Bourbons qui le délaissèrent vers la Révolution. Il fut ensuite habité par des personnes bourgeoises jusqu'à la guerre de 1914-1918. Des remparts et des douves entouraient plusieurs hectars de terres sur les plateaux, et des tours de guets étaient placées au-dessus des murailles côté village, dominant ainsi toute la vallée jusqu'à l'Aisne.
La borne d'arrêt de l'ennemi
Depuis le milieu du mois de décembre 2008, une borne classée Monument historique a pris place dans l'enclos du monument aux Morts, près de l'église. En effet, cette dernière fut placée au lieu même où, pendant la Première Guerre mondiale, l'armée et les pernantais ont arrêté l'armée allemande. Lors de l'occupation allemande, la borne ayant déplu aux Nazis fut dynamitée. Ses restes ont été retrouvés et assemblés, puis placés aux monuments aux Morts.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- Recensement de 1999 sur la population de Pernant
- [PDF] Recensement de 2006 des communes de l'Aisne
- [PDF] Recensement de 2007 des communes de l'Aisne
- [PDF] Recensement de la population de l'Aisne au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 2 janvier 2011
- Pernant sur le site de l'INSEE lors du recensement de 2007
Liens externes
Catégories :- Commune de l'Aisne
- Ville décorée de la Croix de guerre 1914-1918
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