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Châteaudun
Vue du Château de Châteaudun
Détail
DétailAdministration Pays France Région Centre Département Eure-et-Loir Arrondissement Châteaudun (sous-préfecture) Canton Châteaudun (chef-lieu) Code commune 28088 Code postal 28200 Maire
Mandat en coursDidier Huguet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Dunois Site web http://www.ville-chateaudun.com/ Démographie Population 13 905 hab. (2008[1]) Densité 488 hab./km² Gentilé Dunois, Dunoises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 102 m — maxi. 152 m Superficie 28,48 km2 Châteaudun est une ville française du sud-ouest du Bassin parisien, arrosée par le Loir, chef-lieu d'arrondissement d'Eure-et-Loir, dans la région Centre.
Ses habitants sont appelés les Dunois et les Dunoises.
Aux confins de l'Orléanais, de la Beauce et du Perche, la cité, bâtie sur un éperon rocheux surplombant le Loir, est la capitale du Dunois. Cette configuration naturelle et sa situation à la croisée de deux voies romaines reliant Chartres à Tours et Orléans au Mans la destinent à être une place forte, probablement dès l'époque romaine, mentionnée par Grégoire de Tours à la fin du VIe siècle sous le toponyme de Castum-Dunense[2].
Toponymie
Le nom de Châteaudun est issu de deux éléments, l'un latin castellum, l'autre gaulois dunos, tous deux de même sens et qui désignent une forteresse.
Une ville pléonasme
Ce vieux mot gaulois dunon a laissé sa trace dans le nom de beaucoup de villes françaises même lorsque leurs noms furent latinisés par les Romains. Le plus souvent, il est associé au nom d’un chef gaulois comme à Loudun, Verdun ou Meudon. Ou encore au nom de dieu celte le plus vénéré : Lug. C’est le cas à Laon et à Lyon dont les deux noms dérivent de Lugduno. À Châteaudun, le nom de la ville dit donc effectivement deux fois la même chose !
Changement de nom temporaire
À la Révolution, la Convention Nationale décida que toutes les communes ayant un nom rappelant l'Ancien Régime ou la religion devaient en changer et Châteaudun n'échappa pas à cette règle; ainsi, du 11 mars 1794 au 10 février 1795 (c'est-à-dire entre le 21 ventôse an II et le 22 pluviôse an III), soit 11 mois, Châteaudun s'appela Dun-sur-Loir. Ce changement n'aurait pu rester qu'anecdotique s'il n'avait permis à 12 personnes, emprisonnées à Châteaudun dans l'attente d'être jugées à Paris, de ne pas être guillotinées. En effet, en pleine terreur, le Comité de sûreté générale de Paris demanda par courrier le transfert de ces détenus mais consécutivement au changement du nom de la ville, la lettre parvint par erreur à Dun-sur-Auron dans le département du Cher et non à Dun-sur-Loir. Le temps qu'elle revienne à sa destination initiale, c'était la chute de Robespierre le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794). Le régime de terreur s'adoucit et les 12 prisonniers eurent la vie sauve[3].
Géographie
Communes limitrophes
Climat
La station météorologique de Météo-France, implantée sur la base aérienne 279, à une altitude de 126 m, mesure quotidiennement plusieurs paramètres.
Le climat à Châteaudun est un climat tempéré, de type océanique dégradé, soumis aux influences océaniques venant de l'ouest et continentales venant de l'est. Les épisodes orageux sont peu nombreux et majoritairement concentrés durant l'été. La pluviométrie est relative basse, très inférieure à la moyenne nationale avec, sur la période 1961-1990, une moyenne de précipitations annuelles de 662 mm ; les mois les plus pluvieux sont ceux de l'automne ainsi que mai. Sur cette même période, la température moyenne annuelle est de 10,3 °C, le mois le plus froid est janvier, avec 3 °C et le plus chaud est juillet, avec 18,2 °C.
L'analyse des données de la décennie 1991-2000 par rapport aux trente années précédentes montre un net réchauffement et une baisse significative des précipitations. La température moyenne annuelle est de 11,2 °C et tous les mois de l'année enregistre une augmentation. Quant à la moyenne des précipitations, elle est très inférieure avec 617 mm.
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard Lille 1 600 h/an 687 mm/an 19 j/an 19 j/an 69 j/an Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an Pau 1 849 h/an 1 121 mm/an 6 j/an 27 j/an 42 j/an Brest 1 749 h/an 1 109 mm/an 9 j/an 11 j/an 74 j/an Châteaudun 1 818 h/an 612 mm/an 13 j/an 15 j/an 48 j/an Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an Sources : Internaute[4],[5],[6],[7],[8],[9]
À Châteaudun, les records de température maximale et minimale sont, respectivement de 39,3 °C le 6 août 2003 et - 18,8 °C le 17 janvier 1985. Le record de la vitesse du vent a été enregistré le 26 décembre 1999 lors de la tempête connue sous le nom d'ouragan Lothar, avec 144 km/h, et celui de la plus forte précipitation l'a été le 6 juillet 2001 avec 57,8 mm[10].
Mois J F M A M J J A S O N D Année Températures moyennes (sous abri, normales) °C, période 1961-1990 3,0 4,0 6,4 9,1 12,7 15,9 18,2 17,9 15,5 11,4 6,3 3,6 10,3 Précipitations (hauteur moyenne en mm, période 1961-1990) 55 51 53 50 64 53 49 48 57 62 64 56 662 Source: Météo France[11],[12] Mois J F M A M J J A S O N D Année Températures moyennes (sous abri, normales) °C, période 1991-2000 4,2 4,7 7,8 9,6 13,8 16,5 19,1 19,8 15,6 11,3 6,9 4,7 11,2 Précipitations (hauteur moyenne en mm, période 1991-2000) 54 45 30 58 56 42 50 39 60 61 56 66 617 Source: Météo France[11],[12] Voies de communication & Transports
Voies routières
Châteaudun est accessible par six axes routiers, un majeur, la route nationale 10 qui la relie à la capitale française, au chef-lieu du département, à Tours et cinq secondaires, les routes départementales D 31 (vers Meung-sur-Loire), D 924 (vers Blois), D 925 (vers Beaugency), D 927 (vers Pithiviers et Le Mans) et D 955 (vers Orléans et Alençon). Cette dernière supportant un trafic plus fort que les autres départementales précédemment citées.
La ville n'est pas située à proximité immédiate des axes autoroutiers, sans en être excessivement éloignée; ainsi, l'accès à l'Autoroute A11 est soit à 32 km ( 04 Brou), soit à 36 km ( 03 Chartres), tandis que celui à l'Autoroute A10 est soit à 46 km ( 12 Allaines), soit à 44 km ( 14 Orléans-Nord). L'autoroute A110, un projet de doublement, entre Ablis et Tours, de l'actuelle autoroute A 10, desservira Châteaudun, à l'horizon 2025-2030 quelle que soit la solution retenue (nouvelle autoroute concédée de Ablis à Sorigny ou aménagement à 2x2 voies de la N 10 du sud de Chartres à Vendôme ou autoroute concédée de Ablis à Châteaudun, N 10 aménagée jusqu'à Vendôme, puis autoroute concédée jusqu'à Sorigny).
Désiré et réclamé par les dunois depuis plus de vingt ans, le contournement de la ville, par l'est, est devenue réalité le 13 juillet 2007 avec l'inauguration et l'ouverture du tronçon sud, d'une longueur de 2,6 km, après celles de la section nord, le 8 juillet 2003. Longue de 7 km, curieusement réalisée à 2x1 voie et avec quatre giratoires, cette déviation assure la continuité du trafic de transit de la RN 10 qui supportait, dans la traversée de Châteaudun, un trafic de 16 000 véhicules/jour, dont 16,5 % de poids lourds, source indéniable de nuisances environnementales et de difficultés de circulation[13].
Transport ferroviaire
Article détaillé : Gare de Châteaudun.Châteaudun est desservie depuis 1865[14] par la ligne de chemin de fer Brétigny-Tours, assurée par les trains Ter Centre. Troisième axe ferroviaire reliant Tours à Paris, il fait figure de parent pauvre du réseau. Non électrifié, à voie unique, il a été si mal entretenu que, en raison du mauvais état des voies, les vitesses sont limitées à 50 km/h sur certaines portions. Inscrits au contrat de projets État-Région 2007-2013 et financés par la Région Centre, les travaux planifient la régénération des voies entre Dourdan et Châteaudun durant 2009-2010, ainsi que la modernisation des infrastructures entre la cité dunoise et Tours. À l'achèvement de la rénovation de la ligne, les trains circulent à 140 km/h et le trajet Châteaudun-Paris Austerlitz s'effectue en 1h15.
La région Centre envisageant de rouvrir au trafic voyageurs la ligne Chartres-Orléans, fermée depuis la Seconde Guerre mondiale et uniquement utilisée pour un trafic marchandises, principalement céréalier : cette réouverture permettrait à Châteaudun d'être reliée, via Voves, aux préfectures départementale et régionale. Une voie ferrée directe existe entre entre Châteaudun et Patay, anciennement utilisée pour le fret de céréales, mais finalement abandonnée.
Transports en commun
Dans Châteaudun, une série de bus gratuit nommée C'Bus qui relie aussi la ville à Jallans circule gratuitement.
Transport aérien
L'aéroport commercial le plus proche de Châteaudun est celui de Tours Val de Loire, à 95 km et le seul dont dispose la région Centre mais avec seulement 3 lignes régulières opérationnelles, à destination de Londres Stansted, de Figari et, depuis juin 2008, de Dublin, la desserte aérienne de Châteaudun est assurée par les deux aéroports parisiens, Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle, situés, respectivement, à 125 et 157 km.
Urbanisme
Le logement
Châteaudun comptait en 1999 6 617 logements, dont 89 % soit 5 890 de résidences principales, répartis en 3 834 maisons individuelles (57,90 %) et 2 783 appartements (42,10 %), (respectivement 72,60 % et 27,40 % pour la région Centre).
Le parc immobilier, constitué des résidences principales, date de la période 1949-1974 pour presque la moitié (48,10 %) et a été construit avant 1949 pour 24,50 % (respectivement 30,70 % et 34,30 % pour la région); comparé aux tendances régionales, l'âge moyen est inférieur même si les constructions neuves (5,50 % contre 9,60 %) sont très inférieures aux moyennes de la région.
La taille des habitations de la ville est plutôt grande et peu différente de la moyenne régionale ; les 4 pièces et plus (59 %) sont majoritaires, suivis des 3 pièces (26,80 %), des 2 pièces (9,60 %) puis des studios (4,50 %).
Les résidences principales ne possédant ni baignoire, ni douche représentent 2,20 % du parc régional, mais seulement 0,80 % à Châteaudun. Les logements de la commune sont plus équipés d'un chauffage central (95,70 % contre 83,90 % pour la région) mais ceux bénéficiant d'un garage, boxe ou place de stationnement sont moins nombreux (57,60 % contre 66,60 %). Avec 2 012 logements HLM, soit 34,16 % du parc en 1999 (16,70 % dans la région), la ville respecte les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes[15],[16].
Contrairement à la tendance régionale, les habitants sont majoritairement locataires de leur logement à 52,20 % contre 44,90 % qui en sont propriétaires (respectivement 36,10 % et 51,10 % dans la région) et 2,90 % sont logés à titre gratuit[17],[18].
Démographie
Châteaudun compte suite aux recensements partiels de 2004, 2005, 2006 et 2007 une population estimée de 13 900 habitants (source : INSEE). À dater de celui de 1982, la commune de Lucé lui ravit le rang de la 3e ville du département, derrière Chartres et Dreux, qu'elle détenait jusqu'alors.
L'agglomération totalise 17 894 habitants et se classe au 12e rang régional[19] et l'aire urbaine, avec 23 728 habitants, est la 232e au classement national.
L'analyse de la population de Châteaudun au cours des XIXe et XXe siècles permet de dégager quatre périodes. La première, le XIXe siècle, voit un essor modéré de la population, de 18,19 %, avec une baisse significative au recensement de 1872 due à une épidémie de typhoïde en 1866 et une hausse, au recensement de 1881, consécutive à la présente d'un régiment entier à dater de 1878[20]. Les quatre premières décennies du XXe siècle sont caractérisées par une stabilisation, due en particulier à la Première Guerre mondiale. La période d'accroissement des Trente glorieuses permet à la ville de doubler sa population, avec un pic de 15 338 habitants atteint en 1975. Depuis, l'évolution démographique est stoppée et Châteaudun voit sa population régulièrement baisser. Les naissances sont pourtant beaucoup plus nombreuses que les décès, mais il existe un important déficit migratoire dû au départ des jeunes adultes, le plus souvent diplômés, qui quittent une ville et un bassin d'emploi peu attractifs, consécutivement à un contexte économique très dégradé. La pyramide des âges est très parlante et traduit parfaitement le vieillissement de la population dunoise.
Évolution démographique
Population de la commune de Châteaudun depuis 1793 (Source : INSEE[21]) 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 5 957 6 046 6 161 6 042 6 461 6 776 6 580 6 788 6 745 6 542 6 719 6 781 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 6 552 6 694 7 036 7 284 7 147 7 460 7 146 7 147 7 296 6 587 6 558 6 790 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2008 - 7 057 8 145 9 687 11 982 14 450 15 338 15 319 14 511 14 543 13 963 13 905 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes
Tableau démographique du XXe siècle
La population au recensement de 1999 comptait 50,21 % d'hommes et 49,79 % de femmes[24].
Évolution de la pyramide des âges de la ville de Châteaudun, comparaison entre l'année 1999 et 1990[25]
Histoire
Article détaillé : Liste des comtes et des vicomtes de Châteaudun.Héraldique
Châteaudun - « De gueules, à trois croissants montant d'argent 2 et 1, au chef d'azur chargé d'une croix de la Légion d'honneur » en souvenir de sa belle défense de 1870, et pour devise : « EXTINCTA REVIVISCO », tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1882).
- « De gueules à trois croissants d'argent, au chef cousu d'azur chargé de l'étoile de la Légion d'honneur », tel que rapporté par le Grand Larousse encyclopédique (1960).
Historique[26]
- 1575 : sur le 1er plan gravé de François de Belleforest figurent les armoiries de la ville, un escu de gueulles à trois croissants d'argent et sa devise Extincta Revivisco.
- 1697 : les échevins déclarent que Châteaudun ne possède pas d'armoiries, affirmation erronée dans le seul but, semble-t-il et à l'instar d'autres villes, de ne pas payer l'impôt relatif à l'enregistrement des armoiries. Un blason leur est imposé, qui ne vit jamais le jour, un escu de sable à 2 plaz d'argent.
- de 1735 à 1830 : suite aux privilèges accordés à la ville après l'incendie de 1723 (exemption de taille, envoi de l'architecte du Roy), un chef de France d'azur à 3 fleurs de lys d'or complète les armoiries.
- 1860 : retour à la version de 1575
- 1877 : consécutivement à sa défense héroïque du 18 octobre 1870, le Maréchal de Mac-Mahon, président de la République, autorise la ville, par décret du 3 octobre 1877, à faire figurer la Croix de la Légion d'honneur dans ses armoiries.
Guerre de 1870
Le 18 octobre 1870 eut lieu la bataille de Châteaudun.
Administration et Politique
Châteaudun est l'une des trois sous-préfectures du département d'Eure-et-Loir, le chef-lieu de l'arrondissement et du canton homonymes.
Elle est membre de la Communauté de communes du Dunois, dont elle accueille le siège.
Le conseil municipal de Châteaudun est composé de trente-trois élus, proportionnellement au nombre d'habitants, dont le maire et ses huit adjoints.
Élections municipales
Les élections municipales de 2008[27] se sont traduites par une nette défaite de Alain Venot, le maire UMP en place depuis vingt-cinq années, qui briguait un 5e mandat, battu par Didier Huguet (Sans Étiquette), un pharmacien originaire de Châteaudun, installé dans cette ville mais inconnu dans le paysage politique local.
Au 1er tour, le 9 mars 2008, les dunois s'abstiennent à 36,14 % et les électeurs placent en tête la liste Ensemble pour Châteaudun conduite par le maire sortant, avec 44,01 %, suivie de celle, apolitique et de rassemblement, de Didier Huguet, Agir avec vous avec 39,53 % et Changeons avec la gauche de François Millien, avec 16,46 %. Peu de temps après la publication des résultats de ce 1er tour, François Millien annonce ne pas maintenir la liste de gauche pour le second tour.
La semaine suivante, le 16 mars 2008, le corps électoral se mobilise davantage, avec un taux d'abstentions inférieur de 2 points, à 34,09 %. Avec un très bon report des voix de gauche, la liste de Didier Huguet obtient une large majorité, avec 53,88 % des suffrages et 26 sièges, sur 33, de conseillers municipaux.
Liste des maires successifs[28] Période Identité Étiquette Qualité 21 mars 2008 Didier Huguet Sans Étiquette Pharmacien 18 mars 1983 2008 Alain Venot UMP Commerçant mars 1977 1983 Jean Hardy PCF Professeur technique au LEP 10 mars 1965 1977 Paul Gauchery[29] PS Cultivateur 30 octobre 1947 1965 Henri Bonnet Professeur de philosophie 18 mai 1945 1947 André Perdrix[29] Professeur de mathématiques Période Identité Étiquette Qualité 29 août 1944[30] 1945 Pierre Jossinet Médecin 19 mai 1936 1944 Raoul Prévost Négociant en cuirs et peaux 19 mai 1935 1936 Henri Quériault Pharmacien 19 mars 1933 1935 Alexandre Jolivet Pharmacien 17 mai 1925 1933 Isidore Joubert Propriétaire 28 mars 1920 1925 Émile Bara Avoué décembre 1919 1920 Émile Texier[29] Vétérinaire janvier 1918[31] 1919 Ernest Hiblot Adjoint docteur en médecine 6 janvier 1895 1918 Louis Baudet[29] Industriel 27 novembre 1894 1895 Alcide Lours[32] 15 mai 1892 1894 Louis Baudet[29] Industriel 20 mai 1888 1892 Désiré Renault Notaire 1884 1888 Moisant Vétérinaire 1882 1884 Jean Cartier Notaire 31 octobre 1881[33] 1882 Guyard de la Charmoye[34] 12 janvier 1878 1881 Jean Cartier Notaire 12 août 1872 1878 Adolphe Gouin Entrepreneur 27 août 1870 1872 Ernest Lumière Notaire 10 décembre 1868 1870 Hippolyte Duchanoy Ancien inspecteur des finances 13 octobre 1865 1868 Adolphe Lemay-Chautard Pharmacien 20 juin 1855 1865 Honoré-Pierre Grindelle[35] Régisseur du duc de Luynes 16 mars 1852 1855 De la Rochemondière Propriétaire 20 mars 1848 1852 Adolphe Lemay-Chautard Pharmacien 1er avril 1844 1848 Sence Juge de paix 9 mars 1842 1844 Pierre-Félix Raimbert-Sévin[29] Propriétaire 18 novembre 1840 1842 Billaut Avocat 19 juillet 1838 1840 Cadot Propriétaire aux Gâts 2 avril 1835 1838 Gorteau Ancien notaire 10 janvier 1831 1835 Jules Raimbault Notaire 8 septembre 1830 1831 Pierre-Félix Raimbert-Sévin[29] Propriétaire 5 janvier 1817 1830 Guérineau des Chenardières Receveur des tailles 6 février 1815 1817 De Boisguyon Propriétaire 1er juin 1807 1815 Claude Baudry Propriétaire 9 avril 1801 1807 Coutelle-Duboulay Juge de paix 20 avril 1798 1801 Huguet-Bussy Apothicaire 25 mars 1797 1798 Bignon Avocat 18 mai 1795 1797 Guillois Architecte 6 décembre 1793[36] 1795 Gibault Maître-tailleur 5 octobre 1793 1793 Rossard de Chatenay Propriétaire 1er décembre 1792 1793 Barre Capitaine de la milice bourgeoise 1er février 1790 1792 Guérineau des Chenardières Receveur des tailles 1788 1790 Loyre Seigneur de Saint-Jacques 1785 1788 De Valles Ancien colonel de cavalerie 1771 1785 Bignon Avocat 1769 1771 Rossard de Mianville Lieutenant de l'Élection 1765 1769 De Saint-Denis Seigneur du Plessis-Hugon 1756 1765 Bellier Président de l'Élection 1742 1756 Éloi Raimbert Premier échevin 1723 1742 Cellier des Filletières Conseiller du roi 1692 1723 René Fédé[37] Médecin Toutes les données ne sont pas encore connues. Budget 2007
Les dépenses[38] :
Poste budgétaire Montant total % Investissement Fonctionnement Environnement-Urbanisme & vie de quartier 10 154 767 30,48 % 7 423 728 2 731 039 Services rendus 7 236 639 21,72 % 1 293 972 5 942 667 Sport 3 180 300 9,55 % 2 194 826 985 474 Culture 2 774 653 8,33 % 587 193 2 187 460 Enseignement 2 515 856 7,56 % 433 961 2 081 895 Développement économique 2 192 100 6,58 % 1 554 053 638 047 Solidarité 1 913 505 5,74 % 1 913 505 Sécurité 1 321 998 3,97 % 4 200 1 317 798 Enfance - Jeunesse 1 274 671 3,83 % 66 809 1 207 862 Animations - Associations 746 546 2,24 % 13 500 733 046 Total 33 311 035 13 572 242 19 738 793 Les recettes[38] :
Fiscalité
Le taux de la taxe d'habitation pour la commune est relativement stable mais le plus élevé du département, à 22,10 % en 2003[39] et à 22,36 % en 2006[40], soit une augmentation de 1,18 %. Celui du département a subi une augmentation légèrement plus forte de 3,70 %, passant de 7,84 % en 2003[39] à 8,13 % en 2006[40].
La ville totalise 7 563 foyers fiscaux dont 3 835 sont imposables[41].
Élections
La ville fait partie de la quatrième circonscription d'Eure-et-Loir. Le député de cette circonscription, élu dès le 1er tour aux élections législatives de 2007, est Philippe Vigier et son suppléant Marc Guerrini est maire de Voves depuis mars 2008.
Présidentielles
Au 1er tour de l'élection présidentielle de 1995, Édouard Balladur arrive en tête avec 22,12 % des suffrages exprimés, devant Lionel Jospin avec 21,34 %, Jean-Marie Le Pen avec 18,14 %, Jacques Chirac avec 17,77 %, Robert Hue avec 7,79 % et Philippe de Villiers avec 5,11 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %.
Au second tour, les dunois ont voté majoritairement pour Jacques Chirac qui obtient 52,71 % des suffrages exprimés contre 47,29 % pour Lionel Jospin[42].
Au 1er tour de l'élection présidentielle de 2002, les résultats donnent Jacques Chirac en tête avec 22,9 % des suffrages exprimés, devant Jean-Marie Le Pen avec 17,7 %, Lionel Jospin avec 16,3 %, François Bayrou avec 8,1 %, Arlette Laguiller avec 5 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %
Au second tour, les dunois, dont 22,5 % se sont abstenus, ont voté à 82,6 % pour Jacques Chirac contre 17,4 % à Jean-Marie Le Pen, résultat identique au vote national mais avec cependant un taux d'abstention supérieur de 2 % (respectivement, 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) [43].
Au 1er tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy arrive largement en tête avec 31,44 % des suffrages exprimés, devant Ségolène Royal avec 24,01 %, François Bayrou avec 19,03 % et Jean-Marie Le Pen avec 11,55 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %.
Au second tour, Nicolas Sarkozy remporte 54,66 % des suffrages des dunois contre 45,34 % à Ségolène Royal et un taux d'abstention de 18,02 %, résultat proche (écart de 1,6 %) du vote national (respectivement, 53,06 % et 46,94 % ; abstention de 16,03 %) [44].
Référendum
Au référendum sur le traité de Maastricht du 20 septembre 1992, le Oui l'emporte à Châteaudun avec 51,91 % contre 48,09 % pour le Non et un taux d'abstention de 29,66 %. Ces chiffres sont très proches de ceux du votre national (respectivement, 51,04 % et 48,96 % ; abstention de 30,30 %) [45].
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Dunois ont voté contre la Constitution Européenne, avec 54,33 % de Non contre 45,67 % de Oui et un taux d’abstention de 33,87 %. Ces chiffres sont une nouvelle fois identiques à ceux du vote national, avec néanmoins un taux d'abstention plus élevé (respectivement, 54,67 % et 45,33 % ; abstention de 30,63 %) [46].
Enseignement
Châteaudun relève de l'académie d'Orléans-Tours et ses établissements sont gérés par l'inspection générale de l'inspection départementale de l'Éducation nationale à Chartres[47].
L'enseignement primaire est dispensé par neuf écoles maternelles (huit publiques et une privée) et dix écoles primaires (neuf publiques et une privée)[48].
L'enseignement secondaire est assuré par quatre collèges (trois publics et un privé), un lycée général public et deux lycées professionnels (un public et un privé).
La ville accueille par ailleurs un Institut de formation en soins infirmiers du centre hospitalier, un Institut médico-éducatif et un Centre de formation d'apprentis de la métallurgie[49].
Listes des établissements scolaires- Écoles Maternelles
- Huit maternelles publiques : Île de Chemars ~ Pierre Brossolette ~ République ~ Jean de la Fontaine ~ Jean Macé ~ Jacques Prévert ~ Charles Perrault ~ Louis Pergaud
- Une maternelle privée : Sainte Cécile-Saint Joseph
- Écoles Primaires
- Neuf écoles primaires publiques : Pasteur ~ Jean Macé I ~ Jean Macé II ~ Empereurs ~ Rue de Chollet ~ Beauvoir ~ Louis Pergaud ~ République ~~ Édouard Caniaux
- Une école primaire privée : Sainte Cécile-Saint Joseph
- Collèges
- Trois collèges d'enseignement public : Tomas Divi ~ Anatole France ~ Émile Zola[50]
- Un collège d'enseignement privé : Sainte Cécile[51]
- Lycée général
- Lycées professionnels
- Lycée professionnel public : Jean Félix Paulsen[53]
- Lycée professionnel privé : Lycée agricole privé de Nermont[54]
- Établissements spécialisés
- Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) du centre hospitalier de Châteaudun
- Institut médico-éducatif Leopold Bellan[55]
- CEFAMREC : Centre de formation des apprentis (CFA) de la métallurgie
Économie
Industrie
Principales entreprises de la ville :
- Paulstra (Groupe Hutchinson), un manufacturier pour l'industrie automobile.
- Nortel, une société canadienne spécialisée dans les réseaux et télécommunications. Vendue à Flextronics et condamnée à la fermeture en février 2008.
Entreprises historiques :
- Usine OPL-Foca (devenue SOPELEM en 1965), une des plus grandes manufactures françaises d'optique et de matériel photographique.
Services
La ville accueille trois services publics importants :
- la Base aérienne 279 Châteaudun "Lieutenant Beau" de l'armée de l'air
- un centre de détention
- un centre hospitalier
Elle dispose d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir.
Médias
- Radio: Intensité
- Presse quotidienne (édition locale): L'Écho Républicain, La République du Centre
Nota : l'édition Eure-et-Loir de la République du Centre a été supprimée en mars 2011.
Culture et Patrimoine
Article détaillé : Liste des monuments historiques de Châteaudun.Architecture civile
Le Château
Article détaillé : Château de Châteaudun.Le château de Châteaudun surplombe le Loir. Perché sur un piton calcaire, il s'agit à l'origine d'une forteresse du XIIe siècle. Remanié à la Renaissance pour en faire un logis confortable, l'important corps de bâtiment est surmonté de combles aménagés dans le style gothique. Il conserve notamment un escalier ouvragé de cette époque. Le château rénové depuis les années 1930 est classé monument historique depuis 1938.
Quartiers anciens
La visite de la ville est aussi intéressante. Certains quartiers anciens subsistent, épargnés de l'incendie de la ville en 1723 :
- Maison du XVIe siècle, à l'angle de la rue de la Cuirasserie et de la rue des Huileries;
- Maison Louis Esnault , du XVIe siècle, au 2 rue Saint-Lubin;
- Maison Renaissance dite des Architectes du Château, au 11 rue Saint-Médard;
- Maison de la Vierge et restes de la Porte d'Abas.
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Maison du XVIe siècle, à l'angle de la rue de la Cuirasserie et de la rue des Huileries
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Maison du XVIe siècle, à l'angle de la rue de la Cuirasserie et de la rue des Huileries
Les Grottes du Foulon
Creusées dans une couche de craie datée de 85 millions d'années, les grottes furent occupées dès le Néolithique. Au Moyen Âge, on en a extrait les matériaux pour la construction du donjon du château. En 1723, pendant l'incendie de la ville, les habitants s'y réfugièrent. Utilisées ensuite comme champignonnières, elles servirent de dépôt de munitions pendant la Seconde Guerre mondiale. Les grottes tirent leur nom de la terre à foulon, une argile utilisée par les artisans locaux pour le tannage des peaux. Les Grottes du Foulon sont aussi les seules grottes visitables au monde où l'on peut trouver des géodes marines.
Architecture religieuse
La ville de Châteaudun possédait sept paroisses : Saint-Aignan, Saint-Jean-de-la-Chaîne, Saint-Lubin, La Madeleine, Saint-Médard, Saint-Pierre et Saint-Valérien. Au XIIIe siècle, il existait une huitième paroisse : Saint-Aubin.
Églises remarquables :
- L'église Saint-Valérien
- L'église de la Madeleine
- L'église Saint-Jean-de-la-Chaîne
- L'église Saint-Lubin. Située à proximité de l'entrée du château, elle a été fondée au VIe siècle par l'évêque Aventin. Actuellement en état de ruine, les fouilles effectuées dans les années 1980 ont révélé que l'église avait été construite sur des remblais de l'époque gallo-romaine. Il s'agit de l'édifice religieux le plus ancien de la ville intra-muros.
- Chapelle Notre-Dame-du-Champdé. Édifiée en 1519, il subsiste une partie du mur de la façade flamboyante, formant aujourd'hui le portail d'entrée du cimetière.
- Commanderie du Temple Notre-Dame-de-la-Boissière, ancienne chapelle du XIIIe siècle appartenant aux Templiers qui y entretenaient un hôpital pour les pèlerins des Croisades.
Patrimoine environnemental
- Promenade du mail
- Le parc Léo Lagrange
- Parc de la Rainville
- Jardins de l'Hôtel-Dieu
- Jardins du bord du Loir
- Bois des Gâts
Lieux de culture
Musée
La ville abrite un musée municipal des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle, créé en 1864 par la Société dunoise d'archéologie, afin de conserver les objets archéologiques trouvés majoritairement dans le Dunois. Il rassemble les collections municipales constituées dès la fin du XIXe siècle, et le musée privé du Marquis de Tarragon légué à la Ville en 1897. Installé, depuis 1890, dans une ancienne école il est composé de neuf salles.
Outre l'intéressante collection archéologique initiale (de la Préhistoire au Moyen Âge), le musée s'est enrichi de plusieurs départements. Celui consacré à l'art égyptien expose des objets, en grande partie rapportés d'Égypte, à la fin du XIXe siècle, par des membres de la Société dunoise d'archéologie; parmi eux, Émile Amélineau qui a entrepris les fouilles à Abydos et fait don au musée d'une partie de ses collections, en septembre 1905[56], ainsi qu'un dépôt très intéressant du musée des beaux-arts de Chartres.
Un important département d'histoire naturelle fait aujourd'hui la réputation du musée. Celui-ci est consacré à la collection de plus de 2 800 oiseaux léguée par le marquis Léonce de Tarragon à la fin du XIXe siècle.
Un département de peintures, principalement des paysages du XIXe siècle vous offrent un panorama de Châteaudun et ses environs.
Comme tableau ancien on notera un tableau de Jean Restout Les Noces de Cana.
Du XIX°:
- Le Puits aux roses par Achille Cesbron.
- Autoportrait dans son atelier par Léon Matthieu Cochereau.
- Vue de la vallée du Jourdain par Pierre Prévost, l'oncle de Léon Matthieu Cochereau.
- Vue de Châteaudun vue de la Marinière, 1881, par Prosper Galerne.
- Vue de Châteaudun au couchant, 1872, par François-Edmée Ricois.
- Sainte Élisabeth de Hongrie, 1876 par Joseph Wencker.
Une salle dédiée à la Guerre franco-prussienne de 1870.Enfin, plusieurs salles sont consacrées aux arts orientaux avec une grande collection de porcelaines de la Compagnie des Indes, une collection d'armes orientales (collection Holstein) ainsi qu'une magnifique collection de bijoux chinois.
Théâtre, salle de spectacle
- Le théâtre
- L'Espace Malraux
- La salle Gaston Couté
Médiathèque
Implantée au cœur géographique de la ville depuis décembre 1999, la médiathèque met à la disposition du public un fonds de 91 000 ouvrages, ainsi que disques et DVD. Elle accueille également un espace public numérique et des lectures de contes. Des expositions s'y tiennent régulièrement.
Cinéma
Situé dans le centre-ville, Le Dunois est un ensemble de 3 salles de cinéma.
Dunois célèbres
Poésie et musique
- Eloy d'Amerval (fl. 1455-1508), poète et compositeur. A Châteaudun en 1505, au moins. Il exerça également en tant que chantre, tenant la partie de ténor, à la cour de Savoie, à partir de 1455, sous les ordres du compositeur Guillaume Dufay, avant d'entrer au service du prince et poète Charles d'Orléans, au château de Blois, de 1464 à 1465. Il fut ensuite "maître des enfants de choeur" (maître de chapelle) à Orléans (collégiale Saint-Aignan), de 1468 à 1471 au moins. A Milan, dans le courant des années 1470 (vers 1474-1475) il travailla pour la cour des Sforza. En 1580, il était maître du choeur de Saint-Hilaire-le-Grand, à Poitiers. De retour à Orléans (cathédrale), de 1482 à 1484, il écrivit des motets, chantés sur un texte double (latin et français), créés le 8 mai 1483, pour la fête de la ville, célébration annuelle de la délivrance d'Orléans du siège des anglais, le 8 mai 1429 par Jeanne d'Arc. Ces motets furent entendus jusqu'au milieu du XVIIe siècle (1646), au moins. Les textes sont conservés, mais la musique est actuellement perdue. On a de lui une messe polyphonique à 5 voix, Dixerunt discipuli, composée avant 1472 (vers 1465 ?) ainsi qu'un long poème, Le livre de la deablerie (publié en 1508). Le 18 janvier 1505, prêtre à Châteaudun, il est désigné exécuteur testamentaire de son fils, Guillaume d'Amerval.
- Pierre Guédron, compositeur de la chambre du roi d'Henri IV puis surintendant de la musique de Louis XIII, né à Châteaudun vers 1565.
Beaux-Arts
- Toutin, 3 orfèvres-émailleurs nés à Châteaudun :
- Jean, né en 1578 est l'initiateur de la peinture en miniature sur émail.
- Henry et Jean ses fils, nés respectivement en 1614 et 1619 deviennent de fameux émailleurs. Quelques œuvres signées, conservées dans les musées (Rijksmuseum à Amsterdam, British Museum, Musée du Louvre, Musée de l'horlogerie et de l'émaillerie à Genève), permettent d'apprécier leur talent.
- Nicolas Chaperon, peintre et graveur, né en 1612 à Châteaudun.
- Patrice Caumon, illustrateur né dans cette ville en 1944.
- Didier Cassegrain, dessinateur de bandes dessinées né en 1966 à Châteaudun.
- Tomas Divi. Gérone, 1904-Châteaudun, 1971. Peintre.
Littérature
- Jean-Pierre Ferrière, écrivain, valeur confirmée du roman policier français, né le 4 mars 1933 à Châteaudun.
- Bertrand Visage, écrivain né en 1952 à Châteaudun.
- L'écrivain Christophe Ferré a passé son enfance à Châteaudun.
Philosophie
- Émile Corra, né le 11 juin 1848 à Châteaudun (avenue Florent-d'Illiers). Disciple d'Auguste Comte le fondateur de la philosophie positiviste. Engagé volontaire dans la Défense nationale de 1870, enseignant dans le privé puis chroniqueur, il rejoint le positivisme en 1875 et fonde, en 1906 la Société positiviste internationale et la Revue positiviste internationale publiée de 1906 à 1939.
Sciences
- Achille Guénée, entomologiste décédé à Châteaudun en 1880.
- Henri Lefèvre, économiste.
- Jules-Émile Péan, chirurgien du XIXe siècle, né à Marboué (4 km au nord de Châteaudun) le 29 novembre 1830, inventeur de la pince qui porte son nom. Il a, le 1er en France, contribué à vulgariser l'ovariectomie. Une rue de la ville porte son nom.
Sports
- Charles Brennus, maître-graveur et président d'honneur de la fédération française de rugby (1921), il est le créateur du Bouclier de Brennus, la récompense suprême du Championnat de France de rugby. Il est né à Châteaudun en 1859.
- Guy Boissière, né à Châteaudun le 11 mai 1929, entraîneur.
- Christophe Lavainne, coureur cycliste professionnel est né à Châteaudun le 22 décembre 1963.
- Romain Feillu, frère de Brice, coureur cycliste professionnel est né à Châteaudun le 16 avril 1984. Il a été vice-champion du monde espoirs à Salzbourg en 2006 et porteur du maillot jaune en 2008.
- Brice Feillu né à Châteaudun le 26 juillet 1985, est, comme son frère aîné Romain, coureur cycliste professionnel.
- Terry Bouhraoua, né à Châteaudun le 29 août 1987, jeune joueur de rugby à XV et de rugby à 7 prometteur, évoluant actuellement au Stade français CASG Paris au poste de demi de mêlée.
Militaire
- Jacques-Valère Clément (1763-1839), général français au XIXe siècle
Autres
- Louis Ange Pitou, journaliste, contre-révolutionnaire et pamphlétaire, né à Valainville (commune de Moléans), à 5 km de Châteaudun. Un passage de la ville porte son nom.
Jumelages
La ville de Châteaudun est jumelée avec :
- Schweinfurt (Allemagne), voir Schweinfurt (page allemande) - Site de la ville (de)
- Cap-de-la-Madeleine (Canada), (fusionnée en 2002 avec la ville de Trois-Rivières), voir - Site de la ville de Trois-Rivières
- Marchena (Espagne), voir Marchena, (page espagnole) - Site de la ville (es)
- Arklow (Irlande), voir Arklow, (page anglaise) - Site de la ville (en)
- Kroměříž (République tchèque), voir Kroměříž (page tchèque) - Site de la ville (cs)
Filmographie
Le château[57] a servi de décor pour certaines scènes de deux films français :
- 1990 : Dames galantes de Jean-Charles Tacchella
- 1994 : Jeanne la Pucelle de Jacques Rivette
Cadre de vie
- Ville fleurie : deux fleurs attribuées par le Conseil National des Villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[58].
Galerie
Notes, sources et références
- INSEE - Populations légales 2008 de la ville de Châteaudun entrant en vigueur le 1er janvier 2011
- ISBN 2-85822-243-6) Monique Chatenet : Le Château de Châteaudun, Éditions du Patrimoine, 1999 (
- Radio Intensité : Histoire locale, créée le 20 octobre 2004
- Données sur le climat de Lille
- Données sur le climat de Strasbourg
- Données sur le climat de Nice
- Données sur le climat de Pau
- Données sur le climat de Brest
- Données sur le climat de Châteaudun
- Les records météorologiques à Châteaudun, site Internet www.lamétéo.org
- Températures moyennes à Châteaudun, site Internet www.lamétéo.org
- Hauteur des précipitations à Châteaudun, site Internet www.lamétéo.org
- La déviation de Châteaudun, sur le site de la Direction Régionale de l'Équipement de la région Centre
- Châteaudun - De l'incendie à la Belle Époque - Deux siècles d'urbanisme, page 151
- INSEE - Logements à Châteaudun : le parc
- INSEE - Logements dans la région Centre : le parc
- INSEE - Logements à Châteaudun : les occupants
- INSEE - Logements dans la région Centre : les occupants
- INSEE : les plus grandes agglomérations de la région Centre
- Monique Rolland : Châteaudun capitale du Dunois, p. 171
- Châteaudun sur le site de l'Insee
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- Châteaudun dans l'Index Cassini - population avant le recensement de 1962
- INSEE - Fiche profil - Démographie : pyramide des âges 1999
- [1] Recensement de l'INSEE en 1999 -
- Monique Rolland : Châteaudun capitale du Dunois, p. 177 à 179
- Résultats de l'élection municipale 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 22 mars 2008.
- Monique Rolland : Châteaudun capitale du Dunois, p. 173 à 175
- La ville a donné son nom à une rue
- Municipalité désignée le 29 août 1944 par arrêté préfectoral, sur commission du comité local de Libération
- 23 janvier 1918 de Louis Baudet Intérim suite au décès, le
- Président de la délégation municipale
- Délégation municipale
- Désigné pour remplir les fonctions de maire
- La ville a donné son nom à un boulevard
- Nommé le 16 frimaire an II par Bentabolle, représentant du peuple et installé le lendemain, avec une indemnité annuelle de 1 200 livres
- Maire perpétuel. La ville a donné le nom de son 1er maire à une rue
- Châteaudun Infos n° 58 - Février-mars 2007, p. 3 à 7, sur le site de la ville - consulté le 25 juillet 2007 [PDF]
- Données sur le site officiel de la direction générale des Impôts
- Données sur le site officiel de la direction générale des Impôts
- Données sur le site officiel de la direction générale des Impôts
- Le Figaro - Archives des élections présidentielles de 1995
- Scrutin présidentiel de 2002 - Châteaudun
- Scrutin présidentiel de 2007 - Châteaudun
- Scrutin du 20 septembre 1992 sur le traité de Maastricht - Châteaudun
- Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Châteaudun
- Inspection académique d'Eure-et-Loir
- Circonscription de Châteaudun
- Site de la ville/Adresses/Enseignement - consulté le 23 août 2007
- Site du Collège Emile Zola
- Site de l'École/Collège Sainte Cécile
- Fiche d'identité du lycée, sur le site de la région Centre
- Fiche d'identité du lycée, sur le site de la région Centre
- Site du lycée agricole privé de Nermont
- Site de l'Institut Leopold Bellan
- Monique Rolland : Châteaudun, capitale du Dunois, p. 106
- Lieu de tournage à Châteaudun
- Villes et villages fleuris - Eure-et-Loir
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Site officiel de la ville de Châteaudun
- Office du Tourisme
- Le pays Dunois
- Châteaudun sur le site de l'Institut géographique national
- Données climatiques à Châteaudun de 1953 à 2001
- Site du Centre hospitalier de Châteaudun
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