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Champlan
L’hôtel de ville.Administration Pays France Région Île-de-France Département Essonne Arrondissement Palaiseau Canton Villebon-sur-Yvette Code commune 91136 Code postal 91160 Maire
Mandat en coursChristian Leclerc (DVD)
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Europ'Essonne Démographie Population 2 479 hab. (2008) Densité 674 hab./km² Gentilé Champlanais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 43 m — maxi. 125 m Superficie 3,68 km2 Champlan (prononcé [ʃɑ̃pl̥ɑ̃] ) est une commune française située à dix-sept kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France.
Partition du domaine de Palaiseau appartenant à la maison de Condé jusqu’à la Révolution, Champlan est maintenant un petit village, pourtant totalement intégré à l’agglomération parisienne, au territoire morcelé par les axes de communication terrestres et aériens. Lieu de villégiature au XIXe siècle, duquel subsistent de riches demeures, commune agricole jusqu’aux années 1970, Champlan conserve aujourd’hui encore son caractère champêtre à proximité directe de la capitale, ce qui permet à la municipalité de revendiquer le slogan « Champlan, pré de Paris ».
Ses habitants sont appelés les Champlanais[1].
Sommaire
Géographie
Situation
Occupation des sols en 2008. Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)Espace urbain construit 48,0 % 178,96 Espace urbain non construit 14,6 % 54,43 Espace rural 37,4 % 139,71 Source : Iaurif[2] Champlan est située au sud de l’agglomération parisienne, au nord-ouest du département français de l’Essonne, dans la région française d’Île-de-France, au cœur de l’ancienne province du Hurepoix, aujourd’hui région naturelle. Le territoire communal occupe trois cent soixante-huit hectares entre les pays de Longjumeau à l’est, Palaiseau à l’ouest et Massy au nord, espace en pente relativement douce sur le versant gauche de la vallée de l’Yvette. Seulement 46 % du territoire est construit, 38 % étant encore occupés par les espaces agricoles en 1999 et 16 % par des espaces urbains non construits. Le territoire s’étage de cent vingt cinq mètres au nord-ouest de la commune à seulement quarante-trois mètres au sud-ouest, à proximité du lit de la rivière. L’institut géographique national donne les coordonnées géographiques 48°42'33" N et 02°16'31" E au point central de son territoire[3]. L’Yvette marque la frontière sud-ouest avec la commune voisine de Villebon-sur-Yvette puis avec Saulx-les-Chartreux, prolongée à l’est par « La Morte » qui sert de lit de secours à la rivière principale en complément d’un bassin de rétention des eaux inclus au système de prévention des crues.
Le territoire de la commune est traversé par de nombreux axes routiers, l’autoroute A10 au nord, la route nationale 20 qui parcours l’est des espaces de cultures, la route départementale 188 qui relie Massy au Parc d'activités de Courtabœuf et en son centre, la route départementale 117, ancienne route de Versailles à Corbeil qui coupe le territoire du nord-ouest au sud-est. S’ajoute du nord à l’est l’arc formé par la ligne de Grande Ceinture entre Massy et Longjumeau, empruntée par la ligne C du RER d'Île-de-France.
Champlan est située à dix-sept kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, quinze kilomètres au nord-ouest d’Évry, deux kilomètres à l’est de Palaiseau, huit kilomètres au nord de Montlhéry, treize kilomètres au nord-est d’Arpajon, dix-neuf kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, vingt-six kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, vingt-huit kilomètres au nord-est de Dourdan, trente-deux kilomètres au nord-est d’Étampes et trente-sept kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.
Hydrographie
Champlan est situé sur la rive gauche de la rivière l’Yvette, et de son affluent La Boëlle[4] qui fait office de frontière au sud-ouest avec Villebon-sur-Yvette, puis avec Saulx-les-Chartreux. Elle se prolonge vers l’est par un bras mort, nommé « La Morte » qui poursuit la frontière jusque Longjumeau.
Relief
Situé à l’extrême est du plateau de Saclay, sur le versant gauche de la vallée de l’Yvette, le territoire de la commune s’étage en une pente relativement douce, débutant à cent vingt-cinq mètres d’altitude au nord-ouest à la frontière avec Palaiseau et Massy, pour chuter à soixante-quinze mètres en centre-ville sept cent mètres plus au sud-ouest, et atteindre les quarante-trois mètres mille cinq cent mètres plus loin dans le lit de la rivière La Morte à la frontière avec Saulx-les-Chartreux.
Communes limitrophes
Le territoire de la commune occupe approximativement un rectangle, il est bordé du nord-ouest au nord par Massy, au nord-est par Chilly-Mazarin, à l’est et au sud-est par Longjumeau. Au sud et sud-ouest, l’Yvette la sépare de Saulx-les-Chartreux et Villebon-sur-Yvette, à l’ouest, elle est bordée par Palaiseau.
Climat
Article détaillé : Climat de l'Essonne.Champlan est située en Île-de-France, elle bénéficie d’un climat océanique dégradé. En moyenne annuelle, la température relevée s’établit à 10,8 °C avec une maximale de 15,2 °C et une minimale de 6,4 °C. La température réelle maximale intervient en juillet avec 24,5 °C et la minimale en janvier 0,7 °C. Elle se distingue de Paris par un écart constant de température négatif de 2 °C, qui s’explique notamment par la différence de densité urbaine entre la capitale et sa banlieue. L’influence du climat continental engendre des records extrêmes avec -19,6 °C relevés le 17 janvier 1985 et 38,2 °C le 1er juillet 1952. L’ensoleillement est comparable aux régions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur l’année, et les précipitations sont également réparties avec une moyenne de cinquante millimètres par mois et un total de 598,3 millimètres de pluie. Le record de précipitations a été établi le 17 juin 1970 avec 78,9 millimètres tombés en vingt-quatre heures.
Données climatiques à Champlan. mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,0 2,8 4,8 8,3 11,1 13,0 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4 Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8 Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2 Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798 Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51,0 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3 Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[5],[6].Transports
La commune est traversée par trois axes routiers ou ferroviaires importants pour la région, néanmoins, aucun n’est directement accessible. À l’extrême nord-est de la commune se trouve l’échangeur entre l’autoroute A10 et la route nationale 20. La première poursuit sa route vers l’ouest en traversant le nord du territoire de la commune, la seconde traverse la partie est en suivant son chemin vers le sud. À l’ouest de la commune passe la route départementale 188 qui assure la liaison entre Massy, le parc d'activités de Courtabœuf et Les Ulis. Au centre, la commune est traversée d’ouest en est par la route départementale 117, ancienne route de Versailles à Corbeil-Essonnes. Troisième axe d’importance régionale, la ligne de Grande Ceinture, aujourd’hui empruntée par la ligne C du RER d'Île-de-France, forme une courbe du nord à l’est dans son trajet entre Massy et Longjumeau, sans qu’aucune gare ne soit présente à Champlan.
À quelques mètres de la frontière avec Longjumeau se trouve la gare de Longjumeau desservie par la ligne C du RER, à deux kilomètres au nord-ouest est située la gare de Massy TGV et la gare de Massy - Palaiseau permettant l’interconnexion avec la ligne B du RER.
Un réseau d’autobus assure le transport scolaire, un autobus permet la desserte du centre commercial Villebon 2 pour les personnes non véhiculées chaque dernier vendredis du mois[7]. La ligne de bus RATP 199 traverse la commune en suivant la route de Versailles à Corbeil et dispose de cinq arrêts[8].
L’aéroport Paris-Orly n’est situé qu’à sept kilomètres au nord-est de la commune, Champlan se trouve d’ailleurs dans l’axe du couloir aérien des pistes 3 et 4. La commune est aussi situé à trente-neuf kilomètres de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et treize kilomètres au sud-ouest de l’aéroport de Toussus-le-Noble spécialisé en aviation de tourisme et d’affaires.
Lieux-dits, écarts et quartiers
La commune, peu étendue, ne dispose pas de quartiers distincts. La plupart des constructions sont concentrées en centre-ville, autour de la mairie ou plus bas, de l’église. À l’ouest, à proximité de Palaiseau, de nouveaux lotissements pavillonaires sont bâtis. À l’est et au nord, les zones d’activités La Bonde et Le Chemin Blanc sont en partie sur le territoire de la commune.
Toponymie
Le nom de la commune est une déformation d’un nom latin de domaine titré en 670 Campus Pladani, qui signifiait champ d’érable plane, ce qui semble curieux, puisqu’un champ est, par définition, antonymique avec un espace boisé. En 863, le lieu est nommé Campiplatum dans une charte de Charles II le Chauve. Au XIe siècle, les titres de propriété du prieuré de Longpont font apparaître les noms de Champlant, Champelant et Champland[9]. Les cartes établies au XVIIIe siècle par les Cassini mentionnent déjà le nom actuel de Champlan.
Histoire
Origines
Le site de Champlan est occupé de manière attestée depuis 500 av. J-C par les peuples gaulois et notamment les Parisii, occupation renforcée par la construction d’un oppidum gallo-romain[10]. Des vestiges du Néolithique ont été découverts lors de fouilles d’archéologie préventive en 1967, notamment un habitat de la Tène III[11].
La première mention du nom Campiplatum est citée dans une charte de Charles II le Chauve en 863.
Village dépendant
Au XIIe siècle, le village fut attribué aux moines bénédictins de Longpont, rattaché à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Cette donation fut confirmée par une bulle du pape Eugène III en 1151. Après avoir bâti l’église, les religieux s’implantent un peu plus en 1324 par l’achat du manoir à proximité, avant que le domaine ne soit intégré à la châtellenie de Montlhéry dépendante de la prévôté de Paris.
En 1577, par son mariage avec Catherine des Ursins, Claude d’Harville devint seigneur de Palaiseau et de Champlan. En 1636, leur petit-fils François des Ursins d’Harville était toujours seigneur de Champlan. En 1652, durant la Fronde, les troupes royales commandées par le maréchal de Turenne campèrent à Champlan mais pillèrent le village et l’église. En 1687, Michel Chamillart, futur contrôleur général des finances et secrétaire d’État de Louis XIV s’installa dans une demeure du village.
En 1701, à la mort de François d’Harville sans descendance masculine, le domaine, toujours lié à Palaiseau, revint à son gendre Nicolas-Simon Arnauld de Pomponne, fils du diplomate Simon Arnauld de Pomponne. En 1758, le domaine fut vendu par ses petits-enfants au roi Louis XV. Mais le 15 octobre 1760, le roi profitant de la succession de mademoiselle de Sens échangea les terres de Palaiseau et Champlan contre le comté de Charolais. Elle avait offert le mobilier en bois de l’église. En 1765, c’est le Prince de Bourbon-Condé qui hérita des deux domaines, qu’il conserva jusqu’à la Révolution. En 1768 fut construite la première école du village[12].
Histoire moderne
En 1793, l’écrivaine Sophie Cottin s’installa dans la commune. Après être passé entre les mains de Georges Ribot (fils de l’académicien et sénateur du Pas-de-Calais Alexandre Ribot), la demeure de Bonneval fut vendue en 1828 à Jean-Bernard Baradère, conseiller d’État. Durant la guerre de 1870, les Prussiens occupèrent le territoire et pillèrent le village. La commune s’équipa d’un lavoir, puis au début du XXe siècle d’une mairie.
Au début du siècle dernier, la ligne de Grande Ceinture coupa le territoire en deux, vite rejointe entre 1970 et 1972 par l’autoroute A10 au nord. Le 1er janvier 1968, après le démembrement de la Seine-et-Oise, Champlan fut intégrée au nouveau département français de l’Essonne et abandonna son ancien code postal, le 78136. Entre 1969 et 1970 fut construite la résidence HLM expérimentale « Toit et Joie ». En 1976, la municipalité acquit la propriété Chamillart-Gravelin pour en faire un parc public et une salle polyvalente.
En 2007, la commune intégra la Communauté d'agglomération Europ'Essonne.
Démographie
Évolution démographique
Lors du premier recensement des personnes en 1793, le village de Champlan comptait quatre cent quarante-et-un habitants. Il connut une croissance progressive et régulière jusqu’en 1856 où il atteint cinq cent soixante-dix-huit habitants avant un premier accident qui fit perdre en seize ans cinquante habitants pour retomber à cinq cent vingt huit en 1872, en partie à cause des pertes de la guerre de 1870 où le territoire fut occupé. Après cela, la population crut fortement, passant à sept cent seize champlanais en 1881 avant un nouvel accident en 1891 et une chute à six cent quatre-vingt quinze personnes, pour remonter à sept cent quatorze en 1896 et rechuter à six cent quatre-vingt neuf résidents en 1901. De cette date, la population réussie à croître sans cesse malgré les trente morts durant les conflits mondiaux[13], pour atteindre neuf cent quatre-vingt une personnes en 1936, mille deux cent onze en 1954, deux mille quatre-cent vingt-et-un en 1975 pour se stabiliser à deux mille quatre cent quarante-quatre lors du recensement partiel de 2007. En 1999, 8,7 % de la population champlanaise était d’origine étrangère et 11,1 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[14].
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)Pyramide des âges
La pyramide des âges de Champlan est relativement conforme à celle du département avec toutefois un léger déficit d’habitants nés entre 1992 et 2006. Pourtant, en 1999, 31,7 % de la population avait moins de vingt-cinq ans, ce qui marque une présence importante de jeune adulte et un déficit d’enfants en bas âge[14]. Globalement, la population communale est surtout composée d’adultes, les séniors ne représentant en 1999 que seulement un 18 % à être âgés de plus de soixante ans à cette date[19].
Administration et politique
Politique locale
La commune de Champlan est rattachée au canton de Villebon-sur-Yvette représenté par le conseiller général Dominique Fontenaille (DVD), intégrée à la quatrième circonscription de l'Essonne représentée par le député Guy Malherbe (UMP). Son maire actuel est Christian Leclerc (DVD), élu par le conseil municipal composé de dix-neuf conseillers, il est assisté de cinq adjoints[22]. L’Insee lui attribue le code 91 3 35 136[23]. La commune de Champlan est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 101 367. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[24].
La commune disposait en 2009 d’un budget de 5 451 000 €, répartis en 4 707 000 € de fonctionnement et 744 000 € d’investissement[25], financés pour 19,82 % par les impôts locaux[26], la même année la dette communale s’élevait à 997 000 €[27]. Cette même année, les taux d’imposition s’élevaient à 7,88 % pour la taxe d'habitation, 9,90 et 29,50 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 11,18 % pour la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité[28]. La commune disposait en 2009 sur son territoire de soixante-quinze logements sociaux gérés par la société Toit et Joie[29], ce qui ne représente que 7,46 % du parc totale, loin de l’objectif fixé par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.
L’organisation judiciaire française rattache la commune au tribunal d’instance et conseil de prud’hommes de Longjumeau et aux tribunaux de commerce et de grande instance d’Évry, tous rattachés à la cour d'appel de Paris. La commune adhère à la communauté d'agglomération Europ'Essonne pour son développement économique[30], au SIAHVY pour la sauvegarde et l’aménagement de la vallée de l’Yvette[31], au SIEI pour l’accompagnement des enfants inadaptés[32] et au SIOM pour le traitement des ordures ménagères[33]. La Poste applique le code postal 91160 correspondant au bureau distributeur de Longjumeau.
Maires de Champlan
Trente maires se sont succédé à la tête de la commune de Champlan depuis l’élection du premier en 1790 :
Liste des maires successifs[34],[35]. Période Identité Étiquette Qualité Liste des maires avant 2008.Période Identité Étiquette Qualité 1790 1791 Jean Varin 1791 1792 Germain Carré 1792 1795 Marcel Garouste 1795 1795 Jean Edmé Meunier 1795 1798 Théodore Meunier 1798 1800 Jean Edmé Meunier 1800 1808 Jean-Baptiste Ouy 1808 1831 Nicolas Lecomte 1831 1836 Louis-Étienne Thissier 1836 1846 Jean-Étienne Meunier 1846 1855 Victor Legard 1855 1868 Théodore Thierrée 1868 1876 Victor Legard 1876 1884 Louis Victor Carré 1884 1898 Jean Germain Chaillou 1898 1919 Louis-Eugène Chaillou 1919 1923 Jules Gouspy 1923 1925 Charles Aimé Noutre 1925 1929 Jules Gouspy 1929 1933 Jean Blaise 1933 1941 Hoche Patureaux 1941 1944 Jean Colas de la Noue Président de la délégation spéciale. 1944 1945 André Louis Giboury Président du comité provisoire de la Libération. 1945 1947 Jean-François Chevallier 1947 1947 Edmond Heurtaux 1947 1965 Georges Pilorge 1965 1990 Guy Broyde 1990 2003 Gérard Plumerand 2003 2008 Marc Loué DVD 2008 en cours Christian Leclerc DVD Toutes les données ne sont pas encore connues. Tendances et résultats politiques
La vie politique de Champlan est partagée, avec des résultats de scrutins suivants les grandes tendances nationales. Les dernières échéances ont vu la victoire de la droite dans des proportions comparables au reste du pays, respectivement 53,79 % à la présidentielle et 57,08 % aux législatives pour 53,06 %[36] et 49,13 %[37] en France. En 2002, les électeurs champlanais ont même renforcés la tendance nationale de vote en faveur de l’extrême droite à la présidentielle avec 18,81 % des voix accordées à Jean-Marie Le Pen contre seulement 15,04 % sur le département[38] et 17,79 % en France[39]. De même en 2004, la population champlanaise a suivi la mouvance nationale en accordant 26,04 % des voix à la gauche d’Harlem Désir lors de l’élection européenne, conformément au 25,04 % obtenus sur la circonscription d’Île-de-France[40] ou au 27,26 % obtenus en Essonne[41]. Cette victoire de la gauche s’est retrouvée la même année pour l’élection régionale, le candidat socialiste l’emportant à Champlan avec 50,11 % des voix, comme sur la région avec 49,16 %[42] ou sur le département avec 51,31 %[43]. Enfin, lors du référendum de 2005, la population du village marqua encore plus fortement que l’ensemble des français son rejet du texte avec 56,69 % des voix contre, soit deux points de plus que le résultat national[44], et dix points de plus que le résultat régional[45]. Au niveau local, la commune n’ayant pas atteint le palier des 3 500 habitants, les électeurs votent encore au scrutin majoritaire plurinominal.
- Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2002 : 81,19 % pour Jacques Chirac (RPR), 18,81 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 75,34 % de participation[46].
- Élection présidentielle de 2007 : 53,79 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 46,21 % pour Ségolène Royal (PS), 81,62 % de participation[47].
- Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
- Élections législatives de 2002 : 55,13 % pour Pierre-André Wiltzer (UMP), 44,87 % pour Marianne Louis (PS), 53,63 % de participation[48].
- Élections législatives de 2007 : 57,08 % pour Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), 42,92 % pour Olivier Thomas (PS), 52,32 % de participation[49].
- Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004 : 26,04 % pour Harlem Désir (PS), 15,09 % pour Patrick Gaubert (UMP), 38,63 % de participation[50].
- Élections européennes de 2009 : 26,64 % pour Michel Barnier (UMP), 17,71 % pour Harlem Désir (PS), 38,56 % de participation[51].
- Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2004 : 50,11 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 35,00 % pour Jean-François Copé (UMP), 59,96 % de participation[52].
- Élections régionales de 2010 : 53,20 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 46,80 % pour Valérie Pécresse (UMP), 45,92 % de participation[53].
- Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
- Élections cantonales de 2001 : données manquantes.
- Élections cantonales de 2008 : 41,82 % pour Dominique Fontenaille (DVD) élu au premier tour, 34,47 % pour Thomas Chaumeil (PS), 64,10 % de participation[54].
- Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
- Élections municipales de 2001 : données manquantes.
- Élections municipales de 2008 : 443 voix pour Olivier Bughin (?), 438 voix pour Jean-Michel Rey (?), 69,06 % de participation[55].
- Élections référendaires
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 71,02 % pour le Oui, 28,98 % pour le Non, 25,75 % de participation[56].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 56,69 % pour le Non, 43,31 % pour le Oui, 66,27 % de participation[57].
Enseignement
Champlan est rattachée à l’académie de Versailles. Elle dispose de l’école maternelle des Saules et de l’école primaire de la Butte[58]. Au delà, les élèves se rendent au collège Louis Pasteur et aux lycées Jacques Prévert ou Jean Perrin de Longjumeau[59]. Un centre de loisirs accueille les enfants durant les congés scolaires. Un espace jeunes accueille les adolescents.
Un centre de loisirs, propriété de la ville de Bagneux, est encore en activité.
Santé
Le centre hospitalier de Longjumeau assure le traitement des urgences, il est complété par l’hôpital privé Jacques Cartier de Massy. Un médecin[60], un chirurgien-dentiste[61], une pharmacie[62] sont installés sur la commune.
Services publics
La commune ne dispose d’aucun service public sur son territoire. La sécurité est assurée par le centre de secours et poste de commandement de groupement et la gendarmerie de Palaiseau. Un policier municipal participe à la surveillance des biens et personnes.
Jumelages
Article connexe : Coopérations décentralisées des communes de l'EssonneLa commune n’a pas développé d’association de jumelage.
Vie quotidienne à Champlan
Culture
La commune dispose d’un conservatoire de musique, elle est associée au théâtre de Longjumeau. Six associations participent à l’animation culturelle du village. Une salle polyvalente est à la disposition des Champlanais.
Sport
La commune est équipée d’un complexe sportif, constitué d’un gymnase, d’un terrain de football et de quatre courts de Tennis. Neuf associations organisent et enseignent les activités sportives.
Lieux de culte
La paroisse catholique commune à Saulx-les-Chartreux dépend du diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes et du doyenné de Longjumeau. Elle dispose de l’église consacrée à l’évêque Germain d'Auxerre[63]. La fête patronale se tient lors du week-end de Pentecôte[11].
Médias
L’hebdomadaire Le Républicain diffuse une édition pour le Nord-Essonne qui traite en partie des informations du secteur. La chaîne de télévision régionale Télif, qui a repris les programmes de Téléssonne, diffuse des informations locales sur le réseau satellite et ADSL. S’ajoute la chaîne France 3 Paris Île-de-France Centre disponible dans tout le bassin parisien.
Économie
Champlan est intégrée par l’Insee au bassin d'emploi de Boulogne-Billancourt[64] qui regroupe vingt-huit communes et 820 000 habitants, les champlanais ne représentant qui 0,31 %.
En 1999, trente-deux entreprises ont été créées sur Champlan[65]. Quatre zones industrielles sont implantées sur la commune, l’Orme Saint-Germain, les Pouards, les Clotais et le Chemin Blanc[66]. Depuis novembre 2005, la commune est intégrée à l’Opération d'Intérêt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[67]. L’horticulture et l’arboriculture sont encore importante sur la commune.
L’environnement champlanais cumule, selon un article de L'Express, une somme de nuisances inégalées. Le territoire est survolé par le couloir aérien de l’aéroport Paris-Orly et des lignes à très haute tension, entouré par deux autoroutes et une route nationale et situé à proximité de deux incinérateurs de déchets[68]. Ces risques cumulés ont entraîné le lancement d’une étude menée par l’Ademe[69] sur la commune et ses habitants.
Emplois, revenus et niveau de vie
La population active comptait en 1999 1 231 personnes, dont 8,9 % étaient au chômage[70], les actifs étant majoritairement des employés (34,3 %) ou des professions intermédiaires (26,6 %), les cadres ne représentant que 10,1 % et les agriculteurs 1,7 %[71] avec vingt personnes encore en activité agricole sur la commune. En 2004, le revenu moyen par ménage s’élevait à 18 961 euros[72]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 21 136 euros, ce qui plaçait Champlan au 1 995e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cent quarantième rang départemental[73].
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entrepriseCadres et professions
intellectuelles supérieuresProfessions
intermédiairesEmployés Ouvriers Champlan 0,6 % 5,9 % 18,9 % 27,5 % 18,2 % 28,9 % Zone d’emploi de Boulogne-Billancourt 0,0 % 3,9 % 34,9 % 26,9 % 23,8 % 10,4 % Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 % Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprisesServices aux
particuliersChamplan 2,1 % 17,4 % 15,5 % 24,9 % 17,5 % 4,3 % Zone d’emploi de Boulogne-Billancourt 0,2 % 11,7 % 3,9 % 10,7 % 29,8 % 9,7 % Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 % Sources : Insee[74] Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Plus d’un tiers de l’espace de la commune était, en 1999, constitué de terrains ruraux, principalement au nord-est près de l’échangeur autoroutier et au sud-est de la commune au bord de la rivière. Deux parcs communaux sont à la disposition de la population, la Butte Chaumont au nord-ouest qui occupe onze hectares et le parc de Gravelin au centre, face à l’église qui s’étend sur quatre hectares. En outre, la commune est associée au « Triangle Vert des villes maraîchères du Hurepoix » qui vise à promouvoir une agriculture péri-urbaine économiquement viable et garantissant un développement durable[75].
Patrimoine architectural
Aucune construction champlanaise n’est classée ou inscrite aux monuments historiques. La commune accueille cependant un certain nombre de bâtiments remarquables.
L’église du village, dont les fondations datent du XIIe siècle a été reconstruite au XIIIe siècle et agrandie au XVIIIe siècle[76]. Elle est agrémentée d’un autel en bois[77], d’une chaire[78], d’un confessionnal[79] et de stalles[80] du XVIIIe siècle. À proximité de l’église subsiste le manoir des religieux de Longpont qui fut bâti au XIVe siècle[81].
Plusieurs demeures sont encore présentes à Champlan, dont la Demeure Chamillart-Gravelin du XVIe siècle[82], la Demeure Brunet-Debladis du XVIIe siècle[83], la Demeure Broyde[84]. S’ajoutent la propriété Boyer du XVIIIe siècle[85] et les dépendances de la propriété Gravelin[86]. Le lavoir[87] du XIXe siècle et la mairie[88] complètent le patrimoine architectural.
Personnalités
Plusieurs personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Champlan :
- Michel Chamillart (1652-1721), homme politique y vécut.
- Louise-Anne de Bourbon-Condé dite Mademoiselle de Sens (1695-1758) fut dame de Champlan.
- Louis V Joseph de Bourbon-Condé (1736-1818) fut seigneur de Champlan.
- Sophie Cottin (1773-1807), écrivaine y vécut.
- Auguste Bigand (1803-1876), artiste-peintre y est né.
- Christophe Sirchis (1957- ), musicien et réalisateur y est né.
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de l'EssonneLes armes de Champlan se blasonnent : De gueules à la croix d’argent chargée de cinq coquilles de sable, au chef ondé d’or.[89] Les ornements extérieurs sont Écu surmonté d’un casque à lambrequin avec deux génies ailés en soutien.
Le blason de la commune est celui de la famille de Harville, seigneurs du lieu de 1597 à 1701[90].
Mythes, légendes et anecdotes
- Un diable est sculpté dans le pilier soutenant la chaire, seul reste de l’église du XIIe siècle[91].
- Les champlanais porte le surnom de « mangeux d’ânes ». L’âne ou le mulet sont considérés par les anciens comme l’animal mascotte du village.
- Champlan est un nom couramment utilisé pour désigner des lieux-dits. C’est ainsi un hameau du village de Pruno en Haute-Corse, de la commune de Grimisuat en Suisse, des communes de Chambave, Aymavilles et Ayas en Italie.
- Avec près de 520 000 véhicules par jour sur les voies routières avoisinantes, quatre cent mouvements aériens engendrés par la proximité de l’aéroport Paris-Orly, deux usines d’incinération dans les communes limitrophes, plusieurs lignes à hautes tension traversant le territoire, Champlan a hérité du titre peu envieux de « village le plus pollué d’Île-de-France »[92].
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- (fr)Site officiel
Bibliographie
- Pierre Dupire, Champlan, ses habitants, Amatteis, 2000 (ISBN 9782868491930)
Sources
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 10/06/2008.
- Mode d’occupation du sol en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 01/11/2010.
- Fiche de Champlan sur le site de l’IGN. Consulté le 06/09/2008.
- Fiche de la Boëlle sur le site du Sandre. Consulté le 14/11/2009.
- (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur le site de lameteo.org. Consulté le 9 août 2009.
- (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur infoclimat.fr. Consulté le 18 août 2009
- Informations des transports sur le site officiel de la commune. Consulté le 28/06/2008.
- Plan de la ligne 199 sur le site de la RATP. Consulté le 28/06/2008.
- L’orignie du nom de la commune sur son site officiel. Consulté le 29/06/2008.
- L’Oppidum de Champlan sur le site du CNRS. Consulté le 06/07/2008.
- Champlan sur le site du Quid. (Archive, Wikiwix, que faire ?) Consulté le 12/07/2008.
- Histoire de Champlan sur le site officiel de la commune. Consulté le 06/07/2008.
- Liste des morts pour la France de Champlan sur le site memorial-genweb.org Consulté le 21/03/2009.
- Données démographiques sur le site de la mission interministérielle à la ville. Consulté le 22/06/2008.
- Notice communale sur le site de base de données Cassini. Consulté le 22/06/2008.
- Données démographiques de 1968 à 2007 sur le site de l’INSEE. Consulté le 22/06/2008.
- Population municipale 2006 sur le site de l’Insee. Consulté le 01/01/2010.
- Population municipale 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 02/01/2011.
- Répartition par sexe et tranches d’âges sur le site de l’INSEE.
- Pyramide des âges à Champlan en 2007 sur le site de l’Insee. Consulté le 03/07/2010.
- Pyramide des âges de l'Essonne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 03/07/2010.
- Présentation de l’équipe municipale sur le site officiel de la commune. Consulté le 29/06/2008.
- Champlan sur le site de l’Insee. Consulté le 19/09/2009.
- Fiche entreprise de la commune de Champlan sur le site verif.com Consulté le 08/03/2011.
- Comptes municipaux sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.
- Analyse détaillée des comptes municipaux sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.
- Endettement municipal sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.
- Taux d’imposition sur le site taxe.com Consulté le 07/12/2010.
- Répartition du patrimoine social par communes et par bailleurs sur le site de l’Aorif. Consulté le 15/05/2010.
- Champlan sur le site officiel d’Europ’Essonne. Consulté le 29/06/2008.
- Champlan sur le site du SIAHVY. Consulté le 29/06/2008.
- Liste des communes sur le site du SIEI. Consulté le 03/08/2008.
- Champlan sur le site du SIOM. Consulté le 29/06/2008.
- Liste des maires sur la base de données mairesgenweb.org Consulté le 29/06/2008.
- Courrier du 20/03/2009 transmis par les services municipaux, extrait du livre de Champlan.
- Résultat national de la présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.
- Résultats nationaux de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.
- Résultats de l’élection présidentielle 2002 par département sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.
- Résultats nationaux de l’élection présidentielle de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.
- Résultats de l’élection européenne 2004 en Île-de-France sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.
- Résultats de l’élection européenne 2004 en Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.
- Résultats de l’élection régionale 2004 en Île-de-France sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.
- Résultats de l’élection régionale 2004 en Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.
- Résultat français du référendum de 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.
- Résultat francilien du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.
- Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.
- Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.
- Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.
- Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.
- Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.
- Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/06/2009.
- Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.
- Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/03/2010.
- Résultats de l’élection cantonale 2008 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 10/03/2008.
- Résultats de l’élection municipale 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.
- Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 09/05/2009.
- Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.
- Annuaire des écoles sur le site de l’inspection académique de l’Essonne. Consulté le 01/09/2010.
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- Champlan, village test sur le site de L’Express. Consulté le 06/07/2008.
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- Population active à Champlan sur le site de l’Insee. Consulté le 06/07/2008.
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- Chiffres économiques sur le site l’internaute.com Consulté le 06/07/2008.
- Résumé statistique national des communes sur le site de l’Insee. Consulté le 26/10/2009.
- Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.
- Site officiel du Triangle Vert. Consulté le 07/08/2008.
- Présentation de l’église Saint-Germain sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Présentation de l’autel de l’église sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Présentation de la chaire de l’église sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Présentation du confessionnal de l’église sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Présentation des stalles de l’église sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Présentation du manoir des religieux de Longpont sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Présentation de la demeure Chamillart-Gravelin sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Présentation de la demeure Brunet-Debladis sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Présentation de la demeure Broyde sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Présentation de la propriété Boyer sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Présentation de la propriété Gravelin et ses dépendances sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Présentation du lavoir de Champlan sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Présentation de la mairie de Champlan sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Gaso, la banque du blason. Consulté le 22/06/2008.
- Explication du blason de la commune sur son site officiel. Consulté le 22/06/2008.
- Présentation du diable de l’église sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
- Journal Le Parisien du 13 novembre 2008
Catégorie :- Commune de l'Essonne
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