Pierremande

Pierremande

49° 34′ 20″ N 3° 15′ 04″ E / 49.5722222222, 3.25111111111

Pierremande
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Administration
Pays France
Région Picardie
Département Aisne
Arrondissement Laon
Canton Coucy-le-Château-Auffrique
Code commune 02599
Code postal 02300
Maire
Mandat en cours
Francis Martin
2008-2014
Intercommunalité sans
Démographie
Population 278 hab. (2008)
Densité 37 hab./km²
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 20″ Nord
       3° 15′ 04″ Est
/ 49.5722222222, 3.25111111111
Altitudes mini. 42 m — maxi. 80 m
Superficie 7,57 km2

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Pierremande est une commune française, située dans le département de l'Aisne et la région Picardie.

Sommaire

Géographie

Village de l'ancien Laonnois, bâti dans une plaine basse, à 35 kilomètres à l'ouest de Laon, autrefois à l'intendance de Soissons, du bailliage de Coucy, élection et diocèse de Laon, aujourd'hui du canton de Coucy, arrondissement de Laon.

L'Aunois, petit ruisseau qui a sa source dans la basse forêt de Coucy, territoire de Barizis, traverse au Nord-Ouest le territoire de Pierremande, se jette dans la rivière d'Ailette à Champs. Il n'alimente aucune usine. Son parcourt est de 7500 mètres.

Quartiers, hameaux, lieux-dits et écarts

vieille église et ferme St Amand - extrait cadastre avant 1800

La ferme de Saint Amand : Aujourd'hui détruite, elle était située dans l'intérieur du village, près de l'église et appartenait à la Prévôté de Barizis.

Le village de Pierremande n'a qu'une seule dépendance : la maison Bouclot.

Les lieux-dits principaux sont : les Loges - la mare Bacquette - la Marlière - le pré des Moutiers - le champ du Seigneur - la Viéville - la Cave - le champ Saint-Martin - la Haute Borne - le Loup pendu - la Tombe - le Jardin riant - le bosquet Notre-Dame.

Toponymie

Le village est attesté dès 867 sous la forme latinisée Petramantula, Petremantula en 906, Petramanda en 1178[1] ou Peiramantula en 867, Petramantula en 906, Petramanda en 1089, Perremanda en 1158, Pierre Mande en 1174, puis Pierremande (registres à partir de 1675)[2].

En fait, il s'agit d'un archétype celtique (gaulois) composé de petru, « quatre » (cf. breton pevar) et de mantal / mantol « route ». d'où sa signification globale de « quatre routes », c'est-à-dire « carrefour ».

Homonymie avec Petromantalum, lieu attesté dans l'Itinéraire d'Antonin identifié à Saint-Clair-sur-Epte.

L'élément petru- se retrouve dans les Petrocorii « les quatre armées », peuple gaulois qui a laissé son nom à Périgueux et au Périgord. Mantal / mantol est contenu dans Manthes, Manthelon, etc.

Histoire

La motte de Pierremande est une motte mérovingienne[3],[4]. Les "comptes rendus de la Société archéologique et historique de Noyon" (1862) disent qu'elle était constituée d'un rempart circulaire fait en terre et garni d'une palissade de défense[5]." C'était une motte typique des châteaux féodaux des seigneurs du Moyen-Age et une dépendance de Coucy.

On trouve aussi : " J'ai effectivement trouvé à l'extrémité de la forêt basse de Coucy, au point de réunion des communes d'Autreville, Sinceny et Pierremande, un terrain, maintenant couvert de bois, présentant la forme d'un parallélépipède rectangle de la longueur de 125 mètres et de 75 centimètres de largeur, enveloppé par un fossé aujourd'hui irrégulièrement envasé, mais où l'on reconnait la longueur primitive de 12 mètres environ. Cet espace est partagé en travers en deux portions à peu près égales, disposition qui s'accorde avec ce qu'on connaît des usages dans les habitations royales, où la métairie proprement dite était séparée de l'habitation du prince et de sa suite." (même source).

Dans "Commission d'études des enceintes préhistoriques et fortifications an-historiques", publiée dans le "Bulletin de la Société préhistorique française" (vol 6, 1909), on trouve, p.448-458 cette description : "plateau intérieur, bourrelet marginal, grand fossé, bourrelet intérieur."


Le village de Pierremande est très ancien, on pense qu'il fut l'un des villages donnés au 7° siècle, en 661, avec Barisis, par le roi Chilpéric à l'abbaye de Saint Amand, avec ses douze bonniers de terre, ses quatre serfs et une mense seigneuriale, dotée elle-même de vingt deux menses d'ingénus. Rétrocédé en 664 à l'abbaye de Vallers, en 867, l'autel de l'église St Martin appartenait au prieuré de Barisis avec sa dote.


Charte d'Elinand, évêque de Laon, qui donne à l'abbaye de Nogent, les Autels de Pierremande, Champs, Bichancourt et Folembray, 1089 :

Si præcedentim patrum vestigia velimus diligenter attendere, et eorum exemplo studia nostra moresque propensius informare, quanta in eis erga divinam culturam fuerit liberalitas, quantaque devotio liquido colligimus quibus hoc propositum erat, quæ munus suppetebant ecclesiis conferre, nec solum pastorali vigilantia præsse, verum etiam pia sollicitudine, per omnia prodesse. Ego, igitur Elinandus, Laudunensis Dei gratia præsul, notum esse volumus præsentibus et futuris, qualiter ecclesiæ Sanctæ Mariæ quæ sub monastica religione, apud Noviandum sita est, quatuor altaria de Petramanda videlicet et Chaum et Becencurte et Folembraio pro salute et animæ nostræ commemoratione contulimus, et abstracta de manu laicorum fratribus ibidem domino militantibus perpetuo tenenda concessimus. Ut igitur firmius vigeret hujusmodi efficentia, hoc scriptum fieri decrevimus quod etiam in Synodali conventu assignatum et corroboratum reddidimus. Et ne quis in posterum aliquatenus pervertere præsumat, anathematis sententia objecimus. Actum Lauduni, anno Domini 1089.


TRADUCTION DE LA CHARTE D'ELINAND,EVEQUE DE LAON :

« Si nous voulons considérer avec attention l'empreinte laissée par les pères qui nous ont précédés et nous conformer davantage dans nos mœurs et nos goûts à leur exemple, nous proclamons clairement quelles furent, à l'égard du culte divin, la générosité et la dévotion de ces gens à qui cette fonction avait été proposée et qui se chargeaient de servir les églises et d'être utiles non seulement par leur vigilance pastorale mais encore par leur pieuse sollicitude en toutes choses. Aussi, nous, Elinand, évêque de Laon par la grâce de Dieu, nous voulons qu'il soit notifié à ceux qui sont présents et à nos descendants que nous avons accordé les quatre autels de Pierremande, Champs, Bichancourt et Folembray à l'église Sainte-Marie, sise à Nogent, pour le salut et la mémoire de notre âme et que nous les avons soustraits de la main des laïcs pour les donner à garder à jamais aux frères qui y servent le seigneur. Par conséquent, pour que l'efficacité de cette mesure soit plus fermement établie,nous avons décidé que soit écrit ce que nous avons attribué et fortifié en assemblée synodale. Pour que personne, à l'avenir, ne prétende y porter atteinte en quoi que ce soit,nous nous y sommes opposés par une formule d'excommunication. Fait à Laon, en l'an 1089 de Notre Seigneur.»

En 1145, une bulle du pape Eugène III confirme les donations et les privilèges de l’abbaye de Nogent.


L'abbaye garda cette donation jusqu'à la grande révolution, elle présentait à la cure de Pierremande et assignait au desservant une portion congrue.

Le monastère de Nogent avait d'autres droits encore sur Pierremande :

En 1218, le beau châtelain Renaud, l'amant de la Dame de Fayel avait donné à ce monastère trois deniers parisis à prendre, chaque année sur le vivier de Pierremande.

En 1225, Cécile, veuve de Pierre de Verneuil, avait fait don au même monastère, et à titre d'aumône, de tous revenus sur ses vinages et sur-cens de Pierremande.

En 1235, une charte de transaction passée entre l'abbé de Saint Amand, Jean Herbier et Enguerrand III sire de Coucy, donnait au fermier de cette mense seigneuriale, droit d'usage et de pâturage dans certains canton de la forêt de Coucy. Ce droit existe aujourd'hui encore et le fermier de Pierremande peut faire pâturer ses bestiaux "tant bestes chevalines, vaches que porcques" dans les triages déterminés il y a plus de six cents ans.

La dotation la plus importante, fut celle qui fut faite en 1407 par la demoiselle Perrée, épouse de Guillaume de Vaux, en son vivant bailli de Coucy. La pieuse veuve laissait à Nogent, une maison sise à Pierremande avec les jardins des champs, des prés, des bois et d'autres biens sur les terres de Pierremande, Sinceny et Autreville, une autre maison sise à Laon, rue du tronc... une rente en blé sur la terre de Montécouvé, une maison avec ses vignes et ses bois à Juvigny, un pré à Servais, le tout afin de pouvoir trouver place pour sa sépulture dans l'église de Nogent et participer à toues les bonnes œuvres qui se feraient dans l'abbaye.

Culture en 1760 : 5 charrues, 20 arpents de prés, 15 arpents de bois.

Population : en 1760, 187 habitants (45 feux) ; en 1800, 309 habitants ; en 1818, 287 habitants ; en 1836, 332 habitants ; en 1856, 294 habitants ; en 1686, 302 habitants.

On désignait autrefois les habitants de ce pays sous le nom de Crapauds de Pierremande, l'humidité de ses prés et la grande quantité de mares ont probablement été la cause de cette appellation[6].

L'église paroissiale est sous le vocable de Saint Martin.

Seigneurs de Pierremande :

  • 1136 - Foulques de Pierremande ;
  • 1146 - Boniface de Coucy (famille des châtelains), seigneur de Pierremande. Enfants : Guy, Simon, Raoul. Mélissende, sa mère ;
  • 1158 - Guy de Pierremande, femme : Mathilde ;
  • 1169 - Simon de Coucy, écuyer. Seigneur de Pierremande et d'Ast (pont d'Ast), femme : Hermine ;
  • 1191 - Hugues de Pierremande. On trouve son nom au bas d'un acte relatant un différent entre Alix, dame de Coucy et le seigneur de Leuilly ;
  • 1449 - Raoul de Fresnoy, Seigneur de Pierremande en partie ;
  • 1555 - Gaudefroi de Bandie, Seigneur de Pierremande ;
  • vers 1625 - François de Moy, chevalier, Seigneur de Pierremande et de Richebourg ;
  • 1710 - Marie-Jeanne de Potier de Gesvres, Dame de Pierremande et de Blérancourt ;

en dernier lieu, le Duc d'Orléans.

Fief Bonnemaille à Pierremande :

  • 1448 - Thomas Danlu, Seigneur de Bonnemaille ;
  • 1462 - Jean Duchesne, Seigneur de Bonnemaille ;
  • 1470 - Robert de Boigne, Seigneur de Bonnemaille ;
  • 1526 - Renaud de Mouchy ou Moussy ;
  • 1569 - Jean de Sains, Seigneur de Bonnemaille et de Villers Saint Christophe ;
  • 1575 - Claude de Lameth ;
  • 1576 - Jean le Bossus ;
  • 1597 - Jean le Masson ;
  • 1653 - Charles du Passage, Seigneur de Sinceny.

Curés : 1672 - Lefèbvre ; 1680 - Duchange ; 1686 - Louis Chavigny ; 1694 - Guillaume Scelle, mort à Pierremande ; 1707 - Gossart ; 1710 - Desprez ; 1713 - Jean Baptiste Delarbre ; 1725 - F. Brusseau, inhumé dans le chœur de l'église ; 1740 - Robert Rabin, inhumé dans le sanctuaire de l'église ; 1762 - Gautier, Curé de Bichancourt en remplacement ; 1763 - Defableux, Prêtre-Curé ; 1782 - Les Prêtres et Curés des alentours prennent le relai ; mai 1783 - Louis Jean Marie Deullin, Curé titulaire de Pierremande jusque la Révolution.

1ère guerre mondiale

A la fin de la première guerre mondiale, l'Union Nationale des Combattants est créée[7]. un mouvement de solidarité nationale s'instaure, le journal "la voix du combattant" en est l'un de ses écho.

La commune de Pierremande est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le 17 octobre 1920, «a été réduite à l'état de ruines glorieuses au cours des combats opiniâtres qui ont immortalisé son nom, faisant preuve, dans l'adversité des plus belles qualités de courage et d'abnégation. a dignement mérité de la patrie»

S'informer et agir

extrait de la Voix du combattant

Le constat de ce qui a été fait et toute l'étendue de ce qui reste à faire pour la restauration des marches-frontières qui ont protégé et qui protègent encore Paris et sa riche banlieue décide de l'adoption immédiate du petit village en ruine de Pierremande par la section de Saint-Leu-la-Forêt (Seine et Oise).

Cette commune, occupée pendant 4 ans par les Allemands, a été complètement détruite et pas une maison n'a pu résister à l'avalanche d'obus (il y en a été retiré à cette époque 30 000). La population, de 240 habitants d'avant-guerre, n'en compte plus qu'une centaine, la majeure partie n'ayant pu soutenir les privations a été décimée peu à peu. Nombre d'entre-eux, déportés en Allemagne ne sont pas revenus.

août 1922 - Sous la conduite de son Président, M. Cussac, la délégation venue de St-Leu-la-Forêt a été reçue par M. Blanchard, Maire de Pierremande, assisté du Conseil municipal et de tous les habitants revenus au milieu de leurs ruines. Deux orphelins adressent aux visiteurs un gentil compliment et sous la conduite de la dévouée institutrice, Mlle Aimée Coquelle, 21ans, les 21 enfants de la commune entonnent le chant[8]"Aux morts de la Patrie" de Michel Bouchord. Après une visite à travers ce que fût le pays, où l'on a pu seulement reconstruire l'école, un vin d'honneur réunit tout le monde et l'on but à la prompte remise en état de la commune et à la prospérité du pays.

Pierremande en images

avant-après

Administration

ancienne Mairie
Mairie reconstruite
aujourd'hui
Liste des maires successifs[9]
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1794 Jean Marie Delatte (1736-1794)    
1795 après 1805 Charles Louis Decroix    
avant 1825 1840 François Guilbert (1791-1854)    
1840 1843 Pierre Louis Honoré Nouvian (1806-1886)    
1843 1852 François Guilbert (1791-1854)    
1852 1884 Pierre Louis Honoré Nouvian (1806-1886)    
1884 1892 Charles Césaire Médard Lefevre (1838- )    
1892 mai 1912 Jules Aimable Jean Marie Lefevre (1844- )    
mai 1912 1917 Vincent Louis Bleuet (1874- )    
1917 mai 1925 Virgile Blanchard (1870-1943)    
mai 1925 1927 Prosper Céleste Nocq (1878- )    
intérim mai 1929 Vincent Louis Bleuet, Adjoint    
mai 1929 mai 1943 André Lefevre    
mai 1943 mai 1945 Jean Auguste Cambrai    
mai 1945 1947 Marcel Turgy    
intérim oct.1947 Amand Guilbert, Adjoint    
décembre 1947 21 déc. 1956 Louis Coignoux (1887-1956)    
intérim déc. 1948 mai 1951 Léon Auguste Lainey, Adjoint    
intérim déc. 1956 mai 1957 Germain Debrulle, Adjoint    
mai 1957 mars 1989 Germain Debrulle    
avril 1989 5 oct. 1996 Jacques Alexis Martin ( -1996)    
nov. 1996 démission Jacques Pinckers    
  mars 2008 Christian Michalski    
mars 2008   Francis Martin[10]    


Liste des officiers d'état civil et adjoints depuis la Révolution
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1800 Quentin Lefevre   Procureur de la commune, agent national
1792 1800 Jacques Blanchart   Officier municipal
1792 1800 Pierre Leveque   Greffier, Officier public
1796 1800 Decroix   agent municipal
1798 1800 Cambrai   agent municipal
1799 1800 Louis Jean Marie DEULLIN   adjoint municipal
1800   Louis Jean Marie DEULLIN   adjoint au maire


Pendant la période Révolutionnaire, les notables du village avaient pour noms de famille : Cambray, Lemaire, Blanchart, Souailles, Mansart


équipe municipale en fonction
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 2014 Francis MARTIN   Maire
mars 2008 2014 Alban DELFORGE   1er adjoint
mars 2008 2014 Marie-Laure MAILLARD   2ème adjoint
mars 2008 2014 Fabienne CARPENTIER    
mars 2008 2014 Marc CAUDRON    
mars 2008 2014 Jean-Claude DUPUIS    
mars 2008 2014 Patrice HENNINOT    
mars 2008 2014 Vincent MAILLARD    
mars 2008 2014 Jean-Paul MILLET    
mars 2008 2014 Bruno PINCKERS    
mars 2008 2014 Dominique TYBERGHEIN    

Démographie

Évolution démographique de Pierremande
Années 1878 1881 1888 1891 1897 1901 1905 1910 1914
Population 316 316 287 285 193 302 301 274 242
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 237 274 270 278 261 260[11] 271[12] 281[13] 278[14]
Notes, sources, ... À partir de 1962 : Population sans doubles comptes; À partir de 2006 : Population municipale.
Sources : archives & INSEE[15]

Lieux et monuments

Les cloches de Pierremande

avant 14-18

Des trois cloches que l'église de Pierremande possédait, la Révolution n'avait laissé que la plus petite qui ne pesait que 59 livres. Elle était cassée depuis plusieurs années lorsqu'enfin le Conseil Municipal, réuni en session le 13 mai 1830, décida de la faire refondre et d'en doubler le poids afin qu'on put l'entendre jusqu'aux extrémités de la commune. Et il vota, à cet effet, un crédit de deux cent cinquante francs. Cette somme ne fut pas suffisante et le Conseil, dans sa séance du 15 mai 1831, ajouta un supplément de quatre vingt six francs, pour compléter le payement de la nouvelle cloche. C'est celle qui existe encore aujourd'hui, elle à 72 centimètres de diamètre sur 58 centimètre de hauteur et porte l'inscription suivante :

L'an 1830, j'ai été bénite par M. Boileau, Doyen de Coucy le Château, assisté de M. Louis Constant Trévenart, desservant de Bichancourt et je suis nommée Adélaïde, par M. François Nouvian et Dame Adèle Guilbert, parrain et marraine.

ancienne église en ruine

Nouvian Pierre Louis et Guilbert Jean-Charles, Mansart Pierre, Naltier Etienne, tous marguilliers* en charge de la commune de Pierremande. Et dans un petit écusson : "Florentin Cavillier à Carrépuis"

Les Cavillier de Carrépuis : Cette famille a produit de 1548 (Roger) à 1924 (Xavier) une trentaine de maîtres fondeurs.

*Marguillier : laïc chargé de l'administration des biens de la paroisse, de veiller à l'entretien de l'église et tenir le registre paroissial

église reconstruite

Le cimetière autour de l'église étant saturé, un nouvel emplacement est décidé à partir de 1907. Des terrains sont achetés à la sortie du village en direction du Bac d'Arblincourt. Malheureusement, les bombardements de la première guerre mondiale ont raison de l'église et de magnifiques tombes sont dévastées.

1946 - Consécration du calvaire du nouveau cimetière

aujourd'hui

Personnages de la commune

encore un légionnaire
  • Louis Carlot, né le 23 février 1760 à Marest-Dampcourt (02), fils de Pierre Carlot, Bourlier et de Marguerite Formentin[16],[17].Il entra au service le 23 juin 1778 comme cavalier au régiment du Roi et quitta ce corps par congé de grâce le 24 mai 1786. Engagé le 10 avril 1787 dans le Régiment de Dragons Colonel-Général (5è de l'arme en 1791), fait Brigadier le 3 mai 1790, Maréchal des logis le 3 mai 1791, Maréchal des logis-chef le 1er mai 1792, il passa dans le 6è Régiment de Hussards avec le grade de Sous-Lieutenant le 20 avril 1793. Il servit de 1792 à l'an III à l'Armée du Nord, reçu un coup de sabre à la cuisse le 21 août 1793 en chargeant l'ennemi, fit 12 prisonniers et reprit une pièce de canon, devint Lieutenant le 12 nivôse au II et Capitaine le 20 du même mois. A l'affaire du 26 messidor suivant, avec 2 Hussards seulement, il fit 12 prisonniers et délivra un officier dont l'ennemi venait de s'emparer. Le même jour, à la tête de sa compagnie, il ramena au camp 100 hommes d'infanterie et 5 cavaliers autrichiens. En l'an III, dans une charge près de Breda, il enleva l'ambulance des Hollandais, fit prisonniers 400 hommes d'infanterie et 25 cavaliers qui l'escortaient et prit 2 bateaux chargés de canons. De l'an IV à l'an IX, il combattit aux Armées de l'Ouest, de Sambre et Meuse, d'Allemagne, d'Italie et du Rhin. Le 25 fructidor an IV, il chargea une colonne du Vendéens sur le point de s'emparer d'un convoi de vivres destiné pour Nantes, les mit en fuite et sauva le convoi. Le 16 germinal an VII, au combat de Vérone, il reçut deux coups de sabre à la tête et deux coups de baïonnette au côté droit. Envoyé en Batavie en l'an X et au cap d'Utrecht en l'an XII, il fut admis à la retraite le 26 pluviôse. Nommé membre de la légion d'honneur le 25 prairial suivant, il est mort à Pierremande le 13 juin 1826 à l'âge de 66 ans. Son acte de décès[18] nous informe qu'il était l'époux de Marie Louise Marguerite Prévot, propriétaire. On trouve la trace de 3 enfants : Louis, né le 17 février 1802 à Saarlouis, Maréchal des logis au 7è Régiment des Cuirassiers de Saarlouis, un second fils, Charles Auguste, né à Pierremande le 12 août 1807 et une fille, Marie Adélaïde, née à Pierremande le 18 octobre 1809, couturière.
  • Louis Jean Marie Deullin, Curé titulaire de Pierremande de mai 1783 au 18 décembre 1792, jour du retrait du registre paroissial par les Révolutionnaires. À partir de fin 1799, Il devient officier d'état civil puis adjoint au Maire de Pierremande jusqu'en 1802. Il reprend ensuite son ministère car de 1811 à 1824, il est cité comme curé de Sinceny desservant Bichancourt. Il décède à Sinceny (Autreville) le 13 janvier 1827.
  • Oscar Léon Deleu, né le 5 décembre 1896 à Zillebeke en Belgique, décédé le 30 juillet 1970. Pierremandois d'adoption depuis son mariage avec une villageoise, Valérie Leblanc, le 3 septembre 1921, réfractaire STO ainsi que son fils Léon, il fut naturalisé français suite à une active participation à la résistance française au cours de la dernière guerre mondiale.
  • Henriette Guilbert, née le 5 avril 1909, centenaire fêtée par tout le village invité à la salle polyvalente de la commune[19],[20].

Dans les actes civils de la commune, on découvre une autre centenaire : Marguerite Dupin, veuve de Jean Oudin, cultivateur de Pierremande, décédée le 13 prairial de l'an 7 (1er juin 1799) à 23h00 à l'âge honorable de 102 ans.

Activités associatives, culturelles, festives et sportives

salle polyvalente

Pierremande, qui dispose d'une salle polyvalente, a une vie associative[21],[22] importante pour une commune de cette taille. Deux associations existent :

  • « Association des Loisirs de Pierremande[23] »
  • « Sports et détente à Pierremande[24] », créée en juillet 2009 et qui accueille depuis septembre 2010 le club des anciens.

Voir aussi

Notes et références

  1. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 1., Librairie Droz 1990 p. 142.
  2. Dictionnaire historique du département de l'Aisne (1865)
  3. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1030081/f219.zoom.r=pierremande.langFR
  4. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57900057/f85.image.r=pierremande.langFR
  5. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k453728q/f101.image.r=pierremande.langFR
  6. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5831522c/f149.image.r=pierremande.langFR
  7. http://www.unc.fr/hist.php?type=2
  8. http://www.histoiredefrance-chansons.com/index.php?param1=mil474.php
  9. source : registres d'état civil
  10. Conseil général de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  11. Recensement de 1999 sur la population de Pierremande
  12. [PDF] Recensement de 2006 des communes de l'Aisne
  13. [PDF] Recensement de 2007 des communes de l'Aisne
  14. [PDF] Recensement de la population de l'Aisne au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 2 janvier 2011
  15. Pierremande sur le site de l'INSEE lors du recensement de 2007
  16. acte de naissance
  17. les fastes de la légion d'honneur
  18. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408861x/f345.image.r=pierremande.langFR
  19. http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/pierremande-henriette-guilbert-fete-ses-100-ans
  20. http://www.aisnenouvelle.fr/index.php/cms/13/article/278320/Henriette_fete_ses_100_ans
  21. [1]
  22. L'Aisne nouvelle
  23. L'Aisne nouvelle
  24. L'Union

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Pierremande de Wikipédia en français (auteurs)

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  • Blérancourt — 49° 31′ 01″ N 3° 09′ 05″ E / 49.5169444444, 3.15138888889 …   Wikipédia en Français

  • Bourguignon-sous-Coucy — 49° 32′ 41″ N 3° 09′ 34″ E / 49.5447222222, 3.15944444444 …   Wikipédia en Français

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  • Fresnes (Aisne) — Pour les articles homonymes, voir Fresnes. 49° 33′ 16″ N 3° 22′ 14″ E …   Wikipédia en Français

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  • Quierzy — 49° 34′ 17″ N 3° 08′ 39″ E / 49.5713888889, 3.14416666667 …   Wikipédia en Français

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