Lamorlaye

Lamorlaye

49° 09′ 20″ N 2° 26′ 30″ E / 49.1555555556, 2.44166666667

Lamorlaye
Image illustrative de l'article Lamorlaye
Armoiries
Administration
Pays France
Région Picardie
Département Oise
Arrondissement Senlis
Canton Chantilly
Code commune 60346
Code postal 60260
Maire
Mandat en cours
Didier Garnier (UMP)
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de l'aire cantilienne
Site web Site officiel municipal
Démographie
Population 9 294 hab. (2007 - INSEE)
Densité 606 hab./km²
Gentilé Morlacuméen
Géographie
Coordonnées 49° 09′ 20″ Nord
       2° 26′ 30″ Est
/ 49.1555555556, 2.44166666667
Altitudes mini. 23 m — maxi. 110 m
Superficie 15,34 km2

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Voir la carte administrative

Lamorlaye est une commune française, située dans le département de l'Oise et la région Picardie.

Ses habitants sont appelés les Morlacuméens et les Morlacuméennes.

Sommaire

Géographie

Lamorlaye se situe au sud du Oise, à la jonction entre les régions Île-de-France et Picardie, à une distance orthodromique de 34 km au nord-nord-est de Paris, en forêt de Chantilly et dans la vallée de la Thève. C'est la première ville de l'Oise en venant de Paris par la RD 1016. Avec ses communes limitrophes Gouvieux et Chantilly au nord, Gouvieux forme le centre de l'unité urbaine (au sens de l'INSEE) de Chantilly, totalisant sept communes[1]. La continuité urbaine entre Lamorlaye et Chantilly est représentée par le quartier du Bois-Saint-Denis de Chantilly, mais la distance entre les centres des deux communes (d'une mairie à l'autre) est tout de même de 4,9 km par la route[2].

La vieille Thève au sud de Lamorlaye.

Outre le petit bourg qui a donné son nom à la commune, Lamorlaye comporte le petit hameau du Lys et le vaste lotissement forestier « Les Lys de Chantilly » de 760 ha autorisé par arrêté préfectoral en 1925, et dont les 92 % se situent sur Lamorlaye. La forêt du Lys, soustrait à la forêt de Chantilly en 1894[3], n'est pas entièrement occupé par le lotissement. Elle représente sur la commune 1 092 ha soit 71 % du territoire communal. La forêt de Chantilly proprement dite n'occupe que 134 ha soit 10 % du territoire communal (parcelles 350-353 et 360-363, au nord du viaduc ferroviaire de Commelles, des deux côtés de la voie ferrée). S'y trouve le point culminant de la commune, à 94 m au-dessus du niveau de la mer. Tout le reste du territoire est marqué par la plaine, où l'altitude varie typiquement autour de 35 m.

La continuité urbaine avec Gouvieux est moins accentuée qu'avec Chantilly, mais le long de la RD 162 entre les deux villes, l'habitat dispersé ne connaît aucune interruption. Les 8 % restants du lotissement du Lys incombent en outre à Gouvieux. Parmi les cinq communes limitrophes, Coye-la-Forêt est la plus proche. Entre les deux bourgs se situe le complexe d'entraînement de chevaux de courses de France Galop. Pour les habitants du secteur occidental du lotissement du Lys, le bourg le plus proche est toutefois Boran-sur-Oise, sur l'autre rive de l'Oise. Par ailleurs, le territoire communal de Lamorlaye se rapproche de 350 m de la rive droite de l'Oise, sans l'atteindre. Dans le Val-d'Oise voisin, les villes les plus proches par la route sont bien Chaumontel et Luzarches, mais elles ne sont pas limitrophes de Lamorlaye. Mais le hameau de Baillon de la commune limitrophe d'Asnières-sur-Oise se situe directement à côté des Lys, et la majorité du bois Bonnet, partie occidentale de la forêt de Chantilly qui arrive devant les dernières maisons de Lamorlaye, incombe également à Asnières.

Lamorlaye est accessible de la capitale en moins d'une heure par voiture et en 40 min par le train, passant par la gare d'Orry-la-Ville - Coye distante de 8 km. La ligne d'autocars n° 14 du réseau départemental Sud-Oise assure la correspondance du lundi au vendredi, à raison d'une douzaine d'aller-retours[4]. Les pôles économiques constitués par l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et la zone de la Plaine Saint-Denis, avec le Stade de France, sont à moins de 30 min par la route.

Le marais du Lys.

L'axe routier principal nord-sud est la RD 1016 déjà mentionné, qui relie en même temps Lamorlaye à Chantilly. Coye-la-Forêt et Boran sont accessibles par la RD 118 / RD 924 dans un sens est-ouest (partiellement en tronc commun avec la RD 1016), croisant au hameau du Lys la RD 909 Chantilly - Gouvieux - Viarmes - raccordement avec la Francilienne. Depuis le centre-ville, Gouvieux est accessible par la RD 162.

Une partie du patrimoine naturel et paysager de Gouvieux est protégée par deux ZNIEFF type 1 : la forêt de Chantilly (sans la forêt du Lys) entre dans la ZNIEFF n° national 220014323 « Massif forestier de Chantilly / Ermenonville »[5], et le marais du Lys (entre le lotissement et le hameau de Baillon) constitue la ZNIEFF n° national 220013844 « Marais du Lys » de 287 ha, partiellement située sur la commune de Boran-sur-Oise[6]. La forêt de Chantilly est en outre concernée par le site naturel classé « Domaine de Chantilly », créé par arrêté du 28 décembre 1960 sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque[7]. Finalement, l'ensemble de la commune fait partie du vaste site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, créé par arrêté du 6 février 1970[8]. Ce site inscrit a préfiguré le Parc naturel régional Oise-Pays de France pour sa partie située dans l'Oise, créé par décret du 13 janvier 2004 et incorporant l'ensemble de la commune de Lamorlaye[9].

Histoire

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Comme presque partout en France, on retrouve des traces d’activité datant de la préhistoire (des silex taillés découverts lors de la construction de l'immeuble La Montagne, une hache polie à Plein Soleil...). C’est des Mérovingiens que date le nom de la ville ; Morlacca étant le souvenir d'un premier château, sur la côte vers Chantilly.

Il faut ensuite attendre Philippe Auguste pour qu'après une période de grande misère, Morlacca, devenue Morleia voit une forteresse s'ériger sur l’emplacement du château actuel. Un peu plus tard, les paysans ont beaucoup travaillé pour l’abbaye de Royaumont, fondée par saint Louis.

Au milieu du XVe siècle, la ville connaît une période faste avec un nouveau seigneur, Antoine de Gallaix, qui construit un nouveau château dont il ne reste que les douves (rue du Vieux-Château) et restaure l’église.

À partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, Chantilly intervient dans l'histoire : en reste la « forêt du Lys », plantée au début du XVIIIe siècle par Louis IV Henri de Bourbon-Condé, septième prince de Condé.

Le 23 février 1790, la seigneurie de La Morlaye devient commune de Lamorlaye. Au milieu du XIXe siècle, le développement des courses, qui rapproche à nouveau Lamorlaye et Chantilly, est le fait marquant dans la vie de la commune : aujourd’hui Lamorlaye, dont le nom se fixe définitivement à cette époque, est fière de son surnom de « paradis du cheval ».

Le château actuel, reconstruit en 1820, a été acheté et agrandi par le comte Vigier en 1872. Il a été de 1960 à 2002 la propriété de l’Institut biblique européen qui en a fait un centre de formation théologique. La municipalité a acquis le château début 2005, et une réflexion est en cours pour son devenir[10]. Le parc est devenu un lieu de promenade et de détente pour la population.

Lamorlaye a hébergé une Lebensborn (en français : « Fontaines de vie ») dans le quartier du Bois Larris, institution développée sous le Troisième Reich par le régime nazi et particulièrement par Heinrich Himmler, où devaient procréer des sujets de pure race aryenne (notamment des soldats SS) en vue de constituer « l'élite de la nation ».

La commune voit l'aménagement, à partir de 1925, du lotissement « Le Lys-Chantilly » en limite de Gouvieux, dans les anciennes plantations forestières des Condé. Sont ainsi vendus 1 605 lots sur 700 ha de bois à une clientèle aisée, accompagnés d'un terrain de golf, constituant le premier lotissement de l'Oise. Un cahier des charges assez strict engage chaque propriétaire et organise la vie du quartier[11].

Aujourd’hui Lamorlaye fait partie de la Communauté de communes de l'aire cantilienne (CCAC, regroupant près de 36 000 habitants répartis en sept communes) et a signé la charte du parc naturel régional Oise-Pays de France (PNR).

Héraldique

Armes de Lamorlaye

Les armes de Lamorlaye se blasonnent ainsi :

Orangé à la filière d’or, au chevron d’azur bordé aussi d’or brochant, chargé de trois besants d’argent et accompagné de trois merlettes aussi d’or[12].

Population et société

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Lamorlaye compte 9 294 habitants (soit une augmentation de 15 % par rapport à 1999). La commune occupe le 1 009e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 100e en 1999, et le 14e au niveau départemental sur 693 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Lamorlaye depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2007 avec 9 294 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 409 468 506 486 584 557 578 556 558
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 565 587 577 554 584 720 769 862 994
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 056 1 055 1 035 974 1 140 1 608 1 468 1 473 1 947
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 2 599 3 757 5 077 6 681 7 709 8 106 9 190 9 294 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[13], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[14],[15]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 49,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 24,9 %, plus de 60 ans = 18,2 %) ;
  • 50,9 % de femmes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 14,6 %, 30 à 44 ans = 20,8 %, 45 à 59 ans = 23,4 %, plus de 60 ans = 22,4 %).
Pyramide des âges à Lamorlaye en 2007 en pourcentage[16]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,1 
5,3 
75 à 89 ans
7,5 
12,6 
60 à 74 ans
13,8 
24,9 
45 à 59 ans
23,4 
20,2 
30 à 44 ans
20,8 
16,3 
15 à 29 ans
14,6 
20,4 
0 à 14 ans
18,9 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[17]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90  ans ou +
0,8 
4,5 
75 à 89 ans
7,1 
11,0 
60 à 74 ans
11,5 
21,1 
45 à 59 ans
20,7 
22,0 
30 à 44 ans
21,6 
20,0 
15 à 29 ans
18,5 
21,3 
0 à 14 ans
19,9 

Enseignement

Santé

Culture et activités associatives

La vitalité des 60 clubs et associations contribue également au rayonnement de Lamorlaye.

Cultes

Administration

Municipalité

L'Hôtel de ville de Lamorlaye, rue du Général-Leclerc.
Conseil municipal de Lamorlaye (2008-2014)[18]
Groupe Président Effectif Statut
UMP Didier Garnier 22 majorité
Div. droite Anne Curan-Bidaut 3 opposition
Div. droite Daniel Merlin 2 opposition
Div. Gauche Lucienne Jean 2 opposition

La municipalité organise aussi un conseil municipal des enfants.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Edouard Fremont    
1947 1953 Léonard Vintenat    
1953 1961 Gaston Bauval    
1961 1975 Jean-Guy Mitton    
1975 1999 Jacques Rimbert   RPR
1999 2001 Pierre Lavergne   RPR
2001 2008 Antoine Salomone   Divers droite
2008 2011 Didier Garnier   UMP, démissionnaire[19]

Jumelage

Économie

Le monde hippique

Entraînement matinal sur les pistes

Lamorlaye a acquis une renommée grâce à son centre hippique. En effet, 900 chevaux y sont répertoriés, entraînés par 40 entraîneurs et 10 permis d'entraîner.

Les pistes s'étalent sur 60 hectares dont 15 en gazon et permettent l'entraînement des chevaux spécialisés dans les courses de galop. Les vainqueurs du prix de l'Arc de Triomphe comme All Along, Sagace, Helissio, Prince Royal II, les lauréats du Grand Steeple-Chase de Paris comme Brodi Dancer, Al Capone II, Ubu III, Uccello II, The Fellow, Katko ont été entraînés dans la commune. Lamorlaye est la seule commune européenne à posséder une piste de type américaine, baptisée « piste All Along », copie conforme du dirt track de Santa Anita en Californie, qui permet un entraînement dans toutes les conditions climatiques. Ce parcours a été offert par Daniel Wildenstein. En outre, Lamorlaye abrite des cravaches de renommée internationale : Yves Saint-Martin, Olivier Peslier, cravache d'or en France, mais aussi Dominique Bœuf, Dany Bonilla, Thierry Gillet ou encore Christophe Pieux.

Enfin, chaque année la ville parraine une épreuve de jumping de Chantilly et le prix de la Ville de Lamorlaye, course qui se dispute sur l'hippodrome de Chantilly et à cette occasion y sont conviés les enfants des écoles élémentaires. La ville organise aussi une fête du cheval chaque mois d'octobre.

Elle abrite aussi de nombreux centres équestres.

Le commerce

Le tissu commercial de Lamorlaye est particulièrement actif et diversifié, avec un grand nombre de commerces au centre-ville. Les principales rues commerçantes sont la rue du Général-Leclerc et ses rues affluentes. D'autres commerces se situent le long de la D 1016.

La grande richesse des sites historiques autour de Lamorlaye constitue également un atout pour l'attractivité de la commune  :

Projets d'aménagement

La communauté de communes de l'aire cantilienne a eu pour projet la construction d'une usine de méthanisation afin de recycler le fumier de cheval issu des écuries d'entraînements installées dans l'agglomération. L'installation prévue était située dans la zone de la Seigneurie ou sur la voie de la Grange-des-Prés. Ce projet a suscité plusieurs manifestations d'opposition allant jusqu'à la mise en vente symbolique de la ville sur le site internet eBay. Le projet a finalement été réorienté vers un site situé sur la commune de Chantilly[21].

Lieux et monuments

Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

La commune de Lamorlaye ne comporte aucun monument historique inscrit ou classé.

  • Église Saint-Nicolas, rue de l'église : reconstruite en 1739, après que la foudre a incendié celle construite aux XVe et XVIIe siècles en 1738. La tour présente un remarquable équilibre architectural malgré son style éclectique avant l'heure ; l'inspiration néo-romane domine. Sur l'extérieur, la nef est un bâtiment d'une grande banalité sans intérêt particulier. Une statue de saint Georges, en souvenir de Michel Bléré (1933-1966), est visible depuis le chemin qui entre dans le parc du château.
  • Château de Lamorlaye : Le premier château en ce lieu avait vraisemblablement été fondé au XIIIe siècle et ruiné lors de la Guerre de Cent ans, mais il est réparé et entre dans la possession du Grand Condé, qui le revend à la famille Seroux. Il reste ensuite dans la famille jusqu'en 1838, en dépit de la Révolution, et Louis Seroux de Bienville, maire de Gouvieux, le reconstruit entièrement sous la Restauration après les dégradations commisses par les Prussiens. L'ingénieur Alexandre Gérard rachète le château en 1838 et fait construire l'entrée actuelle. Claude Coin, proche de Napoléon III, lui succède en 1854 et fait appel au paysagiste Louis-Sulpice Varé pour la création du jardin anglais. À cette époque, le domaine représentait encore 87 ha. Il est racheté en 1872 par le comte Vigier, ami du duc d'Aumale. En 1880, l'architecte Ernest Sanson est chargé de la direction des travaux de restauration et ajoute le pavillon d'angle occidental, côté étang, abritant un hall et un grand escalier. Pendant la Première Guerre mondiale, le château est le siège de l'état-major du général Duportal, et d'une Kommandantur sous l'Occupation. En 1960, s'y installe l'« Institut biblique européen » d'une association américaine. Depuis 2005, la château est la propriété de la commune, mais il reste actuellement sans usage. Entouré d'un petit parc à l'anglaise ouvert au public, sa visite extérieure est possible et gratuite. L'on remarquera une ancienne orangerie aux fenêtres murées au nord de la cour d'honneur[22].
  • Chapelle Saint-Vaast, au hameau du Lys : Elle est d'origine ancienne, mais le bâtiment actuel est issu de la reconstruction après la Révolution française. Le vitrail au-dessus de la porte et la pierre tombale de « Messire Charles de Marc, vivant chevalier seigneur de Moncrespin » portent un blason qui a été adopté par Lamorlaye comme blason de la commune. Jusqu'en 1981, la chapelle a servi au culte, mais le sol marécageux instable la menace actuellement d'effondrement, et elle est fermée au public. Une souscription pour sa restauration a été lancée[23].
  • Le calvaire, place du Calvaire, au nord-ouest du centre-ville : croix de fer forgé sur une haute colonne de pierre. La place couverte de pelouse est bordée par une allée côté route. À son extrémité nord, se trouve une petite chapelle en briques rouges, servant comme lieu de culte à la paroisse anglicane de Chantilly. Au rond-point près de la place, au sud, l'on peut admirer un immense maronnier.
  • Les écuries : Lamorlaye ne dispose pas d'un champ de courses, mais de pistes d'entraînement et de très nombreuses écuries. L'on y pratique l'élevage de pur-sangs, le débourrage, l'entraînement et le négoce de chevaux de course. Les écuries se concentrent notamment en lisière de forêt, au sud et à l'ouest du centre-ville, et sont souvent intéressantes pour leur architecture du début du XXe siècle, avec une grande variété de styles. D'habitude, une maison d'habitation est associé aux écuries, mais l'on notera l'absence de toute exploitation agricole. - L'accès aux pistes d'entraînement est réservé aux professionnels.

Ville fleurie : une fleur attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[24].

Personnalités liées à la commune

  • Maurice Bayrou (1905-1996), parlementaire français, décédé dans la commune.

Bibliographie

  • Jacques Grimaux, Trois mille ans autour de Morlacca : Chroniques de Morlacca N° 1, s.l., (texte ronéotypé), ca. 1980, 80 p. 
  • Jacques Grimaux, Noble home Anthoine De Galles : 1478-1500 : Chroniques de Morlacca N° 2, s.l., 1984, s. p. 
  • Gustave Macon, « La terre et seigneurie du Lys », dans Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie E. Vignon fils, 5e série, vol. VII « années 1914-16 », 1917, p. 17-28 [texte intégral (page consultée le 12 mai 2011)] 
  • Gérard Mahieu et Catherine Jarige (avec la collaboration de), « Une terre cistercienne : le Lys, commune de Lamorlaye (Oise) : Contribution à l'histoire du premier temporel de l'abbaye de Royaumont », dans Cahiers de Chantilly, Chantilly, no 2, 2009, p. 129 
  • Jacques Rimbert, Lamorlaye : l'évolution des écoles de 1740 à l'an 2000, s.l., ca. 2000, 90 p. 
  • Jacques Rimbert, La Compagnie des sapeurs-pompiers de Lamorlaye, Lamorlaye, Amicale des Sapeurs-Pompiers, 1999, 56 p. 

Notes, sources et références

  1. Cf. Unité urbaine 2010 de Chantilly (60402) sur INSEE. Consulté le 26 octobre 2011.
  2. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site Geoportail. Consulté le 27 octobre 2011. Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
  3. Cf. Le Lys (son passé, son présent) sur Association syndicale du Lys-Chantilly. Consulté le 27 octobre 2011.
  4. Cf. l'horaire de la ligne 14, téléchargeable sur le site : Horaires de ligne - Réseau interurbain du CG60 sur Oise-Mobilité. Consulté le 12 mai 2011 et l'horaire du TER Picardie : Horaire Creil-Paris, du 12 décembre 2010 au 10 décembre 2011 sur TER Picardie. Consulté le 12 mai 2011.
  5. Cf. Présentation de la znieff Massif forestier de Chantilly / Ermenonville sur DREAL Picardie. Consulté le 27 octobre 2011.
  6. Cf. Présentation de la znieff Marais du Lys sur DREAL Picardie. Consulté le 27 octobre 2011.
  7. Cf. [PDF] Domaine de Chantilly sur DREAL Picardie. Consulté le 27 octobre 2011.
  8. Cf. [PDF] Vallée de la Nonette sur DREAL Picardie. Consulté le 27 octobre 2011.
  9. Cf. [PDF] Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 sur DREAL Picardie. Consulté le 27 octobre 2011.
  10. Texte repris du site officiel de la ville de Lamorlaye ; Histoire sur Lamorlaye (site officiel). Consulté le 12 mai 2011.
  11. Cf. « Le Lotissement « Le Lys » », dans Les Cahiers de l'Oise, DDE de l'Oise, no 77, mai 2007 [texte intégral [PDF] (page consultée le 21 décembre 2009)] 
  12. http://www.labanquedublason.com/ Banque du Blason
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 26 octobre 2010
  14. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 26 octobre 2010
  15. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 26 octobre 2010
  16. Évolution et structure de la population à Lamorlaye en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 26 octobre 2010
  17. Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 26 octobre 2010
  18. Conseil municipal sur Ville de Lamorlaye. Consulté le 2 février 2010
  19. Cf. l'article paru dans Le Courrier Picard, Sortie bousculée du maire Didier Garnier sur Le Courrier Picard. Consulté le 12 mai 2011.
  20. Le Comité de Jumelage de Lamorlaye. Consulté le 15 août 2009
  21. Marie Persidat, « Les anti-fumier de cheval vendent la ville sur eBay » sur Leparisien.fr, 20 mai 2009. Consulté le 23 août 2009
  22. Cf. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome II. Valois, Paris, Éditions de la Morande, s.d., 356 p. (ISBN 978-2-9020-9139-3)  ; p. 19 ; et Histoire sur Lamorlaye (site officiel). Consulté le 12 mai 2011.
  23. [PDF] Sauvons la chapelle Saint-Vaast - Histoire de Lamorlaye sur Fondation du patrimoine. Consulté le 12 mai 2011.
  24. « Le palmarès des villes et villages fleuris », dans Le Courrier picard édition de l'Oise, 5 juillet 2008 

Voir aussi

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