Saint-André-les-Alpes

Saint-André-les-Alpes
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43° 58′ 08″ N 6° 30′ 30″ E / 43.9688888889, 6.50833333333

Saint-André-les-Alpes
Image illustrative de l'article Saint-André-les-Alpes
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Canton Saint-André-les-Alpes
Code commune 04173
Code postal 04170
Maire
Mandat en cours
Serge Prato
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Moyen Verdon
Démographie
Population 924 hab. (2007)
Densité 19 hab./km²
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 08″ Nord
       6° 30′ 30″ Est
/ 43.9688888889, 6.50833333333
Altitudes mini. 880 m — maxi. 1 784 m
Superficie 47,46 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Saint-André-les-Alpes (en vivaro-alpin et en provençal : Sant-Andrièu) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Saint-Andréens.

Sommaire

Géographie

Saint-André-les-Alpes est situé au confluent de l’Issole et du Verdon, et au bout du lac de Castillon, à 804 m d’altitude[1].

Accès

On accède à Saint-André par la route nationale 202, départ de la route de la vallée de l’Issole, et de celle de la vallée du Haut-Verdon. On peut s'y rendre également par la ligne ferroviaire Nice-Digne gérée par la compagnie des chemins de fer de Provence en descendant à la gare de Saint-André.

Cols et sommets

  • Le col des Robines (988 mètres)
  • Le sommet de la Reynière (1726 mètres)
  • La montagne de l'Allier (1789 mètres)
  • Le mont Chalvet (1616 mètres)
  • Le sommet du Castellard (1725 mètres)
  • La montagne de Maurel (1771 mètres)
  • Le pic de Chamatte (1878 mètres)
  • Le sommet de Crémon (1760 mètres)

Toponymie

Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (Sant Andrea), sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite[2].

Communes voisines

Héraldique

Blason Saint Andre Les Alpes.svg

Blasonnement :
De sinople, à un sottoir d'or, et un saint André de carnation vêtu de gueules brochant sur le tout.[3]

Blason Courchons.svg

Blasonnement :
Courchons (ancienne commune): d'azur, à un château d'or et un chef d'argent, chargé du mot COURCHONS de sable.[3]

Blason Meouilles.svg

Blasonnement :
Méouilles (ancienne commune): d'or à un sureau de sinople, fleuri d'argent.[3]

Blason Troins.svg

Blasonnement :
Troins (communauté rattachée vers 1791): d'azur, à une fasce d'argent, chargé du mot TROINS de sable.[3]

Économie

Saint-André-les-Alpes fonde une grande part de son activité sur le tourisme, principalement estival : campings (2 en 2008), hôtels (5 en 2008), quelques restaurants. Depuis les années 1980, le vol libre en deltaplane et parapente anime le ciel du village, grâce à l'organisation de compétitions nationales et internationales. Le site de départ du Chalvet est mondialement réputé et de nombreux records ont été battus de ce départ.

Quelques entreprises artisanales se sont implantées sur la zone artisanale ; les métiers de bouche et les commerces touristiques sont représentés dans le vieux village.

Histoire

Saint-André-les-Alpes est fondée au XIIIe siècle par les habitants de Méouilles[1]. La seigneurie appartient successivement possession des Castellane aux XIIIe et XIVe siècles, des Pontevès (XVIe siècle), des Forbin au XVIIe siècle et des Laugier au XVIIIe siècle[4].

Courchons, qui apparaît pour la première fois dans les chartes en 1226 sous le nom de Corchono, relevait directement des comtes de Provence[5]. Cette communauté compte 25 feux en 1315 et 4 en 1471. Sa population est de 189 habitants en 1765[5].

La communauté s’agrandit de Troins[6], communauté qui comptait 29 feux en 1315, mais est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Saint-André au XVe siècle[4]. À la veille de la Révolution française, il existait deux fiefs sur le territoire de Saint-André : le fief de Saint-André et celui de Méouilles (d’après l’état d’afflorinement de 1783[7]).

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[8]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Verdissolle[9]. La commune de Troins, reconstituée en 1793, est absorbée entre 1795 et 1800[10].

En 1837, Saint-André, parfois appelé Saint-André-du-Seuil[11], fusionne avec Méouilles. La nouvelle commune prend le nom de Saint-André-de-Méouilles.

C’est à Saint-André qu’a débuté l’essor de l’industrie textile dans la vallée du Verdon au XIXe siècle. La manufacture André Honnorat est la plus ancienne et sert de modèle aux autres. Créée en 1819[12], elle produit 10 000 pièces de drap de laine en 1837[13]. Une autre fabrique ouvre en 1837 (créée par Jean-Baptiste Honnorat, homonyme du précédent)[13]. Ancien maquignon, occasionnellement contrebandier[14], il construit une vaste fabrique (vaste par rapport aux maisons plus anciennes), rectangulaire, à deux étages, bien éclairée de hautes fenêtres, où il installe ses machines, des cardeuses et des fileuses achetées à Lyon, puis revendues et remplacées par d’autres venant de Vienne. Ces machines sont actionnées par l’énergie hydraulique (la fabrique est construite près de l’Issole)[15]. Il rachète ensuite les foulons déjà existants sur la commune, ce qui lui permet de réaliser toutes les opérations de transformation de la laine[16]. La fabrique emploie jusqu’à 100 ouvriers. Elle ferme en 1886[16]. Son exemple est suivi dans toute la vallée, et par Simon à Saint-André même. En 1856, il y quatre fabriques à Saint-André employant 100 ouvriers[17], puis 200 en 1858[18]. Les effectifs employés déclinent ensuite : 142 en 1868, 84 en 1871, 100 en 1876 et 33 en 1879[19].

Les principales de la commune sont les fabriques Honnorat, Honnorat-Bongarçon et Arnaud (reconverties en logements)[20]. Elles ferment toutes à la Belle époque : la plus ancienne, Honnorat-Bongarçon, ferme en premier en 1886, la dernière, la fabrique Arnaud, en 1908[21]. Le chemin de fer (train des Pignes) arrive à la gare de Saint-André-de-Méouilles en mai 1892[22].

La commune est renommée Saint-André-les-Alpes en 1927. En 1966, la commune de Courchons lui est rattachée.

En 1935 le champion cycliste Antonin Magne perdit le Tour de France au profit du Belge Romain Maes suite à une crevaison provoquée par un tesson de bouteille dans la traversée de Saint-André-les-Alpes.

Administration

Municipalité

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Henri Juglar modéré député à la Législative
         
1983 (?) mars 2008 Jacques Boetti RPR puis UMP Conseiller général
mars 2008   Serge Prato[23]    

Jacques Boetti est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Jacques Chirac (RPR) à l’élection présidentielle de 1988[24].

Éducation

Localisation des villes jumelées avec Saint-André-les-Alpes.
Localisation de la ville
Saint-André-les-Alpes

La commune est dotée de deux établissements d’enseignement :

La commune dispose également d’une médiathèque municipale informatisée

Jumelages

Démographie

Population sous l’Ancien Régime (feux)
1315 1471
Saint-André 29 20
Troins 29
Méouilles 11 7
Courchons 25 4
Évolution démographique de Saint-André-les-Alpes
Années 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 567 555 581 665 687 785 771 847 947 948
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
Population 936 894 892 895 802 790 683 821 667 654
Années 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
Population 733 636 541 605 712 579 708 658 751 952
Années 1975 1982 1990 1999 2006 2007 - - - -
Population 901 852 794 818 912[28] 924[29] - - - -
Notes, sources, ... Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[4] ; Insee[30], EHESS[31] pour les chiffres issus des recensements légaux
Courbe d'évolution démographique de Saint-André depuis 1793
(interpolation linéaire entre les recensements)

Lieux et monuments

Le château de Méouilles, sur la colline du village disparu au sud de Saint-André, est une bâtisse, avec une tour ronde à l’angle ; il date du milieu du XVIIe siècle[32]. Sur la placette du village, l’ancienne maison seigneuriale a été transformée en hôtel (Trotabas puis du Parc)[33].

La fontaine de la placette, surmontée d’un piédouche, date de 1790[34].

En remontant la vallée de l’Issole, au lieu-dit les 7 arches, se trouvent les trois arches subsistantes d’un aqueduc construit pour l’irrigation au XIXe siècle[35]. Il subsistait une abside de l’ancienne église de Troins en 1969[4], effondrée depuis.

L’église paroissiale Saint-André est construite entre 1847 et 1849. Sa nef longue de trois travées principales, et des travées intercalaires plus étroites, qui débouche dans un chœur sous coupole, courant à cette époque. Les chapelles latérales au chœur forment un faux transept. Le clocher est une tour, placée à côté du chœur[36]. Parmi son mobilier, sont classés monument historique au titre objet :

  • Chapelles :
    • Notre-Dame : construite au XVIIe siècle, sa façade est refaite au XIXe siècle. Elle est constituée de deux nefs juxtaposées, voûtées d’arêtes[39] ;
    • Saint-Jean du Désert
  • lac de Castillon, le Moyen-Verdon
  • Ponts Julien : les ponts Julien ou Saint-Julien : le pont Julien antique, effondré vers 1650, a été reconstruit en 1698. La route d’Annot à Castellane passait sur ce pont ; la route de Saint-André à Castellane passait dessous, rive droite. Le nouveau pont date de 1947, son tablier fait 81 m de long. L’arc fait 61 m de corde. Il a la particularité de faire reposer le tablier sur l’arche par l’intermédiaire de poteaux entretoisés[40].

À Courchons : l’église Saint-Jacques-le-Majeur-et-Saint-Christophe, reconstruite au début du XVIIe siècle (1609), est en ruines. Son toit était recouvert de bardeaux, les cloches logées dans un clocher-mur[41]. Il se trouve encore à proximité de l’ancien village, un bâtiment collectif restauré abritant la fontaine, le four à pain, et le lavoir offert par Boni de Castellane (photographie ci-dessous).

Personnalités liées à la commune

La famille Simon au cours d'une période qui s'étend du XVIe au XIXe siècle a marqué la vie des communautés du moyen Verdon. C'était une famille bourgeoise qui donné de nombreux ecclésiastiques qui ont participé notamment à la fondation de plusieurs chapelles ou église notamment celle de la Mure.

  • Henri Juglar (né en 1738 à Saint André, mort en 1824), maire en 1791, député à la Législative lors de la Révolution française
  • Alain Raoust, réalisateur né à Saint-André-les-Alpes
  • Jean-François Nicolino, né en 1964 à Saint-André-les-Alpes, ingénieur motoriste de Formule 1 et des 24h du Mans.
  • Jean Antoine Fabre, né et mort à Saint-André (1749-1837), ingénieur, dirigea les travaux du canal des Alpilles

Voir aussi

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Liens internes

Anciennes communes rattachées à Saint-André :

Autres liens

Liens externes

Sources

Bibliographie

  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
  • Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969

Notes

  1. a et b Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7) 
  2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume III : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, § 28282, p 1607
  3. a, b, c et d Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994
  4. a, b, c et d Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 194
  5. a et b Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 194
  6. Guide des ressources documentaires en PACA, Archives Municipales Saint-André-Des-Alpes, consulté le 14 juillet 2007
  7. Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au XVIIIe siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  8. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
  9. Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 113
  10. EHESS, Notice sur le site Cassini de l’EHESS, consultée le 27 novembre 2008
  11. Mireille Mistral, L’industrie Drapière dans la Vallée du Verdon, thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence, Nice, 1951, 231 p., p 118
  12. Mireille Mistral, op. cit., p 118
  13. a et b Mireille Mistral, op. cit., p 119
  14. Mireille Mistral, op. cit., p 123
  15. Mireille Mistral, op. cit., p 124-125
  16. a et b Mireille Mistral, op. cit., p 126
  17. Mireille Mistral, op. cit., p 139
  18. Mireille Mistral, op. cit., p 141
  19. Mireille Mistral, op. cit., p 145
  20. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 415
  21. Mireille Mistral, op. cit., p 191
  22. Raymond Collier, op. cit., p 425
  23. Site de la préfecture des AHP
  24. Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1988, page 4791, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
  25. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Digne, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  26. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  27. Annuaire des villes jumelées
  28. Insee, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
  29. Insee, Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010
  30. Saint-André-les-Alpes sur le site de l'Insee
  31. EHESS, notice communale de Saint-André-les-Alpes sur le site Cassini, consultée le 19 janvier 2008
  32. Raymond Collier, op. cit., p 262
  33. Raymond Collier, op. cit., p 271
  34. Raymond Collier, op. cit., p 427
  35. Raymond Collier, op. cit., p 429
  36. Raymond Collier, op. cit., p 383-384
  37. Arrêté du 13 juin 1988, notice de la Base Palissy, consultée le 7 décembre 2008
  38. Arrêté du 29 août 2002, notice de la Base Palissy, consultée le 7 décembre 2008
  39. Raymond Collier, op. cit., p 225
  40. Philippe Autran, in Autran, Guy Barruol et Jacqueline Ursch, D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de lumière no 153, Forcalquier, 2006. ISBN 2-906162-81-7, p 108-109
  41. Raymond Collier, op. cit., p 210-211

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Saint-André-les-Alpes de Wikipédia en français (auteurs)

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