Chilly-Mazarin

48° 42′ 09″ N 2° 18′ 45″ E / 48.702521, 2.3125201

Chilly-Mazarin
L’hôtel de ville.
Administration
Pays	France
Région	Île-de-France
Département	Essonne
Arrondissement	Palaiseau
Canton	Chilly-Mazarin (chef-lieu)
Code commune	91161
Code postal	91380
Maire Mandat en cours	Gérard Funès (PS) 2008-2014
Intercommunalité	Communauté d’agglomération Europ’Essonne
Démographie
Population	18 417 hab. (2008)
Densité	3 306 hab./km²
Gentilé	Chiroquois
Géographie
Coordonnées	48° 42′ 09″ Nord        2° 18′ 45″ Est / 48.702521, 2.3125201
Altitudes	mini. 42 m — maxi. 101 m
Superficie	5,57 km2
Localisation carte nationale

Chilly-Mazarin (prononcé [ʃiji mazaʁɛ̃] ) est une commune française située à dix-sept kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton de Chilly-Mazarin.

Reliée à Lutèce dès le III^e siècle par un aqueduc, Chilly-Mazarin fut à partir du Moyen Âge le domaine de familles importantes puis de gentilshommes célèbres qui la dotèrent de châteaux, dont les héritiers du cardinal Jules Mazarin qui lui donnèrent son nom. Terres viticoles jusqu’au XVIII^e siècle, elle connut dès la fin du XIX^e siècle une mutation démographique avec l’arrivée du chemin de fer puis au milieu du XX^e siècle de l’autoroute qui la transforma en banlieue résidentielle à la population multipliée par deux en quatre décennies. La construction de l’aéroport Paris-Orly qui occupe une partie de son territoire acheva d’orienter l’économie locale vers le secteur tertiaire et notamment la logistique.

Ses habitants sont appelés les Chiroquois^[1].

Sommaire 1 Géographie 1.1 Situation 1.2 Hydrographie 1.3 Relief et géologie 1.4 Communes limitrophes 1.5 Climat 1.6 Transports 1.7 Lieux-dits, écarts et quartiers 2 Toponymie 3 Histoire 3.1 Les origines 3.2 Village agricole et seigneurs prestigieux 3.3 Mutation et développement 4 Démographie 4.1 Évolution démographique 4.2 Pyramide des âges 5 Administration et politique 5.1 Politique locale 5.2 Maires de Chilly-Mazarin 5.3 Tendances et résultats politiques 5.4 Enseignement 5.5 Santé 5.6 Services publics 5.7 Jumelages 6 Vie quotidienne à Chilly-Mazarin 6.1 Culture 6.2 Sport 6.3 Lieux de culte 6.4 Médias 7 Économie 7.1 Emplois, revenus et niveau de vie 8 Culture locale et patrimoine 8.1 Patrimoine environnemental 8.2 Patrimoine architectural 8.3 Personnalités 8.4 Héraldique et logotype 9 Pour approfondir 9.1 Articles connexes 9.2 Liens externes 9.3 Bibliographie 10 Sources

Géographie

Situation

Occupation des sols en 2008.

Type d’occupation	Pourcentage	Superficie (en hectares)
Espace urbain construit	68,3 %	381,63
Espace urbain non construit	9,4 %	52,45
Espace rural	22,4 %	124,95
Source : Iaurif[2]

Chilly-Mazarin est située dans la région Île-de-France, au nord du département de l’Essonne, totalement intégré à l’agglomération parisienne, dans ce qui était autrefois le pays et aujourd’hui la région naturelle du Hurepoix. La commune occupe un territoire approximativement trapézoïdale de mille deux cent mètres à l’ouest, trois mille sept cent mètres à l’est, deux mille cinq cent mètres au sud et mille huit cent mètres au nord, le tout pour une superficie totale de cinq cent cinquante-sept hectares. L’institut géographique national attribut les coordonnées géographiques 48°42'10" Nord et 02°19'11" Est au point central de ce territoire^[3]. Plus de 65 % de ce territoire est urbanisé et construit, auxquels s’ajoutent 9,14 % d’espaces urbains libres, les terrains ayant conservés un caractère « rural » en réalité composé pour cinquante-et-un hectare de prairie dans l’enceinte de l’aéroport et quatre-vingt-trois hectares de grandes cultures à ses abords^[4]. Les frontières sud et est sont matérialisées par deux cours d'eau, la rivière l’Yvette au sud et le ruisseau le Bief à l’est, des bassins d’agréments subsistent des anciens parcs des châteaux. Implanté sur le versant de la vallée, le territoire s’élève doucement entre l’altitude basse de quarante-deux mètres à l’extrême sud-est et l’altitude haute de cent un mètres au nord-ouest. Il est aujourd’hui traversé par plusieurs grands axes routiers et ferrés, le tracé originel et la déviation de l’ancienne route nationale 20 à l’ouest, l’autoroute A6 au centre et l’autoroute A126 d’ouest en est, auxquelles s’ajoutent les routes départementales 217, 120 et 167. La ligne de Grande Ceinture traverse la commune par une boucle de l’ouest au sud-est et lui permet de disposer de la gare de Chilly-Mazarin desservie par la ligne C du RER. Outre le centre-ville ancien groupé autour de la mairie, des grands ensembles et des quartiers pavillonnaires constitue le tissu urbain communal.

Chef-lieu de canton, Chilly-Mazarin est située à seulement dix-sept kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, douze kilomètres au nord-ouest d’Évry, cinq kilomètres au sud-est de Palaiseau, seize kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, trente-deux kilomètres au nord-est d’Étampes, huit kilomètres au nord-est de Montlhéry, treize kilomètres au nord-est d’Arpajon, vingt-cinq kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, vingt-neuf kilomètres au nord-est de Dourdan et trente-cinq kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt. Elle est aussi située à cent vingt-six kilomètres au sud-ouest de son homonyme Chilly dans la Somme, deux cent un kilomètres au sud-ouest de Chilly dans les Ardennes, quatre-cent-sept kilomètres au nord-ouest de Chilly en Haute-Savoie, trois cent trente kilomètres au nord-est de Chilly-le-Vignoble et trois cent trente-quatre kilomètres au nord-est de Chilly-sur-Salins, toutes deux dans le Jura.

Hydrographie

À l’extrême sud de la commune coule la rivière l’Yvette, sous-affluent de la Seine qui parcourt le territoire sur un kilomètre d’ouest en est. Juste à sa sortie du territoire, la rivière est rejointe par le ruisseau Le Bief, en partie souterrain, qui parcourt le domaine municipal sur plus d’un kilomètre à l’est. En centre-ville, dans l’ancien parc du château se trouve un grand canal large de vingt mètres et long de quatre cent soixante-dix mètres, il est relié à un bassin et aux douves par une rivière artificielle. À l’extrême nord-est de la zone industrielle du Moulin à Vent, proche de l’aéroport se trouve un bassin de rétention des eaux pluviales. Dans la résidence de Bel Abord subsistent encore deux bassins de l’ancien jardin à la française.

Relief et géologie

Chilly-Mazarin est implantée sur le versant nord de la vallée de l’Yvette et sur la partie sud du plateau d’Orly, le territoire s’étage entre une altitude basse de quarante-deux mètres à l’extrême sud de la commune proche de la confluence de l’Yvette et du Bief^[5] et une altitude haute de cent un mètres à l’est dans le quartier des Quatre Fourchettes^[6]. Le terrain s’élève lentement au sud entre le cours de la rivière et le centre-ville pour atteindre soixante-quatre mètres d’altitude à proximité de la gare^[7] distante de mille cinq cent mètres, puis plus rapidement vers le nord-ouest pour atteindre quatre-vingt-quinze mètres d’altitude dans le quartier du Sans Souci^[8] distant de mille deux cent mètres. La partie chiroquoise de l’aéroport Paris-Orly est située à une altitude approximative de quatre-vingt sept mètres^[9]. Située au nord du pays Hurepoix dans le bassin parisien, la commune est implantée sur un sous-sol caractéristique de la région composé de couches successives de sable de Fontainebleau et meulière, de marne mêlée de gypse reposant sur une couche profonde de calcaire.

Communes limitrophes

Chilly-Mazarin est bordée au nord-ouest par Massy à proximité du « carrefour des Champarts », aussi appelé « carrefour des Quatre Fourchettes ». Au nord et au nord-est se trouve la commune de Wissous avec laquelle elle partage une emprise importante de l’aéroport de Paris-Orly. À l’est, la rue des Édouets, l’avenue Victor-Hugo, l’avenue des Pommiers, l’avenue de la Cour de France, le cours du Bief et la voie de Corbeil marquent la frontière avec Morangis. Du sud-est au sud-ouest, le Bief, l’Yvette, la rue de Gravigny, la rue Georges-Bizet, la rue Denis-Papin, l’avenue Arago, la rue Blaise-Pascal et la rue du Chemin-Blanc matérialisent la limite avec Longjumeau. À l’ouest, le village d’entreprises délimite la frontière avec Champlan.

Climat

Chilly-Mazarin, située en Île-de-France, bénéficie d’un climat océanique dégradé. En moyenne annuelle, la température relevée s’établit à 10,8 °C avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale de 6,4 °C. La température réelle maximale intervient en juillet avec 24,5 °C et la réelle minimale en janvier avec 0,7 °C. Elle se distingue de Paris par un écart constant négatif de deux degrés Celsius, qui s’explique notamment par la différence de densité urbaine entre la capitale et sa banlieue. L’influence du climat continental engendre des records extrêmes avec -19,5 °C relevés le 17 janvier 1985 et 38,2 °C enregistrés le 1^er juillet 1952. L’ensoleillement est comparable aux régions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur l’année, et les précipitations sont également réparties avec une moyenne de cinquante millimètres par mois et un total de 598,3 millimètres de pluie sur l’année. Le record de précipitations a été établi le 17 juin 1970 avec 78,9 millimètres tombés en vingt-quatre heures.

Données climatiques à Chilly-Mazarin.

mois	jan.	fév.	mar.	avr.	mai	jui.	jui.	aoû.	sep.	oct.	nov.	déc.	année
Température minimale moyenne (°C)	0,7	1,0	2,8	4,8	8,3	11,1	13,0	12,8	10,4	7,2	3,5	1,7	6,4
Température moyenne (°C)	3,4	4,3	7,1	9,7	13,4	16,4	18,8	18,5	15,6	11,5	6,7	4,3	10,8
Température maximale moyenne (°C)	6,1	7,6	11,4	14,6	18,6	21,8	24,5	24,2	20,8	15,8	9,9	6,8	15,2
Ensoleillement (h)	59	89	134	176	203	221	240	228	183	133	79	53	1 798
Précipitations (mm)	47,6	42,5	44,4	45,6	53,7	51,0	52,2	48,5	55,6	51,6	54,1	51,5	598,3

Transports

Auparavant simplement bordée sur sa partie ouest par l’ancienne route nationale 20, la commune se trouve aujourd’hui à un carrefour routier important. Elle est toujours traversée à l’extrême ouest par la déviation de la route nationale 20 qui rejoint le tracé originel au carrefour des Champarts. Le tracé précédent nord-sud est aujourd’hui occupé par la route départementale 217 qui croise au même carrefour la route départementale 120. Légèrement plus au sud passe l’autoroute A126 assurant la liaison entre l’autoroute A10 dans la commune voisine de Champlan et l’autoroute A6 qui traverse Chilly-Mazarin du nord au sud-est. Longeant cette autoroute dans sa partie nord, la route départementale 167 forme une rocade autour de l’aéroport Paris-Orly. Elle est complétée au sud par la route départementale 118 qui forme une large boucle autour de la commune.

Le sud du territoire est aussi traversé par l’importante ligne de Grande Ceinture principalement empruntée par la ligne C du RER d'Île-de-France, la commune dispose ainsi de la gare de Chilly-Mazarin et d’un accès privilégié à la gare de Longjumeau dans la zone d’activités de La Vigne aux Loups et la gare de Gravigny - Balizy pour les quartiers sud. Cette ligne devrait à horizon 2017 être remplacée par le projet de tram-train Évry - Massy^[12]. Plusieurs lignes d’autobus complètent cette desserte ferroviaire avec les lignes 10.07 entre La Ferté-Alais et la gare de Denfert-Rochereau à Paris^[13], 10.20 entre Angerville et Paris^[14], 10.21 entre Méréville et Paris^[15] du réseau de bus CEAT, les lignes DM151 et DM152 vers la porte d’Orléans à Paris du réseau de bus Daniel Meyer^[16], les lignes 297^[17], 299^[18], 399^[19] et 492^[20] du réseau de bus RATP, la ligne 91.10 du réseau de bus Albatrans^[21] et la ligne N21 du réseau Noctilien^[22] assurant la continuité de service nocturne.

Au total, 2,8 % de l’emprise au sol de l’aéroport Paris-Orly se trouve sur le territoire de Chilly-Mazarin à son extrémité nord, le bout sud-ouest de la piste 06-24 est ainsi implanté sur le domaine de Chilly-Mazarin. Elle est aussi située à trente-huit kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, l’aviation de tourisme et d’affaires est orientée vers l’aéroport de Toussus-le-Noble distant de seize kilomètres au nord-ouest.

Lieux-dits, écarts et quartiers

La commune est divisée en plusieurs quartiers, dont le centre-ville ancien autour du château devenu l’hôtel de ville, les Champarts, le Hameau du Parc et les Quatre Fourchettes au nord à la frontière avec Massy et Wissous, les grands ensembles de la Sablonnière, Bel Abord et la Cité Mazarin à l’est, le quartier pavillonnaire de la Ceinture au sud. Diverses zones d’activités sont réparties sur le territoire, la zone du Moulin à Vent au nord-est, la zone de la Butte aux Bergers au nord-ouest, la zone de la Vigne aux Loups à l’ouest, partagée avec Longjumeau, de la Fontaine Augère au sud-est. Plusieurs lieux-dits ont conservés leurs appellations originelles, les Champs Foux en bordure de l’autoroute, les Mares Juliennes et la Voie de Launay à la frontière avec Morangis, le Parc correspondant à l’ancien jardin du château, le Sans Souci à l’ouest. L’Insee découpe la commune en huit îlots regroupés pour l'information statistique soit la Plaine de Balizy, Mairie-Champs-Fous-Morangis, Croix-Blanche-Cardinal-Bel Abord, Domaine du château, zone industrielle, Terres blanches, Rue de Gravigny et Pavillons sud^[23].

Toponymie

L’origine du nom du lieu provient du mot gaulois Cail signifiant « forêt » ou pré-indo-européenne Kal signifiant « pierre ». Le lieu fut cité en 1110 sous le nom de Cailliacum, puis évolua en Chailliacum en 1352, Chailly en 1632, Chilly en 1711^[24]. Elle fut créée en 1793 sous ce nom, la mention à la famille de Mazarin fut ajoutée en 1822^[25].

Histoire

Les origines

La découverte sur le territoire d’une pointe de flèche, de grattoirs et de lames du néolithique et de la sépulture d’une femme certifient l’occupation du lieu dès cette époque. Durant la période gallo-romaine au III^e siècle sous le règne de Septime Sévère, les sources furent captées pour alimenter Lutèce en eau^[26].

Village agricole et seigneurs prestigieux

Au VIII^e siècle, la population locale partageait son activité entre la viticulture et la culture de blé. Au XII^e siècle, le bourg appelé Chailly disposait déjà d’une église et d’un moulin.

Entre 1108 et 1148, les terres viticoles furent détachées du domaine royal et cédées par Louis VI au monastère de Longpont^[26].

Plus tard, le domaine revint aux comtes de Dreux qui édifièrent un premier château et le prieuré Saint-Éloi. Au fil des mariages et successions, le tout appartint aux ducs de Bretagne et à la maison d’Anjou, la paroisse dépendant du doyenné de Montlhéry. Au cours du XIV^e siècle, le village connue la jacquerie^[26].

En 1624, Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat revenu victorieux de sa mission d’ambassadeur à Londres pour négocier le mariage d’Henriette de France et Charles Ier d'Angleterre fut décoré de l’Ordre du Saint-Esprit et reçut les terres de Chailly, également écrit Cliavilly^{[réf. nécessaire]}, Longjumeau et Balizy, pour l’occasion réunies au sein d’un seul marquisat et modifia le nom du bourg pour Chilly. Il obtint de Louis XIII le droit d’utiliser les eaux de l’aqueduc de Lutèce pour alimenter les pièces d’eau du parc du château, il y ajoute deux fabriques de jardin servant de regard^[27]. Le 17 septembre 1613 Louis XIII vint entendre la messe en l’église Saint-Étienne. En 1626, le clocher fut reconstruit et en 1628 le cimetière attenant fut transféré^[28]. En 1630, il céda à Robert Godefroy le domaine de Bel Abord, celui-ci y fit construire un château^[29]. En 1642, le maréchal d’Effiat fit construire la première école de la commune^[30]. En 1661, son petit-fils Armand de La Meilleraye épousa Hortense Mancini, nièce du cardinal Mazarin l’autorisa à porter son nom^[26].

En 1771, Louise d'Aumont épousa le prince Honoré IV de Monaco et lui apporta ainsi la titulature de marquis de Chilly et duc de Mazarin^[31].

Mutation et développement

À partir du XVIII^e siècle, l’activité vinicole et meunière déclina. En 1804, Louise d’Aumont vendit le château de Chilly à l’homme d’affaires Louis-Joseph Lecocq qui fit détruire en 1822 les deux ailes latérales avant de revendre le domaine en parcelles^[32]. En 1856, la commune fit construire à l’emplacement de l’ancienne école une nouvelle mairie-école. En 1870 durant la guerre franco-prussienne, le bâtiment servi d’infirmerie à l’occupant^[30]. L’arrivée en 1883 de la ligne de Grande Ceinture et en 1893 de la ligne de l’Arpajonnais qui reliait directement la commune aux halles de Paris modifia sa destination, le bourg passant d’une fonction nourricière au début du XX^e siècle vers un rôle d’accueil des nouveaux franciliens, multipliant par trois sa population entre 1921 et 1926.

Le 24 août 1944, la commune fut libérée par la deuxième division du général Leclerc^[31]. En 1956, le territoire fut coupé en deux par l’importante tranchée de la nouvelle autoroute A6^[33]. En 1960, le château de Bel Abord fut rasé pour construire la résidence du même nom^[29]. En 1971, la mairie racheta ce qui subsistait du domaine de Chilly pour y installer l’hôtel de ville^[32]. En 1986, la commune scella un jumelage avec Diéma au Mali puis en 1988 avec Carlet en Espagne^[34]. En 2001 consécutivement aux attentats du 11 septembre, la commune fut à la une de l’actualité avec l’arrestation dans l’une des résidences de ressortissants présumé membres de l’organisation Al-Qaida^[35].

Démographie

Évolution démographique

Avec quatre cent quarante-neuf habitants lors du premier recensement des personnes en 1793 suivi par une longue période de décroissance démographique portant la population à seulement trois cent trente-deux personnes en 1846, Chilly-Mazarin fut longtemps un petit village. Durant la seconde moitié du XIX^e siècle se déroula une évolution chaotique, notamment du aux pertes subies lors de la guerre franco-prussienne de 1870 qui fit chuter le nombre d’habitants de presque 10 %, la barre des quatre cent résidents ne fut une nouvelle fois franchie qu’en 1886 avant une nouvelle baisse. En 1901, le XX^e siècle était entamé avec quatre cent vingt-deux habitants avant une nouvelle chute sous les quatre cent consécutivement à la Première Guerre mondiale précédent une première explosion démographique. Dès le recensement de 1926 apparu une forte progression jusqu’à mille vingt-trois habitants puis mille six cent quatre-vingt-sept dix ans plus tard. La Seconde Guerre mondiale mis un frein à cette évolution qui reprit avec les Trente Glorieuses et la construction des grands ensembles et des lotissements pavillonnaires pour porter le nombre d’habitants à trois mille quatre cent onze en 1962, trois fois plus six ans plus tard, plus de seize mille en 1975, dix sept mille deux cent soixante-et-onze en 1982 avant une nouvelle baisse au recensement de 1990. Le recensement de 2006 a porté la population à dix-huit mille six cent trente-neuf personnes avant une nouvelle baisse enregistrée en 2007. L’immigration compte pour une part relativement faible dans cette croissance démographique puisqu’en 1999 seulement 7,7 % de la population était étrangère^[36], avec une répartition de 3 % de Portugais, 1 % d’Algériens, 0,6 % de Tunisiens, 0,4 % de Marocains, 0,3 % d’Italiens et 0,2 % d’Espagnols^[37].

Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges

L’analyse de la pyramide des âges de Chilly-Mazarin comparée à celle du département montre quelques différences notables, avec dans la commune une plus forte présence d’habitants entre trente et quarante-quatre ans et d’hommes de plus de quatre-vingt-dix ans et à l’inverse, un net déficit d’homme entre quarante-cinq et soixante-quatorze ans, mais aussi une présence moindre de femmes âgées de moins de quatorze ans et entre soixante et soixante-quatorze ans. En 1999, 30,7 % de la population était âgée de moins de vingt-cinq ans et 14,5 % des foyers était des familles monoparentales^[36].

Administration et politique

Politique locale

La commune de Chilly-Mazarin est le chef-lieu du canton de Chilly-Mazarin représenté par le conseiller général Gérard Funès (PS) par ailleurs maire de la commune, le canton est intégré dans la sixième circonscription de l'Essonne représentée par le député François Lamy (PS). Le maire préside un conseil municipal composé de trente-trois membres dont vingt-sept pour la majorité divers gauche, cinq pour l’opposition UMP et un pour l’opposition MoDem. Le maire est assisté par neuf adjoints et dix conseillers municipaux délégués^[43]. La municipalité a mis en place un conseil municipal des enfants^[44]. L’Insee attribue à la commune le code 91 3 28 161^[45]. La commune de Chilly-Mazarin est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 101 615. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z^[46].

En 2009, la commune disposait d’un budget de 34 182 000 € dont 29 483 000 € de fonctionnement et 4 699 000 € d’investissement^[47], financés pour 28,25 % par les impôts locaux^[48] avec des taux de taxes fixés à 13,69 % pour la taxe d'habitation, 12,12 % et 21,51 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non bâti et 15,26 % pour la taxe professionnelle décidée par l’intercommunalité^[49]. Cette même année, l’endettement municipal s’élevait à 19 167 000 €^[50]. En 2009, sur les 7 663 logements que compte la commune, 1 194 relevaient du logement social répartis entre sept bailleurs^[51] soit 16 % du total, la commune ne respectant ainsi pas la préconisation de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

La commune est membre fondateur de la communauté d'agglomération Europ'Essonne qui rassemble dix communes voisines, elle y dispose de six sièges au conseil communautaire et lui a transféré les compétences de développement économique, d’aménagement du territoire, de politique de la ville, de distribution d’eau, d’action sociale, de gestion des équipements culturels, sportifs et de loisirs, de protection de l’environnement et des transports^[52]. Elle adhère en outre au syndicat mixte d'études et de programmation du Nord-Centre Essonne, au syndicat mixte Orge-Yvette-Seine et au syndicat mixte d'aménagement hydraulique de la Vallée de l'Yvette^[53]. En 2010 la commune adhéra au syndicat mixte Paris Métropole^[54]. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Chilly-Mazarin au tribunal d’instance et conseil de prud’hommes de Longjumeau, aux tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry et à la cour d'appel de Paris^[55].

Conseil municipal de Chilly-Mazarin (mandature 2008-2014)^[56].

	Liste	Tendance	Président	Effectif	Statut
	« Liste de la majorité municipale autour de Gérard Funès »	DVG	Gérard Funès	27	Majorité
	« L’avenir à Chilly »	UMP	Véronique Carantois	5	Opposition
	« Chilly en mouvement »	MoDem	Cédric Morgantini	1	Opposition

Maires de Chilly-Mazarin

Liste des maires successifs^[57].

Période		Identité	Étiquette	Qualité
2001	en cours	Gérard Funès	PS	Conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Tendances et résultats politiques

Chilly-Mazarin apparaît comme une ville à l’électorat relativement conservateur et ambivalent, pratiquant une nette différence de vote selon qu’il s’agisse de scrutins locaux ou nationaux. Ainsi, en 2001, 2004 et 2008, le maire et conseiller général sortant Gérard Funès (PS) était élu avec des scores entre 59,61 % et 77,94 %, dès le premier tour dans les scrutin municipaux, de la même façon en 2004 le candidat socialiste Jean-Paul Huchon remporta dans la commune les élections régionales avec 53,59 % des voix, près de vingt points de plus que son adversaire Jean-François Copé (UMP) ; cette même année, le candidat socialiste remportant les élections européennes avec néanmoins une avance inférieur sur le candidat de la droite. Mais lors des consultations à portée nationales, en 2002 et 2007 pour les élections législatives et présidentielles, les Chiroquois ont régulièrement placés en tête les candidats de la droite parlementaire avec entre 51,50 % et 53,50 % pour la candidate à la députation Véronique Carantois (UMP), 53,83 % pour le candidat à la présidence de la République Nicolas Sarkozy (UMP) et 84,67 % pour le candidat Jacques Chirac, déjà en tête devant Lionel Jospin (PS) au premier tour en 2002. Cette partition des voix se retrouve aussi au cours de consultations concernant l’Europe puisque les électeurs ont largement approuvés à 58,21 % le traité de Maastricht en 1992^[58] mais ont rejeté à 50,84 % le traité de Rome en 2005. Des sections du Mouvement démocrate^[59], de l’Union pour un mouvement populaire et du Nouveau Centre^[60] sont présentes dans la commune.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours 

• Élection présidentielle de 2002 : 84,67 % pour Jacques Chirac (RPR), 15,33 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 78,67 % de participation^[61].
• Élection présidentielle de 2007 : 53,83 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 46,17 % pour Ségolène Royal (PS), 85,69 % de participation^[62].

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours 

• Élections législatives de 2002 : 53,50 % pour Véronique Carantois (UMP), 46,50 % pour François Lamy (PS), 58,18 % de participation^[63].
• Élections législatives de 2007 : 51,10 % pour Véronique Carantois (UMP), 48,90 % pour François Lamy (PS), 56,91 % de participation^[64].

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores 

• Élections européennes de 2004 : 29,80 % pour Harlem Désir (PS), 13,78 % pour Patrick Gaubert (UMP), 38,58 % de participation^[65].
• Élections européennes de 2009 : 26,83 % pour Michel Barnier (UMP), 18,08 % pour Harlem Désir (PS), 39,14 % de participation^[66].

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores 

• Élections régionales de 2004 : 53,59 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 35,25 % pour Jean-François Copé (UMP), 62,34 % de participation^[67].
• Élections régionales de 2010 : 56,89 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 40,11 % pour Valérie Pécresse (UMP), 45,61 % de participation^[68].

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours 

• Élections cantonales de 2004 : 70,76 % pour Gérard Funès (PS), 29,24 % pour Richard Trinquier (UMP), 62,27 % de participation^[69].
• Élections cantonales de 2011 : 66,36 % pour Gérard Funès (PS), 33,64 % pour Cédric Giraud (FN), 43,04 % de participation^[70].

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours 

• Élections municipales de 2001 : 77,94 % pour Gérard Funès (PS) élu au premier tour, 22,06 % pour Roger Belorgeot (UDF), 51,93 % de participation^[71].
• Élections municipales de 2008 : 59,61 % pour Gérard Funès (PS) élu au premier tour, 33,14 % pour Véronique Carantois (UMP), 60,97 % de participation.

Élections référendaires 

• Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 76,69 % pour le Oui, 23,31 % pour le Non, 27,77 % de participation^[72].
• Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 50,84 % pour le Non, 49,16 % pour le Oui, 68,87 % de participation^[73].

Enseignement

Les élèves de Chilly-Mazarin sont rattachés à l’académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des écoles maternelles Pauline Kergomard, du Centre, des Saules et des Roseaux, des écoles élémentaires La Fontaine et Pierre et Marie Curie, et des écoles primaires Louis Pasteur et du Parc du Château^[74]. La poursuite d’études s’effectue ensuite au collège Les Dines-Chiens^[75] et au lycée Marguerite Yourcenar de Morangis^[76]. L’accueil des jeunes enfants s’effectue dans une crèche familiale et à la maison de la petite enfance Mazarin^[77], hors périodes scolaires les enfants sont accueillis aux centres de loisirs Le Petit Prince, Les Albatros et Les Temps modernes^[78]. La commune dispose en outre d’un centre de vacances à Montcel en Savoie^[79].

Santé

La commune ne dispose sur son territoire d’aucun établissement de santé, les urgences et pathologie graves sont traitées au centre hospitalier Jacques Cartier à Massy ou au centre hospitalier de Longjumeau. Une résidence Arpage pour personnes âgées valides est installée en centre-ville, elle est complétée par l’institut médico-professionnel Valentin Haüy. Un centre de protection maternelle et infantile est implanté à proximité de la mairie^[80]. Quarante-deux médecins^[81] et quinze chirurgiens-dentistes^[82] exercent dans la commune, cinq pharmacies y sont installées^[83].

Services publics

Certains services publics sont présents dans la commune avec deux agences postales en centre-ville^[84] et à la Ceinture^[85] une antenne de la caisse d'allocations familiales^[86], une trésorerie principale^[87]. La sécurité du lieu est assurée par le commissariat de police de Longjumeau^[88] et un centre de première intervention des sapeurs pompiers^[89]. Six avocats^[90] exercent dans la commune.

Jumelages

Chilly-Mazarin a développé des associations de jumelage avec :

•  Carlet (Espagne) depuis 1988, en espagnol Carlet, située à 1 076 kilomètres^[91].
•  Diéma (Mali) depuis 1986 située à 3 928 kilomètres^[92].

Vie quotidienne à Chilly-Mazarin

Culture

Chilly-Mazarin dispose de plusieurs équipements d’accès à la culture dont la médiathèque Albert Camus, le conservatoire municipal de musique et de danse, la maison des jeunes et de la culture Gérard Blotnikas et la salle de cinéma François Truffaut classée « Art et Essai »^[93],[94].S’ajoute une « maison des ados » orientée vers les cultures urbaines^[95]. Vingt-et-une associations œuvrent pour l’animation locale^[96].

Sport

Le sport est pratiqué à Chilly-Mazarin sur plusieurs installations dont le complexe sportif Jesse Owens équipé de la piscine communale, de terrains de rugby et football, de courts de tennis, d’une salle omnisports et de salles de gymnastique et tennis de table ; le complexe des Chardonnerets équipé d’une salle multisports, d’un dojo, d’une salle d'armes, d’une salle de musculation et d’un boulodrome ; et les deux gymnases du Parc et Pierre de Coubertin^[97]. La plupart des disciplines sont regroupées par associations au sein du Centre d’animation aux activités physiques et sportives communal.

Lieux de culte

La paroisse catholique de Chilly-Mazarin est rattachée au secteur pastoral de Longjumeau et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l’église Saint-Étienne et de l’église Notre-Dame-du-Concile^[98]. Une salle de prière est à disposition des musulmans^[99].

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  L’église Saint-Étienne.

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  L’église Notre-Dame-du-Concile.

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Médias

L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Économie

Chilly-Mazarin était autrefois réputée pour son activité vinicole et meunière, c’est aujourd’hui une commune essentiellement résidentielle avec quelques zones d’activités industrielles, pour la plupart orientées dans le secteur tertiaire. Au nord se trouvent les zones d’activités du Moulin à Vent et de la Butte au Berger, à l’ouest la zone d’activités de la Vigne aux Loups partagée avec Longjumeau et au sud la zone d’activités de la Fontaine Augère. Depuis 1958 est implanté le centre de recherche et développement de Sanofi Aventis qui avec plus de mille cinq cent collaborateurs est le premier employeur de la commune^[100]. Proche de l’aéroport Paris-Orly, la commune accueille aussi les centres logistiques sud-franciliens d’UPS, Chronopost, Mistergooddeal et Atac Logistique^[101]. Elle est aujourd’hui intégrée au bassin d'emploi d’Orly qui regroupait en 2006 trente communes et 469 279 habitants, les Chiroquois représentant 3,97 % de cette population totale. Dans cette zone d’emploi où 84 % des 164 263 emplois relevaient du secteur tertiaire, seulement 9,7 % de la population était au chômage en 2006^[102]. La même année, la population active de la commune était évaluée à 10 134 personnes et le taux de chômage fixé à 8,0 %, la commune disposant sur son territoire de 8 955 emplois. Cependant, seulement 16 % des actifs exerçaient leur activité dans leur commune de résidence^[103]. En 2008, la commune accueillait un total de huit cent cinquante-trois entreprises et cent six s’étaient créées dans l’année, en 2000 plus aucune exploitation agricole n’était active alors qu’elles étaient encore quatre en 1988, occupaient six hectares de terre et employaient onze personnes. Proche des centres d’affaires, la commune dispose de quatre hôtels totalisant en 2009 deux cent quatre-vingt neuf chambres. Le site de Sanofi Aventis est recensé au registre français des émissions polluantes pour ses rejets en 2003 de phosphore, sa production de déchets dangereux et ses prélèvements importants sur le réseau d’eau potable^[104]. Un marché se tient les mardis, jeudis et dimanches en centre-ville^[105].

Emplois, revenus et niveau de vie

Chilly-Mazarin se distingue largement de la zone d’emploi avec une présence largement supérieure de cadres et professions intellectuelles supérieures et d’ouvriers et nettement inférieure d’employés et une forte proportion d’emplois dans le secteur des services aux entreprises. Parmi les personnes occupant un emploi, 93,5 % sont salariés, le revenu net imposable moyen est fixé à 24 611 euros mais seulement 69,6 % des ménages étaient imposables. Près des deux tiers de la population étaient propriétaires de leur logement et 13,1 % occupaient une habitation à loyer modéré^[103]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 20 138 euros, ce qui plaçait Massy au 3 097^e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cent cinquante-cinquième rang départemental^[106].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
	Agriculteurs	Artisans, commerçants, chefs d’entreprise	Cadres et professions intellectuelles supérieures	Professions intermédiaires	Employés	Ouvriers
Chilly-Mazarin	0,1 %	3,7 %	21,6 %	25,1 %	20,2 %	29,3 %
Zone d’emploi d’Orly	0,1 %	4,6 %	15,2 %	27,8 %	30,3 %	22,1 %
Moyenne nationale	2,2 %	6,0 %	15,4 %	24,6 %	28,7 %	23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
	Agriculture	Industrie	Construction	Commerce	Services aux entreprises	Services aux particuliers
Chilly-Mazarin	0,6 %	9,2 %	5,3 %	18,4 %	31,3 %	6,6 %
Zone d’emploi d’Orly	0,5 %	8,1 %	7,2 %	15,0 %	14,3 %	6,3 %
Moyenne nationale	3,5 %	15,2 %	6,4 %	13,3 %	13,3 %	7,6 %
Sources : Insee[107]

Culture locale et patrimoine

Patrimoine environnemental

Plusieurs parcs et jardins sont répartis sur le territoire, donc le parc de l’hôtel de ville à l’ouest, le parc des Champs Foux à l’est, l’espace Rol Tanguy et le bois de Saint-Éloi au sud. La commune a été récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris^[108]. Le Bois Saint-Éloi en bordure de la rivière a été classé « Espace naturel sensible » par le conseil général de l'Essonne^[109].

Patrimoine architectural

L’église Saint-Étienne du XII^e siècle a été classée aux monuments historiques le 12 avril 1923 et inscrite le 17 juin 1987^[110]. Le château de Chilly-Mazarin du XVII^e siècle a été inscrit aux monuments historiques le 10 mai 1926 et le 29 mars 1929 et classé le 4 août 1953^[111], il abrite aujourd’hui l’hôtel de ville^[112]. Le château de Bel Abord du XVII^e siècle a été inscrit aux monuments historiques le 28 décembre 1984^[113]. Deux portes cochères du XVII^e siècle dans l’avenue Mazarin sont elles aussi classées depuis la même date^[114],[115].

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  Le porche de l’ancien château de Chilly.

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  Le porche de l’ancien château de Bel Abord.

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Personnalités

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Chilly-Mazarin :

• Martin Ruzé de Beaulieu (1526-1613), homme politique en était le seigneur.
• Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat (1581-1632), Grand maître de l'artillerie de France en était le seigneur.
• Armand-Charles de La Porte de La Meilleraye (1632-1713), Grand maître de l'artillerie de France en était le seigneur.
• Marie Poussepin (1653-1744), religieuse béatifiée y vécut.
• Louise d'Aumont (1759-1826), aristocrate en était le seigneur.
• Jean Le Moal (1909-2007), artiste-peintre y est mort.
• Albert II de Monaco (1958- ), prince souverain de Monaco possède le titre de marquis de Chilly-Mazarin.
• Marjorie Hans (1981- ), joueuse de rugby à XV y fut licenciée.

Héraldique et logotype

Les armes de Chilly-Mazarin se blasonnent : De gueules au chevron fascé ondé d’argent et d’azur de six pièces accompagné de trois lionceaux d’or, l’un en pointe deux en chef.[116] La commune s’est en outre dotée d’un logotype.

Pour approfondir

Articles connexes

• Liste des communes de l'Essonne
• Canton de Chilly-Mazarin
• Église Saint-Étienne de Chilly-Mazarin
• Château de Bel Abord
• Château de Chilly-Mazarin
• Gare de Chilly-Mazarin

Liens externes

• (fr)Site officiel

Bibliographie

• J. Gehin, Chilly-Mazarin : L’Église, Les Tombeaux, Cinq-Mars, Quelques Notes Sur La Mort De Madame Henriette D’Angleterre, Les Oubliettes Du Château, Lebon, 1904 
• René Nicot, Histoire et Évolution d’un Fief Royal : Chilly-Mazarin, Longjumeau, Soleil Natal, janvier 1986 (ISBN 9782905270061) 
• Marie-Josèphe Bautrait, Si Chilly m’était conté : Historique De Chilly-Mazarin, Amattéis, janvier 1987 (ISBN 9782868490377) 
• Patrice Salin, Notice sur Chilly-Mazarin, Livre d’Histoire (ISBN 9782844350510) 

Sources

v · Morangis • Wissous

v · communauté d’agglomération Europ’Essonne
Ballainvilliers • Champlan • Chilly-Mazarin • Épinay-sur-Orge • La Ville-du-Bois • Longjumeau • Massy • Morangis • Saulx-les-Chartreux • Villebon-sur-Yvette

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