Tergnier

Tergnier

49° 39′ 23″ N 3° 17′ 18″ E / 49.6563888889, 3.28833333333

Tergnier
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Picardie
Département Aisne
Arrondissement Laon
Canton Tergnier (chef-lieu)
Code commune 02738
Code postal 02700
Maire
Mandat en cours
Christian Crohem
2009-2014
Intercommunalité Communauté de communes Chauny-Tergnier
Site web http://www.ville-tergnier.fr/
Démographie
Population 14 458 hab. (2008)
Densité 805 hab./km²
Gentilé Ternois(e)
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 23″ Nord
       3° 17′ 18″ Est
/ 49.6563888889, 3.28833333333
Altitudes mini. 44 m — maxi. 90 m
Superficie 17,95 km2

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Voir la carte administrative

Tergnier est une commune française, située dans le département de l'Aisne et la région Picardie.

Elle regroupe depuis le 1er janvier 1974 les communes associées Fargniers et de Vouël et, depuis le 1er janvier 1992, la commune associée de Quessy .


Sommaire

Géographie

Ville située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Laon, dans la vallée de l'Oise, à la jonction de plusieurs lignes de chemin de fer, ainsi qu'à celle du canal latéral à l'Oise, du canal de la Sambre à l'Oise et du canal de Saint-Quentin.

La commune est accessible par l'autoroute A26 et est desservie par la nationale 32. Elle dispose d'une gare ferroviaire.

Histoire

Les recherches laborieuses, pour retrouver les origines, modestes, de la commune[1], ne vont pas au-delà des archives du XVIIe siècle[2].

Histoire du nom

Si la commune n'a été créée, par détachement de Vouël, qu'en 1800, la localité a été désignée de longue date sous le nom de Terignae ou Therignae, puis Therigny ou Terigni.

L’étymologie latine de ce mot est discutée. Il est tentant d’émettre l’hypothèse de « ignis » (feu) qui présuppose la déclinaison « lacus » (domaine rural) bas latin, la première partie de ce terme « theri » pourrait provenir d’un mot médiéval « thero » (colline) radical prélatin obscur, quoique à extension géographique très vaste : théron (Puy-de-Dôme), thouron (Cantal) », il faut faire le rapprochement avec « Fargniers » (eau) et « iacus ». Il s’agirait au sens propre de deux anciennes censes, l’une sur une colline, l’autre près de la rivière.

Tergnier au haut Moyen Âge

Des débris romains ont été découverts à Vouël, où l'église pourrait être construite à l'emplacement d'un temple paien, le long de la Chaussée Brunehaut.

Une motte castrale a été identifiée à Vouël, sous le nom de Tombelle de Vouël

L'Ancien Régime

En 1214 , l’Abbé de Saint-Nicolas-aux-Bois apaise une querelle suscitée aux prémontrés par Geoffroi et Simon de Condren.

En 1239, Jean, « Maire » de Vouël, renonce à tous ses droits.

Le bourg est saccagé :

- vers 1339, par les bandes d’Édouard III, roi d’Angleterre et des Flamands ;
- vers 1410 par les armées des princes d’Orléans, puis par celles du duc de Bourgogne ;
- pendant la guerre de Trente Ans, les Espagnols, qui avaient été contenus en 1637 envahissent la Thiérache l’année suivante et ravagent de nombreux villages. Il est à peu près certain qu’à cette époque (1638) le seigneur de la Borde, maréchal de Camp, recrute des habitants du hameau et les armes pour combattre l’ennemi ;
- en 1653, les armées des maréchaux de la Ferté Senneterre et de Turenne, fortes de 16 000 hommes, campent dans la vallée de l’Oise et font main basse sur les grains qu’elles trouvent à Tergnier, Fargniers, Quessy et Vouël. Les habitants s’enfuient, puis reviennent, et sont obligés de s’enfuir à nouveau pour ne revenir que début janvier 1654. Les chevaux de labour sont enlevés, les terres restent incultes par l’ennemi qui fait des incursions, se soient réfugiés à Laon, avec ce qu’ils peuvent emporter

Une communauté réformée

  • En 1567, les calvinistes de la région, sous la conduite de François d’HANGEST, seigneur de Genlis, et du prince de Condé, gouverneur de la Picardie, attaquent le château de Coucy
  • vers 1610, un temple est élevé à Vouël, qui attire tous les protestants de la région.
  • Un scandale éclate le 22 avril 1676 : les réformés de Chauny et environs se plaignent que curés et populations de Vouël, Quessy et Frières troublent leurs offices.

Dès le 16e siècle, l’abbaye de Nogent possède à Quessy terres et près, dont elle est contrainte de se débarrasser pendant les guerres de religion, mais qu’elle récupère en 1703. Le fermier de Tergnier prend en bail ces propriétés en 1699 en s’engageant à conduire 36 setiers de blé méteil dans les greniers du monastère, chaque année, le jour de Saint-Martin d’hiver (11 novembre) par la suite, il est d’usage de louer ces terres de Quessy à plusieurs laboureurs, dont l’un, dès 1770, est Marc Jadas, de Tergnier, qui semble, ultérieurement, être aller habiter Quessy. Il a le privilège (!) de payer le plus d’impôts !

La Révolution et l’Empire

Le 19 juin 1791, les « citoyens actifs » formant la section rurale du canton de La Fère, dont ceux de Tergnier, se réunissent dans l’église des Capucins ; En petit nombre, cette assemblée élit Président l’ancien Seigneur de Charmes, Charles de Flavigny, Chevalier de Saint-Louis, qui prête le serment constitutionnel.

Ces « citoyens actifs » se réunissent à nouveau le 26 août 1792 et désignent huit électeurs chargés d’élire les députés du département de l’Aisne à la Convention (qui seront : Condorcet, Saint-Just, Le Carlier, Jean de Bry).

Le 19 juillet 1791, les membres du directoire du département de l’Aisne trouvent sur leur bureau un mémoire que leur adressent les communes de Tergnier, Fargniers, Quessy, Liez et Mennessis en vue d’opérer le dessèchement de la vallée marécageuse qui traverse leur terroir. Aucune décision n’est prise !

La loi du 23 août 1793 ordonne la réquisition d’une première classe composée des jeunes gens de 18 à 25 ans. Les recrues de Tergnier font partie de la 1re Compagnie du second bataillon de la levée républicaine du district. Au printemps de l’année 1796, 6 jeunes gens de Tergnier et 4 de Quessy sont recrutés comme fusiliers et forment la 8e escouade de la 2e Compagnie de la colonne mobile créée dans chaque canton par la Convention.

Durant la Campagne de France, fin février 1814, avec le recul de Napoléon Ier, Tergnier tombe aux mains de l’ennemi. Réquisitions, pillages sont de règle. En 1815, après la Bataille de Waterloo, Tergnier est occupé vers le 25 juin, et paie un large tribut à l’envahisseur. En compensation des réquisitions subies, les habitants n’obtiennent, comme indemnisation, que la remise des 2/3 de la contribution extraordinaire de 1813 et 1814.

Tergnier, ville du chemin de fer

Le 6 décembre 1853, les registres de l’état civil de Tergnier mentionnent une profession inhabituelle « Employé de chemin de fer ». Il s’agit de Benjamin Faucret, époux d’Octavie Daussin, 17 ans, venu déclarer à la Mairie la naissance d’une fille. Les trains se substituent aux choux pour l’arrivée des enfants…

Si certains projets prévoyaient de faire passer la ligne de chemin de fer Tergnier - Saint-Quentin par Ham, il est évident que le développement de la ville n'a été engagé que par cette infrastructure autorisée par le gouvernement de Louis-Philippe, construite autour des années 1850, inaugurée en grande pompe par Napoléon III.

Les sentiers sont élargis et transformés en route, des rues nouvelles sont créées… À cette époque (1850), Tergnier est un vaste chantier de construction. On travaille jour et nuit. De multiples corps de métiers affluent de partout, même de Paris sous la direction d’ingénieurs venus de la capitale, la main-d’œuvre locale se reconvertit : fileurs, tisseurs, valets de charrue… abandonnent leurs outils habituels pour se consacrer au nouveau mode de transport.

Tergnier est une ville marquée dès la fin du XIXe siècle par le rôle de ses installations ferroviaires
Afin de loger les cheminots, la Compagnie du Nord construisit une importante cité ouvrière à Tergnier.

Quelques dates jalonnent l’histoire du chemin de fer à Tergnier :

  • 1852 : Concession à la Compagnie du nord de la ligne de Tergnier à Reims
  • 1855 : Début de l’édification des ateliers de construction et de réparation de machines qui seront agrandis à plusieurs reprises et visités par Mac-Mahon en 1874.
  • 1859 - Décision de la Compagnie du nord d’implanter une vaste gare à Tergnier
  • 1867 : Mise en circulation de la ligne Tergnier - Amiens
  • 1918 : Destruction à 50 % du nœud ferroviaire de Tergnier
  • 1919 : Installation de nouvelles lignes mise en chantier de la cité des cheminots
  • 1920 : Réorganisation générale de l’ensemble ferroviaire local qui va s’étendre sur 4 kilomètres de long et 550 mètres dans sa plus grande largeur
  • 1944 : Dégâts catastrophiques : gare, dépôt, ateliers, triage
  • 1961 : Électrification de la ligne Creil-Aulnoye, mise en service du poste d’aiguillage PRS.
  • 1970 : Le prototype RTG à 3 caisses a fait des essais sur des lignes de la région.

La croissance de la population est la conséquence naturelle du développement des installations ferroviaires :

  • 1793 : 220 habitants - A Quessy : 1791 : 154 habitants
  • 1845 : 276 habitants - A Quessy : 1841 : 516 habitants
  • 1856 : 362 habitants - A Quessy : 1861 : 738 habitants
  • 1868 : 1750 habitants
  • 1869 : 1806 habitants
  • 1875 : 1572 habitants - A Quessy : 1881 : 1010 habitants
  • 1881 : 3079 habitants
  • 1885 : 3536 habitants

Certes, la Compagnie du nord donne l’impulsion première à l’essor de la commune, mais deux autres éléments jouent en faveur de son développement :

  • la construction du canal de Saint-Quentin commencée vers 1730, est achevée en 1843, sous l'impulsion initiale d'Antoine Crozat.
  • L’implantation d’industries, profitant des conditions avantageuses du trafic ferroviaire et du nouveau canal. On peut noter :
    • vers 1860 : une sucrerie appartenant à M. Mention, avec 60 à 80 ouvriers qui produisent 6 000 tonnes de sucre chaque saison
    • en 1868 : une fabrique de faïence, franco-belge, dirigée par M. A Mongin, 200 ouvriers
    • en 1876 : une usine de broderie, à main-d’œuvre essentiellement féminine qui, jusque-là, occupait un emploi saisonnier en culture
    • en octobre 1879 : un entrepôt de sucres indigènes accordé à la Commune de Tergnier en vertu de l’article 21 de la loi du 31 mai 1846[3], et, à la même époque, une agence aux grains procure une activité particulière[4].
    • en 1885 (?) : la fonderie de Tergnier-Fargniers, dirigée par M. Maguin (aujourd'hui détruite)
    • en 1893 : la fonderie des frères Lebois (aujourd'hui détruite)
    • en 1901 : la fonderie, dirigée par M. Berlemont, qui est l’ancêtre de l’actuelle fonderie (aujourd'hui détruite).

La Guerre de 1870

Timbre à l'effigie du maréchal Faidherbe, dont la première partie de la carrière s'est déroulée dans les colonies françaises

Durant la guerre franco-prussienne de 1870, les troupes prussiennes occupent la ville le 15 novembre 1870, après avoir assiégé et investi La Fère.

Le 19 novembre, les 7e et 11e compagnies des volontaires de la Somme et une compagnie des mobiles du Gard, en tout 800 hommes avec 4 canons, partis de Ham, attaquent Vouël et Tergnier où plusieurs centaines d’ennemis s’étaient retranchés dans les maisons. Le 25 novembre, les allemands bombardent l’agglomération avec de la grosse artillerie. Dans aucun document on ne signale de dommages « matériels » locaux pendant le conflit.

Quelques mois plus tard, l’armée française se retrouve dans notre commune. Un soir de l’hiver 1870-1871, un convoi de 10 000 hommes, qui avaient participé à la bataille de Sedan, débarque à la gare, général Faidherbe en tête. Ils seront hébergés par les habitants. Tergnier est évacué par les troupes ennemies entre les mois de mars et mai 1872[5]

La Première Guerre mondiale

Ruines de la raffinerie Sailly, détruite pendant la Guerre

Le 27 août 1914, l’armée alliée anglaise (1er Corps, général Haig) est à Tergnier. Tergnier est envahi dès le 2 septembre 1914.

Vers le 25 septembre, tous les hommes de 18 à 45 ans sont dirigés sur le camp d’Altengrabave, en Allemagne. Dès l’exode des habitants, biens publics, biens individuels, sont détruits par l’ennemi au cours de sa retraite stratégique de 1917. Tergnier est rasé et repris par nos troupes (du 5 au 19 mars 1917), réoccupé par l'armée allemande en mars 1918, repris le 7 septembre par l’armée Humbert.

Les négociations en vue de l'armistice sont engagées le 7 novembre 1918, et c’est à Tergnier que le 8 novembre 1918, à 3 h 45 du matin, la délégation allemande, arrivée de La Capelle en voiture, monte dans le train spécial qui l’attend pour la mener à la clairière de Rethondes où stationne le train du maréchal Foch et où sera négocié et signé le 11 novembre l'Armistice de 1918.

Tergnier voit ses sacrifices reconnus par une citation à l'ordre de l'Armée et la Croix de Guerre[6].

La Seconde Guerre mondiale

Tergnier est envahi, pour les uns dès les 19-20 mai 1940, pour les autres seulement vers les 5-6 juin, après que l’ennemi eut bousculé la 23e D.I. et la 2e Division cuirassée, faisant partie de la 7e Armée du général Frère. Le canal de Saint-Quentin est franchi à Liez ; Tergnier étant attaqué de part et d’autre. Alertes, bombardements ennemis, exode, retour au pays et du rapatriement d’aviateurs « descendus » ? qui ne se souvient des locomotives minées au dépôt, des voies sabotées au triage ou ailleurs… Parfois sous l’œil bienveillant ou complice ou apeuré de « territoriaux » français, promus gardes-voies

Tergnier devient un pôle de la Résistance, avec notamment les mouvements Libération-Nord, Francs-tireurs et partisans (FTP), Organisation civile et militaire (OCM), Défense de la France

Parmi eux, Libé-Nord Tergnier oriente son action de février 1941 à décembre 1942 dans une triple direction :

  • constitution de groupe francs (commandos),
  • organisation d’un réseau de renseignements,
  • distribution du journal « libération ».

Elle réalise notamment :

  • en janvier 1943 : Sabotage de la sous-station du matériel roulant / Nombreux sabotages sur les rames 850 et les boîtes de graissage - Nombreux sabotages de camions, avions, moteurs…transportés par wagons
  • Septembre 1943 : Sabotage de la ligne à haute tension à Condren
  • Octobre 1943 : Sabotage d’une aiguille, déraillement d’un train d’avions, déraillement de 5 machines.
  • Novembre 1943 : Sabotage de la grue de 32 tonnes entre Tergnier et Ham - Sabotage de la voie ferrée au kilomètre 127,780 entre Tergnier et Chauny - Sabotage de la ligne à haute tension à Coucy.
  • 1944 : Sabotages de la ligne à haute tension à Condren - Sabotage de la ligne de chemin de fer entre Tergnier et Chauny - Le 6 juin, les 4 groupes de Libé-Nord Tergnier prennent le maquis à Beaumont-en-Beine, pendant 6 jours puis recommencent les actions de sabotage (en particulier de lignes téléphoniques et panneaux indicateurs). « Bouclage » de la ligne Paris-Bruxelles. Le 14 juillet, ils réalisent le sabotage de la voie ferrée entre Tergnier et Chauny et engagent une guérilla contre l'ennemi. Ils participent à la libération de Ham, Liez etc…

Toutes ces actions entraînent une répression nazie impitoyable. Tergnier et ses environs paient un lourd tribut à l’occupant avec de nombreux fusillés, tués au combat, déportés rentrés ou décédés dans les camps de concentration, internés.

Au titre de la guerre 1939-1945, Tergnier reçoit une citation à l’ordre du Corps d’armée (11-12-1948) : « Localité du département, déjà presque entièrement rasée au cours de la guerre 1914-1918, centre ferroviaire important bombardé à deux reprises par les Allemands en mai 1940. Au cours des mois qui ont précédé la libération du pays, a subi quatre nouveaux bombardements massifs de l’aviation alliée occasionnant la mort de 58 de ses habitants, la destruction totale de 407 immeubles et la destruction partielle de 1041 autres immeubles. 11 de ses fils ont été déportés, dont 7 sont morts dans les camps de concentration . Cette citation comporte l’attribution de la Croix de Guerre avec Etoile de Vermeil ».

Héraldique

Blason de Tergnier

Écartelé : au premier d'azur à la crosse d'or, au deuxième fascé de vair et de gueules de six pièces, au troisième d'or au lion de sable, au quatrième d'or au chef d'hermine.

Administration

Les communes de Fargniers (code INSEE 02300) et de Vouël (code INSEE 02825) ont été rattachées à Tergnier le 1er janvier 1974 ; celle de Quessy (code INSEE 02630) le 1er janvier 1992.

Liste des maires successifs de Tergnier
Période Identité Étiquette Qualité
avril 2009 . Christian Crohem PG  
mars 1983 avril 2009 Jacques Desallangre PG député
1980 1983 Guy Ronsin [Divers.droite] .
1965 1980 Norbert Cerf [SFIO, puis divers.droite] .
1964 1965 Gabriel Locqueneux . .
1964 1964 Émile Michelot . .
1958 1964 Gabriel Locqueneux . .
1934 1958 Jules Pouillart . .
1933 1933 Jules Didelet . .
1925 1933 Gaston Claudon . .
1921 1925 Paul Ponsin . .
1919 1921 Alfred Delaporte . .
1914 1919 François Lottiaux . .
1912 1914 Démosthène Gauche . .
1896 1912 Grégoire Gustave . .
1895 1896 Léopold Sellier . .
1895 1895 Charles Fossier . .
1878 1888 Jules Ponsin . .
1874 1878 Auguste Lancel . .
1872 1874 Jules Ponsin . .
1872 1872 Jean-Baptiste Guyot . .
1871 1872 Louis Mortier . .
1847 1871 René Lefébure . .
1840 1847 Prosper Dode . .
1826 1840 Claude Dupont . .
1819 1826 Claude Lefébure . .
1813 1819 Jean Lefébure . .
1809 1813 Constant Lemoine . .
1808 1808 Montain Dupont . .
1806 1808 Constant Gilbert . .
1802 1806 Jean-Louis Dode . .
1790 1791 Jean Juliart . .
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

  • (a) En 1973 Tergnier absorbe Fargniers et Vouel qui comptaient en 1968 respectivement 4 120 et 2 091 habitants.
  • (b) En 1991 Tergnier absorbe Quessy qui comptait en 1990, 3 212 habitants.
Évolution démographique de Tergnier
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 222 249 263 223 269 258 276 273 304
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 862 1 235 1 806 2 572 3 079 3 536 3 708 3 740 3 960
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 4 084 4 307 4 898 2 076 3 453 4 080 4 357 3 370 5 002
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 5 827 5 949 11 736 (a) 12 032 11 698 15 069 (b) [7] 14 600[8] 14 722[9] 14 458[10]
Notes, sources, ... A partir de 1962 : Population sans doubles comptes; A partir de 2006 : Population municipale.
Sources : Insee[11] et Cassini[12]

Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Lieux et monuments

  • Le centre de l'ancienne commune de Fargniers (aujourd'hui commune associée) a été reconstruit entre 1922 et 1928 selon un schéma radio-concentrique conçu par les architectes Paul Bigot et Henri-Paul Nénot, opération qui bénéficia d'une importante dotation de la fondation Andrew Carnegie.

Cet ensemble de bâtiments publics est classé monument historique depuis 1998.

Article détaillé : Fargniers.
  • L'importance de la résistance des cheminots dans la localité, pendant la Seconde Guerre mondiale, a conduit à implanter à Fargniers un Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie.
  • La cité-jardin de Tergnier fut édifiée par les Chemins de fer du Nord, selon un plan qui affecte la forme de trois roues de locomotive.
    Elle constitue en 1921 l'une des premières grandes cités de ce type. Sa construction s'inscrit dans l'ambitieuse politique architecturale de ce réseau, définie par son ingénieur en chef de l'entretien Raoul Dautry.

Le dynamisme et l'architecture (de style fin R. Coty début C de Gaulle) font de Tergnier l'une des villes les plus attractives de Picardie

Ville fleurie : trois fleurs attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[13].

Personnalités liées à la commune

Général Marcel Guillot (1893-1960), né à Tergnier, fils d'instituteurs, sorti du rang devient officier puis pilote pendant la Première Guerre mondiale, enseigne à l'école militaire de l'aéronautique et de l'air et au centre tactique interarmes à Versailles, pendant les opérations 1939-1940, devient chef d'état-major des forces aériennes de la 1re Armée puis de la 10e armée, refuse de servir Vichy, participe à l'organisation des premiers groupes de maquisards dans les maquis Ventoux et de Sault en 1942, passe des groupes de maquisards en revue le 14 juillet 1943, dans la forêt de Saint-lambert puis intègre le réseau de renseignements nestlé-andromède, est emprisonné et est torturé par la Gestapo, n'ouvre la bouche que pour insulter ses bourreaux et au poteau d'exécution, est félicité pour son courage, s'évade, participe à la libération d'Aix-en-Provence et de Marseille, rétablit la sécurité et l'ordre républicain après la libération en provence et à Marseille en organisant les forces républicaines de sécurité, réintégre l'armée, est nommé général pour avoir renseigné Londres en 1943 sur les plans de défense des Alpes et de la région sud-est du maréchal Rommel, devient secrétaire du cabinet du ministre de l'armement Charles Tillon, Vincent Faglin (Peintre/Sculpteur), élève de Paul Petit (Peintre/Cheminot de Tergnier).

Notes et références

  1. Afin de faciliter la lecture de cet article, la toponymie utilisée pour désigner des lieux anciens est celle d'aujourd'hui
  2. La présentation historique est très largement issue des travaux du docteur N. Cerf, ancien maire, et du conseiller municipal Darly.
  3. cette société fonde le corps de sapeurs-pompiers local en lui accordant une subvention de départ de 500 F
  4. chaque jeudi, de 14 h à 17 h la vente sur échantillon a lieu chez M. Henri Rescoussier, maître d’hôtel, face à la gare ; la clientèle trouve dans son établissement le confort d’alors, et de vastes écuries.
  5. L'évacuation des troupes allemandes étant conditionnée par le versement, par la France ayant réglé l'indemnité de guerre de 5 milliards de francs-or prévue par le traité de Francfort.
  6. Journal officiel du 5 septembre 1920
  7. Recensement de 1999 sur la population de Tergnier
  8. [PDF] Recensement de 2006 des communes de l'Aisne
  9. [PDF] Recensement de la population de 2007 des communes de l'Aisne
  10. [PDF] Recensement de la population de l'Aisne au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 2 janvier 2011
  11. Tergnier sur le site de l'INSEE lors du recensement de 2007
  12. Notice de Tergnier sur Cassini
  13. « Le palmarès des villes et villages fleuris », dans Le Courrier picard édition de l'Oise, 5 juillet 2008 

Voir aussi

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Tergnier de Wikipédia en français (auteurs)

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