- Mussidan
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Mussidan
L'église paroissialeAdministration Pays France Région Aquitaine Département Dordogne Arrondissement Périgueux Canton Mussidan
(chef-lieu)Code commune 24299 Code postal 24400 Maire
Mandat en coursJean-Yves Fulbert
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Mussidanais en Périgord Site web www.mussidan.fr Démographie Population 2 837 hab. (2008) Densité 737 hab./km² Aire urbaine 7 371 hab. (2008) Gentilé Mussidanais, Mussidanaises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 42 m — maxi. 106 m Superficie 3,85 km2 Mussidan (en occitan Moissida) est une commune française située dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine. Elle est le chef-lieu du canton de Mussidan.
Sommaire
Géographie
La commune est située dans le Périgord blanc, sur la rive gauche de l'Isle, à sa confluence avec la Crempse.
D'une superficie inférieure à 4 km2, c'est l'une des plus petites communes du département.
Quartiers
Quelques quartiers...
en centre ville :
- Quartier de la Halle : rénovation de la couverture de type "ondulation de bois" (2007) - à voir : chêne bicentenaire, planté en 1789
- Quartier de la Gare
en périphérie :
- Quartier Seguinou
- Quartier Beaupuy
- Quartier La Clède
- Quartier La Freunie : ancien hameau ; une rue de l'Ermitage y rappelle l'existence d'un lieu de retraite ancestral ; la ligne de train vers Bergerac (désaffectée) traversait ce quartier ainsi que celui de La Clède.
Communes limitrophes
Histoire
Le siège de la ville est évoqué dans les Essais de Montaigne en 1569.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie Mucidan.
Le bourg devient chef-lieu de district de 1790 à 1800.
Premier pont de bois qui traverse l'Isle : 1840.
Le 11 juin 1944, une troupe de SS fusille 52 personnes à Mussidan parmi lesquelles, Raoul Grassin, le maire de la commune, en représailles à une tentative de sabotage de la voie ferrée par la résistance[1].
Pôle industriel important des années 1950 en Dordogne, après une période de crise, Mussidan connaît désormais un renouveau grâce à l'autoroute A89 et à l'échangeur situé à trois kilomètres au sud du centre-ville.
Héraldique
Blason : de gueules à Saint Georges monté sur un cheval terrassant un dragon couché, le tout d'or.
Administration
Liste des maires
Liste des maires successifs[2] Période Identité Étiquette Qualité 1791 1792 Pierre Beaupuy - - 1792 1793 Claude Pontard - juge de paix 1793 1795 Nicolas Beaupuy - - 1795 1798 Claude Pontard - juge de paix 1798 1799 Julien Plaudet - - 1799 1802 Guy Beaupuy[3] - - 1802 1804 Jean-Baptiste Pommier - - 1804 1806 Guy Beaupuy[4] - - 1806 1815 Jean-Baptiste Dussol - avocat 1815 1817 Bardy Fourtou - médecin 1817 1821 Pierre-Prosper Beaupuy - propriétaire 1821 1831 Jacques Buisson - notaire 1831 1843 Claude-Léonard Dussol - propriétaire 1843 1848 Jean Pontard - notaire 1848 1855 Hubert Barronie - banquier 1855 1860 Léonard Piotay - médecin 1860 1861 Ducluzaux - - 1861 1870 Auguste Chastanet - propriétaire, botaniste 1870 1874 Séguret - - 1874 1878 Arthur de Labrousse - médecin 1878 1884 Casimir Ordega - propriétaire 1884 1886 Gaston Laugère - pharmacien 1886 1890 Gabriel Vidal - médecin 1890 1896 Étienne Boutereau - propriétaire 1896 1902 Henri Villechanoux[3] - entrepreneur de plâtrerie 1902 1904 Pierre Seillan[5] - rentier 1904 1907 Henri Villechanoux[3] - entrepreneur de plâtrerie 1907 1918 Henri Cellérier[6] - agent voyer en retraite 1918 1919 Délégation préfectorale - - 1919 1941 Charles Mazeau[7] - marchand drapier 1941 1943 Pierre Lamy-Lapeyrière[3] - médecin 1943 1944 Raoul Grassin[8] - liquoriste 1944 1944 Pierre Laubertin[9] - directeur d'école honoraire 1944 1945 Charles Mazeau - marchand drapier 1945 1946 Pierre Mathieu[3] - gérant de la Caisse locale du Crédit agricole 1946 1947 Michel Schneersohn - Directeur de la SATM[10] 1947 1955 François Collas[4] - docteur vétérinaire 1955 1965 Georges Gerbeaud - avocat, industriel 1965 1989 Pierre Bonneau MRG docteur vétérinaire 1989 2001 Gérard-Jean Chevalier RPR agriculteur 2001 en cours Jean-Yves Fulbert DVG imprimeur Intercommunalité
Mussidan est le siège de la Communauté de communes du Mussidanais en Périgord, instituée le 24 décembre 2002, et qui regroupe 10 communes du canton de Mussidan.
Auparavant, du 30 décembre 1996 au 3 décembre 2002, elle a fait partie de la Communauté de communes de la Moyenne Vallée de l'Isle.
Jumelages
- Woodbridge Suffolk, Angleterre, Royaume-Uni (depuis 1973).
- Sainte-Anne Martinique (depuis 1988).
- Vigy[11] Lorraine (depuis 1991).
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Mussidan depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Mussidan, cela correspond à 2005, 2010, etc[12]. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations.
D’après le recensement Insee de 2008, Mussidan compte 2 837 habitants (soit une stagnation par rapport à 1999).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (41,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (30,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (55,1 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 44,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,8 %, 15 à 29 ans = 13,9 %, 30 à 44 ans = 17,4 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 35,6 %) ;
- 55,1 % de femmes (0 à 14 ans = 11,4 %, 15 à 29 ans = 12,4 %, 30 à 44 ans = 13,8 %, 45 à 59 ans = 15,8 %, plus de 60 ans = 46,6 %).
Remarques
Ayant connu un essor rapide durant le XIXe siècle, Mussidan a vu sa population croître régulièrement jusqu'aux deux Guerres mondiales qui ont freiné son développement démographique et industriel. Celui-ci reprendra au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et avec l'aide du Baby boom jumelé à un développement des usines, la population restera au-dessus de la barre des 3 000 habitants durant toute la période des Trente glorieuses.
Dans les années 1980, Mussidan, comme de nombreuses communes rurales, sera touchée de plein fouet. La main d'œuvre quitte le canton pour s'installer dans les grandes villes. La population décroît et vieillit, d'autant plus que la ville devient une terre de prédilection pour de nombreux retraités qui viennent s'y installer[19].
L'agglomération et l'aire urbaine de Mussidan
En 2010, l'unité urbaine de Mussidan (l'agglomération) regroupe six communes : Mussidan, Saint-Front-de-Pradoux, Saint-Louis-en-l'Isle, Saint-Martin-l'Astier, Saint-Médard-de-Mussidan et Sourzac[20], soit 7 067 habitants en 2008[21].
L'aire urbaine, étendue à la commune de Bourgnac[22], regroupe 7 371 habitants en 2008[23].
Lieux et monuments
- Musée des Arts et Traditions Populaires du Périgord du Docteur Voulgre[24].
- Le musée provient du legs du Docteur André Voulgre à sa ville natale de Mussidan.
- Médecin, il s'installa à Bordeaux où il fonda un institut de Physiothérapie et d'Éducation Physique. Il resta très attaché au Périgord, et toute sa vie il rassembla dans sa maison paternelle de Mussidan une collection évoquant le passé et l'évolution de la société périgourdine à travers la littérature, les arts, la vie quotidienne, l'évolution des techniques, etc.
À la veille de sa mort, en 1971, il légua sa « Chartreuse » et ses collections à sa ville natale, à condition que l'ensemble prenne le nom de : « Musée des Arts et Traditions Populaires du Périgord du Docteur André Voulgre ».
- La Municipalité accepta le don et une association : « Les Amis du Musée » se créa en 1973 afin de poursuivre l'œuvre du Docteur, entretenir et enrichir les collections, organiser les visites et animer le musée.
Les Amis du Musée s'acquittèrent de leur tâche avec passion. Ils développèrent le musée pour aujourd'hui présenter la plus riche collection d'Arts et Traditions populaires du Périgord sur plus de 500 m2.
- Ancienne propriété de la famille Voulgre, le parc est aujourd'hui le jardin municipal de Mussidan, très agréable et ombragé.
- On y trouve un parc de stationnement, des tables pour accueillir les pique-niques, des jeux pour les enfants, des terrains de pétanque, un auditorium à l'air libre, une auberge pour se restaurer et se rafraîchir et bien sûr le musée André Voulgre.
- Église Saint-Georges néo-romane, XIXe siècle, bâtie par l'architecte Abadie (sauf la flèche).
- Ancienne église Notre-Dame du Roc, XVIe et XVIIe siècles. Transformée en cinéma.
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La Crempse, canalisée en centre-ville
Personnalités liées à la commune
- Nicolas Beaupuy (1750 - 19 septembre 1802), militaire et homme politique français ;
- Michel de Beaupuy (né à Mussidan en 1757), général français de la Révolution française ;
- Guillaume-Joseph Chaminade (1761-1850), religieux français, élève puis professeur au collège de Mussidan de 1771 à 1791[25] ; fondateur à Bordeaux, en 1817, de la Société de Marie (Marianistes) ; il a été béatifié le 3 septembre 2000[26] ;
- Madeleine Delbrel (née à Mussidan en 1904), mystique chrétienne française, assistante sociale, essayiste et poétesse ;
- Antoine Duranthon (né à Mussidan en 1736), ministre français, décapité sous la Révolution française ;
- Louis Philippe Maine (né le 4 septembre 1830 à Mussidan, mort en 1893 à Douzillac), militaire français ;
- John Misaubin (né à Mussidan en 1673), médecin franco-anglais du XVIIIe siècle ;
- Isaac Schneersohn (1879 ou 1881-1969), fondateur du Centre de Documentation Juive Contemporaine (CDJC) ;
- Émile Bazillou, responsable d'un réseau de résistance. Assassiné dans la Double par les nazis.
Notes et références
- Sud Ouest, édition Périgueux, du 16 juin 2009 Journal
- (fr)Les maires de Mussidan sur www.francegenweb.org. Consulté le 23 juin 2010.
- démissionnaire
- décédé en fonctions
- Ribérac pour abus de pouvoir suspendu par le sous-préfet de
- Seconde Guerre mondiale, H. Cellérier occupa seul les fonctions d'administrateur de la commune, les autres conseillers étant mobilisés ou démissionnaires. En 1916, durant la
- Gouvernement de Vichy en 1941 révoqué par le
- 11 juin 1944 fusillé par une troupe de SS le
- maire-adjoint de Raoul Grassin, il prit la succession de celui-ci après qu'il eut été fusillé.
- Société Anonyme de Travaux Métalliques, devenue société Atemco
- Vigy avaient fui leur village pour trouver refuge à Mussidan. Ce jumelage est signé pour en célébrer le cinquantième anniversaire. En 1940, de nombreux habitants de
- Calendrier de recensement sur Insee. Consulté le 3 février 2011.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 août 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 6 août 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 6 août 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 3 février 2011.
- Évolution et structure de la population à Mussidan en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 août 2010
- Résultats du recensement de la population de la Dordogne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 août 2010
- Pyramide des âges lors du recensement de 1999 sur www.recensement.insee.fr
- Insee, unité urbaine 2010 de Mussidan, consulté le 28 octobre 2011.
- Insee, unité urbaine de Mussidan, consulté le 28 octobre 2011.
- Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Mussidan, consulté le 28 octobre 2011.
- Insee, aire urbaine de Mussidan, consulté le 28 octobre 2011.
- Site du Musée
- p. 10-40 Simler Joseph, Guillaume-Joseph Chaminade, Paris, Lecoffre, 1901,
- Homélie du 3 septembre 2000
Annexes
Articles connexes
- Dordogne (département)
- Landais (pays)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale
Liens externes
Catégories :- Commune de la Dordogne
- Ancien chef-lieu de district
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