Patrick Ollier

Patrick Ollier
Patrick Ollier
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Patrick Ollier, le 28 août 2008.

Mandats
Ministre chargé des Relations avec le Parlement
Actuellement en fonction
Depuis le 14 novembre 2010
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon III
Prédécesseur Henri de Raincourt
Maire de Rueil-Malmaison
Actuellement en fonction
Depuis le 18 juin 2004
Prédécesseur Jacques Baumel
Député de la
7e circonscription des Hauts-de-Seine
19 juin 200215 décembre 2010
Élection 16 juin 2002
Réélection 10 juin 2007
Législature XIIe et XIIIe
Prédécesseur Jacques Baumel
Successeur Éric Berdoati
13e président de l'Assemblée nationale française
(105e président de la Chambre basse française)
7 mars 200719 juin 2007
Législature XIIe
Prédécesseur Jean-Louis Debré
Successeur Bernard Accoyer
Maire de La Salle-les-Alpes
24 mars 198918 mars 2001
Prédécesseur Ian Zebrowski
Successeur Alain Fardella
Député de la 2e circonscription des Hautes-Alpes
23 juin 198818 juin 2002
Réélection 21 mars 1993
1er juin 1997
Législature IXe, Xe et XIe
Prédécesseur Robert de Caumont
Successeur Joël Giraud
Biographie
Date de naissance 17 décembre 1944 (1944-12-17) (66 ans)
Lieu de naissance Périgueux (Dordogne)
Nationalité Drapeau de la France française
Parti politique UMP
Conjoint Michèle Alliot-Marie
Profession Professeur d’économie

Patrick Ollier, né le 17 décembre 1944 à Périgueux (Dordogne), est un homme politique français. Maire de Rueil-Malmaison et député des Hauts-de-Seine, il est président de l'Assemblée nationale du 7 mars au 19 juin 2007 et ministre chargé des Relations avec le Parlement depuis le 14 novembre 2010.

Biographie

Études

Il est licencié ès sciences-économiques[1] et diplômé en 1971 de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence[2].

Vie privée

De son mariage le 29 juin 1974 avec Dominique Figuière, il a eu un enfant[1].

Il est aujourd'hui le compagnon de Michèle Alliot-Marie.

Carrière politique

Patrick Ollier débute sa carrière politique en juin 1964, en cofondant le Mouvement des jeunes gaullistes l'Union des jeunes pour le progrès[1].

Il s'établit ensuite dans les Hautes-Alpes, où il devient secrétaire général de l'Union pour la nouvelle République pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur[1].

De 1970 à 1973, il est conseiller des Premiers ministres Jacques Chaban-Delmas puis Pierre Messmer. Durant le mandat du président Valéry Giscard d'Estaing, de 1974 à 1981, il est conseiller des ministres Georges Gorse, Paul Dijoud puis Alain Peyrefitte. Il s'établit alors à Rueil-Malmaison, où il est élu conseiller municipal puis nommé adjoint au maire[1].

En 1981, il est nommé conseiller auprès du président du groupe Béghin-Say[1]. Il revient en politique en 1986, en tant que conseiller pour les affaires politiques et parlementaires du président de l'Assemblée nationale, Jacques Chaban-Delmas[1].

Il est ensuite élu député RPR de la deuxième circonscription des Hautes-Alpes (1988-2007), maire de La Salle-les-Alpes (1989-2001), conseiller général (1992-2001). Il permet au groupe Elf de s'implanter au Nigeria[3].

Il revient à Rueil-Malmaison, où il est élu conseiller municipal en 2001 puis maire le 18 juin 2004, en remplacement de Jacques Baumel. Il est élu député de la 7e circonscription des Hauts-de-Seine le 10 juin 2007[1]. Membre du groupe UMP, il préside la Commission de la production et des échanges puis la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire de l'Assemblée nationale depuis le 27 juin 2002. Patrick Ollier est le fondateur en 2003 du groupe d’amitié France-Libye, dont il est président jusqu'en 2010. En 2007, il déclare au Journal du dimanche que Mouammar Kadhafi, « un homme surprenant », a « totalement renoncé » à l’action violente et au terrorisme : « Il n’y a plus rien à lui reprocher aujourd’hui », tout au plus « quelques reliquats de pratiques anciennes comme la torture dans les prisons»[4],[5].

Il est élu président de l'Assemblée nationale le 7 mars 2007, par 248 voix sur 267 votants[6] (l'opposition n'a pas participé au scrutin), en remplacement de Jean-Louis Debré, nommé à la présidence du Conseil constitutionnel. À l'approche de l'élection présidentielle, Patrick Ollier bénéficie d'un « mandat de transition », durant lequel l'Assemblée ne se réunit pas, la session parlementaire ayant été clôturée le 22 février. Suite à la polémique concernant les privilèges à vie dont bénéficient les présidents d'assemblée (voiture de fonction, bureau et secrétariat), il fait rapidement savoir qu'il renonce à ces avantages, étant donné le contexte particulier de son élection.

Aux élections législatives de 2007, il est réélu député au premier tour, avec 60,29 % des voix. Lors d'une primaire interne au groupe UMP organisée le 20 juin 2007, Patrick Ollier (99 voix) est battu par Bernard Accoyer (195 voix), qui est ainsi désigné pour devenir président de l'Assemblée nationale six jours plus tard[7].

Lors de la formation du troisième gouvernement François Fillon, le 14 novembre 2010, il est nommé ministre auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement. Ce gouvernement est le premier qui, en son sein, comporte deux conjoints, son épouse Michèle Alliot-Marie étant ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et européennes.

En février 2011, il est mis en cause par Le Canard enchaîné avec sa compagne Michèle Alliot-Marie pour avoir utilisé le jet d'un homme d'affaires présenté comme proche du président Ben Ali lors d'un voyage en Tunisie alors que la révolte était en cours[8]. En dépit de confidences faites au Journal du Dimanche sur un éventuel départ du gouvernement si sa compagne partait[9],[10],[11], il conserve son poste de ministre, le jour de la démission de Michèle Alliot-Marie. Selon Le Parisien, cette dernière « a obtenu pour lui la clémence » à l'Elysée[12],[13],[14].

Travail parlementaire

Patrick Ollier est l'inventeur du « Dividende du travail », qui a été repris lors de nombreuses prises de positions gouvernementales et fait l'objet de dispositions parlementaires.

Il est à la tête du groupe d'amitié France-Libye de l'Assemblée nationale[15]. Il a effectué de nombreuses visites dans ce pays[16], parfois pour le compte de l'Élysée ou du quai d'Orsay. Il a en particulier appuyé des discussions commerciales, concernant des projets d'achat par la Jamahiriya arabe libyenne d'avions Rafale et d'hélicoptères Tigre[17]. Il a également effectué des visites[Quoi ?] dans d'autres pays arabes, comme la Tunisie.

Énergies renouvelables

Patrick Ollier présenta, lors du débat de lois d'orientation sur les énergies en 2005, un amendement sur les énergies éoliennes, dit « amendement Ollier », visant à hausser le plancher d'achat obligatoire par EDF de l'électricité produite par les parcs éoliens à plus de 30 MW (contre moins de 12 MW précédemment), ce qui provoqua une levée de boucliers de la part des milieux associatifs et des organisations de défense de l'environnement et de promotion des énergies renouvelables. Face à la mobilisation engendrée, l'amendement fut finalement retiré par le Sénat.

Loi SRU

Patrick Ollier a demandé plusieurs fois l'amendement de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbains) de décembre 2000, et en particulier amender le quota de 20 % logements sociaux imposé aux commune française|communes françaises[18].

  • Le 30 mai 2006, à l'Assemblée nationale, lors de l'examen en deuxième lecture du projet de loi portant engagement national pour le logement (ENL), Patrick Ollier a déposé à nouveau un amendement contre le quota de 20 % logements sociaux imposé à 740 communes.

Détail des mandats

Mandats nationaux

  • Ministre auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement :

Mandats régionaux

Mandats locaux

Fonctions politiques

Au sein du RPR

  • Secrétaire général adjoint en 1990
  • Délégué général, chargé du du développement rural de l'agriculture et du tourisme, en 1992
  • Chargé de l'agriculture, de l'aménagement du territoire et du tourisme, de 1993 à 1995
  • Délégué général, chargé de l'aménagement du territoire, de 1995 à 1997
  • Secrétaire national, chargé de l'aménagement du territoire, en 1998

Au sein de l'UMP

  • Membre du comité politique, en 1998
  • Secrétaire national, chargé des relations entre les groupes parlementaires, et chargé de l'action humanitaire et des droites de l'homme, en 1999
  • Conseiller auprès de la présidente Michèle Alliot-Marie, chargé de la vie du mouvement, de 1999 à 2002

Autres responsabilités

  • Juge titulaire à la Haute cour de justice, de 1992 à 2002
  • Juge titulaire à la Cour de justice de la République, de 1997 à 2002
  • Président du Parc national des Écrins, de 1993 à 2002
  • Membre du conseil d'administration de la SNCF
  • Membre du conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France
  • Vice-Président des Personnalités Extérieures au Conseil d'Administration de l'Institut d'Études Politiques d'Aix-en-Provence

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Patrick Ollier de Wikipédia en français (auteurs)

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