- Auaricum
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Bourges
Pour les articles homonymes, voir Bourges (homonymie).Bourges Administration Pays France Région Centre Département Cher (préfecture) Arrondissement Bourges Canton Chef-lieu de 5 cantons Code Insee abr. 18033 Code postal 18000 Maire
Mandat en coursSerge Lepeltier
2008-2014Intercommunalité Bourges Plus Site internet http://www.ville-bourges.fr/ Démographie Population 70 828 hab. (2006) Densité 1 030 hab./km² Gentilé Berruyers[1] Géographie Coordonnées Altitudes mini. 120 m — maxi. 169 m Superficie 68,74 km² Bourges est une commune française, préfecture du département du Cher. Avec une agglomération de plus de 100 000 habitants, elle est la 3e plus grande ville de la région Centre après Tours et Orléans. Elle est aussi l’ancienne capitale du Berry : Ancienne province s’étendant aux départements de l’Indre et du Cher.
Sommaire
Devise
Summa imperii penes Bituriges (Le souverain pouvoir appartient aux Bituriges).
Géographie
Situation
À quelques dizaines de kilomètres du centre de la France, et à 240 km de Paris. La ville de Bourges est située à la confluence de plusieurs rivières (Yèvre, Voiselle, Auron, Moulon), ce qui explique la surface importante de marais au pied de la ville médiévale. Ces marais sont pour la plupart canalisés, divisés en multiples parcelles et voués à l’exploitation potagère.
Climat
Le climat de Bourges est océanique. Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1961 - 1990:
Relevé météorologique de Bourges mois jan. fév. mar. avr. mai. jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température moyenne (°C) 3,3 4,7 7,0 9,8 13,3 16,7 19,2 18,8 16,3 12,1 6,8 4,0 11,0 Précipitations (mm) 60,5 58,7 60,1 51,7 80,8 56,9 51,8 59,4 61,2 59,0 59,4 63,1 722,5 Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.Histoire
La capitale du peuple gaulois des Bituriges Cubes
Dans l’Antiquité, la ville se nommait Avaricum « le port sur l’Yèvre » (le nom celte étant *Avariko- qui se retrouve dans le nom de la rivière Yèvre, Avar). Au Ve siècle av. J.-C., Bourges voit le développement d’une vaste agglomération proto-urbaine étendue sur plusieurs dizaines d’hectares et en contact étroit avec la Méditerranée (Marseille, Golasecca, Etrurie padane, etc.). La publication récente des fouilles réalisées dans le quartier Saint-Martin-des-Champs (Milcent P.-Y. 2007 Bourges-Avaricum. Un centre proto-urbain celtique du Ve siècle av. J.-C.) permet de mieux comprendre l’importance des activités artisanales dans le cycle de développement socio-économique observable à cette époque de l’extrême fin du 1er âge du Fer. Des tombes riches, comme le grand tumulus de Lazenay, manifestent par ailleurs la puissance de l’aristocratie biturige contemporaine. Compte tenu de ces récentes découvertes archéologiques, le texte de Tite-Live selon lequel les Bituriges Cubes auraient encadré les premières migrations celtiques en Italie du Nord prend un nouveau relief. À la fin du Ve siècle av. J.-C., le site semble abandonné en grande partie et n’est réoccupé densément qu’à partir du IIe siècle av. J.-C. Durant la guerre des Gaules, César en fit le siège, qui dura de longs mois. Partout ailleurs en Gaule, Vercingétorix avait mis en place une politique de la terre brûlée : aucune ville, aucune ferme ne devait servir à l’approvisionnement des légions romaines. Cependant, les habitants d’Avaricum le supplièrent d’épargner leur cité, mettant en avant la sûreté de leur ville protégée par des défenses naturelles (car située sur une butte entourée d’une rivière et de marais) et par une puissante muraille au sud. De cette muraille, lui revenait la nomination de Ville rouge, au même titre que Le Mans. César réussit à prendre la cité en affamant ses combattants et en repoussant l’armée de secours de Vercingétorix. Des 40 000 hommes, femmes et enfants enfermés dans ses murs, seuls 800 en réchappèrent.
Une fois la ville conquise, elle est reconstruite dans le style romain avec un plan carré et de nombreux complexes monumentaux : porte monumentale, aqueducs, thermes et amphithéâtre. De nombreuses villas furent bâties et la ville va atteindre une taille supérieure à celle du Moyen Âge.
Par la suite, pendant les invasions barbares, la ville se replie sur elle-même et une enceinte gallo-romaine est construite avec les restes des bâtiments officiels démantelés.
Bourges devient également le siège d’un archevêché, dont relèvent les diocèses d’Albi, de Cahors, de Clermont, de Mende, du Puy-en-Velay, de Rodez, de Saint-Flour et de Tulle. Le diocèse est l’un des tous premiers à être fondé par saint Ursin lors des premières campagnes d’évangélisation de la Gaule vers le IVe siècle. De ce fait le diocèse obtient des privilèges et les archevêques de Bourges deviennent primat des Aquitaines (cf. provinces romaines) et Patriarche de l’église romaine. Dès le Moyen Âge ces prérogatives sont contestées notamment par les archevêques de Bordeaux, et actuellement ne constitue plus qu’un titre honorifique.
Le Moyen Âge
Des Mérovingiens aux Capétiens
La période mérovingienne ne laisse que peu de trace. La ville, qui relevait du royaume d'Aquitaine, est prise par Charles Martel en 731[2], puis immédiatement reprise par Eudes d'Aquitaine.
En revanche, la période carolingienne est plus faste à en juger par les traces qu’elle laissa, bien que mal connue. De nombreux édifices sont construits signe d’une réorganisation sociale, politique et religieuse. De cette époque, date la construction d’un hôtel-Dieu et de la première cathédrale de Bourges, à l’emplacement de l’actuelle, par Raoul de Turenne. De cet édifice, subsiste une crypte mérovingienne sous le chœur de l’édifice actuel. On assiste aussi à la construction d’un palais sous l’actuelle préfecture. De nombreuses abbayes vont être fondées avec l’appui du pouvoir royal comme celle de Saint-Ambroix. Une première vague d’églises va être construite telle que l’église Saint-Paul.
Puis au XIIe siècle, Bourges était le chef-lieu d’une vicomté, jusqu’à ce que le dernier vicomte de Bourges, Eudes d'Arpin en 1101 vende ses fiefs pour 60 000 sous-or au roi de France afin de financer sa croisade. Bourges entre de ce fait dans le domaine royal, propriété propre de la Couronne. L’archevêque Aimoin constitue en 1038 une association diocésaine regroupant tous les hommes de plus de quinze ans, qui prêtent serment de défendre la Paix de Dieu[3]. Bien que peu efficace, elle est est relayée au XIIe siècle par une commune diocésaine (dès avant 1108), qui elle a une certaine efficacité : sa milice contraint en 1149 Renaud de Graçay à abandonner le château de Saint-Palais[4].
Durant ce siècle, la ville connaît un nouvel âge d’or, autour du chantier de la cathédrale, et la construction d’une nouvelle enceinte sous l’impulsion du roi Philippe Auguste. En effet, la ville est un centre religieux important, même si elle ne possède pas de centre de pèlerinage. De nombreux prélats se succèdent, dont certains vont connaître de brillantes carrières qui les mèneront même jusqu’au siège de Saint-Pierre. L’influence des familles locales qui sont devenues très proches du roi, tels les La Châtre et les Sully pour ne citer qu’eux, va concourir à la volonté de réaliser un édifice exceptionnel grâce à la puissance tant économique que politique des archevêques de Bourges. Le déclic vient par une nuit de tempête : la cathédrale foudroyée est en feu. Elle venait d’être reconstruite et n’était même pas encore achevée. Les décideurs hésitent, mais peut-être par rivalité avec l’archevêque de Bourges, Henri de Sully, frère du constructeur de Notre-Dame de Paris, décident en 1192 l’édification d’une nouvelle cathédrale sur un plan unique et original. Cette cathédrale constituera un manifeste visible de la puissance de l’église berruyère, mais aussi de la monarchie capétienne (les Anglais sont tout proches). De 1192 jusqu’au milieu du XVe siècle ce chantier démesuré va monopoliser toute la ville.
Le grand siècle de Bourges: (1360-1461)
Au XIVe siècle la ville devient la capitale du duché de Berry, qui est donné en apanage à Jean de Berry, troisième fils du roi de France Jean le Bon, et frère du roi Charles V. Ce grand seigneur, fils, frère, et oncle de roi, pair de France, va développer dans sa capitale une cour fastueuse. Il va attirer dans la ville de nombreux artistes parmi les plus brillants de son temps. Ces grands chantiers vont profondément marquer la ville. Son plus grand ouvrage sera la construction d’un palais ducal (grand palais) bâti sur les restes de la muraille gallo-romaine, et en continuité des restes d’un palais plus ancien appelé le petit palais (ancien palais des vicomtes de Bourges dont la construction primitive remonterait à Pépin le Bref). Ce palais sera rattaché par une galerie (galerie du cerf) à la Sainte-Chapelle (ou chapelle palatine). De ces édifices ne subsistent que deux des salles d’apparat du grand palais (actuel conseil général), le petit palais méconnaissable sous une façade replaquée au XIXe siècle (actuelle préfecture). La sainte chapelle a été complètement détruite ; certaines de ces verrières furent néanmoins placées dans les vitraux de l’église basse de la cathédrale. D’autres éléments montrent l’importance que joua ce prince mécène pour Bourges, ainsi l’on peut citer comme autres réalisations : le vitrail central de la façade principale de la cathédrale (grand housteau), le célèbre manuscrit des très riches heures du duc de Berry, l’horloge astronomique située à l’origine sur le jubé de la cathédrale (la première de France).
Le dauphin, futur Charles VII de France, ayant trouvé refuge à Bourges, va utiliser l’administration mise en place par son grand oncle, le duc de Berry, pour pouvoir reprendre le contrôle de son royaume (hôtel des monnaies, cour de justice, siège épiscopale). Son fils futur Louis XI naîtra d’ailleurs dans le palais des archevêques en 1423. Charles VII y promulgua la Pragmatique Sanction en 1438.
Jacques Cœur, fils d’un marchand drapier, sera l’un des habitants les plus illustres de cette époque. D’abord travaillant avec son père comme fournisseur de la cour ducale, il va connaître une ascension fulgurante. Il épouse la fille du prévôt de Bourges, Macée de Léodepart, puis va participer à la fabrication des monnaies (ce qui lui vaudra quelques déboires), puis il devient grand argentier c’est-à-dire fournisseur de la cour royale, il va ainsi développer un réseau commercial international grâce à l’établissement d’un réseau de comptoirs et d’une flotte commerciale. Mais sa fortune devient trop grande ; elle va éveiller les jalousies, et le conduire à sa perte. Traduit et condamné par la justice royale, il devient un homme traqué. Homme ruiné, il va trouver refuge auprès du pape Nicolas V. Tous ses biens sont confisqués et vendus au profit du roi, et il meurt en exil en 1456. La trace la plus marquante qu’il a laissée dans la ville est la construction d’un hôtel particulier encore existant aujourd’hui, le palais Jacques-Cœur.
En 1463, le roi Louis XI crée l’université de Bourges qui, après des débuts difficiles, attire des enseignants renommés et de nombreux étudiants au XVIe siècle[5].
Les quatre « prud’hommes » administrent la ville, puis sont remplacés en 1474 par un maire et 12 échevins. Le 22 juillet 1487, le Grand incendie de Bourges, encore appelé Grand incendie de la Madeleine, détruisit le tiers de la ville et marqua le début du déclin de la capitale du Berry.
Bourges sous l’Ancien Régime
Les guerres de religion
Montgomery prend la ville en mai 1562, puis ses hommes la saccagent. Le 21 décembre 1569, des troupes protestantes venues de la ville de Sancerre échouent, dans l’attaque de la Grosse Tour, face aux catholiques dirigés par le Gouverneur du Berry : La Châtre. La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint Bourges le 26 août 1572, et le massacre des protestants y dure jusqu’au 11 septembre[6]. En 1585, son gouverneur La Chatre se rallie à la Ligue dès son lancement[7].
Du XVIIe siècle à la Révolution française
Au XVIIe siècle, la ville connaît un nouveau sursaut lié à deux évènements majeurs, la contre réforme d’abord, dont les jésuites vont être les principaux réalisateurs et qui va se matérialiser à Bourges par la construction d’un de leurs lycées. Et deuxièmement la présence puis son rôle en tant que gouverneur du Berry du futur prince de Condé. Nouvelles idées et influence politique transforment la ville. La cité encore médiévale s’ouvre, les murailles sont détruites, de nombreux édifices public sont bâtis (hôpital général, carmel) ou réaménagés (Hôtel-Dieu, hôtel des échevins). Deux hommes jouent un rôle fondamental : un architecte, Le juge, qui réalise la plupart de ces chantiers et l’archevêque Michel Phélyppeaux de la Vrillère, grand courtisan, dont la famille est l’une des plus riches de France qui fait construire un palais archiépiscopal, des jardins à la française signés Le Notre et un grand séminaire.
La vocation militaire de Bourges commença lorsqu’un régiment de Dragon y fut cantonné sous le règne de Louis XIV. Bourges et ses environs comptent désormais de nombreuses activités liées à la défense, notamment la soufflerie hypersonique du Subdray, les établissements MBDA (ex-Aérospatiale), l’établissement d’expérimentation technique de Bourges (essais de tirs). Ce dernier établissement est le successeur de l’école d’artillerie, implantée à Bourges en 1839 à la suite de pressions intensives des élus locaux[8].
Économie
- Technologies de pointe
- ESAM École supérieure d’application du Matériel (Armée de Terre)
- Fabrication et test d’armement (ETBS : Établissement Technique de Bourges), GIAT industries devenu Nexter en décembre 2006
- Centre de Formation de la Délégation générale pour l’armement (DGA)
- Conception et fabrication Aéronautique, Aérospatiale. Anciennement Nord-Aviation. Puis en 2002 fusion avec Matra, pour devenir la société MBDA production missiles.
- Usine Michelin, traite essentiellement les pneus aéronautiques (fabrication et rechapage).
- Au XIXe siècle, Bourges doit une partie de sa prospérité à sa traversée par le canal de Berry dont elle a d’ailleurs demandé la modification du tracé initialement prévu, vers 1811, afin d’être desservie par lui.
Bourges est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Cher. Elle gère l’aéroport (code AITA : BOU).
Urbanisation
Bourges est en plein renouvellement urbain car les habitants des quartiers nord de Bourges ne supportent plus les grandes tours insalubres et les vieilles barres HLM de la ville; pas moins de 3 000 logements sociaux vont être détruits dans le grand quartier de la Chancellerie qui comprend 30 000 habitants; plus d’un tiers de la population de Bourges, va être en partie refaite et les tours remplacéespar des petits HLM de maximum 5 étages.
Un autre projet important est en cours : le réaménagement du quartier Avaricum, se trouvant dans le centre ville. Ce quartier comprenait sept tours ; construite dans le courant des années 1960. Ces tours ont été abattues courant 2008, et actuellement, les travaux concernent le détournement d’une rivière souterraine (l’Yévrette)[9]. Une fois le site inauguré, le centre ville commercial se trouvera agrandi. Les travaux, qui devaient initialement se terminer courant 2010, ne se finiront probablement pas avant 2012[10]. Le projet comprendra :
- Un pôle commercial de 13 000 m² de surface de vente, hors réserves[11].
- 70 % des surfaces sont consacrées à des magasins de grande taille[11].
- 30 logements sociaux, sur 2 200 m² de surface habitable avec 30 places de stationnement[11].
- 48 logements privés, sur 3 500 m² de surface habitable[11].
- Une résidence d’affaires de 104 appartements répartie sur 3 300 m²[11].
- Un parc privé de stationnement souterrain de 946 places de stationnement, sur trois niveaux[11].
Voies de communication
Voies autoroutières
L’A71 (Orléans-Clermont-Ferrand) relie la ville à 1 heure d’Orléans, 2h30 de Paris et à 4 heures de Lyon. Il est possible, via l’A85 à Vierzon, d’aller à Tours en 1h30.
Voies urbaines
L’agglomération berruyère est desservie par le réseau de bus AggloBus (21 lignes, 120 bus) et reste reliée au reste du département grâce au réseau Lignes 18.
Voies ferroviaires
Article détaillé : Gare de Bourges.Bourges est une des très rares villes en France à être mal desservie au niveau ferroviaire en fonction de sa taille. En effet, la gare ne se trouvant pas sur une des grandes radiales ferroviaires françaises, les trains devant aller jusqu’à Bourges doivent être le plus souvent en terminus, limitant ainsi l’effet de desserte de la ville, ou sinon, les gens devant aller jusqu’à la gare de Vierzon pour pouvoir prendre un train jusqu’à Paris.
On peut par exemple compter seulement 4 trains direct aller/retour par jour pour Paris-Austerlitz, sa gare tête-de-ligne. En comparaison, Nevers, étant une ville plus petite, mais sa gare étant sur une des radiales ferroviaires, bénéficie de 12 trains aller/retour pour Paris au quotidien.
Cependant, en contre-partie, la position de la gare de Bourges lui donne une très bonne desserte « Est-Ouest ». On peut par exemple aller depuis Bourges: à Tours, Angers, Nantes, Le Croisic, Montluçon, Nevers, Moulins, Roanne, Lyon.
Administration
Liste des maires successifs après 1943 Période Identité Parti Qualité 2005 2014 Serge Lepeltier UMP Ancien député (1993-1997), Ancien sénateur (1998-2004), Ancien ministre (2004-2005) 2004 2005 Roland Chamiot UMP Conseiller général (2001-2008) 1995 2004 Serge Lepeltier UMP Ancien député (1993-1997), Ancien sénateur (1998-2004), Ancien ministre (2004-2005) 1993 1995 Jean-Claude Sandrier PCF Député 1977 1993 Jacques Rimbault PCF Député / décédé avant fin du mandat 1959 1977 Raymond Boisdé RPF Député 1953 1959 Louis Mallet - - 1948 1953 André Cothenet - - 1947 1948 Heni Salle - - 1943 1947 Charles Cochet - - Liste des maires de Bourges avant 1943' Période Identité Parti Qualité 1919 1943 Henry Laudier GD Sénateur 1912 1919 Paul Commenge - - 1904 1912 Henri Ducrot - - 1902 1904 Joseph Lebrun - - 1900 1902 Alfred Vaillandet - - 1894 1900 Henri Mirepied - - 1894 1894 Délégation municipale - - 1892 1894 Henri Mirepied - - 1888 1892 Théophile Lamy - - 1878 1888 Eugène Brisson - - 1874 1878 Edmond Rapin - - 1870 1874 Philippe Devoucoux - - 1868 1870 Luc Vhenon de Leche - - 1848 1868 Pierre Planchat - - 1848 1848 Bouzique - - 1830 1848 Philibert Mayet-Genetry - - 1828 1830 Pierre Soumard - - 1824 1828 Armand de Bonneval Doule - - 1824 1824 Pierre Soumard - - 1818 1824 Alexandre Gassot de Fussy - - 1816 1818 François de Bonnault d’Houet - - 1815 1816 Henry Devaux - - 1811 1815 François de Bonnault d’Houet - - 1801 1811 Antoine Callande Clamecy - - 1798 1800 Gabriel Michonnet - - 1798 1798 Jean Antoine Rouen - - 1797 1797 Jean Antoine Gambon - - 1796 1796 Maurice Bonnardel - - 1795 1795 Sylvain Bienvenuat - - 1794 1794 Gabriel Dubreuil - - 1793 1793 Sylvain Bienvenuat - - 1792 1792 Valentin Gay - - 1791 1791 Gabriel Michonnet - - 1790 1790 Paul Vivier de Boisray - - 1779 1789 De Beauvoir de Nointeau - - La ville est divisée en cinq cantons :
- Le 1er canton compte 12 069 habitants;
- Le 2e canton compte 11 227 habitants;
- Le 3e canton compte 20 882 habitants;
- Le 4e canton compte 16 111 habitants;
- Le 5e canton compte 12 191 habitants.
Démographie
Évolution démographique 1936 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 49 263 53 879 60 632 70 814 77 300 76 432 75 609 72 480 70 828 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Héraldique
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville Bourges :
« D’azur, à trois moutons passants d’argent, à la bordure engrêlée de gueules, au chef d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or. »— Malte-Brun, la France illustrée (1882)
Il existe une variante :
« D’azur à trois moutons d’argent, accornés de sable, accolés de gueules et clarinés d’or, à la bordure engrêlée de gueules; au chef cousu d’azur, chargé de trois fleurs de lis d’or. »
Voir une représentation de ce dernier blasonnement
Monuments
Bourges est classée Ville d’Art et d’Histoire.
- La cathédrale Saint-Étienne de Bourges fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992.
- Palais Jacques-Cœur (voir Jacques Cœur)
- Musée Maurice-Estève, dans l’ancien hôtel des échevins
- Les marais de l’Yèvre et de la Voiselle, jardins familiaux et cultures maraîchères ont été classés en 2003 sur la Liste des monuments naturels et des sites.
- Les vestiges des remparts gallo-romains.
- Les restes du palais du duc Jean de Berry (aujourd’hui préfecture)
- La place Gordaine et ses maisons à pans de bois (XIVe siècle)
- La grange des dîmes (XIIe siècle) - rue Molière, près de la cathédrale
- Le palais archiépiscopal (XVIIe siècle) - ancien hôtel de ville - et son jardin à la française (jardin de l’archevêché) attribué à Le Nôtre.
- Le canal de Berry et les rives de l’Auron
- L’hôtel Cujas, qui abrite le Musée du Berry
- L’Hôtel Lallemant, exemple de la première Renaissance française.
Culture
Chaque année depuis 1977, se tient dans la ville un festival musical et culturel, qui dure cinq jours et se déroule généralement en avril : le Printemps de Bourges.
Chaque année depuis 2005, Bourges accueille également le Festival International des Scénaristes qui se déroule fin mars et le Festival International du Film Écologique qui se déroule fin septembre.
La ville a accueilli également une des premières Maisons de la Culture créées par André Malraux. Celle-ci fut inaugurée en 1964 par André Malraux et le général de Gaulle.
Plusieurs musées peuvent y être visités :
- Musée du Berry (archéologie, arts et traditions populaires)
- Muséum d’histoire naturelle Gabriel Foucher
- Musée Estève (art contemporain)
- Hôtel Lallemant (arts décoratifs)
- Musée des Meilleurs Ouvriers de France
- Musée de l’École
Sports
Bourges est une ville sportive : en 2008, 172 clubs accueillaient 21 500 licenciés.[12] À l’heure actuelle, les principaux clubs de sports de Bourges sont le Bourges Basket et le Bourges judo qui a déjà remporté plusieurs victoires au championnat de France, qui a déjà remporté huit championnats de France et trois Euroligues dont deux consécutives. Le CREPS de la Région Centre qui est un des plus grands centres sportifs d’Europe s’est implanté à Bourges en 2004.
Environnement
La ville a été récompensée par quatre fleurs et la distinction Grand prix au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[13]
Personnalités liées à la commune
- Les rois de France Charles VII (1403-1461) et Louis XI (1423-1483). Ce dernier est d’ailleurs le seul roi de France né à Bourges et sacré en la Cathédrale Saint-Étienne de Bourges.
- Jean Ier de Berry (1340-1416), frère de Charles V, ce prince capétien est considéré comme un mécène de la ville : il en fit une capitale artistique à la fin du XIVe siècle début du XVe siècle. Il fit notamment construire à Bourges un palais ainsi que la Sainte-Chapelle palatine de Bourges.
- Jean Colombe (vers 1430-1493), enlumineur français.
- Charles de France (1446-1472), frère de Louis XI créa en 1463 une université prestigieuse qui rayonna longtemps hors du duché du Berry. André Alciat (1529-1533) et Jacques Cujas (1520-22-1590) y enseignèrent le droit.
- Jeanne de France (1464-1505) épouse déchue de Louis XII, titrée duchesse de Berry, fonde à Bourges l’ordre monastique de l’Annonciade.
- Jacques Cœur (1395-1456), célèbre marchand, y est né et y a fait construire un fastueux palais.
- Geoffroy Tory (1480-1533), pionnier de l’imprimerie
- Le poète Barthélemy Aneau (?-1565) y est né au début du XVIe siècle.
- Le jurisconsulte Jacques Cujas (1520-22-1590) y a enseigné jusqu’à sa mort en 1590.
- Le jurisconsulte Jean Chenu (1559-1627) y est né et y a exercé sa profession d’avocat jusqu’à sa mort.
- Le théologien et réformateur religieux Jean Calvin y étudia de 1529 à 1531
- Étienne François Sallé de Chou, (1754-1832), avocat du Roi, député du Berry à l’Assemblée constituante de 1789, Premier Président de la Cour d'appel de Bourges.
- Le général de la Révolution et de l’Empire Jean-Baptiste Augier (Bourges 1769-1820), également député du Cher.
- Le poète Émile Deschamps (1791-1871) y est né en 1791.
- L’abbé Théophile Moreux (1867-1954), célèbre astronome qui a fondé l’observatoire de Bourges.
- Paul-Adrien Bourdaloue (1798-1868), maire-adjoint de la ville de Bourges, ingénieur des Ponts et Chaussées qui a laissé son nom au premier réseau de nivellement général de la France.
- L’artiste peintre Berthe Morisot (1841-1895) y est née en 1841.
- L’écrivain Marguerite Audoux (1863-1937) y a passé son enfance dans l’orphelinat religieux de Bourges.
- L’écrivain Frédéric Boutet (1874-1941), auteur de romans et de nouvelles fantastiques, y est né.
- Le colonel Jules Gaucher, (1905-1954), était un officier de la Légion étrangère tué lors de la Bataille de Điện Biên Phủ.
- Marcel Bascoulard (1913-1978) est un des artistes de Bourges parmi les plus atypiques et les plus attachants.
- C’est aussi la ville de naissance du philosophe Vladimir Jankélévitch (1903-1985), né au 16 boulevard Gambetta et qui y vécut durant son enfance et adolescence.
- La philosophe Simone Weil y enseigna une année en 1935.
- Le futur capitaine Dreyfus y a passé quelques mois en garnison.
- Alfred Stanke "Le Franciscain de Bourges" (1904-1975) : né à Dantzig, le frère Alfred Stanke est envoyé en 1939 par l’armée allemande à la prison du Bordiot de Bourges, où il emploiera toute son énergie à soulager les blessures des prisonniers torturés par la Gestapo et à aider les résistants en captivité, tout cela au risque de sa vie. De cet homme, il reste des souvenirs vivaces au travers d’un film, d’un livre et d’un timbre gravé en 2000.
- Jean Frézal (1922-2007), médecin, spécialiste de la génétique, fondateur du premier laboratoire français de cartographie des gènes humains associé à une unité clinique y est né le 19 août 1922.
- Jean-Christophe Rufin, un des fondateurs de médecin du monde, prix Goncourt 2001, avec « Rouge Brésil », y est né en 1952
- Xavier Bazot, écrivain, y est né le 15 décembre 1955, auteur entre autres de Un fraisier pour dimanche - 1996 - le serpent à plumes, qui s’inspire de son expérience de fils de pâtissier.
- Alain Calmat, vice-champion olympique de patinage artistique à Insbruck, champion du monde en 1965 à Colorado Spring, ancien ministre de la jeunesse et des sports du gouvernement Fabius (84-86) fut député du Cher de 1986 à 1988 et de 1988 à 1993.
- Georges Gosnat, homme politique français, né le 3 décembre 1914 à Bourges
- Jean-François Deniau (1928-2007), ancien ministre de Valéry Giscard d’Estaing, écrivain, membre de l’Académie française, fut également conseiller général du Cher, élu d’un canton de Bourges.
- Marcel Plaisant (1887-1958), homme politique
- Henri Sellier (1883-1943), homme politique
- Laurent Bignolas, présentateur du 19/20
- Jean Meunier (1906-1975), homme politique
- Roger Testu (1913-2008), dessinateur humoristique
- Le compositeur Charles Brown fut directeur de l’École Nationale de Musique de la ville de 1948 à 1970
- Daniel Colling (1946- ), Alain Meilland (1948- ) et Maurice Frot (1928-2004) ont créé le Printemps de Bourges en 1977
Vie militaire
En 1860, en raison de sa position centrale, Bourges fut choisie pour être le centre de l’armement sous le Second Empire. La ville voit s’implanter la fonderie de canons (1866), l’arsenal, la direction de l’artillerie, l’école de pyrotechnie ainsi qu’un champ de tir.
En 1912, à côté de Bourges est créée l’école de pilotage d’Avord. Elle deviendra le plus grand centre de formation de la guerre 14-18.
En 1928, la firme Hanriot implante son école de pilotage à Bourges. C’est le début de l’épopée aéronautique. Les ateliers de fabrication seront construits entre 1932 et 1939, ils deviendront plus tard l’Aérospatiale.
Des aviateurs prestigieux séjourneront à Bourges et à Avord :
- l’as Marcel Haegelen, 23 victoires, pilote d’essai de l’usine de Bourges ;
- l’as Georges Guynemer, 53 victoires, qui séjourne à Avord en 1915 ;
- René Fonck, l’as des as aux 75 victoires ;
- Antoine de Saint-Exupéry, qui sort sous-lieutenant de la base d’Avord.
Unités ayant été stationnées à Bourges
- État-Major du 8e Corps d’Armée, (avant) 1906 - 1913 (jusqu’à ?)
- État-Major de la 15e Division d’Infanterie, 1913
- État-Major de la 16e Division d’Infanterie, 1913
- État-Major de la 9e Division d’Infanterie Motorisée, 1939 - 1940
- État-Major de la Division de Cavalerie, 1913
- 95e Régiment d’Infanterie, (avant) 1906 - 1939 (jusqu’à ?)
- 1er Régiment d’Artillerie de Campagne, 1906 - 1914
- Régiment d’Artillerie de Campagne, 1906 - 1914
- Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile, 1939
- Régiment de Chars de Combats, 1940
- Bataillon de Chars de Combats
- Bataillon de Chars de Combats
- Bataillon de Chars de Combats
- Légion de Gendarmerie, 1906
Anecdote en rapport avec le 95e Régiment d’Infanterie
Bourges fut la garnison du 95e Régiment d’Infanterie ; le 8 avril 1915, aux Éparges, dans le secteur de Saint-Mihiel, au cours de la contre-offensive du Bois-Brûlé, afin de galvaniser ses hommes épuisés, l’adjudant Péricard, commandant une section de ce régiment, lança cette apostrophe restée célèbre : « Debout les morts ! ».
Industrie aéronautique et militaire
À partir de 1928 les industries aéronautiques vont se succéder à Bourges :
- 1928 - L’école Hanriot s’installe à Bourges, et deux ans plus tard, la société Hanriot commence des fabrications d’avions.
- SGA (Société Générale de l’Aéronautique) regroupe de 1930 à 1934 les usines Hanriot, des moteurs Lorraine, Nieuport Delage et SECM.
- 1er février 1937 - Création de la SNCAC (Société Nationale de Construction Aéronautique du Centre) fusion et nationalisation des sociétés Hanriot et Farman.
- 1950 - La SNCAC devient la SNCAN (Société Nationale de Construction Aéronautique du Nord).
- 1958 - La SNCAN change d’appellation et devient Nord Aviation.
- La SNIAS, Société Nationale des Industries Aéro-Spatiales, naît le 1er janvier 1970. Elle regroupe Nord Aviation, Sud Aviation et la Sereb.
- 24 juin 1984 - la SNIAS s’appelle désormais Aérospatiale.
Avions fabriqués à Bourges
Avant-guerre
- Avion d’observation Potez 25 (312 appareils - 1930 à 1933).
- Avion d’entrainement Hanriot 431 (jusqu’en 1933), Hanriot 432 (2 exemplaires), avion d’observation Hanriot 433 (26 appareils - 1935) et avion d’observation Hanriot 436 (50 appareils - 1934).
- Hanriot 16 et 16-1 (40 appareils - 1934).
- Avion de bombardement Bloch MB.200 (45 matériels - 1935 à 1936).
- Avion de bombardement Bloch MB.210 (50 ou 70 matériels - 1936 à 1939).
- Hanriot 182 (45 matériels - 1935 à 1937. Puis environ 200 matériels de 1938 à 1939).
- Hanriot 192 (9 matériels).
- Chasseur monoplace Curtis H 75 A1 (Origine USA - assemblés à Bourges en 1939).
- Bimoteur d’entrainement Hanriot 232 (19 matériels - 1940).
- Avion d’assaut Bréguet 693 (27 matériels - 1940).
- Avion d’entrainement Hanriot 437 (1 exemplaire).
- Avion d’observation Hanriot 438 (12 exemplaires).
- Hanriot 439 (13 exemplaires).
- Prototypes trimoteur LH 70 (1930) et bipoutre H 110 puis H 115.
- Bimoteur d’entrainement et d’observation NC 510 (2 prototypes - 1938 à 1939).
- Prototypes bimoteur NC 530.
- Chasseur bombardier - bimoteur triplace H 220 ou NC-600 (1 prototype et 1 exemplaire série - 1940).
Période de l’occupation
- Avion de liaison bimoteur Siebel 204 A - 115 appareils - avril 1942 à fin 1943.
- Avion école et de liaison bimoteur Siebel 204 D - 796 appareils commandés - livraison de septembre 1943 à juin 1944.
Après-guerre
- Avion de liaison école NC 701 « Martinet » copie du Siebel 204 D (263 exemplaires - 1944 à 1949).
- Avion de liaison NC 702 (62 exemplaires - 1947 à 1949).
- Quadriplace NC 840 « Chardonneret » (1 prototype - 1945).
- Avions légers NC 850 (1 prototype - 1947), NC 851 (9 ex - 1947), NC 852 (1 prototype), NC 853 (40 ex - 1949).
- Avion cargo quadrimoteur « Cormoran » NC 210 et NC 211 (2 prototypes - 1948 à 1949).
- Avion de tourisme NC 856 (1 exemplaire - 1949).
- Avion de tourisme NC 860 (1 exemplaire - 1949).
- Avion de transport Noratlas, ou Nord 2501 (221 exemplaires - 1952 à 1959).
- Avion de transport Nord N262 et N262E « Frégate » (110 exemplaires - 1961 à 1976).
- Avion de transport Transall C160 (56 exemplaires - 1963 à 1973).
- Pointe avant du Mirage F1 (600 tronçons).
- Tronçon voilure 21 du Concorde.
- Case de train et « Bossettes » de l’A300.
- Plan centraux ATR 42 et ATR 72.
- Fuselage du Falcon 50.
Missiles fabriqués à Bourges
- Missiles antichar SS10, ENTAC, SS11, Milan, HOT et Eryx.
- Missiles antinavire SS12, Exocet MM38, AM39, SM 39, MM40 .
- Missiles Sol-Air Roland, Aster 15 et Aster 30.
- Missiles air-sol AS 15, AS 20, AS 30, l’Apache et Scalp EG.
- Missiles air-sol nucléaires ASMP et ASMP A.
- Cibles C22.
Villes jumelées
- Augsbourg ((de) Allemagne)
- Aveiro ((pt) Portugal)
- Forlì ((it) Italie)
- Koszalin ((pl) Pologne)
- Palencia ((es) Espagne)
- Peterborough ((en) Angleterre)
- Iochkar-Ola
Notes et références
- ↑ Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 20/07/2008.
- ↑ Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, Ducs d'Aquitaine (778-1204), Geste éditions, coll. « La Crèche », 1995, 304 p. (ISBN 2-910919-09-9), p. 17.
- ↑ André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l’Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 14-15
- ↑ Chédeville, op. cit., p 15
- ↑ J.-Y. Ribault, « L’Ancienne université de Bourges », dans Académie d’Orléans, Guide de l’étudiant, année 1964-1965, p. 23-25.
- ↑ Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 2-7242-0785-8 ), p 286
- ↑ Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 2-7242-0785-8 ), p 341
- ↑ L’Encyclopédie de Bourges
- ↑ Projet Avaricum, dévoiement des réseaux, Site officiel de la Ville de Bourges
- ↑ Le projet Avaricum à Bourges lanouvellerépublique.fr
- ↑ a , b , c , d , e et f Projet Avaricum, Site officiel de la Ville de Bourges
- ↑ Source
- ↑ Source : Villes et Villages Fleuris
Voir aussi
Articles connexes
- Bituriges
- Cathédrale Saint-Étienne de Bourges
- Liste des archevêques de Bourges
- Pragmatique Sanction de Bourges
- Grand incendie de Bourges
- Communauté d'agglomération de Bourges
- Cour d'appel de Bourges
- Printemps de Bourges
- Jacques Cœur
- Vladimir Jankélévitch
Liens externes
Bibliographie
- Roland Narboux, De Hanriot à l’aérospatiale, Tardy Quercy SA, 1990.
- Roland Narboux, L’Histoire de Bourges au XXe siècle en 3 volumes, éditions Bernard Royer.
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