Rémy Joseph Isidore Exelmans

Rémy Joseph Isidore Exelmans
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Rémy Joseph Isidore Exelmans
Général Rémy Isidore Exelmans.jpg
Surnom Le Lion de Rocquencourt
Naissance 13 novembre 1775
Bar-le-Duc
Décès 22 juillet 1852 (à 76 ans)
Saint-Cloud
Origine Drapeau de France France
Allégeance Drapeau français Royaume des Français
Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Flag of the Kingdom of Naples (1811).svg Royaume de Naples
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Flag of the Kingdom of France (1814-1830).svg Royaume de France
Drapeau français Royaume des Français
Drapeau français République française
Arme Cavalerie
Grade Maréchal de France le 10 mars 1851
Années de service 1791 - 1852
Conflits Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Bataille de Wertingen
Bataille d'Amstetten
Bataille d'Austerlitz
Bataille d'Auerstaedt
Bataille d'Eylau
Bataille de Rocquencourt
Hommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile:27 ème colonne.
Autres fonctions Pair des Cent-Jours
Pair de France
(Monarchie de Juillet)
Sénateur inamovible
Famille Père de l' Amiral Exelmans

Rémy Isidore Joseph, comte Exelmans, né à Bar-le-Duc le 13 novembre 1775 et mort à Saint-Cloud le 22 juillet 1852, est un maréchal de France.

Sommaire

Biographie

Soldat de la Révolution

Originaire de Bar-sur-Ornain, comme le Maréchal Oudinot, Exelmans est fils d'un négociant. Il fait de brillantes études qu'il interrompt pour s'enrôler, le 6 septembre 1791 dans le 3e bataillon des volontaires de la Meuse commandé par Oudinot, alors qu'il est à peine âgé de 16 ans.

Aux armées de la Moselle et de Sambre-et-Meuse, il fait les campagnes de 1792 à 1796 : il combat à Valmy puis à Fleurus. Déjà sergent-major, il fut nommé sous-lieutenant en l'an V (22 octobre 1796).

En 1797, il passe à l'armée d'Italie avec la division Bernadotte. Remarqué par ses capacités, il est fait lieutenant en l'an VI (19 juin 1798), et servit successivement à la suite des 34e et 43e demi-brigades. Nommé aide de camp du général Éblé, le brumaire an VII (22 octobre 1798), il l'accompagne en Italie puis au royaume de Naples. Aide de camp du général Broussier (3 thermidor an VII), Exelmans se distingue lors de la conquête de la Pouille, au passage de l'Adda, à Castelnuovo, à Gera, et le 24 germinal an VII (13 avril 1799), il est nommé capitaine provisoire à la suite du 16e dragons par le général en chef Macdonald ; il entre ainsi dans la cavalerie pour ne plus la quitter.

Durant la seconde campagne d'Italie, Exelmans s'illustre dans une affaire près de Crémone, où il fait à lui seul dix prisonniers du régiment de Bussi et tue le lieutenant-colonel de Curtius au milieu du régiment. Le Lorrain eut une part considérable à la prise de Naples.

Cavalier de l'Empire

Exelmans à la bataille de Wertingen.

Muté au 15e de chasseurs, il est pris comme aide de camp par Murat, dont il devient bientôt l'ami. À 28 ans, il est nommé chef d'escadron (10 vendémiaire an XII : octobre 1803). Il s'illustre à la bataille de Wertingen (8 octobre 1805) sous les ordres de Murat tandis qu'à la même bataille, Oudinot s'illustre sous les ordres de Lannes. Ayant dû coordonner l'action de plusieurs divisions de cavalerie en attendant l'arrivée du Maréchal, il fit preuve d'une remarquable bravoure et eut trois chevaux tués sous lui. Chargé par Murat d'aller à Donauworth porter à Napoléon Ier les drapeaux pris à l'ennemi, l'Empereur lui fit l'accueil le plus flatteur et lui dit : « Je sais qu'on n'est pas plus brave que toi : je te fais officier de la Légion d'honneur ». C'est la première fois que Napoléon tutoie Exelmans ; dès lors il le tutoiera toujours.

Article détaillé : Bataille de Wertingen.

Nommé colonel deux jours avant avant la Bataille d'Elchingen, Exelmans a un cheval tué sous lui à à Amstetten, puis à Austerlitz. Le 27 décembre 1805 il est confirmé dans son grade de colonel et prend le commandement du 1er chasseurs. Appartenant au 3e corps du Maréchal Davout, sous les ordres du général Marulaz, ce régiment se couvre de gloire aux batailles d'Auerstaedt et d'Eylau (campagne de Pologne (1807)).

Nommé général de brigade le 14 mai 1807, Exelmans reprend son poste d'aide de camp de Murat (décret du 16 mai) et se distingue encore à Heilsberg. Il accompagne Murat à Kœnigsberg et Tilsitt, puis, après la paix, suit le Maréchal à Dresde et Paris : il y épouse Amélie Marie Josèphe de La Croix de Ravignan (31 janvier 1808).

En 1808, il est envoyé avec son corps d'armée en Espagne, alors en paix. En mission auprès du maréchal Moncey, est capturé par une bande d'« insurgés » de la guérilla espagnole. De là il est transféré à Majorque puis en Angleterre. Interné à Chesterfield, Exelmans parvient en 1811 à s'échapper avec le colonel Lagrange en se jetant dans une barque avec laquelle il traversa la Manche (1811).

Il retourne auprès de Murat, roi de Naples depuis 1808, et est nommé grand écuyer, sa femme est déjà dame du palais de la reine Caroline. Lorsque Murat se brouille avec Napoléon, Exelmans regagne la France et est nommé, le 24 décembre 1811, major des chasseurs à cheval de la Garde impériale.

Parti pour la campagne de Russie avec la Grande Armée, il est nommé major des grenadiers à cheval de la Garde impériale le 27 juillet 1812. Au lendemain de la bataille de la Moskowa,le 8 septembre 1812,il est nommé général de division, et prend le commandement de la division de cavalerie légère (2e corps), à la tête de laquelle Murat fait son entrée dans Moscou le 14 septembre. Blessé à Vilna, Exelmans ne peut tenir à cheval et fait une partie de la retraite à pied. Il obtient un congé de convalescence qu'il va passer à Paris.

En 1813, il rejoint l'armée à Dresde : il prend part à la bataille de Bautzen et s'illustre encore à Leipzig et Hanau. Sa brillante conduite dans la Campagne de Saxe (1813) lui valut le cordon de grand officier de la Légion d'honneur.

Par la suite, il alla en Hollande avec le Maréchal Macdonald, suivit la retraite du Duc de Tarente en Champagne, concourut à la défense de Châlons et de Vitry, qu'il fut contraint d'évacuer dans les premiers jours de février 1814, combattit courageusement à Craonne, contribua à la prise de Reims, et montra les plus brillantes qualités à Néry(Oise), à Plancy(Aube), à Arcy-sur-Aube.

Héros des Cent-Jours

Après l'abdication de l'Empereur, Exelmans, maintenu dans son grade et confirmé dans son titre de comte, est nommé inspecteur général et fait chevalier de Saint-Louis. On surprit alors de lui une lettre de félicitations, assez compromettante, qu'il a adressée à Murat, qui règne encore à Naples (la plupart des souverains européens ayant reconnu la légitimité de son titre) et à qui Exelmans est resté fidèle.

Il est inquiété par Soult qui remplace Dupont de l'Étang au ministère de la Guerre. Ce dernier fait mettre Exelmans au traitement de demi-activité et veut le contraindre à résider à Bar-sur-Ornain. Refusant d'obtempérer aux gendarmes, le général s'enfuit le 21 décembre 1814 et se réfugie à Lille où il se constitue prisonnier à la Citadelle. Accusé d'avoir entretenu des correspondances avec l'ennemi (Murat n'était pas encore reconnu par les puissances), d'espionnage, d'offense envers la personne du roi, etc., il comparaît devant un conseil de guerre présidé par le général Drouet, comte d'Erlon et est acquitté le 23 janvier 1815. Il revient à Paris et remercie le roi de lui avoir donné des juges. Soult ne lui pardonnera jamais cette victoire et le fera payer à Exelmans sous la Monarchie de Juillet. Il est mis en disponibilité.

Le 19 mars, à la nouvelle du retour de Napoléon de l'Île d'Elbe, Exelmans se rendit à Saint-Denis auprès des officiers en demi-solde qu'on y avait assemblés pour former le noyau du corps d'armée du duc de Berry, les rallia à la cause de l'Empereur et s'empara de l'artillerie et des caissons, qu'il ramena dans Paris à la tête d'un détachement de cuirassiers.

Après avoir accueilli Napoléon aux Tuileries le 20 mars 1815, il est chargé de poursuivre avec quelques escadrons les princes français qui gagnaient la frontière du nord par Beauvais : Exelmans se contenta d'ailleurs de hâter leur marche, en menaçant leur arrière-garde.

Le Barisien, qui était déjà baron puis comte de l'Empire, est nommé Pair de France (Cent-Jours) le 2 juin 1815 et commandant du 2e corps de cavalerie de l'armée de Belgique le 5 juin (placé sous le commandement supérieur du maréchal Grouchy).

Quelques jours avant la bataille de Waterloo, il surprit une division prussienne qui déjà marchait sur la capitale, et la détruisit entièrement. Il participa donc à la bataille de Ligny (16 juin), où il joue l'un des principaux rôles sous les ordres de Grouchy : il est chargé de participer à la poursuite de Blücher ; mais pas à celle de Waterloo.

Lorsque le 18 juin, on entendit le canon du côté de la forêt de Soignes, Grouchy refuse d'obtempérer aux avis de Gérard et d'Exelmans qui le pressent de joindre l'Empereur. Exelmans aurait même envisagé de brûler la cervelle de Grouchy si Gérard avait accepté de prendre le commandement.

Après la défaite de Waterloo, le corps de Grouchy parvient à regagner la France et le 1er juillet 1815, Exelmans remporte à Rocquencourt la dernière victoire française des guerres napoléoniennes : après même l'abdication de Napoléon, mais avant que l'armistice ne soit signée, avec environ 1 000 cavaliers il défait une brigade de 1 500 hussards prussiens !

Article détaillé : Bataille de Rocquencourt.

La capitulation de Paris l'obligea à se retirer sur la Loire ; il se rendit à Clermont jusqu'au licenciement.

Proscrit sous la Restauration

Rémy-Isidore Exelmans

Compris dans la 2e catégorie fut de l'ordonnance du 24 juillet, il est proscrit et se réfugie à Bruxelles, où il est rejoint par la comtesse, à Liège puis à Nassau. Amnistié le 1er janvier 1819, il rentre en France le 24 du même mois et est rétabli dans le cadre de l'état-major général, le 1er septembre. Il est nommé inspecteur général de cavalerie le 7 mai 1828 et le 8 août 1830.

Pair de France de la Monarchie de Juillet

II prit part en 1830 aux journées de juillet, et seconda le général Pajol dans la marche des insurgés parisiens sur Rambouillet où s'est retiré Charles X. Toutefois la rancune du Maréchal Soult lui ferme tout accès aux commandements actifs. Le 19 novembre 1831, il fut créé pair de France dans la fournée de trente-six pairs viagers destinée à permettre l'adoption à la Chambre haute du projet de loi abolissant l'hérédité de la pairie.

À la chambre des pairs il n'hésite pas à manifester ses sentiments de gratitude envers Napoléon Ier. Dans la séance du 27 février 1834, il combat les conclusions d'une commission au sujet d'une pétition demandant l'abrogation de la loi du 10 avril 1832 qui interdit le séjour en France des membres de la famille Bonaparte :

« Je remarque dans cette enceinte, dit-il, bien des personnages qui ont, soit dans la guerre, soit dans l'administration, puissamment contribué à la gloire et à la prospérité de l'Empire. Il en est plusieurs, si je ne me trompe, qui ont eu plus ou moins à se louer de la munificence de l'Empereur... Par respect pour la mémoire du grand homme, je vote pour le rappel de son illustre famille. »

Le 16 décembre de la même année, il s'exclame lors d'une autre séance :

« Oui, la condamnation du Maréchal Ney a été un assassinat juridique, je le dis, moi ! »

Maréchal de France de la IIe République

Sa fidélité à Napoléon et aux Bonaparte fut immédiatement récompensée par le Prince-président Louis-Napoléon dès qu'il fut au pouvoir, et ce, bien que le général ait refusé d'entrer en relation avec le prince lors de l'épisode de Strasbourg de 1836.

En août 1849, on nomme le vieux général Grand-croix et Grand chancelier de la Légion d'honneur en remplacement du Maréchal Molitor, et, en 1851, maréchal de France, dignité qui faisait de lui un sénateur inamovible.

Exelmans devient un familier du palais de l'Élysée et un conseiller écouté du premier Président. Le maréchal ne jouira pas longtemps des faveurs dont il est l'objet.

En juillet 1852, en se rendant en visite chez la princesse Mathilde, il chute de cheval et se fracasse le crâne sur le trottoir. Il expire le 22 juillet dans les bras de son fils. Cinq jours plus tard, un service funèbre est célébré en l'église des Invalides et en présence du Prince-président.

Vie familiale

Le général Exelmans est le fils unique de Guillaume Isidore Exelmans (février 1744 - Bar-le-Duc † avant 1809), négociant à Bar-le-Duc, marié le 6 février 1771 (Bar-le-Duc) avec Françoise Belhomme (13 mai 1743 - Bar-le-Duc30 janvier 1819 - Longeville-en-Barrois).

Il épouse le 31 janvier 1808 (Paris) Amélie Marie Josèphe de La Croix (9 mai 1788 - Bayonne6 janvier 1862 - Bayonne), fille de Bernard de La Croix (17361810), seigneur de Ravignan, Capitaine au régiment de Guyenne, maire de Bayonne ; et sœur de Gustave-Xavier de La Croix de Ravignan (17951858), jésuite. De leur union naquirent :

  1. Charles Joachim (25 mai 1812 - Paris20 avril 1845 - Louviers, d'une mort violente), vicomte Exelmans, officier de hussards, receveur des finances, marié le 14 mai 1839 (Paris) avec Nathalie Rose Campion (18141894), dont :
    1. Edmond (15 mars 1840 - Paris16 avril 1907 - Paris 16e), 2e comte Exelmans, Sous-lieutenant de cavalerie ;
  2. Raoul, mort jeune ;
  3. Amélie Catherine Angélique (1815 - Paris1er décembre 1848 - Bayonne), mariée le 6 septembre 1834 (Paris) avec Adelbert Le Barbier (2 mai 1803 - Paris18 décembre 1876 - Paris 6e), 3e baron de Tinan, vice-amiral d'escadre, grand-croix de la Légion d'honneur, médaillé militaire, grand-croix des ordres du Saint-Sauveur de Naples et du Medjidié, officier de l'ordre de Charles III d'Espagne ;
  4. Joseph Maurice Exelmans (19 avril 1816 - Ixelles, Belgique25 juillet 1875 - Rochefort), vicomte Exelmans, officier d'ordonnance du Prince-Président (1851), contre-amiral (1864), vice-amiral (1874), préfet maritime de Rochefort ; marié le 20 avril 1844 avec Henriette Bertrand de Beaumont (18221849), puis le 8 septembre 1851 (Lyon) avec Marie Vincent de Saint-Bonnet (18311908). Postérité :
    1. Marie Lucie (18451846), née du premier mariage ;
    2. Louis Napoléon (10 août 1852 - Lyon14 décembre 1863 - Toulon) ;
    3. 20 juillet 1854 - Lyon25 août 1936 - Tendu), 3e comte Exelmans, Général de brigade (20 décembre 1910), Saint-Cyrien (promotion du Shah, 1872-1874), Chevalier (29 décembre 1896), puis Officier (30 décembre 1911), puis Commandeur de la Légion d'honneur (16 juin 1920), Médaille commémorative de la guerre 1870-1871, Médaille coloniale avec agrafe « Sahara », Officier de l'Ordre de la Couronne d'Italie. Postérité ;
    4. Amélie (18561953) ;
    5. Amédée (18591910) ;
    6. Louis Rémy Amédée Antoine Exelmans[2] (19 janvier 1865 - Montpellier2 novembre 1944 - Bohars), baron Exelmans, capitaine de vaisseau (14 février 1913), contre-amiral (16 mai 1917), vice-amiral (16 août 1923), préfet maritime de Bizerte (1922), Chevalier (29 décembre 1896), puis Officier (11 juillet 1914), puis Commandeur de la Légion d'honneur (14 juillet 1919), Croix de guerre 1914-1918 (1 palme et 1 étoile d'or), Médaille Commémorative du Tonkin, Médaille Commémorative de l'expédition de Chine 1900-1901, Grand officier de l'Ordre du Ouissam Alaouite Chérifien (Maroc), Commandeur de l'Ordre royal de Victoria, Compagnon de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George. Postérité ;
  5. Henriette (11 mars 1818 - Offenbach, Grand-duché de Hesse1829) ;
  6. Pauline Louise (18221879), mariée en 1847 avec Athanase Étienne Norbert de Sillègue (18091889), colonel de cavalerie ;
  7. un fils ( † 17 juin 1823) ;
  8. Jules Alfred ( † 2 février 1823) ;
  9. Gabriel (14 décembre 1823 - Paris15 octobre 1845 - La Voulte) ;
  10. Marie-Félicie (10 août 1827 - Paris17 avril 1855 - Bayonne), mariée le 7 janvier 1847 (Saint-Laurent-de-Gosse), avec Amédée de Laborde-Noguez (26 avril 1823 - Bayonne23 février 1910 - Ustaritz), Avocat, conseiller général et député des Basses-Pyrénées, maire d'Ustaritz (1878-1879, 1884-1888).

État de service

Campagnes

Faits d'armes

Blessures

  • Blessé à Vilna, Exelmans ne peut tenir à cheval et fait une partie de la retraite de Russie à pied. Il obtient un congé de convalescence qu'il va passer à Paris.

Décorations

Titres

Hommage, Honneurs, Mentions,...

Autres fonctions

Pensions, rentes, etc...

Armoiries

Figure Blasonnement
Orn ext baron de l'Empire ComLH.svg
Blason Rémy Joseph Isidore Exelmans (1775-1852) Baron.svg
Armes de baron de l'Empire :

Écartelé : au I, d'argent, au cheval effaré de sable ; au II, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au III, parti d'azur, à la ruche d'or et d'azur à la croix d'or (La Croix de Ravignan) ; au IV, d'argent, à trois merlettes de sable.[3]

Blason Rémy Joseph Isidore Exelmans (1775-1852) Comte.svg Armes de comte de l'Empire :

Écartelé : au I, du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; au II, d'argent, au cheval effaré de sable ; au III, parti d'azur, à la ruche d'or et d'azur à la croix d'or (La Croix de Ravignan) ; au IV, d'argent, à trois merlettes de sable.[3],[4]

Blason Rémy Joseph Isidore Exelmans (1775-1852) (Seconde République).svg Armes de Maréchal de France :

Écartelé : au I, du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; au II, d'argent, au cheval effaré de sable ; au III, parti d'azur, à la ruche d'or et d'azur à la croix d'or (La Croix de Ravignan) ; au IV, d'argent, à trois merlettes de sable.[3],[4]

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Notice sur M. le maréchal Exelmans, 1775-1851, par Jules Nollet-Fabert, Bar-le-Duc, N. Rolin, 1851 ;
  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Rémy Joseph Isidore Exelmans » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878  (Wikisource) ;
  • « Rémy Joseph Isidore Exelmans », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] ;
  • « Rémy Joseph Isidore Exelmans » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] .

Notes et références

  1. Côte S.H.A.T. : 10 Yd 1 316
  2. Cote S.H.A.M. : CC7 4 MODERNE 857/3.
  3. a, b et c Source : www.heraldique-europeenne.org
  4. a et b Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
Précédé par Rémy Joseph Isidore Exelmans Suivi par
Gabriel Jean Joseph Molitor
Meuble Légion d'honneur 2.svg
Grand chancelier de la Légion d'honneur
(1849-1852)
Philippe Antoine d'Ornano

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