- Mâcon
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Pour les articles homonymes, voir Macon.
Mâcon
Mâcon, le pont franchissant la Saône.
DétailAdministration Pays France Région Bourgogne Département Saône-et-Loire (Préfecture) Arrondissement Mâcon (chef-lieu) Canton Chef-lieu des cantons de Mâcon-Centre, Mâcon-Nord et Mâcon-Sud Code commune 71270 Code postal 71000 Maire
Mandat en coursJean-Patrick Courtois
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône Site web http://www.macon.fr/ Démographie Population 34 298 hab. (2008[1]) Densité 1 270 hab./km² Gentilé Mâconnaise, Mâconnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 167 m — maxi. 347 m Superficie 27 km2 Capitale du Mâconnais, Mâcon est une commune française, préfecture du département de Saône-et-Loire, dans la région Bourgogne.
D’après le recensement de l’Insee, Mâcon compte au 1er janvier 2008 environ 34 298 habitants.
Ses habitants sont appelés les Mâconnais.
Sommaire
Géographie
La ville s'étend sur la rive occidentale de la Saône, entre la Bresse à l'est et les monts du Beaujolais au sud. Mâcon est la ville la plus méridionale de la région Bourgogne, ce qui lui donne avec ses toits de tuiles romanes et ses façades colorées un petit air de ville du sud.
Elle est située à quarante kilomètres de Bourg-en-Bresse (préfecture du departement de l'Ain dont la commune est limitrophe), à soixante-cinq kilomètres au nord de Lyon, à quatre cents kilomètres de Paris, à cent cinquante kilomètres de Genève.
La superficie de Mâcon est 2 699 hectares dont 576 hectares d’espaces verts[2].
Communes limitrophes
Partie nord de la commune (communes-associées de Sennecé-lès-Mâcon et Saint-Jean-le-Priche) Ville et commune-associée de Loché Hydrographie
La Saône traverse la ville.
Communications
Mâcon est reliée aux grandes agglomérations voisines par différentes voies de communication :
- Infrastructures routières :
- Autoroute A6 (Axe Paris-Lyon)
- Autoroute A40 (Axe Mâcon-Genève)
- Autoroute A406 (contournement sud de Mâcon)
- Nationale 6
- RCEA (Route Centre Europe Atlantique) qui permet une circulation directe d'Annemasse à Nantes ou Bordeaux
- le pont François Mitterrand qui est le deuxième ouvrage d'art reliant Mâcon à la rive gauche de la Saône
- Infrastructures ferroviaires :
- Gare TGV Mâcon-Loché-TGV (Axes Paris-Marseille et Paris-Genève)
- Gare SNCF Mâcon-Ville (Axes Dijon-Lyon et Dijon-Marseille)
- Infrastructures fluviales :
- La Saône qui permet via le Rhône un accès à la mer Méditerranée
Transports en communs
Transports urbains
Mâcon est desservie par le réseau de transports urbains Tréma, dont l'Autorité Organisatrice est le SITUM (Syndicat intercommunale des transports urbains du Mâconnais - Val de Saône). Le SITUM est constitué actuellement de 3 membres : la CAMVAL (26 communes) et les communes de Chaintré et Crèches-sur-Saône. Le PTU du SITUM s'étend donc sur 28 communes au total.
Le 30 juin 2009 au soir, Mâcon Bus a cessé d'exploiter le réseau. En effet, le contrat de délégation de service public entre le SITUM et la société Mâcon Bus (filiale de Transdev), exploitant le réseau depuis 1987, n'a pas été renouvelé lors du dernier appel d'offres et depuis le 1er juillet 2009, c'est la société CarPostal Mâcon (filiale de CarPostal France) qui assure les transports urbains sur le réseau, renommé Tréma.
Le réseau Tréma, réstructuré le 31 août 2009, propose l'offre suivante :
- des lignes régulières urbaines (A à G) desservant Mâcon, Crèches-sur-Saône, Sancé, Saint-Laurent-sur-Saône, le centre de Charnay-lès-Mâcon et la gare de Mâcon-Loché-TGV.
- Un service de transport à la demande TrémA'Fil pour desservir les autres communes du périmètre du SITUM, dansifier l'offre sur les lignes régulières les moins fréquentées (F et G) et offrir une desserte d'arrêt urbain à arrêt urbain le matin avant le début des services sur les lignes régulières et le soir après la fin des services.
- Des lignes scolaires baptisées TrémA'Scol.
Transports interurbains départementaux
Mâcon est desservie par le réseau Buscéphale du Conseil Général de Saône-et-Loire.
Climatologie
Climat tempéré à légère tendance continentale.
Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Relevés Mâcon 1961-1990 mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -0,6 0,7 2,5 5,2 8,9 12,3 12,4 13,9 11,1 7,5 2,9 0,1 6,6 Température moyenne (°C) 2,1 4 6,8 10 13,9 17,5 20,1 19,4 16,4 11,7 6 2,7 10,9 Température maximale moyenne (°C) 4,9 7,3 11,1 14,8 18,9 22,8 25,7 24,9 21,7 15,9 9,1 5,3 15,2 Précipitations (mm) 66,3 60,9 58,7 69,4 85,9 74,7 58,1 77,1 75,7 71,7 72,7 70,4 841,4 Source : Météo-France/Infoclimat : Mâcon (1961-1990)[3]Histoire
Le blason de Mâcon a pour définition héraldique : « De gueules à trois annelets d'argent ». Ce blason serait utilisé depuis la Renaissance.
L'agglomération mâconnaise tire son origine de l'établissement d'un oppidum et d’un port fluvial par le peuple celte des Éduens, sans doute au début du Ier siècle av. J.‑C. Connue alors sous le nom de Matisco, la ville se développe rapidement au cours des deux premiers siècles de notre ère.
Au cours du IVe siècle, la ville se fortifie.
Au Moyen Âge, Mâcon est le chef-lieu d'un comté rattaché au duché de Bourgogne, sis à l'extrémité du pont sur la Saône menant aux domaines de Bresse du duché de Savoie. La ville commandait l'accès à l'actuel Val Lamartinien, où l'extrémité sud de la Côte de Bourgogne rejoint les premiers contreforts des monts du Beaujolais, ouvrant la voie aux riches plaines de la Loire.
Charles IX, venant de Chalon, s’arrête le 3 juin 1564 dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[4]. La ville est stratégique : c’est une porte d’entrée du royaume potentielle pour les Suisses ou les mercenaires allemands dans le contexte des guerres de religion. Il y est accueilli par la reine Jeanne de Navarre, dite la « reine des Protestants », et mille cinq cents huguenots.
Révolution française et Empire
En 1790, la ville devint chef-lieu du département de Saône-et-Loire nouvellement créé.
En 1814, la ville fut envahie par les armées autrichiennes puis libérée deux fois par les troupes françaises avant d'être définitivement occupée jusqu'à la chute de l'Empire. Après le retour de Napoléon et les Cent-Jours, Mâcon et le Mâconnais furent à nouveau pris par les Autrichiens.
Seconde Guerre mondiale et XXe siècle
Durant la Seconde Guerre mondiale, Mâcon était la première ville en zone libre entre Paris et Lyon. Elle est libérée le 4 septembre par les troupes débarquées en Provence[5]. En 1974, le Conseil de l'Europe lui remet le Prix de l'Europe[6].
Administration
En 2010, la commune de Mâcon a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[7].
Politique
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 1953-mars 1977 Louis Escande DVD . mars 1977- mars 2001 Michel Antoine Rognard PS mars 2001- mars 2008 Jean-Patrick Courtois UMP sénateur mars 2008-mandat en cours Jean-Patrick Courtois (réélu) UMP sénateur, vice-président du Sénat Enseignement
La ville de Mâcon compte cinq collèges et quatre lycées. Ces établissements sont réunis dans le même quartier à l'ouest de la ville à l'exception des collèges Schuman (au nord) et Saint-Exupéry (au sud).
- Collèges
- Collège Louis Pasteur
- Collège Bréart
- Collège Schuman
- Collège Saint-Exupéry
- Collège Notre-Dame (privé)
- Lycées
- Lycée Lamartine
- Lycée René-Cassin
- Lycée hôtelier Dumaine
- Lycée Ozanam (privé)
Intercommunalité
La ville de Mâcon est membre de la CAMVAL (communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône). D'ailleurs le siège est située dans cette commune.
Démographie
Courbe d'évolution démographique de Mâcon depuis 1793
- Population agglomération (en 2006) : 61 641 habitants (CAMVAL)
- Population aire urbaine : 104 000 habitants.
L'influence de Mâcon semble s'intensifier. C'est un des grands bassins d'emploi du département qui est de loin le plus dynamique (+13,5 % de hausse entre 1999 et 2006) par rapport aux villes telles que Chalon-sur-Saône ou Montceau-les-Mines qui perdent des emplois. Ce dynamisme est favorisé en particulier par les voies de communications nombreuses et la proximité de Lyon.
Il est à signaler que la baisse de la population de la ville se fait au profit d'un phénomène de périurbanisation sur les communes du Mâconnais mais aussi de l'Ain limitrophe. C'est pour cela que l'aire d'influence de Mâcon, le « Grand Mâconnais », se concentre sur trois départements : la Saône-et-Loire, l'Ain et le Rhône. Ainsi, parmi les quarante-sept communes de moins de dix mille habitants de l'aire urbaine, quarante et une sont en voie de croissance et six sont stables ou en très légère baisse.
Quartiers et communes associées
Centre-Ville
Le centre-ville de Mâcon s'étend de la place Gardon, au nord, jusqu'au rond-point de l'Europe, au sud, de la Place de la Barre, à l'ouest, jusqu'aux quais bordant la Saône à l'est de la ville. C'est le centre commerçant de la ville, la plupart des commerces se trouvant près de la Mairie (rue Carnot, rue Dufour, rue Sigorgne, rue Philibert-Laguiche, rue Dombet, rue Franche, quai Lamartine, esplanade Lamartine et rue de la Barre). Il s'agit aussi du centre historique, abritant la plupart des monuments historiques (cathédrale Saint-Vincent, église Saint-Pierre…) ainsi que les deux musées de la ville.
Le centre-Ville est composé de plusieurs quartiers assez différents les uns des autres : le quartier Saint-Antoine, est, avec la Place aux Herbes, le cœur historique de Mâcon, malgré son relatif éloignement de la Mairie. Ce quartier couvre la partie nord du centre-Ville ; il est traversé par la rue de Strasbourg et constitué de petites ruelles. On y trouve la préfecture de Saône-et-Loire ainsi que l'ancienne cathédrale Saint-Vincent communément appelée le Vieux Saint-Vincent.
Plus à l'ouest se trouve le Square de la Paix, bordé par l'Hôtel-Dieu, le palais de Justice, la cathédrale Saint-Vincent ainsi que le Vallon des Rigollettes et le quartier de l'Héritan.
Sur les bords de Saône, entre la fin des années 1990 et le début des années 2000, l'esplanade Lamartine a subi de profonds travaux de réaménagement et d'embellissement. Au parking tortueux et aux pavés abîmés ont succédé un parc de stationnement souterrain de trois niveaux, une esplanade agrandie et plus claire, des bars, une scène sur l'eau pouvant accueillir toutes sortes de manifestations, concerts et spectacles et installée sur la Saône. La statue de Lamartine, qui trône sur l'esplanade, a été entièrement rénovée. Des petits jardins agrémentent maintenant l'immense espace que représente l'esplanade Lamartine de Mâcon. De part en part on y trouve également en lettres d'argent gravées dans le sol un extrait du fameux poème de Lamartine Le Lac : « Ô temps suspend ton vol… »
Nord de Mâcon
Le nord de Mâcon est coupé en deux, délimité par le rond-point de Neusdadt. Flacé-lès-Mâcon, village intégré à la ville, constitue le nord-ouest de Mâcon. En plus d'une mairie annexe, d'une église et d'un petit centre-ville, Flacé est entièrement composé de zones résidentielles de type pavillonnaire.
Le nord-est de Mâcon est, quant à lui, composé de diverses zones résidentielles ainsi que du centre sportif de la ville (parcours P.A.P.A, piscine municipale, C.R.E.P.S, clubs d'aviron de voile et de ski nautique, plusieurs terrains et clubs de football, le Palais des Sports). Les zones résidentielles sont quant à elles dominées par des HLM avec des quartiers tels que la ZUP de Mâcon ou le boulevard des États-Unis (appartenant administrativement au quartier des Saugeraies).Sud de Mâcon
Le sud de Mâcon est composé de trois zones majeures.
- La première zone est l'ensemble Saint-Clément/Les Blanchettes aussi appelée Percée Sud. Saint-Clément ne représente qu'une petite partie mais constitue la zone commerciale du sud de Mâcon avec le rond-point de l'Europe. Les Blanchettes est un quartier de HLM traversé par l'avenue Édouard-Herriot. C'est un quartier très boisé, avec notamment le Parc des Allumettes et ses nombreux jeux pour enfants. C'est à Saint-Clément que se trouve l'église romane du même nom.
- La seconde zone est la plus étendue de cette partie de la ville, il s'agit de la zone industrielle sud de Mâcon (la plus importante de l'agglomération) qui est composée du Port Fluvial de Mâcon (6e de France).
- La troisième et dernière zone du sud de Mâcon est La Chanaye/Fontenailles et se situe au sud-ouest de la ville. Fontenailles est une zone résidentielle constituée de maisons individuelles. La Chanaye (prononcer « Chanai ») est une zone de HLM bordée par les Serres Mâconnaises. Ce quartier fait partie, avec le boulevard des États-Unis et la ZUP de Mâcon, des ZUS françaises (zones urbaines sensibles).
Ouest de Mâcon
L'ouest de Mâcon est la partie la moins peuplée de la ville.
On y trouve les lycées mâconnais (René Cassin, Alphonse de Lamartine, Alexandre Dumaine et Ozanam) ainsi que la plupart des collèges, quelques zones résidentielles se confondant avec celles de Charnay-lès-Mâcon, le Centre Hospitalier de Mâcon ainsi que le quartier ouvrier historique de Mâcon : Bioux.Flacé
Ancienne commune indépendante, Flacé-lès-Mâcon a été rattachée à Mâcon en 1965. Il s'agit aujourd'hui d'un quartier résidentiel de la ville dont le cœur villageois est encore bien visible.
Les communes associées
Loché
Loché est une commune associée de Mâcon. La fusion-association date de 1972. C'est sur le territoire de ce bourg viticole qu'est implantée la Gare de Mâcon-Loché-TGV.
Saint-Jean-le-Priche
Saint-Jean-le-Priche est une commune associée de Mâcon. La fusion-association date de 1972.
Sennecé-lès-Mâcon
Sennecé-lès-Mâcon est une commune associée de Mâcon. La fusion-association date de 1972.
Urbanisme
Le dimanche 28 juin 2009, trois immeubles du quartier Marbé ont été détruits par implosion[10].
Économie
- Viticulture et élevage ;
- Port fluvial industriel ;
- Métallurgie ;
- Logistique et transports routiers ;
- Plaisance fluviale.
Mâcon est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire qui gère le port fluvial de Mâcon à travers Aproport, le CFA Automobile et l'aéroport de Macon-Charnay. Elle est également le siège de le la Chambre d'agriculture de Saône-et-Loire.
Sports et loisirs
Mâcon compte 73 clubs dont 55 associations, 40 sports pratiqués, 14 506 licenciés sportifs (soit 42% de la population). Élue ville la plus sportive de France en 2001.
- Le club de rugby de l'A.S Mâcon évolue actuellement en Fédérale 1 (troisième échelon de la hiérarchie) et avait atteint le plus haut niveau en 1987-1988 (l'ASM figurait dans la poule O avec le Biarritz olympique de Serge Blanco, l'US Dax, Montpellier et Lavelanet).
- Le club d'aviron (les Régates mâconnaises), est l'un des principaux clubs sportifs de la ville. Il organise chaque année de grandes manifestations (championnats de zone, de France…) et envoie de nombreux rameurs dans les plus grandes compétitions. De même, le Stade Nautique Mâconnais place chaque année des nageurs aux championnats de France N1.
- Un Grand Prix motonautique est organisé chaque année fin septembre (compte pour le championnat de France de vitesse en catégories S2000 et S3000).
- L'harmonie municipale de Mâcon.
- L'académie de Mâcon est d'envergure et de renommée nationale.
- Club de ski et barefoot de Mâcon.
- Club d'escrime.
- Le club de Handball de Mâcon (MHB) place en 2011 une équipe de -16 ans 1re de leur classement régional, une équipe de -18 en Inter-régional, et des séniors 1er régional pour les masculins. Les -16ans filles sont un régional tout comme les -18ans qui font un très belle saison alors que les séniors féminines sont en prénational. Un club en devenir donc qui a déjà formé plusieurs professionnels dont Benjamin Massot-Pellet (Chambéry) et Letitia Benouamer (Dijon).
Personnalités liées à la commune
- Claude-Philibert Barthelot de Rambuteau (1781-1869), homme politique, né à Mâcon
- Pierre Batilliat, pharmacien et viticulteur, né à Mâcon
- Antoine Bauderon de Sénecé (1643-1737), poète, né et mort à Mâcon
- André Déléage (1903-1944), historien de l'Antiquité et du Moyen Age, résistant, né à Mâcon
- Georges Duby (1919-1996), historien ayant vécu à Mâcon et célèbre pour ses travaux sur le Mâconnais
- Jean Gontard, clown, né à Mâcon le 1er janvier 1807
- Florent-Alexandre-Melchior de La Baume (1736-1794), dernier comte de Montrevel, né à Mâcon
- Victor Amédée de La Fage (1750-1809), révolutionnaire, né à Mâcon
- Alphonse de Lamartine (1790-1869), poète, écrivain et homme politique français né à Mâcon
- Joseph Monet et Adrien Goyon, fondateurs en 1917 à Mâcon de la marque de motocyclettes et de vélocimanes Monet-Goyon
- Claude Roberjot (1752-1799), homme politique, né à Mâcon
- Jeanne Rongier (1852-1934), peintre, née à Mâcon
- Henry Testot-Ferry (1826-1869), découvreur du site préhistorique de la Roche de Solutré, et membre titulaire de l'Académie de Mâcon
- Jean-Claude Villain, poète né à Mâcon en 1947.
- Antoine Griezmann, footballeur né à Mâcon en 1991.
Monuments et lieux touristiques
Article détaillé : Liste des monuments historiques de Mâcon.- Le Vieux Saint-Vincent en centre-ville
- Musée des Ursulines (ancien couvent des Ursulines)
- Hôtel de Senecé (musée Lamartine)
- Église Saint-Clément dans le quartier de Saint-Clément
- Église Saint-Pierre, place Saint-Pierre, en face de la Mairie
- La Piscine Municipale Olympique de Mâcon
- La Maison des Vins, ou Maison Maconnaise des Vins, située sur l'avenue De-Lattre de Tassigny.
- Le Quai Lamartine, le Vallon des Rigollettes, le parcours P.A.P.A ainsi que le Port de Plaisance : autant de lieux propices aux balades et à la détente.
- Le Théâtre de Mâcon (scène nationale), située non loin de la Maison des vins, sur l'esplanade des Droits de l'Homme.
- Château Saint-Jean, situé sur l'ancienne commune de Saint-Jean-le-Priche, annexée à Mâcon en 1972
- Château des Perrières, sur un coteau dominant la ville
Parcs et jardins
La ville a été récompensée en 2007 par la distinction Grand Prix et quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[11].
Jumelages
- Neustadt an der Weinstraße (Allemagne) depuis le 26 juin 1956
- Crewe (Grande-Bretagne) depuis 1957
- Nantwich (Grande-Bretagne) depuis 1957
- Overijse (Belgique) depuis le 28 août 1960
- Comté de Macon (États-Unis) depuis 1972
- Lecco (Italie) depuis le 12 mai 1973
- Alcázar de San Juan (Espagne) depuis le 15 mars 1980
- Eger (Hongrie) depuis le 11 mai 1985
- Santo Tirso (Portugal) depuis le 20 juin 1992
- Pori (Finlande) depuis le 11 mai 1990, ville jumelée à Mâcon par l'association Mâcon Pori
Spécialités culinaires
- L'idéal Mâconnais est un gâteau à base de meringues fourrées de crème au beurre.
- Mâcon est entourée d'un vignoble de 5 000 ha qui produit 49 millions de bouteilles parmi lesquelles des crus fameux comme le Saint-Véran ou le Pouilly-Fuissé.
- Parmi les spécialités mâconnaises, on peut citer l'andouillette Mâconnaise, avec sa sauce au vin rouge ou blanc, les œufs en moeurette ou les grattons.
- Le Mâconnais possède différentes spécialités de fromage de chèvre bénéficiant d'une AOC et s'accordant merveilleusement bien à la dégustation des vins blancs du Mâconnais.
- Les gaufrettes mâconnaises sont une pâtisserie sucrée constituées d'une gaufre roulée en tube.
- À l'ouest de Mâcon se trouve le charolais fameux pour ses bovins de race charolaise à robe blanche.
- À l'est de Mâcon, de l'autre côté de la Saône se trouve la Bresse réputée pour ses volailles blanches, les seules à bénéficier d'une AOC.
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Mâcon sur le site de l'Insee
- http://www.macon.fr/view/macon_chiffres08.pdf[PDF]
- Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990)
- Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 978-2-7242-0785-9), p 253
- ISBN 2-7467-0495-1) , p. 35 Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (
- http://assembly.coe.int/Committee/ENA/EuropaPrize/50thAnniversary/EuropePrizeMap.asp
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
- http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- rénovation urbaine de Marbé sur macon.fr
- Villes et Villages Fleuris Source :
Voir aussi
Articles connexes
Autres projets
Liens externes
- Site officiel
- Mâcon sur le site de l'Insee
- Liste des maires de la commune depuis 1692
- Site de la communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône
- Office de Tourisme
- Mâcon-Infos le site d'information sur la ville de Mâcon
Bibliographie
- Pierre Goujon (éd.), Histoire de Mâcon, Toulouse, 2000. Il est composé de :
- Jean Combier, « De la préhistoire aux Burgondes », p. 17-44
- Alain Guerreau, « Mâcon, 380-1239 : la cité épiscopale », p. 45-79
- Isabelle Vernus, « Prospérités et affrontements, 1239-1600 », p. 81-112
- Christine Lamarre, « De l'époque classique aux transformations révolutionnaires. La ville classique des XVIIe et XVIIIe siècles », p. 113-139
- Jean-François Garmier, « L'Essor et les transformations de la ville (XVIIe - XIXe siècles) », p. 141-154
- Pierre Lévêque, « Au temps de Lamartine », p. 155-196
- Pierre Goujon, « Mâcon dans la deuxième moitié du XIXe siècle : une ville en symbiose avec sa région », p. 197-238
- Lucien Delpeuch, « Une ville moyenne face aux défis du XXe siècle : Mâcon de 1914 à 1945 », p. 219-263
- Annie Bleton-Ruget et Nicole Commerçon, « Mâcon, une ville moyenne ordinaire ? », p. 265-300.
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