- Jean Lecomte
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Jean Hyppolite Lecomte Naissance 28 novembre 1903
PérigueuxDécès 28 novembre 1997 (à 94 ans)
ParisAllégeance France Arme infanterie Grade général de corps d'armée Années de service 1922 - 1963 Conflits Seconde Guerre mondiale
Guerre d’IndochineCommandement École supérieure de guerre
École d’état-majormodifier Jean Hyppolite Lecomte est un officier général français, né le 28 novembre 1903 à Périgueux, décédé le 28 novembre 1997 à Paris.
Sommaire
Biographie
Jean Lecomte, fils du général Jean Alphonse Lecomte (1850-1919), fait Saint-Cyr de 1922 à 1924 (promotion Metz et Strasbourg), avec son camarade Philippe de Hautecloque. De 1925 à 1935, il est au Maroc, aux Affaires indigènes. Il commande un goum dans le Tafilalet, où il a pour adjoint le lieutenant de Hautecloque.
Il commence la guerre de 1939 à la IVe armée (général Réquin), fait partie de l’armée d'armistice, de façon à préparer de l’intérieur la revanche, et rejoint le général Philippe Leclerc de Hautecloque à la 2e division blindée. Il suit ce dernier en 1945 à son état-major en Indochine.
Jean Lecomte revient au Maroc en 1947 et y est nommé directeur de l’Intérieur (affaires politiques du protectorat) auprès du général Alphonse Juin, résident général. En 1953, il est chef d’état-major de l’inspection générale des troupes d’Afrique du Nord. Fin connaisseur des affaires du Maroc, il devient en 1955 directeur du cabinet militaire du général Pierre Kœnig, ministre de la Défense nationale, et joue un rôle important pendant les négociations pour l’indépendance du Maroc.
En 1956, il prend le commandement de l’École supérieure de guerre et de l’École d'état-major puis est affecté en 1960 au Grand quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE) auprès du général Lauris Norstad. Le général de corps d’armée Jean Lecomte quitte ensuite l’armée, en désaccord avec la politique du général de Gaulle.
Il a servi au plus haut niveau auprès de trois maréchaux de France, Leclerc, Juin et Kœenig, et laissé le souvenir, outre de brillants états de service, d’un officier d’un grand caractère, à l’intelligence très fine et fertile, et de vaste culture[1].
C’était aussi un chrétien rigoureux et intégriste. Il était chef de cellule de la Cité catholique et a écrit dans Verbe, la revue de la Cité[2]. Il a présidé l’Association France-Israël - Alliance Général Kœenig. Le général Jean Lecomte repose à Brillevast (Manche).
Distinctions principales
Commandeur de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1939-1945, Croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures
Références biographiques
- Leclerc, le soldat et le politique, André Martel, 571 p., Albin Michel, Paris, 1998 (ISBN 2-226-10618-9)
- « Jean Lecomte ou la vie d'un général », Gilles Patry, La Presse de la Manche, 24 septembre 1989, p. 9
- « Un ancien patron des forces françaises en Allemagne », Jacques Isnard, Le Monde, 2 décembre 1997, p. 12
- « Le siècle du général Lecomte », Valeurs Actuelles, 13 décembre 1997, p. 25
- Dictionnaire biographique des Français disparus ayant marqué le XXe siècle, Who's Who en France, Béatrice et Michel Watel, Éditions Jacques Lafitte, juillet 2001
Notes et références
- Voyez Xavier du Crest de Villeneuve, Chemin de Damas... à Vendeuvre : hommages, témoignages. Paris : Pour Mémoire, 2009. L’auteur a été le chef de cabinet du général Lecomte à l’École supérieure de guerre.
- Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l’École française, chapitre XX : Le lobby national-catholique, 456 p., La Découverte, Paris, 2004 (ISBN 2-707-14163-1). Voyez
Catégories :- Général français
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Militaire français de la Seconde Guerre mondiale
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Titulaire de la Croix de guerre 1939-1945
- Naissance à Périgueux
- Naissance en 1903
- Décès en 1997
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