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Liancourt
École maternelle Albert CamusAdministration Pays France Région Picardie Département Oise Arrondissement Clermont Canton Liancourt
(chef-lieu)Code commune 60360 Code postal 60140 Maire
Mandat en coursRoger Menn (PS)
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Liancourtois Démographie Population 7 150 hab. (2008) Densité 1 505 hab./km² Gentilé Liancourtois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 38 m — maxi. 139 m Superficie 4,75 km2 Liancourt est une commune française, située dans le département de l'Oise et la région Picardie.
Ses habitants sont appelés les Liancourtois.
Sommaire
Géographie
Liancourt se situe à environ 60 km au nord de Paris et à environ 50 km au nord de l' aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
Toponymie
Anciennement Landulfi curtis, « domaine de Landulf », du bas latin curtis, « domaine », et d’un nom de personne germanique dont le nom viendrait lui-même du germanique *landa, « territoire », et wulf, « loup ».
Histoire
Une motte castrale subsiste dans « le parc du bas », dont il ne reste un monticule qui semble attester une présence romaine dans la région.
Au XVIIe siècle, la ville s’appelait Liancourt-les-Belles-Eaux et l’agencement de son château, de ses jardins, de ses fontaines et de ses canaux auraient servi de modèle au prestigieux Versailles.
La ville a connu tous les fléaux et les tourments de l’histoire: les ravages effectués par les Normands en 860 et en 891, la Jacquerie de 1358 et celle de 1429, la peste de 1348, celle de 1625, les famines qui se sont ensuivies, aggravées par les hivers rigoureux - les hommes étaient contraints à peler les arbres pour en manger les écorces - étés caniculaires, ou encore pluies de hannetons.
La ville-seigneurie a appartenu à une très ancienne famille charentaise, les La Rochefoucauld, dont le membre le plus illustre fut l’auteur des célèbres Maximes.
Le duc de La Rochefoucauld (1747-1827), statufié sur la place de la ville, a créé dans l’une de ses fermes, la Ferme de la Montagne, une école de formation professionnelle pour les orphelins de la région.
En 1776, à l’époque de la Guerre d’Indépendance américaine, ce fut une expérience pilote et totalement innovatrice qui donna naissance à la première école des Arts et Métiers.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1989 2014 Roger Menn PS Toutes les données ne sont pas encore connues. La commune fait partie de la Communauté de communes de la vallée dorée (appelée aussi Communauté de communes du Liancourtois).
Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Liancourt compte 7 194 habitants (soit une augmentation de 11 % par rapport à 1999). La commune occupe le 1 335e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 423e en 1999, et le 17e au niveau départemental sur 693 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Liancourt depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2007 avec 7 194 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,9 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 53,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,4 %, 15 à 29 ans = 25,2 %, 30 à 44 ans = 24 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 15,2 %) ;
- 46,1 % de femmes (0 à 14 ans = 18,5 %, 15 à 29 ans = 20,9 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 21,2 %).
Héraldique
Les armes de Liancourt se blasonnent ainsi :
Ecartelé au 1) d’argent à la croix engrêlée de gueules chargée de cinq coquilles d’or, au 2) burelé d’argentet d’azur aux trois chevrons de gueules, le premier écimé, brochant sur le tout, au 3) de gueules aux monogramme des Arts et Métiers d’or, brochant sur une roue dentée du même au 4) d’azur au soc de charrue d’argent et au marteau du même passés en sautoir ; le tout d’argent à la fasce de sable.
Lieux et monuments
Monuments inscrits
Les anciennes dépendances du château de Liancourt datant du XVIIIe siècle comprennent les communs, le pavillon du jardinier et la laiterie. Le château a été détruit. L'ensemble des dépendances du château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 3 décembre 1930[6].
Autres monuments
Église Saint-Martin (du XIIe au XVIe siècle)
L'église présente sous un vaste toit de tuile une nef de la fin du roman et ses collétéraux. Il y avait autrefois 3 toitures différentes. Le clocher, aux baies lancéolées, et la façade ont été modifiés à partir de 1578, lors de l'édification du chœur, du transept et des chapelles avec leurs avec leurs caveaux (XVIe siècle). Elle porte le nom de Saint Martin. Sa façade offre une représentation du saint patron, une plaque de métal sculptée où on le voit couper son manteau, sa cape, en deux à l’aide de son épée. Roger du Plessis et Jeanne de Schomberg sont inhumés dans le caveau de la chapelle de face, sans monument ni inscription.
Musée national Gadzart et la colonne des Arts et Métiers
La Fondation des Arts et métiers a acheté, un peu avant 1780, l'ancienne ferme de la Montagne dans laquelle le duc de La Rochefoucauld-Liancourt avait fondé une première école, en 1780, pour des pupilles de son régiment de dragons. Cette école a été la forme primitive des écoles impériales d'Arts et Métiers fondée en 1804 par Napoléon Ier en transférant l'école de Liancourt à Compiègne, puis,en 1806, à Châlons-en-Champagne. La Fondation des Arts et Métiers y a fondé le Musée National Gadzart[7], inauguré en 1990.
A une centaine de mètres du musée se trouve la colonne des Arts et Métiers a été élevée en 1880 par les Gadzarts à l'occasion du centenaire de la création de leur première école.
Statue de la Rochefoucauld-Liancourt
La statue de la Rochefoucauld-Liancourt a été érigée en 1861 par les anciens élèves des écoles et par la population sur la place du même nom. Enlevée par les allemands le 24 février 1942, elle est refondue en plein bronze par les Gadzarts et remise en place le 24 juin 1951 en présence du duc de Liancourt.
Ville fleurie : une fleur attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[8].
Principaux équipements
Centre pénitentiaire
Article détaillé : Centre pénitentiaire de Liancourt.Le centre a été ouvert en 2004.
Il comprend quatre bâtiments d’hébergement :
- un affecté au régime maison d’arrêt (246 places) ;
- deux sous le régime de centre de détention (384 places) ;
- un quartier réservé aux détenus mineurs (20 places).
Chaque cellule est équipée d’une douche, on compte 10 m² pour une simple et 14 m² pour une double. Des cellules de 20 m² adaptées existent pour les personnes handicapées.
L’établissement dispose d’un terrain de football, d’un gymnase, d’une bibliothèque et d’un centre scolaire.
Dans le quartier des mineurs, les gardiens sont en tenue de sport.
Ce centre a fait parler de lui dans une affaire de violences sur détenus, où le directeur a été muté[9].
Jumelage
Personnalités liées à la commune
- Roger du Plessis, duc de Liancourt
- François Alexandre Frédéric de La Rochefoucauld-Liancourt
- Marcel Barbeault
- Rose Grane
Bibliographie
Liens externes
- Portail de sites sur la commune : http://www.liancourt.free.fr
- Communauté de Commune de la Vallé Dorée : http://www.ccl-valleedoree.fr
- Antoinette II de Pons Ribérac, (1570-1632), marquise de Guercheville, dame d’honneur de Marie de Médicis, suzeraine du Canada &1° Henri de Silly comte de la Rocheguyon &2° (1594) Charles du Plessis-Liancourt, comte de Beaumont, gouverneur de Paris
Voir aussi
Notes et références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 25 octobre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 25 octobre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 25 octobre 2010
- Évolution et structure de la population à Liancourt en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
- Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00114729 » sur www.culture.gouv.fr.
- Centre historique des Arts et Métiers
- « Le palmarès des villes et villages fleuris », dans Le Courrier picard édition de l'Oise, 5 juillet 2008
- Le Nouvel Obs
- Xavier de Courville, Liancourt, sa dame et ses jardins : XVIIe ‑ XXIe siècle : 1650-2004, S.l., S.n., 1924. (notice BNF no FRBNF386720411), Rééditions : Paris, 1925, Librairie Bloud et Gay, (notice BNF no FRBNF319764064) ; 2004, (notice BNF no FRBNF391951960).
Catégories :- Monument historique inscrit en 1930
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