Évreux

Évreux

49° 01′ 07″ N 1° 08′ 56″ E / 49.0187, 1.1489

Évreux
La cathédrale Notre-Dame.
La cathédrale Notre-Dame.
Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Haute-Normandie
Département Eure (préfecture)
Arrondissement Évreux (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de quatre cantons :
Évreux-Nord
Évreux-Est
Évreux-Ouest
Évreux-Sud
Code commune 27229
Code postal 27000
Maire
Mandat en cours
Michel Champredon, (PRG)
2008 - 2014
Intercommunalité Grand Évreux (siège)
Site web www.evreux.fr
Démographie
Population 50 777 hab. (2008)
Densité 1 920 hab./km²
Aire urbaine 97 177 hab. ()
Gentilé Ébroïcien, Ébroïcienne
Géographie
Coordonnées 49° 01′ 07″ Nord
       1° 08′ 56″ Est
/ 49.0187, 1.1489
Altitudes mini. 58 m — maxi. 146 m
Superficie 26,45 km2

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Voir la carte administrative

Évreux est une commune française, préfecture du département de l’Eure. Avec 50 777 habitants, elle est la troisième ville de la région Haute-Normandie, après Le Havre et Rouen. L’agglomération d'Évreux compte 84 101 habitants[1]. Évreux est également siège d’un évêché.

Le nom d’Évreux (Ebroïcum au Moyen Âge) trouve son origine dans celui de la tribu gauloise des Eburovices, littéralement ceux qui vainquent par l’if (eburo signifie if en gaulois). Elle s'appelait précédemment Mediolanum Aulercorum.

Sommaire

Géographie

Localisation

Elle est située dans la vallée de l’Iton au cœur d’une grande forêt qui porte son nom.

Géologie et relief

Hydrographie

Climat

Le climat d'Evreux est tempéré océanique tout comme le reste du département. Les précipitations sont comprises entre 600 mm et 700 mm par an.

Relevé météorologique d'Evreux
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,9 0,9 2,7 4,1 7,7 10,3 12,4 12,3 9,9 7,1 3,3 1,8 6,2
Température maximale moyenne (°C) 6,3 7,4 10,8 13,4 17,4 20,3 23,3 23,6 20,0 15,2 9,9 7,1 14,6
Ensoleillement (h) 69 79 119 153 198 203 216 225 163 124 79 56 145
Précipitations (mm) 49 43 46 46 59 54 53 37 56 56 53 60 611,6
Record de froid (°C)
(année du record)
-18,6
(1985)
-13,0
(1986)
-10,2
(1971)
-4,0
(1975)
-1,8
(1979)
-0,6
(1991)
4,9
(1979)
2,7
(1974)
-0,7
(1971)
-4,6
(1997)
-7,8
(1989)
-14,0
(1970)
Record de chaleur (°C)
(année du record)
15,1
(2003)
19,2
(1990)
22,3
(1989)
25,7
(2005)
30,0
(2005)
34,8
(1976)
35,3
(1976)
38,4
(2003)
31,5
(1982)
28,3
(1985)
19,7
(1971)
16,0
(1989)
Source : L'Internaute - Météo-France[2],[3]


Voies de communication et transports

Voies routières

Transports en commun

Bus articulé sur la ligne 4 du réseau géré par Trans Urbain devant le lycée Sédar Senghor.

Un système de transport urbain a été conçu et permet aux habitants du Grand Évreux de voyager toute l'année. Ce réseau, géré par Trans Urbain, dessert 7 communes sur 37 de son agglomération (Angerville-La-Campagne, Arnières-sur-Iton, Evreux, Gravigny, Guichainville, Normanville et Saint-Sébastien).

Le réseau est constitué de 12 lignes de bus fonctionnant en semaine, de 4 lignes de bus les dimanches et jours fériés et d'une navette « Ebroïbus » circulant en centre-ville. Le transport à la demande a fait son apparition en 2002 dans l'agglomération. Ce service permet, après réservation, d'emprunter un « taxibus » au tarif d'un titre de transport du réseau géré par Trans Urbain. Avant 2011, il n'y avait que 11 lignes de bus mais à partir de 2011, il y a eu 12 lignes de bus :Modèle:Bus du Grand évreux TRANS URBAIN Bus du Grand évreux TRANS URBAIN 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10 et 11. Le 11 va jusqu'à l'hôpital se trouvant à côté d'un bois et de la ligne verte.

La gare d'Evreux fait partie du réseau de la SNCF[4] dont les principales lignes sont Evreux-Bueil-Paris et Caen-Bernay-Evreux-Paris.

Urbanisme

Morphologie urbaine

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

Histoire

Antiquité

Mur d’enceinte et chaussée romaine d’Évreux, IIIe siècle, musée municipal.

Pendant l’Antiquité, Évreux portait le nom de Mediolanum Aulercorum ; elle était la capitale du peuple des Aulerques Éburovices et fut fondée[5],[6] à la fin du Ier siècle av. J.-C.. Au début du Haut-Empire, ces derniers honoraient les dieux romains dans le sanctuaire de Gisacum à cinq kilomètres de la cité.

Évreux était également dotée d’édifices publics tels qu’un théâtre, un forum, des thermes, aujourd’hui connus sous le nom de thermes romains du Vieil-Évreux. Située sur un carrefour de voies terrestres (Rouen/Chartres et Évreux/Paris), la cité a développé un commerce florissant. Les vases déposés dans la nécropole du Clos au Duc témoignent d’échanges avec le centre de la Gaule[7]. Une inscription (C.I.L. 3202) atteste d’une activité textile dès l’Antiquité gallo-romaine.

À la fin du IIIe siècle, dans le contexte des raids barbares, la ville s’entoure d’un rempart que l’on peut voir aujourd’hui en partie dans le musée municipal.

Moyen Âge

Châsse de saint Taurin, XIIIe siècle.

Taurin est le premier évêque d’Évreux. Évreux devint en 989 le siège du comté d'Évreux et de l’évêché d'Évreux. Les Normands la prirent en 892, Lothaire la pilla en 962. Elle fut saccagée par Henri Ier d'Angleterre en 1120, et brûlée par Philippe-Auguste en 1194. Il est à remarquer que la Famille Devereux que l'on retrouve en Angleterre (notamment en Essex dont plusieurs comtes étaient des Devereux) et en Irlande tire son nom de la ville.

Durant le XIVe siècle et la première moitié du XVe, la Maison d'Evreux, branche cadette de la dynastie capétienne, connut son apogée. Avec le mariage de Philippe d'Evreux avec Jeanne II de Navarre, des d'Evreux reignèrent sur le Royaume de Navarre. La lignée principale s'étint en 1400 avec la mort de Charles d'Evreux, tandis que la lignée navarraise (la Maison capétienne d'Evreux-Navarre) persista jusqu'en 1441. Aujourd'hui, un quartier d'Evreux est nommé Navarre.

Pendant la Guerre de Cent Ans, la ville est prise en 1418 par le roi anglais Henri V. Elle retourne à la souveraineté du roi de France en 1440 grâce à l’action de Robert de Flocques dont la dalle funéraire se trouve dans l'église de Boisney.

Temps modernes et époque contemporaine

En 1793, François Buzot essaya vainement de faire de cette ville un centre de résistance contre la Convention.

Dès 1855, la mise en service de la ligne de chemin de fer Mantes-Lisieux impose l’ouverture d’un « embarcadère » qui, vite insuffisant, fut remplacé par la nouvelle gare, laquelle fut mise en exploitation le 21 décembre 1887[8].

Pierre Semard, syndicaliste et dirigeant du PCF dans les années 1920, est fusillé par les Allemands à la prison d'Évreux, le 7 mars 1942.

La ville a subi de forts dommages au cours de la Seconde Guerre mondiale et la plus grande partie de son centre a été reconstruite. Le musée municipal ouvre ses portes en 1961. La ville connaît une croissance rapide au cours des années 1970, avec l’implantation d’industries de transformation. La création du quartier de la Madeleine situé au sud de la ville. L’amélioration des relations avec Paris permet à une importante population d’employés parisiens de s’implanter à Évreux.

Évreux a connu le rare privilège de voir deux timbres lui être consacrés en moins de quinze ans : le 27 février 1995 pour la châsse de Saint-Taurin, chef-d’œuvre de l’orfèvrerie française du XIIIe siècle[9] ; le 2 juin 2008 pour sa Tour de l'Horloge, l'un des derniers beffrois normands.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Le président de la République Alexandre Millerand choisit cette ville, en octobre 1923, pour sortir de la réserve habituelle des chefs d’État de la Troisième République et ose un discours très orienté, fustigeant les fonctionnaires, les syndicalistes.

Le Docteur Oursel, maire, entend bien, à sa façon, contribuer à l’échec politique de Millerand : aucun discours d’accueil, marquant ainsi son hostilité en se démarquant des usages.

Administration municipale

Liste des maires

Hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008   Michel Champredon PRG Conseiller général
2007 2008 Jean-Pierre Nicolas UMP  
2001 2007 Jean-Louis Debré UMP Président de l’Assemblée nationale
1977 2001 Roland Plaisance PCF Conseiller général
1971 1977 Augustin Azémia PS Conseiller général
1953 1971 Armand Mandle div. gauche proche de P. Mendès-France  
1947 1953 Georges Bernard RPF  
avril 1945 1947 Georges Chauvin Parti radical  
août 1944 avril 1945 Georges Bernard Gaulliste  
1940 août 1944 Raymond Thierry    
1936 1940 Georges Chauvin Parti radical  
1904 1936 Dr Léon Oursel Parti radical  
1902   Ed. Féray    
1830 1848[10] Pierre-Nicolas L'Hopital   conseiller général élu par le canton de Nonancourt
1800 23/11/1812 Guillaume Michel Dureau de la Buffardière[11]    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Jumelages

Population et société

Évolution démographique

En 2011, Évreux comptait 53 705 habitants (soit une stagnation de -0,7 % par rapport à 1999). La commune occupait le 119e rang au niveau national, alors qu'elle était au 99e en 1999, et le 1er au niveau départemental sur 675 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Évreux depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec 51 485 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 8 000 8 426 9 511 9 728 9 963 10 287 11 706 11 802 12 877
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 12 227 12 265 12 320 13 350 14 627 15 847 16 755 16 932 17 766
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 18 292 18 971 18 957 18 234 18 841 19 315 20 116 20 436 23 647
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 36 695 42 550 47 412 46 045 49 103 51 159 51 239 51 485 50 777
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[12], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[13],[14]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,8 %, 15 à 29 ans = 25,6 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 18 %, plus de 60 ans = 14,1 %) ;
  • 53,5 % de femmes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 24,1 %, 30 à 44 ans = 19 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 19,8 %).
Pyramide des âges à Évreux en 2007 en pourcentage[15]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,1 
4,6 
75 à 89 ans
8,3 
9,2 
60 à 74 ans
10,4 
18,0 
45 à 59 ans
17,8 
20,5 
30 à 44 ans
19,0 
25,6 
15 à 29 ans
24,1 
21,8 
0 à 14 ans
19,3 
Pyramide des âges du département de l'Eure en 2007 en pourcentage[16]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
5,2 
75 à 89 ans
8,1 
12,1 
60 à 74 ans
12,8 
21,5 
45 à 59 ans
20,7 
21,5 
30 à 44 ans
20,9 
18,4 
15 à 29 ans
17,1 
21,1 
0 à 14 ans
19,5 

Enseignement

Évreux est située dans l’académie de Rouen.

Établissements scolaires

Lycée :

Enseignement Universitaire (Université de Rouen) :

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

Médias

Cultes

Évreux est le siège d'un évêché depuis le milieu du IVe siècle (voir Évêché d'Évreux), fondé par saint Taurin, premier évêque d'Évreux. Le diocèse d'Évreux fut remodelé suite au Concordat de 1801, correspondant désormais au département de l'Eure. La cathédrale Notre-Dame, où se trouve la cathèdre, siège de l'évêque, est la marque visible de la capitale du diocèse. Le palais épiscopal, ancien évêché, est aujourd'hui désaffecté, reconverti en musée. Un centre diocésain existe aujourd'hui, le centre Saint-Jean, regroupant les services du diocèse, 11 bis, rue Jean-Bart, dans le quartier de Nétreville.

La ville d'Évreux est aujourd'hui découpée en deux paroisses principales, ce à quoi il faut ajouté que deux quartiers de la ville sont rattachés à des paroisses comprenant d'autres villes et villages, à savoir :

  • Paroisse Notre-Dame/Saint-Taurin
    • Cathédrale Notre-Dame-d'Évreux.
    • Église abbatiale Saint-Taurin-d'Évreux.
  • Paroisse La Madeleine/Nétreville
    • Église Sainte-Marie-Madeleine-d'Évreux.
    • Église Sainte-Thèrèse-de-l'Enfant-Jésus-de-Nétreville.

À cela s'ajoute :

  • Église Saint-Michel-d'Évreux, pour le quartier Saint-Michel, comprise dans la paroisse Saint-Jean-Baptiste-du-Val-Iton.
  • Église Saint-Germain-de-Navarre, pour le quartier de Navarre, comprise dans la paroisse Notre-Dame-de-l'Alliance.
  • Église Evangélique d'Évreux, rue Maréchal-Joffre.
  • Centre Evangélique d'Évreux, rue Georges-Bernard

L'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, Branche (sorte de paroisse) d'Évreux, a sa chapelle rue Isambard.

La ville d'Évreux dispose de deux salles de prières dans le quartier de la Madeleine, rue de la forêt (salle Assalam, salle chemin de la réussite) et une autre dans le quartier de Nétreville pour le culte musulman.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

Évreux est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Eure.

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

La Tour de l'Horloge.

Malgré les destructions de la Seconde Guerre mondiale, il subsiste quelques monuments notables, dix d'entre eux sont classés ou inscrits aux Monuments historiques :

  • Les monuments classés :
    • Le beffroi (Tour de l’Horloge), classé en 1862[17]
    • L’évêché, qui abrite aujourd’hui les collections du musée d'Évreux. La salle archéologique présente les découvertes de la région, de la préhistoire à la période gallo-romaine. La statue en bronze de Jupiter Stator, provenant du site de Gisacum, constitue l’une des plus belles pièces de la collection. Plusieurs salles sont consacrées au Moyen Âge (mitre de Jean de Marigny, anneau épiscopal de Jean de La Cour d’Aubergenville, statues). On peut voir également plusieurs tapisseries d’Aubusson (XIVe siècle). Le premier étage rassemble des œuvres des XVIIe siècle et XVIIIe siècle ainsi qu’une belle série de montres anciennes. Le deuxième étage est consacré à la peinture et la sculpture du XIXe siècle (Flandrin, Boudin, Rodin, Gérôme). Le bâtiment et ses dépendances sont classés depuis 1907[18]. Le jardin est un site classé depuis 1933.
    • La cathédrale Notre-Dame, de style gothique composite et plutôt tardif, classée depuis 1862[19].
    • L’église Saint-Taurin possède la châsse de saint Taurin qui est un des chefs d’œuvre de l’orfèvrerie médiévale en France, classée en 1840[20].
    • Les vestiges des remparts du IVe siècle, qui délimitaient un espace de 9 hectares, classés depuis 1941[21]
    • Les terrains de l'ancien immeuble "Gomel", situés aux abords de la cathédrale, classés en 1937[22]
    • L'ancien couvent des Capucins, devenu un lycée, classé en 1931[23], puis l'école nationale de musique d'Evreux en 1996, et enfin en 2006 Conservatoire à Rayonnement Départemental[24].
  • Les monuments inscrits à l'inventaire supplémentaire :
    • Le théâtre de pur style italien qui fut construit en 1903 d’après les plans de l’architecte Léon Legendre. Il tient, conjointement au théâtre de Louviers, le label de scène nationale. Ce théâtre est actuellement en cours de travaux depuis le mois d'Août 2008. Inscrit depuis 2002[25]
    • L'ancien couvent des Cordeliers, dernier vestige de l'architecture franciscaine médiévale en Normandie, partiellement inscrit en 1994[26]
    • L'ancien couvent des Ursulines, devenu une caserne, inscrit en 1975[27]

Patrimoine culturel

Théâtre

Son théâtre : une scène nationale, qui accueille et a accueilli les plus grands créateurs de théâtre contemporains, Py, Novarina, Pommerat, Pineau (artiste associé depuis 3 ans)... À la madeleine, la maison de quartier accueille entre autres la scène nationale Évreux Louviers (Harry et Sam, Babel Blabla, Seule dans ma peau d’âne).

Cinéma

Le cinéma le Zénith est régulièrement classé comme le cinéma le plus fréquenté de France en termes de population touchée, grâce entre autres à des avant-premières, des cinés clubs, des journées cinéma sur auteurs classiques, un festival de l’éducation, etc.

Salles de concerts

  • L’Abordage, participant activement au festival « Le rock dans tous ses états », depuis 1984.
  • Le Cadran, servant également de salle de spectacle. Plus orienté vers des artistes populaires.

Événements

Plusieurs évènements ont lieu à Évreux chaque année, le plus souvent sur la place de la Mairie ou le long des berges de l’Iton :

Personnalités liées à la commune

Natifs d'Évreux

Louis Marie Turreau.
François Buzot.
Lucien Saint.
Léon Walras.

Autres personnalités

  • Jean Balue (1420-1491), évêque d'Évreux, il fait réédifier la cathédrale Notre-Dame d'Évreux.
  • Jean Brehal (mort en 1479), dominicain du couvent d'Évreux, grand inquisiteur de France, réhabilite Jeanne d'Arc.
  • Guillaume Costeley (1530-1606), organiste du roi, compositeur, se retira à Évreux à partir de 1570 où il créa le plus ancien concours de composition musicale du royaume, connu sous le nom de "Puy de musique d'Evreux".
  • Louis Homet (1691-1767), compositeur, fut maître de musique de la cathédrale d'Évreux, de 1711 à 1714.
  • Alfred de Jancigny (1824-1892), fonctionnaire du second Empire et notable d'Évreux.
  • Onésime Cresté (1853-1905), musicien à Evreux.
  • Steve Mandanda (1985-), footballeur, il vit à Évreux pendant son enfance et fait ses débuts à l'ALM Évreux. Aujourd'hui, il est international français et évolue actuellement à l'Olympique de Marseille, son talent lui promet une carrière intéressante.
  • [[Émilie Gomis], joueuse française de basket-ball, championne d'Europe 2009, a passé son enfance à Évreux.

Héraldique, logotype et devise

Armes de la ville d’Évreux, dites « d’Évreux moderne », blasonnées :
« D’azur, à trois fleurs de lis d’or, au bâton componé d’argent et de gueules, brochant sur le tout. »

Jusque vers la fin du XVe siècle, armes de Louis, comte d’Évreux († 1319) :

D’azur, semé de fleurs de lis d’or, à la bande componée d’argent et de gueules, brochant sur le tout.

Depuis le XVIe siècle, armes actuelles de la ville d’Évreux :

D’azur, à trois fleurs de lis d’or, au bâton componé d’argent et de gueules, brochant sur le tout.

Ces armes, dites d’Évreux moderne, à trois fleurs de lis au lieu d’un semé de fleurs de lis, sont attestées au moins à partir de Jean III de Navarre (Jean II d’Albret) (1469-1516), comte de Penthièvre et de Périgord, vicomte de Tartas et de Limoges et roi de Navarre (du chef de sa femme, descendante de la maison d’Évreux), qui les arborait sur une partie de son écu.

Voir aussi

Bibliographie

  • P. Aubert et alii, Les thermes d’Évreux, Archéologia, no 332.
  • Jacques Dimet, Évreux cité capitale, éditions Messidor, 1988 (ISBN 2209060168).
  • Jean Mineray, Évreux histoire de la ville à travers les âges, éditions Bertout, Luneray, 1988 (ISBN 2867430658).
  • André Plaisse, Évreux et les Ébroïciens au temps de Louis XI, Publication de la Société libre de l’Eure, Évreux, 1986, 234 p.
  • Jean Calbrix, Mon cadavre se sent fiévreux à Évreux, Charles Corlet, 2010 (ISBN 2847063331).
    Roman policier.
     
  • Pierre Deschamps, Histoire d'une enfance douloureuse: le calvaire eureux, 2009 

Liens externes

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Notes et références

Notes

Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Évreux » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878  (Wikisource)

Références

  1. http://www.evreux.fr/page/674/evreux-en-chiffres
  2. Climat d'Evreux sur Internaute. Consulté le 14 août 2011
  3. Normales mensuelles pour Evreux sur le site de Météo-France. Consulté le 14 août 2011
  4. http://www.ter-sncf.com/Region/haute_normandie/gare/EVREUX.aspx
  5. S. Pluton-Kliesch, « Évreux l’antique, le cimetière du Ier siècle », dans Archéologia, n° 434, juin 2006, page 80
  6. À ce titre, il n’y a pas lieu, semble-t-il, d’accentuer la première syllabe d’Evrecin, Evreux, Ebroïcien. De plus, l’accent aigu, qui est un diacritique de l’alphabet latin hérité de l’accent aigu grec, ne fait son apparition en français qu’au XVIe siècle.
  7. S. Pluton-Kliesch, « Évreux l’antique, le cimetière du Ier siècle », dans Archéologia, n° 434, juin 2006, page 84
  8. Amis des monuments et sites de l’Eure - n° 45, p. 24.
  9. Timbre La châsse Saint-Taurin Evreux
  10. Alfred de JancignyGeorges L'hopital 1825-1892 Evreux imprimerie Charles Hérissey
  11. ° 27/03/1747 à Mamers (Sarthe INSEE 72180) † 23/11/1812 Evreux, sources état civil Eure http://archives.cg27.fr/pleade
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 31 janvier 2011
  13. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 31 janvier 2011
  14. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 31 janvier 2011
  15. Évolution et structure de la population à Évreux en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 novembre 2010
  16. Résultats du recensement de la population de l'Eure en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 novembre 2010
  17. Notice no PA00099408, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  18. Notice no PA00099405, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  19. Notice no PA00099400, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  20. Notice no PA00099403, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  21. Notice no PA00099407, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  22. Notice no PA00099406, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  23. Notice no PA00099401, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  24. Modèle:Http://evreux.le-gea.fr/page/701/le-conservatoire-a-rayonnement-departemental
  25. Notice no PA27000053, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  26. Notice no PA00132692, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  27. Notice no PA00099402, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  28. Modèle:Http://evreux.le-gea.fr/page/1088/village-du-sport

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Évreux de Wikipédia en français (auteurs)

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