- Loudun
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Loudun
La Tour carrée, emblématique de Loudun
DétailAdministration Pays France Région Poitou-Charentes Département Vienne Arrondissement Châtellerault Canton Loudun (chef-lieu) Code commune 86137 Code postal 86200 Maire
Mandat en coursElefthérios Benas
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays loudunais Site web ville-loudun.fr Démographie Population 7 146 hab. (2008) Densité 163 hab./km² Gentilé Loudunais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 47 m — maxi. 120 m Superficie 43,77 km2 Loudun est une commune française, située dans le département de la Vienne et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Loudunaises et les Loudunais.
C'est une petite ville avec les ruines de l'ancien château détruit par Richelieu et dont le centre historique est entouré de vieux remparts. Cette ville possède un grand patrimoine culturel avec, entre autres, sa Tour Carrée, ses ruelles qui ont gardé l'esprit du Moyen Âge, toutes les caves à champignons et à vins, sans oublier le musée Renaudot.
Sommaire
Toponymie
Le mot gaulois dunon, qui désigne une forteresse, et parfois un lieu en hauteur, a laissé sa trace dans le nom de beaucoup de villes françaises même lorsque ceux-ci ont été latinisés par la suite. Le plus souvent, il est associé au nom d’un chef gaulois comme à Loudun justement, mais aussi à Verdun ou Meudon. Ou encore au nom de dieu gaulois le plus vénéré Lug par exemple. C’est le cas à Laon et à Lyon dont les deux noms dérivent de Lugduno.
Géographie
Tout au nord du département de la Vienne, la commune de Loudun est bordée à l'ouest par le Martiel, un sous-affluent de la Dive.
La ville est située au croisement de la route nationale 147 et des routes départementales 14, 61, 63, 147 et 759, soit en distances orthodromiques, 20 km à l'est de Thouars, 22 km au sud-ouest de Chinon et une quarantaine de km au sud-sud-est de Saumur.
Au nord, la départementale 47 dessert le village de Véniers.
Communes limitrophes
Histoire
Loudun et le Loudunais sont situés dans un territoire à la croisée des marches de trois grandes régions historiques : l'Anjou, la Touraine et le Poitou.
Contrairement au découpage actuel, où la région Poitou-Charentes présente au nord du département de la Vienne une excroissance pour englober Loudun, au Moyen Âge et jusqu'à la Révolution française, c'est le Saumurois qui s'enfonce dans le Poitou actuel englobant Loudun jusqu'à Mirebeau au Sud.
Moyen Âge
En 986, Guillaume III de Poitiers et Geoffroy Ier d'Anjou s'affrontent au lieu-dit Les Roches Saint-Paul, alors rattaché à la paroisse de Coussay. Geoffroy obtient le fief de Loudun mais est vassal de Guillaume. Loudun dépend des comtes d'Anjou jusqu'en 1206, date à laquelle Philippe Auguste la rattache à la Couronne de France. Cependant, Philippe Auguste donne Loudun en garde à Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou et du Maine, car le roi de France considère Loudun comme une place stratégique et décide de remplacer l'ancien château par une nouvelle forteresse pour contrer les puissants Plantagenêt.
En 1214, Jean sans Terre intrigue contre le roi Philippe Auguste, en achetant l’aide des barons poitevins : les Chauvigny, les Mauléon et les Thouars. Jean-sans-Terre occupe Angers. Louis, le fils de Philippe Auguste intervient à Moncontour dont il fait détruire le château. De son côté, Philippe-Auguste est vainqueur à Bouvines. Il vient aussitôt à Loudun pour imposer la paix de Chinon à Jean sans Terre qui doit renoncer à la plus grande partie de ses possessions en Poitou.
Le 1er décembre 1372, le traité de Loudun est signé entre le roi de France et les principaux barons poitevins, qui lui rendent hommage. Il met ainsi fin à la reconquête du Poitou qui avait suivi le traité de Brétigny (1360).
En 1476, le roi René, duc d'Anjou est contraint de conclure un accord avec Louis XI, étant accusé d'avoir négocié avec Charles le Téméraire. Loudun est à nouveau réunie à la couronne de France. Louis XI l'érige en bailliage. François Ier ordonne qu'on rédige la coutume de Loudun. Le Loudunais devient une sénéchaussée. La sénéchaussée de Loudun dépend du gouverneur de Saumur.
Temps modernes
En 1542, lors de la création de la généralité de Tours, la sénéchaussée de Loudun intégre cet ensemble territorial constitué par les provinces d'Anjou, du Maine et de la Touraine.
En 1568, les luttes entre protestants et catholiques reprennent. Henri, roi de Navarre, alors âgé de 16 ans se trouve à Loudun avec l'armée protestante. Les protestants brûlent la collégiale Sainte-Croix, le couvent de l'église des Carmes (Saint-Hilaire-du-Martray) et l'échevinage. Le duc d'Anjou (futur Henri III) fait le siège de Loudun pour récupérer la cité aux mains des protestants.
En 1569, Coligny assiège Poitiers, mais l’arrivée de l’armée royale le force à lever le siège. L’affrontement a lieu lors de la bataille de Moncontour : le duc d'Anjou inflige une défaite sanglante aux Huguenots.
En 1579, Le roi Henri III élève Loudun au rang de duché non héréditaire au profit de Françoise de Rohan.
En 1584, Henri III donne l'ordre de faire détruire la forteresse érigée par Philippe Auguste, le palais des ducs-rois d'Anjou-Sicile et de l'enceinte fortifiée de Loudun.
En 1587, Henri de Navarre s'empare de Loudun ainsi que de Vivonne, Mirebeau et Châtellerault.
En 1605 fut prévu un siège de présidial à Loudun, qui aurait compris le bailliage de Chinon, mais l'opposition de Tours et Poitiers empêcha le projet d'aboutir.
En 1628, la baronnie de Mirebeau fut acquise par le cardinal de Richelieu et unie en 1631 au duché-pairie de Richelieu, et dont le tribunal ducal relevait à la fois du Parlement de Paris et de la sénéchaussée de Saumur[1].
En 1630, la ville de Loudun fut le théâtre d'une traque lancée par le cardinal de Richelieu, avec pour objectif de faire taire le prêtre catholique Urbain Grandier qui le critiqua férocement.
En 1631, Louis XIII envoie à Loudun le conseiller d'État Jean Martin, baron de Laubardémont, afin de terminer la démolition de la forteresse construite par Philippe-Auguste, du palais des ducs-rois d'Anjou-Sicile, du donjon et de l'enceinte fortifiée de la ville.
En 1634 commença à proprement parler « l'affaire des démons de Loudun ».
En 1711, le 6 septembre, un tremblement de terre a mis à bas une partie des murailles, et provoqué l'effondrement d'une partie de l'église principale.
Révolution française
En 1790, lors de la création des départements français, le Sud-Saumurois (sénéchaussée de Loudun et pays de Mirebeau dépendants du gouverneur de Saumur et partie méridionale de l'Anjou) est rattaché au département de la Vienne.
Comme le reste de la France, Loudun accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution : et, en tant que symbole, il est coupé le 5 mai 1793, lorsque la nouvelle de la prise de Thouars par les armées vendéennes arrive, par crainte de représailles. Les membres du conseil municipal jugèrent également plus prudent de se replier sur Chinon, et le drapeau blanc fleurdelysé flotte un instant sur la bourgade[2]. Dès l’alerte passée, il est replanté (le 8 mai), puis à nouveau le 18 (pour un spécimen de plus grande taille)[3]. Lorsque un détachement de cavalerie vendéenne pénètre dans la ville le 25 juillet, l’arbre est abattu une nouvelle fois[4]. Il est à nouveau replanté, suivi de trois autres : un porte (Saint-)Nicolas, un autre place de la Bœufetterie, un troisième porte de Chinon, et le dernier dans le quartier du Martray[5]. Ils deviennent des lieux de ralliement pour toutes les fêtes et les principaux événements révolutionnaires, comme la célébration des victoires des armées révolutionnaires, la lecture de lois, l'anniversaire de l'exécution de Louis XVI[5]. Ces quatre arbres sont abattus de nuit en octobre 1799, au moment de la réaction royaliste, mais replantés immédiatement. Un autre arbre est abattu et replanté en janvier 1800[5].
Loudun est chef-lieu du district de Loudun de 1790 à 1795, puis de son arrondissement de 1800 à 1926.
En 1802, lors de la nomination des premiers préfets de France, c'est un Loudunais, Pierre Montault-Désilles qui devient premier préfet du département de Maine-et-Loire. La même année, son frère Charles Montault-Désilles, devient l'évêque d’Angers.
XXe siècle
La Luftwaffe bombarde la gare le 18 juin 1940 : le quartier environnant souffre, et le bilan est de 20 morts[6]. La Wehrmacht pénètre dans la ville le 20 juin[7].
Durant l’été 1944, les aviations alliées mènent de nombreuses opérations de strafing : des chasseurs patrouillent sur les axes (voies ferrées, routes principales) à la recherche de cibles d’opportunité. C’est ainsi que des chasseurs alliés tirent sur la gare le 8 juillet[8] et qu’elle est à nouveau bombardée le 15 août[9].
En 1948, pour célébrer le centenaire de la révolution de février 1848 et de la Deuxième République, un arbre de la liberté est planté dans le jardin de la mairie[10].
En 1964, l'ancienne commune de Veniers fusionne avec Loudun[11]. En 1972, Rossay en fait autant[11].
Emblèmes
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de la Vienne.Blasonnement De gueules, à une tour crénelée d'argent, maçonnée de sable ; au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or[12].Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1947 1959 Marc Godrie D. 1959 1999 René Monory UDF Garagiste, sénateur de la Vienne, président du Sénat 29 mars 1999 mars 2001 Jean-Pierre Fredaigue DVD mars 2001 mars 2008 Jean Touret UMP Vice-président du Conseil général de la Vienne, suppléant du député Jean-Pierre Abelin. mars 2008 Elefthérios Benas[13] DVD Médecin La communauté de communes du Pays loudunais
Loudun est le siège de la communauté de communes du Pays loudunais qui regroupe 52 communes, dont sept communes associées et quatre cantons : Loudun, Moncontour, Monts-sur-Guesnes, Les Trois-Moutiers.
En 1999, sa population était de 24 625 habitants, pour une superficie de 849 km².
Jumelage
Loudun est jumelée à six villes :
- Leuze-en-Hainaut (Belgique) depuis 1961
- Ouagadougou (Burkina Faso) depuis 1967
- Thibodaux (États-Unis) depuis 1978
- Shippagan (Canada) depuis 1981
- Burgos (Espagne) depuis 1985
- Audun-le-Tiche (France) depuis 2007
Démographie
La commune de Loudun s'est agrandie à deux reprises, d'abord en 1964 avec l'intégration de Véniers, puis en 1972 avec la fusion-association de Rossay, qui reste commune associée.
Démographie de Véniers
La population de Véniers est toujours restée relativement stable, entre 400 et 500 habitants.
Démographie de Rossay
La population de Rossay a atteint son maximum en 1926 avec 233 habitants.
Démographie de Loudun
Longtemps cantonnée entre 4 500 et 5 500 habitants, la population de Loudun a brusquement augmenté dans les années 1960 et 1970 pour culminer à 8 120 habitants au recensement de 1982. Depuis, elle a perdu 900 habitants en 24 ans.
Économie
Le Loudunais est une région agricole et viticole. Le leader mondial des produits tubulaires destinés au bovins, la société Agritubel, est basée à Loudun.
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne.
Lieux et monuments
- Ancienne commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean (ou chapelle Saint-Jean), XIIIe siècle, inscrite aux monuments historiques depuis 1995[17] ;
- Tour carrée, ancien donjon du château construit par Foulques Nerra, comte d'Anjou, en 1040, classée depuis 1877[18] ;
- Château du Bois-Gourmond, XIVe et XVIe siècles, inscrit partiellement en 1929 puis en intégralité depuis 1993[19] ;
- Château du Bois-Rogue à Rossay, dont la chapelle du XIIIe siècle et la galerie du XVIe siècle sont classées depuis 1970[20] ;
- Couvent des Carmes, XIVe au XVIIe siècle, inscrit depuis 1995[21] ;
- Église Saint-Hilaire du Martray, attenante au couvent des Carmes, classée depuis 1921[21] ;
- Église Saint-Pierre du marché, construite sous Philippe Auguste, classée depuis 1921[22] ;
- Église Sainte-Croix, transformée aujourd'hui en centre culturel ; le chœur et le transept du XIIe siècle sont classés depuis 1955, les parties subsistantes de l'ancienne nef étant inscrites depuis 1992[23] ;
- Enceinte (douves, enceinte, ancienne tour ronde), XIIIe siècle, inscrite depuis 1948[24] ;
- Hôtel de Saint-Laon, XVIIe et XVIIIe siècles, inscrit depuis 1995[25] ;
- Hôtel de Ville, XIXe siècle, inscrit depuis 1995[26] ;
- Maison des Échevins (ou Échevinage), XVe et XVIIe siècles, inscrite depuis 1972[27] ;
- Porte du Martray, unique vestige des quatre portes de l'enceinte urbaine construite sous Philippe Auguste, classée depuis 1946[28] ;
- Deux maisons des XVe et XVIe siècles[29],[30]ainsi qu'un portail du XVIIIe siècle[31]sont également inscrits
- « Logis gothique », à proximité de la chapelle Saint-Jean
- Musée Théophraste-Renaudot
- Maison de l'Art Roman
- Aquarium
Personnalités liées à la commune
- Saint Aleaume († 1097), né à Loudun, d'abord soldat, embrassa la vie monastique à l'abbaye de la Chaise-Dieu en Auvergne, puis fonda un monastère à Burgos, à la demande du roi de Castille ; fêté le 30 janvier par l'Église catholique romaine.
- Marie Besnard (1896-1980), accusée d'empoisonnement dans les années 1950.
- Ismaël Boulliau (1605-1691), né à Loudun, astronome et érudit.
- Simon Canuel(1767-1840), général des armées de la République et de l'Empire, décédé à Loudun.
- Mario Carl-Rosa (1853-1913), peintre et écrivain, né à Loudun
- Louis Charbonneau-Lassay, (1871-1946), symboliste chrétien, né et mort à Loudun. En sa qualité de correspondant des monuments historiques, il fit classer de nombreux édifices de Loudun et de sa région. Il fut un des membres fondateurs, en 1938, de la Société Historique du Pays du Loudunois.
- Jean-Charles Cornay (1809 - 1837), né à Loudun, missionnaire et martyr catholique, tué au Tonkin, canonisé par le pape Jean-Paul II en 1988.
- Muguette Fabris, ancienne miss France de 1963 et ancienne professeur de mathématiques.
- Nicolas Ghesquière (1971-), créateur à la tête de la maison de couture parisienne Balenciaga, ayant grandi à Loudun
- Urbain Grandier (vers 1590-1634), prêtre accusé de sorcellerie, mort sur le bûcher à Loudun.
- François Le Proust du Ronday, (1548-1615), jurisconsulte et historien, auteur de De la Ville et chasteau de Loudun, du pays de Loudunois et des habitans de la ville et du pays, est né et mort à Loudun.
- René Monory, (1923-2009) maire de Loudun, sénateur de la Vienne, Président du Sénat, ministre de l'Éducation nationale, président du conseil général de la Vienne, fondateur du parc du Futuroscope, est né et mort à Loudun.
- Charles II Montault-Désilles (1755-1839), évêque d'Angers, est né à Loudun.
- Pierre Montault-Désilles (né à Loudun en 1751), premier préfet du département du Maine-et-Loire.
- Théophraste Renaudot, (1586-1653), inventeur de la presse écrite française, médecin, journaliste, philanthrope, est né à Loudun.
- Françoise de Rohan, (1540-1591), première duchesse de Loudun, tante d'Henri IV.
- Jean Salmon Macrin (1490-1557), poète néo-latin, né et mort à Loudun.
Spécialités gastronomiques
Le Croquant de Loudun est une spécialité biscuitière ayant pour origine la tradition de la culture d'amandiers en pays loudunais.
Voir aussi
Articles connexes
- Affaire des démons de Loudun
- Affaire Marie Besnard, la bonne dame de Loudun
- Communes de la Vienne
- Anciennes communes de la Vienne
Liens externes
- Site officiel
- Loudun sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Article et photos sur le donjon de Loudun
- Le Souvenir Français Comité de Loudun - En hommage aux victimes des guerres du canton de Loudun
Sources
Bibliographie
Notes
- La Frontière des origines à nos jours, colloque d'historiens, Presses universitaires de Bordeaux, Bordeaux : 1997
- Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 109-111
- Robert Petit, op. cit., p. 118
- Robert Petit, op. cit., p. 119-120
- Robert Petit, op. cit., p. 200-201
- Christian Richard, 1939-1945 : la guerre aérienne dans la Vienne, Geste éditions, 2005. 348 p. (ISBN 2-84561-203-6) , p. 28
- Jean-Clément Martin (dir.), La Crèche, 2000, 63 p. (ISBN 2-910919-98-6), p 11 Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, Geste éditions, coll. « 30 questions »,
- op. cit., p. 203 Christian Richard,
- Christian Richard, op. cit., p. 274
- Robert Petit, op. cit., p. 223
- notice communale de Loudun sur la base de données Cassini, consultée le 2 août 2010 EHESS,
- Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884) (
- Fichier des maires de la Vienne sur le site de la Préfecture. Consulté le 23 juillet 2009
- Véniers sur le site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui" Consulté le 11 janvier 2010
- Rossay sur le site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui" Consulté le 11 janvier 2010
- Loudun sur le site de l'Insee
- Ancienne commanderie Saint-Jean, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Ancien donjon, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Château du Bois-Gourmond, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Château du Bois-Rogue, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Couvent des Carmes et église Saint-Hilaire du Martray, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Église Saint-Pierre, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Église Sainte-Croix, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Enceinte, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Hôtel de Saint-Laon, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Hôtel de Ville, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Ancienne maison des Échevins, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Porte du Martray, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Maison, rue de la Porte-Saint-Nicolas, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Maison, rue du Portail-Chaussée, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
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