Périgueux

Périgueux

45° 11′ 06″ N 0° 43′ 08″ E / 45.1850, 0.7189

Périgueux
Périgueux et sa cathédrale Saint-Front
Périgueux et sa cathédrale Saint-Front
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Aquitaine
Département Dordogne (préfecture)
Arrondissement Périgueux (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de trois cantons
Code commune 24322
Code postal 24000
Maire
Mandat en cours
Michel Moyrand
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération périgourdine
Site web http://www.ville-perigueux.fr/
Démographie
Population 29 080 hab. (2008)
Densité 2 961 hab./km²
Aire urbaine 98 817 hab. (2008)
Gentilé Périgourdins,
Pétrocoriens
Géographie
Coordonnées 45° 11′ 06″ Nord
       0° 43′ 08″ Est
/ 45.1850, 0.7189
Altitudes mini. 75 m — maxi. 189 m
Superficie 9,82 km2

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Périgueux (Periguers [peri'gʏ:] ou Peireguers [pejre'gʏ:] en occitan) est une commune française, préfecture de la Dordogne. Ses habitants se nomment les Périgourdins, parfois appelés les Pétrocoriens, du nom d'une tribu gauloise.

Sommaire

Géographie

Situation

Périgueux est située dans le sud-ouest de la France, au centre du département de la Dordogne. Elle est traversée par l'Isle d'est en ouest.

La ville se trouve entre Bordeaux (129 km), Angoulême (85 km), Limoges (96 km), Brive-la-Gaillarde (74 km), Cahors (126 km) et Agen (138 km).

Vallée de l'Isle à Périgueux (vue d'amont vers l'aval)

La ville est établie autour d'un vaste méandre de l'Isle, dans la vallée et sur les pentes douces qui montent jusqu'à 200 m jusqu'aux plateaux de Champcevinel au nord et de Coulounieix au sud.

Transports

Voies routières

Articles connexes : A89, RD 6089 et RN 21.

Périgueux est contournée au sud par l'autoroute A89 qui relie Bordeaux à Lyon. Deux échangeurs permettent d'accéder à la commune à l'ouest et à l'est par le biais de la route départementale 6089 (l'ancienne route nationale 89) qui vient de Bordeaux et continue à l'est jusqu'à Lyon. Elle est aussi accessible au sud par l'échangeur Périgueux-Centre et par la route départementale 6021 (tronçon déclassé de la route nationale 21) qui vient de Lourdes et qui continue au nord jusqu'à Limoges. Sur le réseau secondaire, la route départementale 939 part au nord-ouest en direction d'Angoulême.

Transport ferroviaire

Article connexe : Gare de Périgueux.
La gare de Périgueux

La gare de Périgueux, mise en service en 1858, voit un trafic de transit de 1,5 million de voyageurs par an. Périgueux est relié par des liaisons TER à Bordeaux, Limoges, Brive, Agen, par trains grandes lignes à Paris, Lyon et, par le Ventadour, à Clermont-Ferrand.

Transport aérien

Article connexe : Aéroport Périgueux-Bassillac.

L'aéroport Périgueux-Bassillac est situé sur la commune de Bassillac, à 9 km de Périgueux. L'aéroport dispose d'une liaison aérienne vers Paris depuis mars 2008 ; la ligne est opérée par Twin Jet[1].

Transport en Commun

Communes limitrophes

Devise

Sa devise, la même que celle d'Angoulême, est « Fortitudo mea civium fides » (« Ma force est dans la fidélité de mes citoyens »)[2]. Le blason de la ville est constitué d'une porte à trois tours crénelées dont celle centrale est surmontée d'une fleur de lys (Sur ciel de gueules et terre de sinople, au château d'argent de trois tours crénelées, la centrale surmontée d'un lys d'or).

Histoire

Avant Périgueux

Vestiges de l'enceinte de Vesunna

En 200 avant J.-C., les Pétrocoriens venus du Nord s'installent à Périgueux et créent un camp à La Boissière. Après l'invasion romaine, ils quittent ce camp vers 16 av. J.-C. et s'installent dans la plaine de l'Isle : la ville de Vesunna est créée. Cette cité romaine s'embellit (temples, bains, amphithéâtre, forum, etc.).

À la fin du IIIe siècle, la cité romaine s'entoure de remparts (dont une partie subsiste) et la ville prend le nom de Civitas Petrucoriorum.

Le Puy-Saint-Front, qui s'est développé au Xe siècle autour d'une abbaye construite à côté de l'antique cité gallo-romaine, s'est organisé municipalement vers 1182.

La ville actuelle

Périgueux naît en 1240 de l'union de deux bourgs rivaux implantés à quelques centaines de mètres l'un de l'autre : la Cité (la Vésone gallo-romaine), ville de l'évêque et du comte de Périgord et la ville bourgeoise de Puy-Saint-Front.

En 1669, l'évêché passe de l'ex-cathédrale Saint-Étienne-de-la-Cité, ruinée par les Huguenots, et située dans le quartier de la Cité à la cathédrale Saint-Front, ancienne église de l'abbaye du même nom.

En 1790, Périgueux devient la préfecture de la Dordogne.

En 1813, Périgueux s'agrandit avec la fusion de l'ancienne commune de Saint-Martin.

En 1857, Périgueux voit l'arrivée du chemin de fer venant de Coutras et avec lui l'installation des ateliers de réparation des locomotives et des voitures de la Compagnie du Paris-Orléans (PO), activité qui survit encore de nos jours dans le quartier du Toulon.

Le 10 mai 1944, la milice et la police de Vichy arrêtent et regroupent 211 personnes au Palace à Périgueux puis les transfèrent vers les chantiers du mur de l'Atlantique pour y effectuer des travaux forcés, les internent en Haute-Vienne ou les déportent vers l'Allemagne[3].

Après avoir fusillé 15 résistants qui avaient été internés, les Allemands quittent la ville sans combattre le 19 août 1944[4].

Économie

Périgueux abrite dans le quartier du Toulon des ateliers de réparations de la SNCF (Technicentre de Perigueux) qui emploient près de 700 personnes. Les voitures « Corail » et « Téoz » y sont rénovées ainsi que les trains TER et toutes les climatisations des TGV de France et celles de l'Eurostar.

Depuis 1970, Périgueux accueille également dans la zone industrielle de Boulazac à la périphérie de la ville l'imprimerie des timbres-poste et valeurs fiduciaires (ITVF) d'où provient la totalité des timbres émis en France (4 milliards de timbres par an). Elle emploie 700 personnes.

La commune de Marsac-sur-l'Isle (dans l'agglomération) accueille l'usine de production agroalimentaire,FroMarsac (produits laitiers du Groupe Bongrain[5]), producteur notamment des célèbres fromages industriels, "Saint-Môret", "Chavroux" et "Tartare".

Périgueux est le siège de la chambre de commerce et d'industrie de la Dordogne. Elle gère l'aéroport Périgueux-Bassillac, celui de Bergerac-Roumanière et le Parc des expositions du Périgord. Elle gère aussi l'École internationale supérieure de Savignac spécialisée en management d'hôtellerie, tourisme et restauration[6], le GEP, le CFA, et le LEP.

Le marché alimentaire de Périgueux a lieu tous les mercredis et samedis matin en centre ville. Les samedis d'été se déroule le marché aux truffes et de mi-novembre à mi-mars se déroule le marché au gras.

Administration et politique

Municipalité

Article détaillé : Liste des maires de Périgueux.

Arrondissement et cantons

Périgueux, préfecture de la Dordogne, est le chef-lieu de l'arrondissement de Périgueux.

La ville est divisée en trois cantons, Périgueux-Centre, Périgueux-Nord-Est et Périgueux-Ouest. Alors que Périgueux-Centre correspond uniquement à une fraction du territoire de la ville, les deux autres cantons associent chacun une partie de Périgueux à trois autres communes.

Intercommunalité

Périgueux a fait partie en 1993 du district de l'agglomération périgourdine, puis de la communauté d'agglomération périgourdine lorsque celle-ci a été créée en remplacement du district dissous fin 1999.

Démographie

La commune de Périgueux

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 9 898 5 733[7] 6 306 8 452 8 956 11 576 12 187 11 455 13 547
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 16 291 19 140 19 633 19 956 24 169 25 969 29 611 31 439 31 313
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 31 976 31 361 33 548 33 144 33 389 33 988 37 615 40 865 40 785
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 38 529 37 450 35 120 32 916 30 280 30 152 29 558[8] 29 080[9] -
Notes, sources, ... De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; à partir de 2006 : population municipale légale.
Sources : Ldh/EHESS/Cassini [10] jusqu'en 1962 puis Insee [11] de 1968 à 1999.

L'agglomération et l'aire urbaine de Périgueux

L'unité urbaine (l'agglomération) de Périgueux comprend sept communes de la communauté d'agglomération périgourdine : Champcevinel, Chancelade, Coulounieix-Chamiers, Marsac-sur-l'Isle, Notre-Dame-de-Sanilhac, Périgueux et Trélissac, auxquelles s'ajoutent Bassillac et Boulazac[12].

Avec 64 925 habitants en 2008[13], c'est la première agglomération de Dordogne.

L'aire urbaine, plus étendue, regroupe au total 57 communes[14] et 98 817 habitants en 2008[15].

Enseignement

Enseignement secondaire

La ville de Périgueux comporte quatre lycées généraux et technologiques, deux lycées professionnels et cinq collèges :

  • Le collège et lycée Bertran de Born est le plus ancien lycée du Périgord[16],
  • le lycée Albert Claveille[17]
  • Collège et lycée Laure-Gatet,
  • Lycée Jay-de-Beaufort,
  • Lycée professionnel Pablo-Picasso,
  • Lycée professionnel Léonard-de-Vinci,
  • Collège Montaigne,
  • Collège Clos-Chassaing,
  • Collège Anne Frank ;

et deux établissements privés :

  • le collège, lycée et lycée professionnel Saint-Joseph
  • le collège Sainte-Marthe

Enseignement supérieur

Le site universitaire de Périgueux (implanté à la Grenadière) rassemble des formations délocalisées de l'université Montesquieu-Bordeaux IV ainsi que l'IUFM. Les différents établissements sont :

En 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[18]

Culture

Périgueux appartient au réseau national des Villes et pays d'art et d'histoire.

Périgueux dispose d'un complexe cinématographique Cap Cinéma, de trois théâtres : le Palace et le théâtre de l'Odyssée (anciennement NTP); du Centre départemental de la communication (anciennement centre des Congrès), et d'une salle de concerts affiliée au réseau Fédurok : le Sans Réserve (anciennement "Le Réservoir").

La ville compte également trois musées dont trois ont l'appellation musée de France en raison de la qualité de leurs collections. Il s'agit du musée d'Art et d'Archéologie du Périgord, du musée gallo-romain Vesunna (création de l'architecte Jean Nouvel), et du musée Militaire du Périgord. Ils permettent ensemble d'appréhender l'histoire locale à travers des collections archéologiques de la préhistoire à nos jours. Le premier possède aussi de très belles collections d'Afrique et d'Océanie, pièces rapportées par les Périgourdins lors de leurs voyages depuis le milieu du XIXe siècle.

Périgueux dispose de l'espace culturel François-Mitterrand et de la Bibliothèque départementale de prêt. La Bibliothèque municipale composée d'une centrale et de trois annexes compte dans ses collections plus de 50 000 documents patrimoniaux, et propose plus de 130 000 ouvrages au prêt

Événements

  • Les grandes fêtes de Saint-Georges ont lieu tous les ans le 1er week-end de mai depuis la fin des années 1890[19].
  • Concours de la Truffe d'Argent (concours musical : concours de chanteurs dans différentes catégories) qui a lieu en juillet et août depuis 1985.
  • Festival Expoésie, fin juin-début juillet depuis 2002 (festival interdisciplinaire explorant les affinités entre la poésie actuelle et les autres arts, organisé par l'association Féroce marquise[20])
  • Foire de l'écologie, fin juillet : stands de produits alimentaires et autres, espaces éducatifs, ateliers créatifs pour enfants, carrefour d'information avec organisation d'une table ronde, bal.
  • Salon International du Livre Gourmand, en novembre tous les deux ans (années paires) [21].
  • Festival International du mime Mimos, fin juillet, début août[22].
  • MNOP : festival des musiques de la Nouvelle-Orléans à Périgueux, en août[23].
  • Festival Sinfonia en Périgord, consacré à la musique baroque, en août[24].
  • Festival Macadam Jazz, concerts organisés sur les places du centre ville les mardis en juillet et août[25][26].
  • Foire Exposition de Périgueux (au parc des expositions de Marsac-sur-l'Isle): diverses animations et stands commerciaux, en septembre[27].
  • Soirées "Roller Boulevard" en juin.
  • Festival du cinéma latino-américain en octobre.
  • Semaine internationale de la solidarité, en novembre.
  • Les 10 km du canal et de la voie des Stades en décembre organisés par le CAP triathlon.
  • Mercredis gourmands et mercredis créatifs.
  • Festival Art et Eau en juin, dont la première édition a lieu les 23, 24 et 25 juin 2011[28]

Monuments et lieux touristiques

Périgueux est classée station de tourisme[29], ville d'art et d'histoire et compte un important secteur sauvegardé depuis 1980[30].

Dans son palmarès 2010, le Conseil national des villes et villages fleuris de France[31] a attribué quatre fleurs à la commune au concours des villes et villages fleuris.

Patrimoine civil et militaire

Périgueux, ville bimillénaire, recèle des vestiges gallo-romains de l'ancienne cité de Vésone :

  • Les restes de la domus des Bouquets (villa gallo-romaine) par-dessus lesquels l'architecte Jean Nouvel a construit le musée Vesunna[32]. Les vestiges sont classés monuments historiques depuis 1963[33].
  • Le jardin des Arènes avec les vestiges de l'amphithéâtre romain du IIe siècle, classés en 1840[34].
  • La tour de Vésone, classée en 1846[35], seul vestige d'un temple dédié à la déesse tutélaire de la ville. Cette tour correspond à la cella, c'est-à-dire, la partie centrale sacrée où seuls les prêtres avaient accès.

La ville a conservé de nombreux témoignages de son passé médiéval et Renaissance :

  • Le château Barrière, du XIIe au XVIe siècle, classé monument historique depuis 1862[36], est bâti sur l'enceinte antique construite au début du IVe siècle.
  • Sur 20 hectares, le secteur sauvegardé du centre-ville médiéval et Renaissance, dont la rue Limogeanne, avec notamment l'hôtel Fayard dite « maison Estignard » et aux numéros 1, 3 et 5 un groupe de maisons d'époque Renaissance.
  • La tour Mataguerre, dernière tour du rempart, accessible en visite. Elle est classée depuis 1840[37].
  • En bord de rivière, à proximité de la cathédrale, les maisons des Quais forment un ensemble architectural composé de trois demeures mitoyennes, l'hôtel Salleton inscrit en 1938[38], la maison des Consuls et la maison Lambert, toutes deux classées depuis 1889[39],[40].
  • Également au bord de l'Isle, un étrange bâtiment en torchis et à pans de bois, l'eschif, improprement appelé « Vieux moulin » ou encore « moulin de Saint-Front », semble tenir miraculeusement sur sa base. Il est classé depuis 1977[41].
  • Rue Aubergerie, l'hôtel de Sallegourde est inscrit depuis 1931 pour sa tour et sa tourelle[42].

Des bâtiments plus récents sont également dignes d'intérêt :

La voie verte qui longe l'Isle et traverse l'agglomération de Trélissac à Marsac-sur-l'Isle en passant par Périgueux a reçu le 2e prix européen des voies vertes en 2007.

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Patrimoine religieux

Le diocèse de Périgueux fut érigé dès le IIIe siècle.

  • La cathédrale Saint-Front, bâtie sur le tombeau de l'évangélisateur légendaire du Périgord saint Front, dans le centre ville de Périgueux (qui s'appelait Puy-Saint-Front au Moyen Âge), devenue à partir de 1669 la cathédrale du diocèse de Périgueux, érigée aussi en basilique mineure en 1897, inscrite au patrimoine de l'humanité au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, classée monument historique en 1840[47]. Originale cathédrale à coupoles restaurée par Paul Abadie au XIXe siècle, qui s'en inspira pour la construction du Sacré-Cœur à Paris. Le chemin de croix peint vers 1850 par Jacques-Émile Lafon a été restauré en 2002[48]
  • L'église Saint-Étienne de la Cité, ancienne cathédrale du diocèse de Périgueux jusqu'en 1669, rétrogradée comme simple paroisse en 1673, église romane des XIe et XIIe siècles : première cathédrale de Périgueux au cœur de la Cité, jadis coiffée de quatre coupoles et qui fut ruinée par les Huguenots en 1577 qui en détruisirent une partie, également classée en 1840[49]
  • L'église Saint-Georges dans le quartier du même nom : construite entre 1852 et 1870 par Abadie, érigée en paroisse en 1869.
  • L'église Saint-Martin (troisième du nom), d'abord construite entièrement en bois de 1868 à 1870 puis construite en dur entre 1870 et 1875.
  • L'église Saint-Jean-et-Saint-Charles dans le quartier du Toulon : construite entre 1879 et 1883, était à l'origine une chapelle annexe de l'église Saint-Martin, érigée en paroisse en 1907. Le clocher fut rajouté et construit en 1910.
  • Le couvent Sainte-Marthe dont la chapelle Saint-Jean de l'ancien évêché de Périgueux est classée depuis 1888[50]. Elle abrite la statue de Notre-Dame du Grand-Pouvoir, statue de la Vierge Marie, antérieure à la Révolution française.
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Patrimoine religieux disparu
  • Église Saint-Silain : était située sur l'actuelle place de l'Hôtel de Ville, face à la mairie. Église fort ancienne qui était d'une superficie d'environ 32/31 x 18/10 m et qui avait un cloître accolé côté sud, elle était le siège de la paroisse du quartier du Puy-Saint-Front (le centre ville de Périgueux) et fut détruite pendant la Révolution entre 1793 et 1798.
  • Église Saint-Martin (première du nom) : située vers l'angle des rues Wilson et Antoine Gadaud, les Dominicains en firent la chapelle de leur infirmerie. Elle était d'une superficie de 32 x 11 m et devint par la suite la chapelle Sainte-Ursule. Démolie au XIXe siècle par les Ursulines qui firent rebâtir une nouvelle chapelle, aujourd'hui elle aussi disparue, au même emplacement.
  • Église Saint-Martin (deuxième du nom) : située à l'angle des rues Gambetta et Maleville, elle était le siège de la paroisse Saint-Martin et l'église paroissiale de la commune de Saint-Martin qui exista entre 1790 et 1813 avant d'être annexée par Périgueux. Elle était d'une superficie de 20 x 15 m et le culte y était encore célébré en 1871.
  • Église Charles du Toulon, dans le quartier du même nom : était située près du gouffre du Toulon, au-delà la ligne de chemin de fer Limoges - Périgueux, non loin d'un ancien passage à niveau. Elle était d'une superficie de 16 x 12 m et datait du XIe siècle. Une rue en porte encore le nom en souvenir.
  • Église Sainte-Marie de la Cité : se situait sur une portion importante de la place de la Cité, avec une rue qui en évoque encore le souvenir, dans le prolongement de l'église (ancienne cathédrale Saint-Étienne). Les deux bâtiments n'étaient séparés que de quelques mètres. Elle servit d'église paroissiale pour le quartier de la Cité jusqu'en 1673.
  • Église Notre-Dame de Leydrouse : dans le quartier de la Cité. C'était un édifice probablement d'époque romane, situé aux nos 6 et 8 de la rue Romaine. Elle était d'une superficie de 14 x 7 m. Trois travées voutées existaient encore en 1905.
  • Église Saint-Astier : dans le quartier de la Cité, dans le rue du même nom. Elle était située près de l'église (ancienne cathédrale) Saint-Étienne de la Cité et à l'ouest de l'église Notre-Dame de Leydrouse.
  • Église Saint-Pierre-ès-Liens : était située à l'angle du boulevard de Vésone et à l'emplacement du n° 33 de la rue Saint-Pierre-ès-Liens. Elle datait du XIe siècle, était le siège d'une paroisse et fut démolie en 1889.
  • Église Saint-Jean-l'Évangéliste puis Saint-Cloud : était située à l'angle sud du boulevard de Vésone et de la rue Saint-Pierre-ès-Liens, tout près de l'église Saint-Pierre-ès-Liens. C'était un édifice roman qui fut vendu en 1791 et servit de forge puis d'entrepôt. Elle fut démolie en juillet 1899.
  • Église Sainte-Eulalie : était un édifice fort ancien qui fut englobé au XVIIe siècle dans la construction du couvent des Bénédictines, à l'emplacement actuel des ailes scientifiques du Lycée Bertrand-de-Born. Elle avait donné son nom à une rue qui a pris par la suite le nom de rue Littré.
  • Église Saint-Jacques puis Sainte-Claire : située sur les bords de la rive droite de l'Isle, à l'emplacement de l'actuelle caserne des pompiers. Elle était d'une superficie de 24 x 11 m et datait du XIIe siècle. Église d'un monastère de Clarisses qui s'y installèrent entre 1279 et 1290 et qui dura jusqu'à la Révolution. Ruinée par les Huguenots en 1575, elle fut restaurée au XVIIe siècle et devint à partir du XIXe siècle une prison puis une caserne. Église et monastère furent par la suite rasés afin d'y construire des abattoirs puis la caserne des pompiers.
  • Église Saint-Hilaire : située non loin de l'église Saint-Jacques et sur la rive droite de l'Isle, elle devint à partir de 1699 la chapelle des Pénitents Gris.
  • Église Saint-Gervais : longtemps église paroissiale, devenue par la suite une simple chapelle puis une étable en 1826. Elle était située sur la rive droite de l'Isle, près de l'actuel pont de la Cité.
  • Église Saint-Eumais, dit aussi Saint-Chamassy ou Saint-Yomay : ancienne église paroissiale aux XIIIe et XIVe siècles, devenue une simple chapelle au XVIIe siècle. Elle était située près du moulin du Rousseau, dans la rue Rousseau, tout près de l'Isle.
  • Église Saint-Pierre-l'Ancien ou Saint-Pé-Laneys : était située à l'ouest de la tour de Vésone et au sud-est de la cité administrative, ancienne caserne Bugeaud et sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine, dite villa de Vésone, au centre du cimetière Saint-Pierre, dit cimetière des Pendus, aujourd'hui disparu. C'était l'une des plus vieilles églises de la ville, qui servait de départ à toutes les processions d'intrônisation des évêques. Elle fut détruite avant 1726.

Sport

  • La salle omnisports (quartier du Toulon).
  • La voie verte des berges de l'Isle s'étend sur 15 km et permet de relier la communauté d'agglomération périgourdine d'est en ouest. Trois passerelles où peuvent se déplacer les piétons, coureurs et cyclistes permettent de franchir la rivière. Elle a obtenu le 2e prix européen 2007 des voies vertes.
  • La Filature de l'Isle, où sont basés les locaux de différentes associations sportives mais aussi d'une école de musique et de studios.

Personnalités liées à la commune

Personnalités nées à Périgueux

La statue du général Daumesnil à Périgueux.

Personnalités décédées à Périgueux

Autres personnalités

Article détaillé : Liste des évêques de Périgueux.

Jumelages

Voir aussi

Articles connexes

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Notes et références

Les coordonnées géographiques, altitudes mini et maxi et superficie dans l'infobox sont issues de la page sur Périgueux du site de l'IGN[52]

  1. CCI de la Dordogne - Aéroport de Bassillac - Périgueux. Consulté le 19 août 2010.
  2. Guy Penaud, Le Grand Livre de Périgueux, éditions la Lauze, p. 177-178, 2003, (ISBN 2-912032-50-4)
  3. Journal Sud Ouest édition Périgueux du 11 mai 2009
  4. Journal Sud Ouest édition Périgueux du 19 août 2009
  5. Bongrain SA
  6. École internationale supérieure de Savignac. Consulté le 6 octobre 2010.
  7. 6 201 avec l'ancienne commune de Saint-Martin qui fusionnera en 1813
  8. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 8 février 2011.
  9. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 8 février 2011.
  10. Notice communale de Périgueux sur Ldh/EHESS/Cassini. Consulté le 8 février 2011.
  11. Périgueux - Évolution et structure de la population sur Insee. Consulté le 8 février 2011.
  12. Insee, unité urbaine 2010 de Périgueux, consulté le 28 octobre 2011.
  13. Insee, unité urbaine de Périgueux, consulté le 28 octobre 2011.
  14. Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux, consulté le 29 octobre 2011.
  15. Insee, aire urbaine de Périgueux, consulté le 28 octobre 2011.
  16. Collège et lycée Bertran-de-Born
  17. Site du lycée Claveille, consulté le 23 mars 2011.
  18. Villes Internet par régions sur www.villes-internet.net. Consulté le 3 octobre 2009
  19. Saint-Georges, patron de la fête, Sud Ouest édition Périgueux du 29 avril 2011.
  20. Féroce marquise
  21. Salon international du Livre gourmand
  22. Mimos
  23. M.N.O.P Musiques Nouvelle-Orléans Périgueux
  24. Sinfonia en Périgord
  25. Mairie de Périgueux Macadam Jazz
  26. Journal Sud Ouest, édition Périgueux du 19 juin 2009
  27. Parc des expositions du Périgord
  28. http://www.festivalarteteau.fr/ site du festival Art et Eau
  29. Décret du 12 octobre 2007.
  30. Villes à secteur sauvegardé sur le site du Ministère de la Culture, consulté le 27 avril 2011.
  31. Site des Villes et Villages Fleuris, consulté le 4 février 2011.
  32. musée de Vesunna
  33. Villa gallo-romaine, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 6 décembre 2010.
  34. Amphithéâtre, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 6 décembre 2010.
  35. Tour de Vésone, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 6 décembre 2010.
  36. Château Barrière, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 6 décembre 2010.
  37. Tour Mataguerre, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 6 décembre 2010.
  38. Hôtel Salleton, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 7 décembre 2010.
  39. Maison des Consuls, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 7 décembre 2010.
  40. Maison Lambert, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 7 décembre 2010.
  41. Notice no PA00082751, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 28 décembre 2010.
  42. Hôtel de Sallegourde, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 24 décembre 2010.
  43. Hôtel de la Préfecture, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 6 décembre 2010.
  44. Hôtel de la Préfecture, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 18 décembre 2010.
  45. Hôtel de Fayolle, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 5 décembre 2010.
  46. Loge maçonnique, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 25 février 2011.
  47. Cathédrale Saint-Front, sur la base Mérimée, ministère de la Culture. Consulté le 24 avril 2010.
  48. Nathalie André et François Perret, Du noir à l’or, conserver, restaurer, valoriser, Ed° La Lauze, 2006. Lire le résumé ici ou
  49. Église Saint-Étienne-de-la-Cité, sur la base Mérimée, ministère de la Culture. Consulté le 24 avril 2010.
  50. Couvent de Sainte-Marthe, sur la base Mérimée, ministère de la Culture. Consulté le 24 avril 2010.
  51. Un nouveau mur de pelote basque à Périgueux, Sud Ouest du 28 mai 2011.
  52. Consulter la partie archive

Bibliographie

  • Guy Penaud, Périgueux à la Belle Epoque, Éditions Sodim, 1975
  • Guy Penaud, Histoire de Périgueux, Éditions Fanlac, 1983
  • Guy Penaud, Le Grand Livre de Périgueux, Éditions La Lauze, 2003, (ISBN 2-912032-50-4)
  • Guy Penaud, Histoire des diocèses du Périgord et des évêques de Périgueux et Sarlat, Éditions Impressions Christophe Lafont, 2010.

Liens externes

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